L'Age D'Homme
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cela fait vingt ans qu'ariane laroux rencontre l'ethnologue et résistante germaine tillion, dont elle a fait le portrait au cours de trente déjeuners, et lors de grandes conversations qui duraient tout l'après-midi, réalisant ainsi de nombreux dessins et interviews de cette femme qui a été de tous les engagements de ce siècle.
c'est devenu une coutume : déjeuner, peindre et parler avec germaine tillion. de faisan en canard fourré, l'ethnologue des aurès évoque au moment du café son réseau de résistance du musée de l'homme, créé dès 1940. arrêtée et déportée à ravensbrück, elle y effectue une enquête pour comprendre le mécanisme du système concentrationnaire. elle y écrit, cachée dans une caisse, une opérette que les résistantes ont chantée là-bas et qui dénonce le quotidien des camps.
délivrée par la croix-rouge suédoise et le comte bernadotte, elle séjourne en suisse pour se refaire une santé. par la suite, elle participe dès 1954 à l'enquête internationale de david rousset sur les goulags, lutte en algérie contre la torture et sera l'avocate de l'émancipation de la femme méditerranéenne. elle s'est éteinte à 101 ans, le 19 avril 2008. parmi les livres de germaine tillion : il était une fois l'ethnographie, ravensbrück, le harem et les cousins.
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Histoire économique des femmes aux Etats-Unis
Julie A. Matthaei
- L'Age D'Homme
- 16 Février 1990
- 9782825123126
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Ce livre, devenu un classique de la littérature d'incarcération, se passe entièrement dans la prison de femmes de Ruzyne, près de Prague. Les prisonnières sont détenues sous des inculpations diverses, allant du parasitisme économique aux larcins les plus sordides, en passant par toutes les formes de prostitution. Eva Kanturkova est la seule à ne pas avoir de charges bien précises, ce qui lui donne une indépendance d'esprit lui permettant de raconter en toute liberté ces douze histoires de femmes aussi dramatiques que révélatrices.
On se trouve ainsi en présence d'un livre aux résonances humaines les plus profondes. Ces femmes vivent une expérience à la limite de la déshumanisation. Leurs rapports ne cessent d'osciller entre la solidarité et la trahison, la vérité la plus intime et le mensonge le plus éhonté. C'est la survie, la dignité, l'image d'elles-mêmes qu'elles tentent de sauver. Le lecteur se retrouve dans la mouvance immédiate d'Une journée d'Ivan Denissovitch ou des Souvenirs de la maison des morts. Avec cette différence qu'on est ici dans un monde de femmes.