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PU de Rennes
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"prolétaires de tous les pays, qui lave vos chaussettes ?" le genre de l'engagment dans les années 1968
Ludivine Bantigny, Fanny Bugnon, Fanny Gallot
- PU de Rennes
- Archives Du Feminisme
- 6 Avril 2017
- 9782753552319
Les années 1968 constituent, on le sait, une époque de contestation mondialisée. Mais les rôles de genre, les stéréotypes sexués, les clichés virilistes sont-ils eux aussi contestés ? Pour le savoir, ce livre se concentre sur la question de l'engagement, acception plus large que le seul militantisme et plus circonscrite que le vaste champ du politique. Son ambition est de saisir l'influence du genre dans les multiples formes de positionnement et de conflictualité politique, dans les organisations syndicales comme les groupes et partis politiques, les mouvements associatifs et les collectifs militants, dans une période marquée par de nouvelles dynamiques féministes. Les scènes retenues, européennes certes, mais aussi africaines, latino-américaines et états-uniennes, se placent volontairement dans une perspective internationale et transnationale, parce que ces expériences politiques circulent, s'échangent, se modifient en se transmettant. Qu'il s'agisse de grèves ouvrières, de groupes d'auto-conscience, de créations artistiques, de mouvements d'émancipation et d'auto-détermination, on y voit les actrices et acteurs mobiliser des ressources qui leur permettent de transformer les rapports sociaux, de résister à l'ordre établi et in fine de rompre la spirale de la domination.
Cet ouvrage est dirigé par les historiennes Ludivine Bantigny (université de Rouen}, Fanny Bugnon (université Rennes 2) et Fanny Gallot (université de Paris-Est-Créteil). Il recueille les contributions de Claire Blandin, Andrea Cavazzini, Maritza Felices-Luna, Anna Frisone, Vincent Gay, Dominique Grisard, Manus McGrogan, Ève Meuret-Campfort, Myriam Paris, Bibia Pavard, Vincent Porhel, Massimo Prearo, Ophélie Rillon, Caroline Rolland-Diamond, Cristina Scheibe-Wolff, Frédéric Thomas, Lorraine Wiss et Michelle Zancarini-Fournel. -
Si je veux quand je veux ; contraception et avortement dans la société française (1956-1979)
Bibia Pavard
- PU de Rennes
- Archives Du Feminisme
- 6 Septembre 2012
- 9782753520264
Faire l'histoire de la contraception et de l'avortement en France, de 1956 à 1979, c'est faire l'histoire de l'un des changements majeurs du second XXe siècle. En un peu moins de vingt-cinq ans, l'interdit est remplacé par une nouvelle liberté de procréer, encadrée mais réelle, fondée sur ridée que les couples et surtout les femmes sont responsables de leur propre fécondité. Le slogan féministe des années 1970, un enfant si je veux, quand je veux, semble devenu une réalité. Pour autant, ce changement ne va pas de soi. Le résultat final, avec ses avancées et ses limites, ne doit pas faire oublier l'ensemble des controverses, des résistances, des compromis qui le construisent. Le parti pris de l'auteur est de replacer les actrices et acteurs au coeur du changement, celles et ceux qui luttent comme celles et ceux qui font la loi. L'ouvrage traite du Mouvement français pour le planning familial, du Mouvement de libération des femmes, du Mouvement pour la liberté de la contraception et de l'avortement, mais aussi de certaines figures politiques qui ont porté la réforme législative comme Lucien Neuwirth et Simone Veil. S'intéressant à la fois aux mobilisations, à l'écho médiatique et au changement législatif, il apporte un regard neuf à l'intersection entre histoire politique, histoire culturelle et histoire du genre.
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Des sorcières comme les autres ; artistes et féministes dans la France des années 1970
Fabienne Dumont
- PU de Rennes
- Archives Du Feminisme
- 27 Mai 2014
- 9782753532502
Ce livre est le fruit d'une enquête auprès d'environ soixante-dix protagonistes de l'histoire des femmes en art entre 1970 et 1982, ainsi que de l'étude complète d'une quarantaine de revues d'art et de revues féministes. L'articulation entre une histoire des femmes et une histoire de l'art offre un panorama inédit de la scène artistique française des années 1970 et insère les questionnements féministes et de genre en art et en histoire de l'art, en écho aux ouvrages des historiennes anglo-américaines qui ont historicisé depuis longtemps leurs propres mouvements.
Publié avec le concours de l'association Archives du féminime et de l'École européenne supérieure d'art de Bretagne - site de Quimper.
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Vote des françaises ; cent ans de débats, 1848-1944
Anna-sarah Bougle-moalic
- Presse Universitaire de Rennes
- Archives Du Feminisme
- 2 Novembre 2012
- 9782753520837
Près d'un siècle sépare la mise en place du suffrage universel (1848) à l'ordonnance du 21 avril 1944 décrétant l'égalité politique des hommes et des femmes en France. Entre ces deux dates, l'idée même de droit de vote féminin connaît une longue évolution analysée ici à la fois dans une perspective de genre et dans une perspective politique. L'une et l'autre sont nécessaires pour répondre aux multiples questions qui entourent le débat : pourquoi les Françaises ont-elles tant attendu, quels étaient les arguments utilisés par les défenseurs et les opposants à la réforme, quels en ont été les principaux obstacles ?
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Et on tuera tous les affreux ; le féminisme au risque de la misandrie (1970-1980)
Colette Pipon
- PU de Rennes
- Mnemosyne
- 13 Février 2014
- 9782753529434
« Je ne suis pas féministe, parce que je n'en veux pas aux hommes. » Cette réflexion d'une ancienne militante du Planning familial établit un lien évident entre féminisme et haine des hommes. Peut-on faire l'hypothèse d'une misandrie travaillant le Mouvement de libération des femmes en France dans les années 1970 ? À partir de sources variées (presse, tracts, affiches, témoignages écrits et oraux de militantes), cet ouvrage en analyse la présence dans les discours féministes sur l'avortement, le viol, les relations de couple ou encore l'homosexualité.
Prix Mnémosyne 2012.
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Droit de punir ; du siècle des Lumières à nos jours
Frédéric Chauvaud
- PU de Rennes
- Histoire
- 1 Avril 2012
- 9782753517967
En 1930, quelques années après avoir publié ses Souvenirs de la Cour d'assises, André Gide suggérait que la punition devrait tenir compte de la personnalité des criminels. Comment punir quelqu'un que l'on ne connaît pas ?, se demandait-t-il, ajoutant qu'il est, sur la carte de l'âme humaine, bien des régions inexplorées. Régulièrement, avec plus ou moins d'intensité, le droit de punir a été et reste l'objet de réflexions, de controverses, de propositions de loi, de demandes de réformes. Les débats sont tantôt vifs et profonds et semblent concerner le plus grand nombre, tantôt ils s'appauvrissent et restent réservés aux spécialistes qui dans des manuels ou des ouvrages d'histoire du droit pénal présentent ce dernier comme le droit de réprimer ou de sanctionner les auteurs d'infractions. Mais quel sens faut-il donner à la peine si elle n'est pas accompagnée d'autres mesures ? Est-elle une sorte d'horizon d'attente, une fiction des sociétés contemporaines qu'il faut bien entretenir ?
Ne faut-il pas remettre à plat la justice pénale et se demander si après avoir puni il est possible de guérir ou de rendre un citoyen à la société ?
La pénalité doit conserver son utilité écrivent les uns et les autres. Mais faut-il punir le crime ou plutôt les criminels ? Faut-il punir de la même manière les enfants, les fous et les récidivistes ? Que doit-on faire à l'époque de l'Empire français dans les colonies ? Ne conviendrait-il pas de se demander à nouveau pourquoi punir ? et de réfléchir à l'efficacité de la justice répressive ? La justice d'expiation et la rédemption du coupable ne suffisent pas, la peine est devenue aussi un enjeu symbolique et un moyen de communication, voire une arme pénale.
Deux siècles après le Code pénal de 1810, une réflexion sur l'histoire du droit de punir et son actualité s'imposait, mais il fallait multiplier les approches disciplinaires, car le droit de punir ne relève pas seulement de considérations abstraites ou de joutes philosophiques. La pragmatique de la punition mérite aussi d'être examinée. Trois entrées ont donc été retenues (le droit de punir en question, connaître et pardonner, sanctionner les déviants) à partir du siècle des Lumières jusqu'à nos jours. Nul doute que l'histoire de la punissabilité permet de penser et de comprendre les sociétés du passé comme celle d'aujourd'hui.