Les discours religieux fondamentalistes expriment une obsession croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps susceptibles d'éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance. Faut-il la renvoyer à son destin : le voilement ?
Delphine Horvilleur analyse les sens de la pudeur et de la nudité, l'obsession du corps de la femme pour proposer une autre interprétation des textes et de la tradition. Elle met à mal les lectures qui font de la femme un être tentateur, et de la pudeur l'instrument de sa domination.
Ainsi montre-t-elle comment la nudité recouverte d'Adam, d'Ève ou de Noé renvoie à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné à approcher l'autre. Comment les hommes endossent, dans la prière et la pratique, les attributs des femmes et du maternel.
Depuis son maître-livre Le Symbolisme du corps humain, Annick de Souzenelle a toujours placé le Christ au centre de son oeuvre : son décryptage des grands textes de la Bible, comme sa vision du corps de l'homme, de la souffrance, du cheminement spirituel auquel tous sont appelés, ont toujours été inspirées et alimentées par une foi orthodoxe fervente, puisant aux racines hébraïques du christianisme.
Mais elle ne nous avait encore jamais offert un ouvrage intégralement dédié aux Evangiles. Trente ans après Alliance de feu, sa monumentale lecture du livre de la Genèse, elle nous livre ici une interprétation très originale de la vie et des paroles de Jésus, revisitées à travers le prisme de la langue hébraïque et de sa symbolique.
En choisissant de se concentrer sur la thématique des guérisons miraculeuses (l'aveugle, le paralytique, la fille de Jaïre, le possédé, etc., jusqu'à la résurrection de Lazare), Annick de Souzenelle nous invite à comprendre la racine de nos maux intérieurs. Profondément ancrée dans la Tradition, mais mue aussi par une sagesse visionnaire, elle nous montre comment nous pouvons, en nous reliant à la transcendance, apporter un remède à notre monde malade.
L'oracle créé par Virginie Despentes !
Inventé par les marins au 17e siècle, le terme Rock n Roll décrivait les mouvements d'un navire sur les flots.
Et que tu te sentes désorientée sur un radeau, kiffant ta meilleure vie sur le pont d'un voilier, bloquée sur le quai ou en panique au gouvernail sur une mer déchaînée, cet oracle de 54 cartes est conçu pour t'orienter entre l'énergie et la mystique des grandes figures du rock.
Pink, les Rolling Stones, Amy Winehouse, David Bowie, ils et elles sont tous.tes là !
Archétypes des temps modernes, les artistes rock nous ouvrent à une nouvelle vision du monde.
La Rata - tatoueuse et illustratrice - a sélectionné 54 musiciens pour leurs correspondances avec les cartes du tarot gitan et Virginie Despentes a écrit le livret en croisant leurs biographies, leurs apports artistiques et le jeu de taromancie classique.
Le corps a un langage par lequel il exprime sa jouissance et ses souffrances, mais il est aussi lui-même un langage en soi, un «livre de chair». Apprendre à lire le corps, c'est être attentif à son dessin, savoir décrypter les formes du labyrinthe anatomique ; c'est aussi entendre ce que nous disent les grands mythes de l'humanité sur la nature et la fonction subtile de chacun des organes ; c'est enfin, nous dit Annick de Souzenelle, redécouvrir l'Arbre des kabbalistes, car si l'homme est « créé à l'image de Dieu », l'image de son corps doit être lue comme le reflet terrestre de cet «Arbre de Vie » dont nous parle la tradition de la Kabbale.
Kahina Bahloul est une islamologue franco-algérienne. Première femme à se déclarer imam en France, elle est la co-fondatrice du projet d'association cultuelle La Mosquée Fatima, qui promeut un islam libéral.
Floriane Chinsky est une femme rabbin française. Elle fut tour à tour rabbine en Israël puis en Belgique et enfin en France. Elle participe au dialogue interconvictionnel.
Emmanuelle Seyboldt, née Carrière, est une pasteure française, présidente du conseil national de l'Église protestante unie de France.
Contrairement à ce qu'affirment tous les fondamentalismes, la transmission d'un héritage ne doit pas être une réplication à l'identique. Elle dépend d'une infidélité partielle, garante de surgissements inattendus, aujourd'hui comme hier.
Mariant filiation et rupture, la tradition juive ne se renouvelle qu'en étant bousculée et nourrie par sa rencontre avec d'autres. Delphine Horvilleur illustre brillamment cette vision ouverte de la religion et revisite, loin des interprétations convenues, quelques épisodes fameux de la Genèse. Elle montre aussi sa capacité à repenser les grands problèmes contemporains à partir de la tradition rabbinique.
Procédant avec clarté et humour, elle aborde successivement trois thèmes : comment, selon le judaïsme, se fabriquent un parent, une identité et un désir, c'est-à-dire la possibilité d'enfanter l'avenir.
Pétillant d'intelligence. Jean-François Birker, La Croix.
Comment vivre avec notre âme de sorcière dans le monde moderne qui ne comprend rien à la magie ?
C'est à relever ce défi que s'est engagée Odile Chabrillac : le moment est venu de reconquérir notre place, d'être fière de notre féminité profonde.
Grâce à la force sacrée de la terre, du chaos, du sexe, vous allez découvrir comment vous reconnecter à vos propres ressources, vous reliez aux autres et en particulières à vos soeurs. Un livre précieux !
Naturopathe, psychothérapeute et journaliste, Odile CHABRILLAC a fondé The Different Magazine, un site qui traite de tous les thèmes liés à la santé, à la vie pratique et aux médecines douces.
Également chez Pocket : Âmes de sorcière.
Les théologies féministes, nées au milieu du xxe siècle, sont aujourd'hui encore perçues comme inquiétantes et suspectes, car s'attaquant à une question de fond : la religion chrétienne peut-elle exister sans l'oppression qu'elle génère dans le domaine sexué ? C'est aussi la question que pose cet ouvrage, qui interroge les représentations de Dieu×e, les rites, les mots pour le dire, l'organisation institutionnelle de la religion, autant que les attitudes des Églises à l'égard des sexualités, des genres, des modèles familiaux, des conceptions du corps et de la reproduction.
Ce livre met à disposition d'un large public toutes ces réflexions fécondes, encore peu diffusées en France, et qui, loin d'être incompatibles avec le christianisme, sont, sans aucun doute, son nouveau souffle.
CECI N'EST PAS UNE HISTOIRE TRISTE Même si elle commence par des soucis... et des pensées angoissantes qui tournent en boucle. Les pires journées peuvent parfois nous surprendre.
Rejoins le Sad Ghost Club et trouve ta famille d'âmes. Tu n'es pas seul.e
Féminismes islamiques : un titre qui en fera sursauter beaucoup, y compris parmi celles et ceux qui se pensent à l'abri de tout préjugé.
C'est que le stéréotype « islam = oppression de la femme » croise partout comme un sousmarin, tantôt en surface et pavillon haut, tantôt dans les profondeurs de l'inconscient.
Qui est cette mystérieuse Marie de Magdala, Marie-Madeleine, qui apparaît peu dans les Evangiles mais dont la tradition chrétienne a fait l'une des figures majeures parmi les proches de Jésus ? Une prostituée, une pécheresse repentie, ainsi a-t-on voulu lire officiellement les Ecritures, tandis que les Gnostiques ont célébré en elle le modèle même de l'Initiée, interprétant son périple comme celui de l'âme prisonnière, éparpillée en ce monde de reflets et d'ombres.
Ici Marie-Madeleine parle et se souvient : de sa vie en Palestine, de son exil en Provence, et surtout de sa rencontre éblouissante avec Jésus dont elle partagea l'enseignement, la Passion et la Résurrection.
Après le temps du féminisme, mouvement social dont Annick de Souzenelle note à la fois la nécessité historique et les limites, et après le temps d'une féminité artificielle exploitée par la publicité, l'heure est venue d'explorer le sens du féminin.
À partir d'une lecture du texte biblique en hébreu, l'auteur nous introduit dans cette dimension essentielle. Scrutant la Genèse, elle s'inscrit en faux contre l'image d'une Ève « sortie de la côte d'Adam », pour mettre en évidence Isha, « l'autre côté d'Adam », la réalité féminine présente en chacun de nous. Elle réinterprète ensuite d'autres grandes figures de la Bible - Marie, Marie-Madeleine, Lot ou Lazare pour les replacer dans une perspective mystique dans laquelle l'âme de l'homme est une « fiancée » promise aux noces divines.
Chaque âge de la vie exprime une nouvelle métamorphose et contient son propre "pouvoir".
Il possède sa beauté, ses ressources et sa magie. il n'est surtout pas altération du précédent! la décrépitude n'existe pas.
L'auteur de la mort viennoise et de la guerre des filles nous dit pourquoi en explorant chacune de ces grandes périodes de l'existence : la gestation, les premiers mois, la petite enfance, l'adolescence, la jeunesse, l'âge adulte et la vieillesse - pour nous en faire découvrir la richesse et les secrets.
« Est-ce qu'une femme peut diriger un État musulman ? » demanda un jour Fatema Mernissi dans son épicerie de quartier. On lui rétorqua ce célèbre hadith : « Ne connaîtra jamais la prospérité le peuple qui confie ses affaires à une femme. »Comment en est-on arrivé là ? Lorsque naît l'islam en 622, l'intention du Prophète est d'instaurer une communauté religieuse et démocratique au sein de laquelle hommes et femmes discuteront les lois de la cité. Quels méandres ont mené jusqu'à la femme voilée, mise à l'écart de la vie politique, confinée dans l'espace privé au nom de la foi religieuse ?La sociologue a mené une véritable enquête policière à travers l'énorme masse de la littérature religieuse. Elle dresse l'état des lieux dans la Médine du viie siècle, lorsque les épouses du Prophète discutaient politique et allaient à la guerre... Fatema Mernissi (1940-2015) a été professeure de sociologie à l'université de Rabat et militante des Droits de l'Homme. Parmi ses publications, sont notamment parus, aux éditions Albin Michel, Sultanes oubliées et Islam et Démocratie.
Inquisition ! Le mot seul charrie tout un imaginaire de peur, d'obscurantisme, de tortures insoutenables (la « question ») et de bûchers... Mais qu'était réellement l'Inquisition ? Un tribunal punissant l'hérésie pour préserver l'unité du monde catholique romain. Détenant son pouvoir du pape, qui contrôlait ainsi la régularité de son action, l'« inquisiteur » - du latin inquisitor (« celui qui examine, recherche ») - était d'abord chargé d'instruire des enquêtes. Secondé par les laïcs du district qui signalaient la présence de tel hérétique avéré ou suspect, il devait, dans l'exercice de sa fonction judiciaire, faire preuve d'honnêteté, de prudence, de fermeté certes, mais aussi d'érudition. Par-delà la légende noire héritée de l'historiographie romantique ou anticléricale du XIXe siècle, Marie-France Schmidt se propose de revisiter l'histoire d'une institution controversée en s'appuyant sur les travaux des historiens des XXe et XXIe siècles qui en ont beaucoup relativisé le caractère répressif.
Cet essai biographique se veut le plus à jour mais aussi le plus ouvert qui soit sur la plus haute figure féminine de l'Espagne, dont Thérèse est la patronne. Histoire, théologie, paysages d'Aragon de Castille et d'Andalousie, mais aussi toutes les questions liées à la féminité, à l'écriture et à la sainteté sont au coeur de cet ouvrage sur celle qui, en 1970, fut la première femme proclamée docteur de l'Eglise.
Cette fille d'un « hidalgo » qui cachait en fait des origines juives, partie à la conquête d'elle-même et du Ciel, sut mettre l'Amour au coeur de ses combats. Si elle fut contemporaine de l'Inquisition, qui la prit pour cible, de la Conquête de l'Amérique et d'un obscurantisme certain, elle n'en fut pas moins la voix féminine la plus forte du Siècle d'or. Impossible par ailleurs de dissocier sa présence de celle de Jean de la Croix, son disciple, de Cervantès ou de Lope de Vega qui préfigure Shakespeare.
Cette évocation flamboyante, merveilleusement écrite, aussi passionnée que son sujet, mobilise toute l'érudition de l'auteur sur l'Espagne éternelle.
La révolution féministe en théologie, ce n'est pas écrire sur les femmes ou pour les femmes. Mais que les femmes, elles-mêmes, réécrivent la théologie. Déterminant.
Que nos sociétés, et l'Église tout particulièrement, soient en besoin impérieux d'accueillir le " signe de la femme ", voilà une conviction qui accompagne l'auteure de ce livre, relayé depuis sa parution par d'autres approfondissements (dont L'Église, des femmes avec des hommes, Cerf, 2019).
Une Église travaillée aujourd'hui par la nécessité de se réinventer en plus grande fidélité à l'Évangile doit recevoir de la vie vécue au féminin des enseignements fondateurs d'humanité et de fidélité vraie au Christ, en rompant avec le présupposé tacite que le masculin épuiserait le tout de la condition humaine et de la manière de connaître Dieu.
De quoi inspirer de nouvelles relations et des pratiques plus ajustées au sein du corps ecclésial.
Prix littéraire de la Grande Mosquée de Paris« Les femmes sont les gardiennes du secret de ce que Dieu garde secret », dit le Coran dans l'un de ses versets énigmatiques. À l'heure où l'injonction de la « vertu » ou celle de la « libération » tentent de s'imposer aux femmes musulmanes, Karima Berger déploie ici sa pensée du féminin, une pensée politique, spirituelle et poétique. En soulevant le voile des apparences, elle découvre l'intelligence des femmes qui est à l'oeuvre et qui irradie tout le corps de l'islam. Les héroïnes de la tradition (Layla, Hagar, Aïcha, Khadîdja, Fâtima, Marie...) donnent chair à la pensée, à la parole, à la beauté. Elles déploient ainsi tous les degrés de ce « secret » dont les femmes sont les Gardiennes.Mêlant sa vie et sa culture de femme d'Orient et d'Occident, l'auteure prolonge dans ces Gardiennes du secret la recherche qu'elle avait engagée avec Etty Hillesum dans Les Attentives (Albin Michel, 2019).
Il est des moments innombrables où Dieu se tait. Où le cri de l'homme se heurte au silence, renvoyé par l'impla-cable écho. De ce silence de Dieu, de cette absence d'amour, le siècle passé comme celui qui s'ouvre portent les stigmates avec leur cohorte de charniers, de génocides et de catastrophes naturelles. Toujours à reprendre, le cri de Job révolté devant la souffrance, l'injustice et l'absurde demeure d'actualité. C'est le point de départ de ce texte où se croisent littérature et spiritualité, pour se mettre à l'écoute des échos de ce silence irradié de résonances...
« Je ne connais aucun livre plus important, plus terrible, plus digne d'être réimprimé. C'est l'histoire la plus forte en son genre », écrit Michelet à propos de l'Histoire de Magdelaine Bavent. Religieuse du Monastere de Saint-Loüis de Louviers. Avec sa Confession generale & testamentaire, où elle declare les abominations, impietez et sacrileges qu'elle a pratiqué & veu pratiquer, tant dans ledit Monastere qu'au Sabat, & les personnes qu'elle y a remarquées parue à Paris en 1652. Si l'ouvrage appartient au vaste corpus des écrits qui ont accompagné et le plus souvent justifié la chasse aux sorcières des xvie et xviie siècles, il semble être le seul à donner la parole à une femme condamnée comme suppôt de Satan, avouant, dans une débauche de détails obscènes et blasphématoires, s'être livrée au sabbat à la copulation avec les diables et les sorciers, avoir participé au sacrifice d'enfants et les avoir mangés, et mille autres abominations.
Pour éclairer la genèse et les enjeux de ce texte, cette édition critique l'accompagne de la transcription complète et en grande partie inédite de l'interrogatoire de Magdelaine, « accusée et convaincüe des crimes de sorcellerie et magie ». Différents documents et analyses permettent en outre de mieux comprendre le destin de cette religieuse « endiablée » et de replacer son Histoire dans le cadre plus large de l'affaire de la possession de Louviers, et plus généralement de la crise démoniaque des xvie et xviie siècles.
Alors que les courants salafistes et dhjihadistes imposent une lecture atemporelle du Coran, ce livre passionnant analyse le discours du Prophète à la lumière du contexte historique et anthropologique où vivait Mahomet : l'Arabie tribale et désertique du début du viie siècle. Jacqueline Chabbi montre ainsi que les trois caractéristiques du divin correspondent aux trois piliers de la société tribale : Dieu est représenté avant tout comme celui dont l'alliance, la guidance et le don répondent aux nécessités vitales imposées par l'environnement.
Cet éclairage inédit permet d'élucider un grand nombre de notions et renouvelle le sens de celles qui ont été figées par une certaine doctrine musulmane (djihâd, charia, etc.), tout en faisant apparaître combien elles ont pu évoluer au fil du temps et des transformations sociales.
Le mouvement des béguines est un élan religieux chrétien essentiellement féminin qui apparait dès la fin du XIIe siècle en Europe et qui implique des femmes d'origines les plus diverses.
Décidées à embrasser une vie évangélique, ces femmes, dont les plus connues sont Hadewijch (1200-1248), Mechthild de Magdeburg (1208-1282), Marguerite Porete (1250-1310), se consacrent à des oeuvres multiples, dont le soin des malades, à la prière et à la contemplation mystique mais sans passer par l'observance cléricale ou monastique.
Pour la première fois dans l'histoire, des femmes peuvent socialement exister sans être ni épouses, ni moniales. Par leur caractère d'indépendance face à l'autorité masculine, il s'agirait du premier mouvement féministe. L'est-il vraiment ? Admiré à sa naissance, il finit par s'attirer les foudres de l'église.
Pourtant, la grande richesse spirituelle surgie du courant béguinal a nourri les traités théologiques de noms célèbres, tels Maître Eckhart ou l'Admirable Ruysbroeck.
Le but de cet ouvrage est de faire connaître et de réhabiliter ce mouvement fécond en oeuvres et riche en spiritualité et de nous donner à comprendre qui étaient ces femmes qui cherchèrent la « sanctification dans la liberté ». Elles inspirent aujourd'hui de nombreuses autres femmes dans le monde entier.
La vie de la philosophe juive allemande née en 1891, morte comme carmélite à Auschwitz en 1942, canonisée comme sainte en 1998, dont on lira ou relira la fugurante biographie pour le centième anniversaire de sa conversion en 2021.
Juive, carmélite, sainte et martyre.
Fille d'Israël, disciple de Husserl, soeur du Carmel, victime de la Shoah, Docteur de l'Église et patronne de l'Europe : telle aura été la destinée d'Edith Stein dont la fulgurance éclaire et illumine le siècle des plus abyssales ténèbres. Mais son immense aura ne saurait pas plus plonger dans la pénombre l'enfant, l'adolescente et la femme qu'elle fut. Ce sont ces multiples dimensions que restitue ici Cécile Rastoin, en un portrait inégalé.
Ce petit livre est la reprise de l'entretien inclus dans le beau-livre Entre terre et ciel de Fabienne Verdier (à paraître en octobre). Elle y répond aux questions de Charles Juliet sur son art, sa philosophie de vie, son approche poétique de chaque instant, sa vision du geste créateur comme fulgurance issue des profondeurs de l'artiste. Des paroles essentielles qui vont droit au but sans théorisation superflue. Le but étant toujours le partage d'une intensité de vie.