Gisèle Halimi was not alone in asking herself how women could benefit from the construction of Europe. And the answer they came up with was based on a very simple principle: they were going to take the most advanced laws in force in a European country on a given subject and ensure that these laws applied to all the women citizens of Europe.
Today Choisir la Cause des Femmes is made up of a group of activists, women who are legal experts, lawyers, professors, students, researchers and unemployed. They have decided to focus their efforts on laws, determined to drive progress and change them. They have understood that the details of legislative texts have a huge impact on the way justice is done. So they set off on a tour of Europe to meet their fellow activists and members of feminist organisations. They carried out an investigation so they could put together this second package of laws most favourable to women in the European Union, convinced that change is built together, working collectively.
New updated edition of The Clause Most Favourable to Women in Europe published under the direction of Gisèle Halimi in 2008.
A collective book coordinated by Violaine Lucas, president of Choisir la cause des femmes, with Maria Cornaz Bassoli, Manon Kerivel, Hanane Rebiha, Sakshi Arya, Ana Cuesta, Noémie Girardot, Lisa Gordet, Manon Maillard, Adèle Monod and Camille Bondon.
Gisèle Halimi, feminist lawyer, former member of parliament and French ambassador to UNESCO, co-founded Choisir la cause des femmes with Simone de Beauvoir in 1971. Together with the Choisir activists, they won the Bobigny and Aix cases which advanced women’s rights and helped to bring about the legalisation of abortion, criminalisation of rape and decriminalisation of homosexuality, and were the driving force in the adoption of a law on gender equality. Gisèle Halimi dedicated herself to groundbreaking feminist, social, anti-colonial and anti-imperialist campaigns.
Translated from French by Hannah Doyle, Justin Hillier, Marta Scott and Philippa Bowe
Dans une ville dystopique, mais en même temps étrangement familière, devant la tombe qui porte son nom, Lucia rencontre Betina.
C'est le début d'un voyage qui implique le dévoilement de mystères familiaux, la confrontation de fantômes, la reconnaissance de défaites individuelles, mais aussi collectives, puisqu'il s'agit de visiter un passé qu'une génération entière tente encore d'élaborer ou d'oublier.
Une femme qui n'a pas pu vivre sa propre vie et une jeune fille à la recherche de sa mère disparue pendant la dictature militaire s'engagent dans un jeu de proximité et de distance au milieu d'une ville socialement, économiquement et politiquement pourrie, où l'insécurité, la crise de l'eau, les coups d'État et une élite politique corrompue, dans laquelle se distingue un maire psychopathe qui ordonne de peindre les murs en gris, sont le portrait de ce qui a été construit depuis la fin des utopies.
Dans une intrigue marquée par des rebondissements, des rancœurs, des dettes et des recherches de la vérité, Lucia réfléchit à la misère de la condition humaine, à la jalousie, à la bâtardise et aux déguisements que chacun est obligé d'endosser pour essayer de survivre et de donner un sens à la vie elle-même. Entre les souvenirs d'une enfance triste et la violence brutale de l'État qui a capturé et détruit sa jeunesse et sa vie d'adulte sans qu'elle puisse comprendre ce qui se passait, nous rencontrons Lucia. La découverte de la vérité qui reste derrière ce qu'elle peut comprendre, devient un chemin vers une libération à laquelle elle a droit, même si elle ne le sait pas.
Dans ce roman, Marcia Tiburi élabore la condition de victime de l'histoire qui concerne chacun d'entre nous, et place notre regard devant de profondes cicatrices qui exigent le soin de notre conscience pour que la violence ne se répète pas.
264 pages, 2022
Stone Butch Blues encore plus intime et personnel...
La lettre d'aveux qu'une jeune fille adresse, en 1870, à la supérieure du couvent où elle expie, à l'insu de tous, sa vengeance contre une mère tyrannique.
« Même s’il est beaucoup question d’égalité dans cet ouvrage, osons écrire que les pages réunies ici nous offrent une manière de privilège : entendre ces trois voix exceptionnelles que sont les historiennes Mona Ozouf et Michelle Perrot, avec la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury.
[…] À force de concentrer l’essentiel de nos existences derrière des écrans, notre humanité technologique aura mesuré les limites du “distanciel”, et les vertus du “présentiel”.
Lire les entretiens des trois personnalités réunies dans ce recueil procure beaucoup d’apaisement par la profondeur de la réflexion comme par l’humanité des réponses, par la combativité aussi que suppose la défense de chaque terme de la devise républicaine. Voilà pourquoi, nous lecteurs, sommes des privilégiés. » Éric Fottorino
On parle souvent des « icônes gays ». Et les icônes lesbiennes, alors? Avec ce hors-série, la revue lesbienne Well Well Well met en lumière ces femmes qui nous interpellent, nous émeuvent, nous fascinent ou nous guident. Un numéro spécial en hommage à celles qui ont rendu la culture LGBT+ si riche.
À travers ses articles, ce hors-série s’interroge sur la notion d’«icône lesbienne», sur le rapport très personnel, mais aussi communautaire, qu’on peut entretenir avec ces femmes.
En se dépliant, le hors-série devient un poster où sont représentées plus de 50 icônes badass et puissantes. Une fresque dessinée par la talentueuse Aurélie Garnier.
Soko est en couverture de ce numéro 2. La chanteuse et actrice se livre dans une interview intime et décomplexée. Également au sommaire : un texte inédit de Marie Labory, présentatrice du JT d’Arte, un grand dossier sur l’homoparentalité, un reportage sur les lesbiennes à Kiev, une interview de Christine Delphy, les magnifiques photos de Goodyn Greeen, l’histoire d’une suffragette qui n’a pas froid aux yeux, mais aussi de la BD, des dessins, des témoignages…
Pour ce numéro 3, côté têtes d’affiche, vous aurez reconnu en couv la star JD Samson… et vous croiserez également l’écrivaine galloise Sarah Waters, l’auteur Jul’ Maroh (Le bleu est une couleur chaude), la chanteuse américaine Melissa Ethridge ou encore l’actrice Cécile de France.
Dans les pages de ce numéro, vous trouverez aussi un dossier consacré au militantisme lesbien, avec des articles sur l’émergence de la mobilisation lesbienne entre les années 1970 et 80, sur les « Gouines rouges », sur l’invisibilisation des lesbiennes racisées…
Également au sommaire : un beau reportage sur les amours clandestines des lesbiennes indiennes. Et un coup de cœur : le récap des livres sortis ces derniers mois et à ne pas rater. Une belle sélection de bouquins pour votre bibliothèque gouine et féministe !
Un récit en immersion aux côtés de patients et soignants, des portraits forts et touchants, un questionnement de la "norme"...
Une plongée inoubliable dans la Roumanie intime et politique des années 80
Une réflexion passionnante sur le sens de l’écriture
Un livre dense et captivant impossible à lâcher