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Cambourakis
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Après plusieurs années enfermée dans une relation de couple toxique à l'emprise insidieuse, Erin parvient à fuir pour recommencer sa vie seule. Du jour au lendemain, elle adopte une chienne, compagne précieuse, et loue une maison isolée dans un village des Pyrénées. Dans ce village isolé, loin des jugements et regards, Erin se réinvente, apprend à vivre au rythme des saisons et de la nature, entreprend de longues randonnées. Elle se réapproprie son corps, multipliant les randonnées et apprenant l'escalade. Dans cette solitude réparatrice, seule une voisine perce le silence, devenant interlocutrice et alliée dont la bienveillance aide Erin à reprendre confiance en elle.
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« Elles étaient toutes brisées et pourtant incassables. Elles existaient ensemble comme un tout solidaire, un orchestre puissant, les organes noués en ordre aléatoire, un grand corps frémissant. Et j'étais l'une d'entre elles. » Une société totalitaire aux frontières closes, bordée par un fleuve. Sur l'autre rive subsistent les vestiges d'une communauté de résistantes inspirée des Guérillères de Monique Wittig. Dans la capitale du territoire fermé, divers personnages se racontent, leurs aspirations, leurs souvenirs, comment survivre, se cacher et se faufiler dans un monde où les livres sont interdits.
Une dystopie où se reflètent les crises que nous traversons aujourd'hui. Un roman choral poétique et incandescent, où l'on parle d'émancipation des corps, d'esprit de révolte et de sororité. Un hommage à la littérature et à son potentiel émancipateur et subversif.
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« Nous sommes les héritières d'une détermination farouche, nous les descendantes des avortements ratés, des grossesses imposées. Celle-ci est indémêlable de nos douleurs et de nos rages, transmises d'une génération à l'autre comme on essore un torchon plein de sang, dans l'anonymat d'une cuisine plongée dans la nuit ».
Depuis la maison familiale où elle est revenue habiter, une femme, s'adressant à sa soeur disparue, convoque les souvenirs de leur enfance. Porteuse d'un lourd passé de violences patriarcales, elle explore les possibilités de survivre à cet héritage, dans un paysage rural dévasté, où les haies ont disparu et où la forêt se fait moins dense, cernée par les champs de maïs industriels. Avec ce récit composé de courts chapitres, Juliette Rousseau nous offre un premier texte littéraire poignant, sensible et lumineux qui rend hommage aux femmes de sa famille. -
« Qu'est-ce qui peut bien faire qu'une femme soudain abandonne celle à qui elle vient de dire, Quels merveilleux moments j'ai passés auprès de toi, aujourd'hui encore : je veux ça tous les jours de la vie ? » Tel est le questionnement auquel est confrontée Jenny après le départ d'Ève. Toutes deux apprendront qu'« on peut vivre une même histoire de deux façons totalement différentes ». Livrant en alternance les points de vue des deux femmes, Fanny Chiarello et Wendy Delorme interrogent de manière sensible et incarnée la possibilité d'une relation durable, la compatibilité de modes de vie a priori opposés, la nécessité d'affronter les fantômes du passé afin de rendre le présent possible, tandis que s'ébauche en contrepoint une subtile réflexion sur les pouvoirs et les limites de la création littéraire.
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"Elle mettait sa main sur ma nuque quand nous marchions ensemble et j'avais l'impression de lui appartenir. D'avoir tendu toute ma vie à cette appartenance. Ces bouts de moi, je les lui donnais sans aucune résistance parce qu'elle était tout ce que j'attendais de l'amour.".
E. et la narratrice se rencontrent à la sortie de l'adolescence. Pour l'une et l'autre, il s'agit de leur première histoire. Pendant quinze ans, elles se quittent, se retrouvent, s'aiment intensément mais toujours à distance. Jusqu'à l'ultime rupture et l'effondrement de la narratrice.
Dès lors, l'écriture s'impose. Pour s'assurer que tout a véritablement existé. Pour retenir les souvenirs avant qu'ils ne s'évaporent. Pour avancer et garder la raison.
Aurélie Lacroix ravive l'intimité de cette relation aussi puissante que chaotique, épaulée par les êtres chers qui l'entourent, convoquant les oeuvres d'art qui l'accompagnent et la consolent depuis toujours. Entre emprise et passion, elle renouvelle l'imaginaire de la rupture amoureuse et prouve de manière lumineuse et sensible que la création peut littéralement sauver la vie. -
Si homo sapiens a depuis bien longtemps pris certaines distances avec le monde animal, il tend parfois à oublier qu'humains et non- humains appartiennent à un seul et même grand ensemble : le vivant. Diverses entreprises, depuis la domestication jusqu'à l'observation en passant par la taxidermie ou l'art, se sont efforcées de créer du lien entre ces espèces, sans jamais totalement faire disparaître une forme de hiérarchie.
Mettant en parallèle le sort d'un colvert naturalisé et celui de canetons abandonnés dans un environnement urbain hostile, Fanny Chi arello s'efforce de parler, non pas à leur place, mais pour les animaux. Elle rappelle que l'espèce humaine n'est qu'une parmi d'autres, bien qu'elle jouisse du rare privilège d'être de celles « qu'on n'empaille pas ». Appelant de ses voeux une véritable coexistence, qui ne se limite pas à un voisinage indifférent, voire agressif et intrusif, elle questionne notre rapport à la conservation et à l'éternité. Elle éprouve la justesse d'un langage qui conditionne infailliblement nos pensées et nos actions, à l'image des notions de sensibilité et d'humanité, qui semblent implicitement induire une forme de supériorité de l'humain. -
Les hommes ne peuvent être violés
Märta Tikkanen
- Cambourakis
- Cambourakis Poc
- 6 Septembre 2023
- 9782366248067
Le jour de ses quarante ans, Tova passe la soirée avec un homme rencontré dans un bar avant de le suivre pour un dernier verre chez lui. Face à son refus de donner un autre tour à leur relation, il la viole. Honteuse de révéler son agression à ses fils et à quiconque, elle garde le silence tout en décidant de se faire justice elle-même. Mais dans quelle mesure est-il possible d'infliger à un homme une humiliation comparable à celle qu'elle a subie ? Et est-ce seulement souhaitable ?
Passant en revue les relations passées de Tova, Märta Tikkanen propose une glaçante radiographie des rapports hommes/femmes dans les sociétés contemporaines traversées par une violence sous-jacente. Loin de tout manichéisme, elle pointe les impasses auxquelles se heurtent les femmes quand elles veulent faire entendre leur voix et la charge représentée par les codes de la virilité.
Écrit en 1975, ce roman d'une incroyable actualité pose avec acuité la question du consentement, du désir féminin ainsi que de la réparation que celles qui composent la moitié de l'humanité sont en droit d'attendre. -
Sa mère lui a donné la vie ; peut-elle pour autant la lui reprendre ? C'est l'une des cruelles questions qui traversent Nella Nobili, alors qu'elle s'adresse à sa mère disparue. À mesure que Nella fore au plus profond d'elle-même pour mettre au jour les fantômes qui la hantent nuit après nuit, se dessine une éblouissante déclaration d'amour et d'indépendance. Pour s'affranchir de sa mère, Nella écrit : contre une culpabilité qui l'épuise, contre un amour qui l'étouffe tout autant qu'il l'étreint. Dans une langue puissante, elle se bat et se révolte pour, peut-être, finir par s'appartenir. Avec ce tout dernier texte, à la fois chant d'amour et élégie expiatoire, Nella Nobili nous offre un témoignage rare et profond sur la complexité des relations mère-fille.
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À l'image de son double prénom, Ida-Elisabeth s'est composé deux vies successives, comme deux colliers de perles, avec un invariant : ses enfants.
Dans la première, elle est Lisbeth, femme adulée par son mari et sa belle-famille, plusieurs fois mère et plusieurs fois endeuillée, pilier sur lequel chacun se repose.
Dans la seconde, Ida a repris sa liberté. Femme divorcée, couturière à son compte, elle élève seule ses enfants et trouve dans ce quotidien une forme de sérénité, bien que son travail ne lui laisse jamais le temps de souffler. Mais alors qu'une rencontre lui fait miroiter une vie plus douce, son passé la rattrape, les événements se répètent et son assurance vacille.
Roman d'une grande modernité, Ida-Elisabeth interroge l'amour au sein du couple, le désir d'enfant(s), l'éducation à leur donner... et nous prouve, s'il en était encore besoin, que l'intime est politique. -
Autrice et poétesse issue d'une famille d'ouvriers, Nella Nobili a grandi en Italie mais a passé une grande partie de sa vie en France. Elle a composé de nombreux poèmes en prose, mettant en lumière les discriminations à l'égard des femmes mais aussi la situation des prolétaires, notamment dans les usines. "La jeune fille à l'usine" mêle souvenirs de son enfance à Bologne, émerveillement de l'apprentissage scolaire aussitôt suivi de l'entrée à la fois attendue et contrainte à l'usine et le désenchantement qui s'ensuit. Un magnifique hymne à la classe ouvrière, à sa famille et à ses soeurs d'usine disparues en forme d'appel à une prise de conscience de la précarité de leurs conditions de travail.
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Depuis toute petite, Ida aime changer de place pour contrer l'ennui. Elle aime aussi les pommes, la position assise et le repos. Mais qui est vraiment Ida ? À mesure qu'elle vieillit, déménage, se marie et fait de nouvelles rencontres, le mystère autour d'Ida s'épaissit. En fait, il se pourrait bien qu'Ida ait une jumelle, et pas n'importe qui, une authentique reine de beauté. Aussi légendaire qu'anonyme, Ida devient alors peu à peu son propre mythe. Elle se déplace à travers les États-Unis, sans jamais revenir sur ses pas, traçant un chemin qui confine bientôt à la fuite.
Tout en dépeignant avec brio la fragmentation de nos identités, Gertrude Stein nous offre avec ce livre une puissante réflexion sur le sentiment de solitude. À cette nouvelle traduction d'Ida succèdent plusieurs textes jusqu'ici inédits en français, dont une pièce de théâtre et un scénario de film, qui ont tous, d'une manière ou d'une autre, contribué à l'écriture du roman. Chacun de ces textes est ainsi l'occasion d'une plongée fascinante dans le laboratoire littéraire de Gertrude Stein, figure incontournable du modernisme littéraire. -
Après le succès de l'édition grand format (près de 4000 exemplaires vendus), parution en poche du premier roman de la collection Sorcières, véritable ode à la sororité d'un groupe de filles ayant toutes subi un viol, qui se regroupent pour se faire justice elles-mêmes. Salvateur et libérateur.
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Le sang sur le sol de la salle a manger
Gertrude Stein
- Cambourakis
- Cambourakis Rom
- 1 Novembre 2023
- 9782366248296
« J'ai essayé d'écrire une histoire de détective. » Tels sont les propos de Gertrude Stein au sujet de son court roman, Le Sang sur le sol de la salle à manger.
C'est au moment où elle est retirée à Billignin, dans le Bugey, qu'elle entreprend la rédaction de ce récit inspiré par plusieurs faits divers mystérieux ayant défrayé la chronique locale. Un roman policier sans enquêteur ni assassin, ni débauche d'hémoglobine, qui s'affranchit des codes du genre et diffracte les faits jusqu'au vertige. La singulière méthode d'investigation de Stein, à défaut de rendre patentes d'éventuelles culpabilités, opère une sagace mise au jour des relations sociales et familiales. -
« Toi, si vivante, et qui vit à de telles profondeurs » écrivit un jour Kafka dans l'un des fameux « baisers » épistolaires adressés à celle qui fut sa première traductrice et sa muse, Milena. Sous le souffle tumultueux de l'histoire, son prénom, le visage mythifié de ses quinze ans, ont éclipsé les aspérités d'une personnalité complexe, que le Prague des années 1920 préférait surnommer « La Jesenská ». Fantasque, émancipée, douée d'un sens de l'observation acéré, Milena Jesenská traverse le chaos du XXe siècle les yeux grands ouverts, témoin privilégié de l'ascension du nazisme. Publiées sous de multiples identités, ses chroniques - parfois frivoles, souvent d'une gravité et d'une intuition déroutantes - croquent les attitudes versatiles de ses contemporains, explorent les no man's lands de l'exil, s'engagent, interrogeant sans trêve les racines de l'absurde. Milena Jesenská est morte dans le camp de concentration de Ravensbrück en 1944.
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Boros est un village de pêcheurs dans un mystérieux pays d'Europe de l'Est. Tandis que le lac qui le longe s'assèche et que ses rives reculent de manière inquiétante, Nami grandit aux côtés de ses grands-parents maternels dans ce lieu où la vodka coule à flots, où les femmes sont trop peu considérées et où les enfants se voient tous affectés d'un étrange eczéma. Livré à lui-même à l'adolescence, Nami décide de quitter ce village oppressant et de gagner la grande ville. Avec une persévérance incroyable, le jeune homme se met ainsi en quête d'une mère absente et fantomatique, tâchant de survivre dans des environnements de plus en plus toxiques.
Fascinant récit de formation, à la fois tendre et âpre, parfois teinté d'un fantastique emprunté aux croyances locales, ce roman d'une grande puissance qui interroge les liens familiaux se révèle également profondément politique dans son évocation de l'emprise politique étrangère et tout aussi actuel dans la dénonciation de la pollution industrielle et de la manière dont elle affecte les plus démunis. -
Lou, archiviste à Toronto, mène une vie morne et solitaire. Quand son directeur l'envoie dresser l'inventaire d'une bibliothèque sur une île reculée, elle saisit sa chance et part à l'aventure. Arrivée dans sa nouvelle maison, Lou découvre qu'elle n'est pas seule : un ours y habite déjà. Rapidement, la relation des deux compagnons va évoluer, transgressant imaginaire et bienséance.
Lorsque cette fable féministe - hautement réaliste - fut publiée pour la première fois au Canada en 1976, son succès fut à la mesure du scandale qu'il provoqua. Dans cette ode troublante à l'émancipation des femmes, Marian Engel nous laisse entendre que la relation que nous tissons avec les animaux a aussi beaucoup à nous dire sur nos propres désirs. -
Fille unique d'un sous-préfet, Franca fait son entrée dans le monde lorsqu'elle va s'installer chez sa tante, près de Florence. Aux côtés de Fanny, qui devient sa meilleure amie, elle dédaigne les convenances de l'époque, opte pour des cheveux courts et une vie mondaine active, flirtant sans complexe avec des hommes. Mais lorsqu'elle rencontre Stefano, un jeune Sicilien attaché aux traditions, la confusion des sentiments l'assaille. Profondément éprise, Franca renonce progressivement à ses toilettes sophistiquées et à ses activités sociales, prête à rejoindre le village reculé dans lequel réside le jeune homme... au risque de se perdre elle-même.
Écrit en 1923, ce roman met en lumière de manière bouleversante la situation des « demoiselles » dans l'Italie du début du xxe siècle. Tiraillées entre le besoin de trouver un époux qui leur garantirait un statut social et le souhait de mener une vie plus indépendante, la plupart doivent se soumettre au poids des conventions souvent cruelles qui prédominent alors. -
Mariée à un médecin de la petite bourgeoisie romaine, Checchina passe ses journées chez elle, s'efforçant de tenir son logis le mieux possible malgré le manque d'argent. Son morne quotidien se trouve bouleversé le jour où son mari invite à dîner le marquis d'Aragon, un homme aussi raffiné qu'entreprenant qui n'hésite pas à lui proposer un rendez-vous galant. Tiraillée entre son désir et la crainte des rumeurs, Checchina met tout en oeuvre pour s'y rendre. Mais tandis que l'heure du rendez-vous se rapproche, la distance qui les sépare semble n'avoir jamais été aussi grande.
Dans ce court texte à l'intrigue resserrée sur quelques jours, Matilde Serao brosse un portrait vif et saisissant de la société de son temps, témoignant du poids des conventions qui entravent les femmes dans toutes leurs relations, amicales comme amoureuses. -
Dans la continuité de leur réédition en poche d'autrices oubliées, les éditions Cambourakis poursuivent leur publication de l'oeuvre de cette grande autrice norvégienne, prix Nobel de littérature, qui nous offre à nouveau dans ce court roman une galerie de portraits fascinants.
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Ceux qui aiment haïssent
Adolfo Bioy Casares, Silvina Ocampo
- Cambourakis
- 5 Octobre 2022
- 9782366247213
Réédition de cette parodie de roman policier écrite à quatre mains par deux auteurs majeurs de la littérature argentine. En quasi huis-clos, dans un hôtel au bord de la mer, quelques personnages isolés qui s'épient, s'aiment et se haïssent. Un délicieux mélange de vaudeville, d'enquête policière et de mise en abîme littéraire.
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En voyage au Groenland pour des raisons professionnelles, la narratrice est contrainte de prendre temporairement ses distances avec une relation amoureuse qui la bouleverse. Dès lors, outre sa dimension ethno-géographique, ce séjour dans le Grand Nord revêt un caractère véritablement initiatique tant cette femme est touchée par la puissance des paysages qu'elle traverse autant que par cette langue dépourvue de verbe qu'elle tente d'appréhender. Cheminant entre villes et étendues glacées, elle restitue en autant d'instantanés saisissants et passionnés cette expérience aussi fulgurante que la passion amoureuse qui l'assaille.
Bouleversant chant d'amour et remarquable document sur le Groenland, Le Grand Chasseur offre une exploration unique des multiples nuances des sentiments, de celles des grands espaces et de l'altérité. -
Bébé, Harriett était déjà adorable. Puis, de charmante enfant, elle est devenue une ravissante jeune femme. Quoi de plus normal, puisque Harriett est la fille de Mr. et Mrs. Hilton Frean, un couple qui se distingue par son élégance et sa moralité irréprochable. Au fur et à mesure que les années passent et se ressemblent, Harriett se laisse bercer par la douce torpeur de son foyer, entourée de ses deux parents adorés, image idyllique d'une famille parfaite. Mais un jour, Harriett se retrouve face à un choix dont les conséquences pourraient bien finir par ébranler ses certitudes. Derrière le rôle de petite fille modèle qu'elle a jusqu'ici docilement endossé se cache peut-être une réalité moins séduisante. Avec une ironie douce-amère, May Sinclair brosse le portrait implacable d'une Angleterre victorienne et bourgeoise, au conservatisme délétère, particulièrement impitoyable pour les femmes de son époque.
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Je transporte des explosifs on les appelle des mots ; poésie & féminismes aux Etats-Unis
Jan Clausen, Collectif
- Cambourakis
- Sorcieres
- 2 Août 2021
- 9782366244540
Pourquoi des poétesses (Audre Lorde, Adrienne Rich, Gloria Anzaldúa & Cherríe Moraga, bell hooks, Dorothy Allison, Robin Morgan, Marge Piercy, Alice Walker, Paula Gunn Allen, Rita Mae Brown, etc.) ont-elles été des leadeuses, activistes et théoriciennes, des mouvements féministes aux Etats-Unis dans les années 1970 et 1980 ? Dans une première partie, un essai de la poétesse féministe Jan Clausen, écrit en 1982 au pic du mouvement, propose des pistes de réponse.
Dans une deuxième partie, une anthologie bilingue de poèmes écrits entre 1969 et aujourd'hui montre la pérennité de ce lien entre poésie et féminismes aux Etats-Unis.
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Après la réédition de "Mon Grand", pour lequel elle a reçu le prix Pulitzer en 1924, réédition de "Show Boat",un des romans d'Edna Ferber qui a acquit le statut de classique tant il a été adapté à Broadway. Hymne au fleuve Mississippi et aux bateaux-spectacles qui le parcourent, "Show Boat" suit le cours emprunté par le navire à mélos Fleur-de-coton, théâtre-palace flottant qui a pour vedette principale la fille du capitaine, Magnolia, toute façonnée par la vie fluviale, à la fois bohème et parfois tragique. Un roman riche en rebondissements et aussi entraînant que les multiples airs qui y sont entonnés.