Rome, automne 2006, la Nuit Blanche bat son plein, la ville est en ébullition. Des torrents de jeunesse se déversent dans les rues et convergent vers le Gazomètre, nouveau symbole des nuits romaines, véritable phare dressé face à la Ville éternelle.
Mais l'aube sera sanglante, une jeune fille est retrouvée atrocement mutilée sur les quais du Tibre.
La fin des vacances prend alors des allures de cauchemar pour l'inspecteur principal Mariella De Luca, qui se retrouve subitement plongée dans l'univers fragile et cruel de l'adolescence. Entre naufrage des couples et menaces de la mafia russe, mères seules et enfants à la dérive, Mariella tente de dénouer les fils d'une liaison dangereuse, à l'âge où le mensonge apparaît comme l'unique défense et la mort, une seconde vie.
Le matin du nouvel an, une femme disparaît. Une année auparavant, à Rome, une autre femme a disparu, mais sa fille refuse toujours de le déclarer à la police.
Le début d'une nouvelle saison meurtrière ?
D'une affaire à l'autre, l'inspecteur Mariella De Luca et sa coéquipière la belle Silvia Di Santo démêlent bientôt un terrible écheveau, où s'entrelacent règlements de comptes familiaux, problèmes d'argent et intrigues politiques. Où surtout, chaque fois, une voix absente semble chercher à se faire entendre. pour crier vengeance.Une habitation isolée dans le Montana, par un beau matin d'été...
Après Rouge abattoir, Vert Palatino (prix polar dans la Ville), Bleu catacombes (prix du polar méditerranéen, prix du polar SNCF) et Jaune Caravage, Vengeances romaines ouvre un nouveau cycle des Saisons meurtrières. On y retrouve l'inspecteur Mariella De Luca et sa coéquipière Silvia Di Santo, l'hiver, dans les rues de Rome, sur les traces de deux femmes disparues.
Vengeances romaines pose également trois questions essentielles : la condamnation de la loi des hommes et la peine purgée par celui qui a tué le rendent-elles quitte de toute responsabilité envers sa victime ? L'absence d'un être aimé peut-elle nous vampiriser au point de ne nous laisser vivre que pour le garder vivant en nous ? Enfin, la vengeance peut-elle offrir un exutoire à la souffrance ?
A Rome, depuis des semaines, il pleut. La ville est paralysée, le jour de Pâques s'est terminé en bouillie, personne n'a pu remplir le panier pour le pique-nique rituel de Pasquetta (le lundi de Pâques). Et voilà qu'une accalmie inespérée surprend tout le monde, sauf le petit groupe d'archéologues qui l'attendaient avec impatience et décident d'aller vérifier leurs fouilles sur la colline du Palatino, arrêtées « pour cause météorologique ». Mais, sous les bâches blanches qui protègent les fouilles, une surprise attend une jeune archéologue de l'équipe en mal d'amour.
Dans cet épisode, le sang froid de l'inspecteur principal Mariella De Luca est mis à dure épreuve au cours d'une enquête qui la conduira des milieux pédophiles jusqu'aux troubles intimes d'une jeune mère habitant le quartier de Corviale, cette extraordinaire barre de logements sociaux d'un kilomètre de long, construite à la fin des années 70 au sud-ouest de Rome.