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L'Herne
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Pourquoi sommes nous anarchistes?
Elisée Reclus
- L'Herne
- Carnets L'herne
- 7 Décembre 2016
- 9782851978288
Élisée Reclus fut d'abord un grand géographe, l'un des plus éminents de son temps. On lui doit une « Une nouvelle géographie universelle », en 19 volumes, qui fit longtemps autorité et qui lui valut, à l'instar de Pasteur, une gloire universelle. Il fut également anarchiste. Il le proclama urbi et urbi. Ce qui lui valut divers inconvénients, dont la prison et le bannissement (il mourra à Bruxelles). Après la proclamation de la Commune, le 18 mars 1871, il s'engagera comme volontaire dans la Garde Nationale et sera fait prisonnier, le fusil à la main, par les Versaillais. Il était géographe et anarchiste, pour les mêmes raisons. Ce qui peut paraître paradoxal. Comme Pierre Kropotkine, qu'il préfaça, son communisme libertaire se nourrit de la science. C'est l'étude rationnelle des sociétés humaines, de l'aménagement de l'espace, de la production et de la distribution des ressources qui justifie son adhésion aux idéaux anarchistes. Il est anarchiste par réalisme. Il y voit, à la fois, la conséquence nécessaire et inévitable de la révolution sociale et l'aboutissement de ses recherches sur la vie effective des hommes à la surface d'une planète qu'il parcourra inlassablement.
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La politique a-t-elle encore un sens ?
Hannah Arendt
- L'Herne
- Carnets L'herne
- 5 Avril 2007
- 9782851976673
La désaffection pour la " chose publique ", la relative déconsidération qui frappe les hommes politiques donnent à ce texte un relief tout à fait particulier.
C'est la question du sens de la politique qui est ici envisagée, de sa justification. il ne suffit pas de se convaincre que la politique est une nécessité impérieuse pour la vie humaine, il faut encore pouvoir maintenir dans nos sociétés contemporaines la possibilité d'un espace pour la délibération. " la question aujourd'hui ne s'énonce pas tellement en ces termes : quel est le sens de la politique ? au sentiment des peuples qui, un peu partout, se sentent menacés par la politique et parmi lesquels les meilleurs ont consciemment pris leur distance par rapport à la politique, on comprend que corresponde mieux la question qu'ils se posent et que d'autres se posent : la politique a-t-elle encore un sens ?" h.
A.
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Notes sur la suppression générale des partis politiques
Simone Weil
- L'Herne
- Carnets L'herne
- 22 Janvier 2014
- 9782851972620
Un parti politique est une machine à fabriquer de la passion collective. Un parti politique est une organisation construite de manière à exercer une pression collective sur la pensée de chacun des êtres humains qui en sont membres. La première fin, et, en dernière analyse, l'unique fin de tout parti politique est sa propre croissance, et cela sans aucune limite. Par ce triple caractère, tout parti est totalitaire en germe et en aspiration.
S'il ne l'est pas en fait, c'est seulement parce que ceux qui l'entourent ne le sont pas moins que lui. Il est douteux qu'on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques.
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Pionnière du féminisme, Louise Michel écrit dans ses Mémoires : « La question des femmes est, surtout à l'heure actuelle, inséparable de la question de l'humanité. » Ce Carnet propose de rassembler les textes et pamphlets féministes de l'auteur dont Le Manifeste et proclamation de Louise Michel aux citoyennes de Paris en est l'emblême. Son souhait le plus cher est d'apporter aux femmes une aussi bonne éducation que les hommes, elle leur enseigne tout : les mathématiques, le théâtre, les sciences naturelles jusqu'à l'éducation sexuelle.
« Les hommes sont des lâches ! Nous l'avons vu dans les deux journées à jamais mémorables, où leurs talons seuls étaient visibles ; j'avais cru un instant que je pouvais me fier à eux, il n'en est malheureusement rien. Un millier de citoyennes comme moi, et la révolution serait faite ; du courage donc, et laissez pleurnicher vos femmelettes de maris. Je veux la paix à l'intérieur, quant à l'extérieur, je ne vous dis que ça. »
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Ce petit écrit entend rassembler, pour ainsi dire de manière dogmatique, les thèses de la psychanalyse sous la forme la plus ramassée et dans la version la plus définitive. Bien entendu, sa visée n'est pas d'exiger la croyance ni de susciter la conviction. Les assertions de la psychanalyse reposent sur un nombre incalculable d'observations et d'expériences, et seul celui qui répète ces observations sur lui-même et sur d'autres est engagé sur la voie menant à un jugement personnel.
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Ce texte, écrit de façon très vivante, est touchant par sa fraîcheur, chez cet homme âgé qui devait mourir très peu de temps après, en 1939. Freud y fait don à Romain Rolland d'un fragment d'autoanalyse, qu'il venait de réaliser malgré l'ancienneté de l'incident en cause ; il s'agit en effet d'un bref voyage à Athènes en 1904, en compagnie de son jeune frère Alexander. Ils étaient partis pour un voyage à Corfou, mais un ami rencontré à Trieste leur conseille d'aller plutôt à Athènes. Voici Sigmund et Alexander errant dans les rues de Trieste, grognons, en attendant l'ouverture des bureaux de la compagnie de navigation, après quoi ils prennent des billets pour le Pirée comme si cela allait de soi. Le lendemain, au sommet de l'Acropole, Freud est saisi d'un sentiment étrange : « A insi, cela existe réellement », comme s'il en avait jamais douté, alors que par ailleurs il sait bien n'en avoir jamais douté.
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...L'ensemble des textes du Cahier rend compte du parcours d'exception de Lévi-Strauss, dont sont particulièrement signalés certains moments cruciaux, tels la rencontre des Indiens brésiliens ou l'exil new yorkais lors de la seconde guerre mondiale, ainsi que les grandes étapes de l'invention créatrice, tel le passage des travaux sur la parenté à l'immense aventure des Mythologiques...
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Traduire le parler des bêtes
De Fontenay Elisabet
- L'Herne
- Carnets L'herne
- 13 Mars 2008
- 9782851976963
" C'est parce que le mutisme des voix animales est une sorte de fleuve des enfers, un Achéron, que j'ai souhaité intituler cet exposé "Le rameau d'or". On découvre en effet, chez Virgile et Michelet, dans le lien que l'historien entretient au poète, l'évocation d'une secrète analogie entre les animaux et les morts, entre les endormis que sont les animaux et les à demi vivants que sont pour nous les morts. Autres qu'il est difficile, voire dangereux d'approcher. Avant de les rencontrer, il faut se munir d'un mot de passe, d'un schibboleth, d'un rituel, d'un instrument orphique, ce qui n'exclut cependant pas l'effort et l'endurance. C pouvoir énigmatique, on peut le nommer indifféremment, finesse de l'oreille ou don de la traduction. La grâce est accordée à certains et refusée à d'autres, qui permet d'entendre et de comprendre le parler des à jamais silencieux, et d'administrer un remède à cette immémoriale séparation entre les bêtes et les hommes qu'on nomme pompeusement la différence zoo-anthropologique. " Elisabeth de Fontenay.
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Dans la perspective du cinquantenaire de Mai 68, nous publions un ouvrage collectif centré sur la place occupée par les femmes dans ce mouvement. Ce livre souhaite donner la parole aux femmes tout en faisant revivre les enjeux et les défis qu'elles ont eu à relever. Il cherche aussi à rendre compte de l'héritage de Mai 68 tant sur les plans sociétal, politique, culturel que sur ceux de l'éducation et de l'enseignement et nous proposons d'offrir une réflexion sur la place, la représentation des femmes et l'évolution de leur statut dans l'Histoire contemporaine.
Philosophes, romancières, artistes, actrices, historiennes, scientifique, chacune a eu son Mai 68 et partage avec nous le souvenir de ce vent de liberté, en mots et en images.