Paris
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A travers divers interviews accordés à des journalistes de la presse internationale et à quelques sites français, Hamid Zanaz nous donne les clés nécessaires à la compréhension de l'islamisme et son bras armé : le terrorisme. Ce spécialiste de l'islam déconstruit un mythe partagé en France par les médias et les politiques qui, par opportunisme et lâcheté, refusent de voir en l'islamisme l'ombre portée de l'islam.
L'auteur passe au scalpel le slogan du "rien à voir", démontrant aux journalistes algériens, russes, suisses, arabes, kurdes, italiens l'impossibilité d'adapter le dogme islamique aux exigences des temps modernes. Une pensée à contrecourant du politiquement correct français. Les réponses d'Hamid Zanaz aux questions posées apportent un nouveau regard sur les problèmes posés par l'islam à la laïcité, aux droits de l'homme, à la démocratie, au rôle de la femme, à l'esprit critique...
Au fil des interviews, l'auteur évoque nombre de questions brûlantes souvent esquivées ou censurées dans les débats médiatiques : l'islam peut-il être réformé ? La théorie du choc des civilisations est-elle fondée ? Est-il vrai que ce sont certains Etats arabes et d'autres pays musulmans qui islamisent les sociétés et enseignent l'intégrisme à l'école ?
Peut-on se demander si le djihad guerrier, loin d'être une déviance de l'islam, n'en serait pas le coeur ? Qu'en est-il des "révolutions arabes" : manipulation ou mouvement populaire récupéré ? Qu'en est-il enfin de la menace islamiste pesant sur l'Europe, des porteurs de valises français de l'intégrisme terroriste ?
A la différence de la plupart des chercheurs, l'auteur ne s'interdit pas de pointer dans l'islam les raisons endogènes qui facilitent l'apparition d'une religiosité violente.
Ce livre, comme les précédents livres d'Hamid Zanaz, est un manifeste libertaire contre la doxa imposée par la gauche et la droite pour tout ce qui touche à l'islam et à ses dérives sectaires en France et en Europe. Un livre qui s'attaque à la racine du mal islamiste et dénonce les illusions des peuples comme les rassurantes explications des élites au pouvoir. -
Genre, femmes, histoire en europe - france, italie, espagne, autriche
Bellavitis Anna
- Pu De Paris Nanterre
- 28 Janvier 2012
- 9782840161004
Genre ? Genre ! Si ce concept n'est pas encore tout à fait entré dans l'usage de la réflexion historienne française, cet ouvrage montre combien pourtant son usage et les interrogations qu'il suscite, sont féconds.
Le mot genre serait, dit-on encore, plus difficile à comprendre en français parce qu'il a de nombreux sens : genre humain, genre grammatical, genre littéraire, notion philosophique et aussi catégorie classificatoire dans les sciences naturelles. Mais n'est ce pas comme dans bien d'autres langues ? Or, on l'on sait bien, sous couvert de difficulté linguistique, se cachent bien des a priori philosophiques et des enjeux de pouvoir et par ailleurs, la langue fonde et véhicule des rapports hiérarchiques, particulièrement forts en français où l'usage dominant des accords au masculin permet d'associer le singulier masculin à l'universel.
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Ce livre n'est pas une oeuvre d'imagination. C'est l'histoire d'une femme qui recherchait le bien de ses semblables à une époque où guerres et épidémies répandaient leur cortège de malheurs, où le fantastique imprégnait les réalités quotidiennes, où les savoir-faire féminins tuaient souvent aussi. Claudette Clauchepied est morte brûlée sur un bûcher, à Bruyères dans les Vosges, le 4 avril 1601. Elle allait avoir 66 ans.
Construit sur une base archivistique solide, ce récit ouvre au lecteur le monde des campagnes de la fin du moyen âge. Il dévoile des comportements et des façons de penser authentiques. Le parler est réellement celui des gens de l'époque et non un discours contemporain remanié en fonction de suppositions. Préservée des clichés et des déformations folkloriques, la vie de Claudette Clauchepied révèle les racines d'une violence qui a longtemps secoué les communautés rurales. Son procès le montre amplement. Il peut être consulté aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, où il est conservé sous la cote B 3753. -
Les normes comme les déviances sont évolutives, les normes fabriquent les déviances, et réciproquement. À travers différents thèmes, un certain nombre de jeunes historiens de l'université de Nanterre, placés sous la direction de Monique Cottret, interrogent la politique, la religion et la culture pour rendre compte de la diversité et de la complexité du vivant.
Des guerres de religion du XVIe siècle à la Révolution française, des Récollets de la Nouvelle France, au réformateur évangélique John Wesley puis au sulfureux père Girard, amant de la jeune Cadière, voilà le champ de leurs réflexions et de leurs questions. Mais, in fine, il s'agit d'interroger l'histoire, discipline née au Siècle des Lumières et que le XXe siècle semble vouloir éradiquer, comme si tenter de comprendre la barbarie, c'était l'accepter, préférant remplacer l'analyse par la commémoration et le raisonnement par les bons sentiments.
Cette lecture décapante des institutions n'est pas dépourvue d'humour et s'agrémente de quelques gravures libertines mettant en scène des curés libidineux. -
Emmanuel Lévinas, Maurice Blanchot : penser la différence
Alain Milon
- Pu De Paris Nanterre
- 17 Mars 2008
- 9782840160113
Maurice Blanchot et Emmanuel Lévinas ont marqué toute une génération d'intellectuels comme Gilles Deleuze, Michel Foucault ou Jacques Derrida. À travers la question du corps, de l'éthique, de l'amitié, du judaïsme, et du langage philosophique et littéraire, cet ouvrage tente de mieux faire comprendre la complexité de leurs questionnements et l'influence qu'ils ont pu exercer sur la pensée française du XXe siècle. Au-delà de l'hommage lié aux centenaires des naissances de Lévinas (1906) et de Blanchot (1907), c'est toute la question des points de convergences et de dissemblances entre ces deux penseurs qui est abordée ici. Cet ouvrage a été particulièrement soutenu par l'Association pour la Célébration du Centenaire Emmanuel Lévinas (ACCEL), le Ministère de la Culture et par l'UNESCO dans le cadre de la Journée mondiale de la Philosophie organisée en novembre 2006. Éric Hoppenot, Arthur Cools, Jean-François Patricola, David Uhrig, ont réuni une soixantaine de chercheurs venus de quatre continents afin de participer au colloque : " Lévinas-Blanchot, penser la différence ".