Editions De LOlivier
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L'art de marcher
Rebecca Solnit
- Éditions de l'Olivier
- Bibliotheque De L'olivier
- 10 Juin 2022
- 9782823618990
« Au départ il y a un pas, puis un autre, et encore un autre, qui tels des battements sur la peau d'un tambour s'additionnent pour composer un rythme, le rythme de la marche ».
Dans cet essai devenu un classique de la pensée contemporaine, Rebecca Solnit retrace à sa manière l'histoire de la marche. Avec intelligence, une dose d'humour et sa célèbre irrévérence, elle évoque l'art de marcher comme acte poétique et politique. Pèlerinages, manifestations, flâneries, promenades, nomadismes artistiques, il s'agit d'un geste fort. Mettre en mouvement son corps, c'est aussi chercher sa place dans le monde, tenter de le découvrir ou de le faire changer. -
La mère de toutes les questions
Rebecca Solnit
- Editions De L'Olivier
- Les Feux
- 18 Avril 2019
- 9782823612622
Qui a été historiquement réduit au silence, et pourquoi ? Comment les femmes et les minorités sont-elles parvenues à récupérer, ou non, leur parole ? En quoi un changement politique est-il avant tout un changement de récit ?
Pour répondre à ces questions, Rebecca Solnit balaye un grand nombre de sujets, de l'histoire des droits civiques et de l'esclavage, à la culture du viol dans les campus américains, en passant par la masculinité toxique.
On retrouve ici la vivacité d'esprit de l'auteure, son opiniâtreté à déjouer tout ce qui, dans la culture, dans les institutions, dans la sphère publique, entend amoindrir la parole des femmes, et réduire leur place. Rebecca Solnit y met au jour les normes sous-jacentes contenues dans nos discours.
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Le laboratoire central
J.-b. Pontalis
- Editions De L'Olivier
- Penser/rever
- 11 Octobre 2012
- 9782823600285
Le Laboratoire central réunit neuf entretiens et exposés de J.-B. Pontalis entre 1970 et 2012, dont certains inédits, en réponse des questionnements sur les rapports de la psychanalyse et de la littérature (" De l'inscrit à l'écrit ", entretien avec Pierre Bayard), mais aussi, en arrière-fond, explicitement parfois, sur le lien entre psychanalyse et politique (" Détournements ? ", entretien avec Marcel Gauchet). Ce titre - Le Laboratoire central - est en hommage à Max Jacob, que l'auteur a connu avant son internement en camp. Le " laboratoire central " est l'entretien que le psychanalyste a avec ses patients, avec ses collègues et avec lui-même, où il fait travailler ce à quoi il tient et croit, centralement, tout en cherchant à se mettre en difficulté, à " penser contre soi ". Avec ces échanges loyaux où il ne craint pas d'épouser les vues adverses, avec les visées inattendues et fortes qu'il prête à l'autre, avec le dérangement en lui-même d'une pensée autre, J.-B. Pontalis sait mettre cent fois sur le " métier " l'ouvrage d'une réflexion qui a traversé le dernier demi-siècle, continue d'être centrale, et n'a cessé de compter bien au-delà du cercle des psychanalystes.
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Une brève histoire du genre rappellerait qu'avant d'être un thème majeur du féminisme, cette question et les études de genre émergent en 1955 des travaux du sexologue behaviouriste néozélandais John Money, puis du psychanalyste américain Robert Stoller dans les années 1960. Les observations cliniques relatives à l'existence d'un clivage entre l'anatomie génitale et le sentiment d'identité donnent alors lieu à l'idée qu'il n'y a pas de correspondance structurelle entre le genre et le sexe. Le choix du genre ne serait que le produit du sentiment qu'on a de soi : « Mon genre et moi », parce que « moi » devient une sorte de porte-parole en vérité de « mon genre » - en remisant aux oubliettes le sujet de l'inconscient.
Le présent numéro vise à réintroduire ce « sujet » dans un conflit entre genre (qu'on se donne) et sexe (qu'on a) et, en manière de conclusion provisoire, il propose une hypothèse : « théorie » du genre, réelle ou supposée, et croyances en un « ordre naturel » seraient deux manifestations symptomatiques de la résistance contemporaine narcissique au sexuel infantile inconscient. Avec des idéologies différentes, une culture identitaire fermée sur elle-même par définition est, dans les deux camps, en train de s'instaurer.
AU SOMMAIRE MONIQUE SCHNEIDER Protestations touchant le sexe FRANÇOIS BEGAUDEAU Théorie du jeu ROBERT STOLLER, HAROLD GARFINKEL, ALEXANDER C. ROSEN Le passage (introduction de Michel Gribinski) PIERRE-HENRI CASTEL La Métamorphose impensable après coup GILBERTE GENSEL Son genre et lui HENRI NORMAND Mon genre ou Moi ALAIN BOUREAU Thérèse est mon nom JEAN-MICHEL REY D'un devenir pour le moins improbable MATHILDE GIRARD Du genre résistant FRANCESCO PAOLO ADORNO De Robocop à Peter Pan CATHERINE RODIERE-REIN Perdre sa langue GABRIEL BERGOUNIOUX Ce que le genre fait en langue MICHELA GRIBINSKI Le genre que l'on se donne JEAN IMBEAULT La désexualité Petit glossaire associatif du Genre ANTONIO ALBERTO SEMI L'humeur vagabonde FRANÇOIS GANTHERET Conscience de poitrine Trans MARIA MARCELLIN Ce qui nous pousse
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REVUE PENSER REVER n.24 : façons de tuer son père et d'épouser sa mère quand on est l'enfant d'un couple homoparental
Collectif
- Editions De L'Olivier
- Revue Penser Rever
- 10 Octobre 2013
- 9782823603453
La loi a donné le droit aux personnes de même sexe de se marier et d'adopter. Elle porte un enjeu de société et met en avant l'institution du mariage et une fonction parentale qu'elle dit "libre" plutôt que liée au sexe ou au genre. Que deviendra l'enfant ? S'intéresser à la question de savoir s'il est bien ou mal, juste ou pas, révolutionnaire ou régressif que des personnes de même sexe se marient semble plus aisé que d'examiner ce qu'il advient de l'enfant.
Chacun est d'accord que deux personnes de même sexe sont parfaitement capables d'élever un enfant avec l'amour nécessaire. Mais cette vue très simple de l'amour parental est inexacte : elle ne tient pas compte des mouvements inconscients propres à chacun ni du destin de ces mouvements. Le fameux amour parental couvre les besoins. Que sait-il de son désir, qui mène une vie secrète dans le conflit psychique interne, déguisé et vital, propre à chaque enfant comme à chaque enfant que le parent a été, et qui continue sa vie en lui ? Avec notamment une histoire de deux couples homoparentaux plus vraie que nature par François Bégaudeau, des réflexions engagées de Jean Clair et Geneviève Delaiside Parseval, une promenade dans l'histoire des questions homosexuelles dans l'Antiquité de Jackie Pigeaud, des cas d'analyse d'enfants (Caroline Thompson, Jocelyne Malosto, Annick Merken), un parcours critique du rôle des "psys" dans la presse de ces derniers mois de François Richard, la lettre refusée par Le Monde de François Gantheret, un point de vue sur le rôle de l'État de Caroline Eliacheff, un dialogue troublant entre Bouvard et Pécuchet de Catherine Rodière-Rein, une lettre argumentée à Freud pour lui demander ce qu'il pense de tout ça de Gilberte Gensel, etc.
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REVUE PENSER REVER : Winnicott ou le choix de la solitude
Adam Phillips
- Editions De L'Olivier
- Revue Penser Rever
- 6 Novembre 2008
- 9782879295978
Cette biographie, due à son meilleur connaisseur, met la pensée de Winnicott en tension, voire en crise : il s'agit d'une biographie critique. D'où, peut-être, le fait qu'on ait dû attendre vingt ans pour qu'elle paraisse en français. Dans les années 1980, en effet, le médecin parfois un peu trop positif du couple mère-enfant, que l'on se contentait souvent en France de voir comme un théoricien délicat et original, semblait installé à l'écart des conflits - ceux de la sexualité, ceux du pouvoir, et ceux, s'ils en diffèrent, de la psychanalyse. Il a fallu du temps pour déchanter. La " capacité d'être seul " - titre d'un de ses articles célèbres paru en 1958 - deviendra une vision hautement conflictuelle et quasi négative de l'homme quand, en 1963, Winnicott écrira : " Chaque individu est un isolat, en état permanent de non-communication, inconnu en permanence, en fait jamais découvert ."
Grand format 20.00 €Indisponible
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Qu'un homme entre deux âges s'éprenne d'une jeune femme au point de changer, d'un moment à l'autre, le cap de sa vie : telle est la "passion de mi-vie" que l'on désigne par l'expression de " démon de midi ", apparue dans le texte biblique.
De quelle vérité inconsciente le "démon" est-il porteur ?
Que signifie "midi" aux horloges du désir, du temps et de la mort, pour le masculin et jusqu'en son envers féminin ? Le psychanalyste Paul-Laurent Assoun, avec son érudition passionnée et son souci de la précision conceptuelle, propose dans cet essai une étude du midi de la vie, thème jamais exploré en tant que tel, à travers le foisonnement textuel que suscite l'événement venant porter le bouleversement au coeur de l'existence.
La clinique est celle du cabinet de l'analyste, mais elle est prise également au dehors, dans l'anthropologie, la mythologie et la littérature : le démon recèle un ressort narratif et romanesque.
Ainsi se dégage un portrait métapsychologjque de ce démon saisi en son réel inconscient.
Grand format 10.10 €Indisponible