À propos

Venues de toutes les régions de France et de tous les horizons politiques, issues de toutes les couches sociales, représentant toutes les professions, d'âges mêlés mais où dominait la jeunesse, deux cent trente femmes quittaient Compiègne pour Auschwitz, à trois jours et trois nuits de train dans les wagons à bestiaux verrouillés, le 24 janvier 1943.

Sur deux cent trente, quarante-neuf reviendraient, et plus mortes que vives.

La majorité d'entre elles étaient des combattantes de la Résistance, auxquelles était mêlée la proportion habituelle de « droit commun » et d'erreurs judiciaires.
Nous disons « proportion habituelle » parce qu'il est apparu que deux cent trente individus constituaient un échantillon sociologique, de sorte que ce livre donne une image de tous les convois de déportés, montre tous les aspects de la lutte clandestine et de l'occupation, toutes les souffrances de la déportation.


Rayons : Littérature > Biographie / Témoignage littéraire > Autobiographie / Mémoires / Journal intime


  • Auteur(s)

    Charlotte Delbo

  • Éditeur

    Éditions de Minuit

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    16/02/1998

  • Collection

    Documents

  • EAN

    9782707316387

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    302 Pages

  • Longueur

    21.8 cm

  • Largeur

    13.4 cm

  • Épaisseur

    2.3 cm

  • Poids

    369 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Charlotte Delbo

Charlotte Delbo (1913-1985), est l'aînée des quatre enfants d'une famille d'immigrés italiens installée à Vigneux-sur-Seine; elle rejoint les jeunesses communistes en 1932 puis travaille avec Louis Jouvet dont elle est l'assistante et l'interlocutrice avant de s'engager dans la résistance en 1941 avec son mari Georges Dudach qui sera arrêté avec elle et
fusillé en 1942. Elle est déportée à Auschwitz-Birkenau par le convoi du 24 janvier 1943 principalement constitué de déportées politiques françaises. Elle en sera l'une des 49 rescapées.
Pendant sa déportation, elle décide que si elle survit, elle témoignera de ce qu'elle et ses compagnes ont vécu. Elle en choisit le titre Aucun de nous ne reviendra, d'après un vers de Guillaume Apollinaire. Ce témoignage, écrit à toute allure sur un cahier à spirale environ six mois après son retour de camps, sera publié 20 ans plus tard, en
1965 par les éditions de Minuit. Il sera complété de deux autres livres Une connaissance inutile et Mesure de nos jours pour former la trilogie « Auschwitz et après ».
Charlotte Delbo ne cessera plus d'écrire.

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