Rayons : Sciences humaines & sociales > Sciences sociales / Société > Thèmes et questions de société > Féminisme
EAN
9782849507384
Disponibilité
Disponible
Nombre de pages
308 Pages
Longueur
21 cm
Largeur
15 cm
Épaisseur
1.6 cm
Poids
416 g
Distributeur
Support principal
Grand format
Infos supplémentaires : Broché
Christine Delphy, chercheure émérite au
CNRS, a participé en 1968 à la fondation de
l'un des groupes fondateurs du Mouvement
de libération des femmes. Elle a co-fondé
avec Simone de Beauvoir les revues Questions
féministes et Nouvelles Questions
féministes (qu'elle dirige actuellement). On
lui doit entre autres l'introduction et la diffusion
du courant intellectuel du féminisme
matérialiste et du concept de genre.
Le 26 août 1970, elle participe, avec
d'autres femmes, au dépôt sous l'Arc de triomphe
à Paris, d'une gerbe « à la femme du
soldat inconnu » (en solidarité avec la grève
des femmes américaines, qui célèbrent ce
jour-là le 50e anniversaire de leur droit de
vote). Sur leurs banderoles on peut lire : « Il
y a plus inconnu que le soldat inconnu, sa
femme » ou encore « Un homme sur deux
est une femme. »
Elle a notamment publié L'ennemi principal,
t. 1, Économie politique du patriarcat,
(Syllepse, 1998, 2009) ; et t. 2, Penser
le genre, (Syllepse, 2001, 2009) ; Cinquantenaire
du Deuxième sexe (avec Sylvie
Chaperon,
Syllepse, 2001), Le foulard
islamique en questions (collectif, Amsterdam,
2004) ; Classer, dominer. Qui sont les
« autres » ? (La Fabrique, 2008) ; Un universalisme
si particulier : Féminisme et exception
française (Syllepse, 2010) ; Un troussage
de domestique (dir., Syllepse, 2011).
Diana Leonard, figure du mouvement féministe britan-
nique a été professeure de sociologie à l'université de Ber-
keley (Californie) et à la Deakin University (Australie ). Ses
principaux travaux ont porté sur la question du genre et la
famille. Cofondatrice du Women's Research and Resources
Centre, devenu aujourd'hui la réputée Feminist Library de
Londres, et du magazine radical féministe Trouble and Strife,
elle est également à l'origine du Centre for Research on
Education and Gender, où elle a accueilli de nombreuses
étudiantes venues de pays du Sud et qui lui permettra
de produire des recherches sur la situation de femmes au
Pakistan et en Afrique du Sud. Elle est décédée en 2010.