Livre d'artiste édité à 40 exemplaires en 1966, Voyage en Grèce de Gastone Novelli est un ouvrage réalisé au retour des séjours de l'artiste en Grèce. Texte et dessins, gravures et peintures s'y entremêlent. Accompagné d'un texte de Claude Simon sur Novelli, l'ouvrage est édité en bilingue aux éditions Trente-trois morceaux en 2015. Ceci est la deuxième édition.
« À nous deux Paris ! C'est ce qu'on dit dans les romans, dans les poèmes, dans les films, dans les chansons. De tout temps, jeunes Rastignac, venus de loin ou de tout près, on a rêvé cette ville avec la force de ceux qui se croient tout permis... À nous deux ! On s'y est écorché les genoux, râpé les mains, on s'y est émerveillé... On y a bu des cafés interminables pour faire durer les quelques sous qu'on avait en poche, on y a été fille, femme, on y a été amoureux... À nous deux ! On a remis des pièces dans le flipper, on a relevé les manches, fermé les poings, on a ouvert les bras, tendu les mains, on a lancé des pavés dans la mare, des mots dans l'arène, on a ri, on a pleuré, on a été meurtri parfois, déçu aussi. Alors on s'éloigne, on tourne les talons... Mais quand on revient, c'est toujours pareil, on se dit que c'est beau, que ça vaut le coup, qu'ailleurs ne vaut pas ici, et on soupire, et on replonge. C'est reparti pour un tour... »
Artiste mythique du New York des années 1960, Bettina Grossman (1928-2021) a développé pendant plus de soixante ans une oeuvre prolifique passant de la photographie, à la sculpture, du cinéma au dessin.
Cet ouvrage est le premier qui présente son exceptionnel travail photographique, nourri de la pratique d'une sculpture concep-tuelle. Personnalité excentrique totalement dédiée à son art, Bettina réside à partir de 1968 au célèbre Chelsea Hotel, suite à l'incendie de son atelier dans lequel elle perd toutes ses archives. Vivant telle une recluse dans cette communauté d'artistes, qui a vu passer aussi bien Jack Kerouac que Sid Vicious. Dans ce bouillon culturel, elle produit et accumule dans son minuscule studio une oeuvre considérable et majeure qui s'inscrit pleinement dans la grande histoire des avant-gardes artistiques du xxe siècle.
Ses recherches sur la forme, qu'elle soit graphique, sculpturale ou photographique, la conduisent à expérimenter, questionner, l'idée même de processus artistique. Durant des années, images, dessins, modelages, élaborent une oeuvre singulière qui reconsidère en permanence l'idée d'oeuvre d'art. Ses pièces sont suspendues dans l'atelier, accrochées aux murs, posées à même le sol : elles envahissent l'espace dans un continuum menant au vertige, le geste artistique se fait expérience physique et visuelle. Aux confins de l'abstraction, Bettina manipule, tord, étale, étire matière, lumière et ombre. Sa pratique sérielle - sujet majeur des arts con-temporains - donne à voir un univers hypnotique et d'une grande puissance visuelle, présenté ici pour la première fois.
En 1979, JEB publiait à compte d'auteur sa première série photographique Eye to eye : Portrait of Lesbians, témoignage révolutionnaire à l'époque de couples lesbiens de différents âges et milieux sociaux dans leur quotidien - travaillant, en famille, s'amusant, etc. Des textes d'autrices renommées (Audre Lorde, Adrienne Rich, Joan Nestle) et des témoignages des modèles accompagnaient la série. Anthology republie auhourd'hui cette oeuvre qui a mis sur le devant de la scène une communauté invisible. Des essais de l'artiste et écrivaine Tee Corinne, de la footballeuse Lori Lindsey et de la photographe Lora Flash ont été ajoutés.
Parmi les clichés désormais célèbres de la gouvernante new-yorkaise, cette sélection se concentre sur ses nombreux autoportraits renvoyant l'image d'une femme appliquée, penchée sur son Rolleiflex. C'est aussi l'occasion de découvrir une petite sélection de ses photographies couleur.
Dans Les fantômes dont on ne se débarrasse pas, Frieda Grafe analyse le film de Joseph L. Mankiewicz, The Ghost and Mrs. Muir, réalisé en 1947. Il s'agit d'une comédie ironique sous forme de film gothique. Une jeune veuve emménage dans une maison hantée par le fantôme de l'ancien propriétaire, le Captain Gregg, qui se serait suicidé, et dont le portrait est accroché dans une des pièces. À sa suggestion, Mrs. Muir va coucher sur papier le récit de la vie du capitaine qu'il lui dicte dans un langage truculent. Dans le texte de Grafe, il n'y a pas de fantôme, mais un double masculin imaginé par Mrs. Muir, qui lui/nous apparaît sous la forme du très viril Captain Gregg. « Un «rôle de pantalon mental», écrit Frieda Grafe, que Mrs. Muir s'est créé par l'incorporation voluptueuse de la figure masculine, ce qui lui confère cette part de liberté qui la distingue de ses contemporaines », écrit Katharina Sykora. Quand une femme écrit un livre...
HarperCollins is proud to present its incredible range of best-loved, essential classics.
Every summer, the Ramsays visit their summer home on the beautiful Isle of Skye, surrounded by the excitement and chatter of family and friends, mirroring Virginia Woolf''s own joyful holidays of her youth. But as time passes, and in its wake the First World War, the transience of life becomes ever more apparent through the vignette of the thoughts and observations of the novel''s disparate cast.
A landmark of high modernism and the most autobiographical of Virginia Woolf''s novels, To the Lighthouse explores themes of loss, class structure and the question of perception, in a hauntingly beautiful memorial to the lost but not forgotten.
Chosen by TIME magazine as one of the 100 best English-language novels from 1923 to the present.
Née au Canada de parents américains, mais vivant en France depuis son plus jeune âge, Kristin McKirdy s'est abreuvée aux sources des différentes cultures auxquelles elle s'est trouvée confrontée. Elle a suivi des études d'histoire de l'art à Paris et de beaux-arts à l'université de Californie, Los Angeles (UCLA). Sa vocation de céramiste fut pour elle le moyen de réaliser une synthèse libre et enrichissante d'influences parfois antagonistes.
Son itinéraire professionnel se vit comme une suite de défis et de questionnements. La connaissance approfondie de l'histoire de sa discipline et la parfaite maîtrise de ses savoir-faire conditionnent à ses yeux l'épanouissement d'une production originale et puissante.
Tout en demeurant convaincue que son art devait rester ancré dans ces traditions, elle a appris des artistes céramistes, notamment Adrian Saxe et Kenneth Price, que le temps était venu pour la céramique de s'affranchir de son enfermement dans le monde des arts décoratifs pour s'inscrire dans la grande nébuleuse des arts plastiques.
Étrangère au débat d'arrière-garde qui agite la scène européenne, elle bâtit sa carrière avec une foi et un détachement absolu de qualité indispensable pour transformer toute inquiétude existentielle ou métaphysique en un terreau fertile, aux origines de toute création. Forte et fragile, Kristin McKirdy livre une oeuvre savante et spontanée, rigoureuse et sensible. Jouant avec virtuosité des archétypes universels (vases, coupes, bols, amphores) qui peuplent sa discipline, elle fait naître de ses mains des pièces dont le biomorphisme mesuré est vecteur de sens et d'émotion.
La Cité de la céramique donne carte blanche à Kristin McKirdy pour réaliser un rapprochement historique et esthétique entre son travail et certaines pièces conservées dans les collections nationales.
Une exposition monographique « Kristin McKirdy. Vingt ans de création » présente à la fois les créations de ses quatre années de résidence à Sèvres entre 2008 et 2012 et une sélection de pièces parmi les plus représentatives des vingt dernières années provenant de collections privées.
Parallèlement à l'exposition à Sèvres, les créations réalisées lors de la résidence de Kristin McKirdy seront mises en vente à la galerie parisienne de Sèvres, au Palais-Royal. Les galeries Pierre-Marie Giraud à Bruxelles et Jousse à Paris présenteront aussi des pièces.
Le livre servira de catalogue.
Et tant de choses ont été faites, et bien faites avec ça, bien fait pour toi, c'est épouvantable, et le tout a été inutile encore qu'on aurait du mal à préciser ce qui eût été utile, moins de faim, ça oui sans aucun doute, et moins de guerre et moins de discrimination raciale peut-être, la discrimination sexuelle passe encore mais mais mais mais - je veux dire, notre objectif est-il d'améliorer le monde ou de dire les choses comme elles sont ou de les dire comme elles ne sont pas comme elles devraient être ou comme elles auraient pu être ou alors comme rien au monde n'a jamais été ? n.
H.
Née à Florence en 1944, diplômée de la faculté d'Architecture, Letizia Galli enseigne le dessin à des enfants avant de s'installer à Milan et y écrit son premier livre pour enfant en 1975. Elle décide par la suite, après son installation à Paris dès 1990, de se consacrer alors à l'illustration d'ouvrages destinés à la jeunesse.
Reconnue au niveau international, elle collabore avec plusieurs éditeurs étrangers et réalise plus de soixante albums qui sont publiés dans le monde entier. Ses thèmes d'inspiration sont variés, notamment l'histoire de l'art. De nombreuses expositions, du Centre Pompidou, à Paris en passant par Moscou, Naples ou encore Londres, lui ont été consacrées.
En 2010 elle fait don au musée de l'illustration jeunesse, de 2.906 dessins originaux venant enrichir le fonds du musée.
Ainsi, sa monographie permet à un large public d'apprécier le parcours de Letizia Galli, de ses débuts, pour la presse et la publicité, à son passage à l'illustration, et nous offre une meilleure connaissance de son travail d'illustratrice citoyenne du monde.
Les séries photographiques de Delphine Balley reconstituent et théâtralisent faits divers, scène familiales, scènes d'avant ou d'après crime, histoires vraies avec une extrême minutie, un goût prononcé pour le motif et le détail. Ces saynètes, métaphores du quotidien, sont autant de huis clos hors du temps qui mêlent savamment réalité et fantastique.
La singularité créatrice de l'artiste transporte le spectateur dans un univers insolite, étrange, inquiétant, parfois dérangeant, mais toujours empreint d'humour et de dérision.
Delphine Balley armé de son appareil photographique navigue entre la chronique, le journalisme, la narration, le conte ou encore le cinéma. De ses multiples influences (Velasquez, Goya, Ellroy, Kubrick), elle tire un regard particulier, reconstituant ainsi, par le truchement des cadrages, des lumières et des savantes mises en scène, des tableaux aussi classiques que novateurs.
Nadia Saïkali est née en 1936 à Beyrouth.
Avant-gardiste, l'artiste s'est très rapidement détachée des modes de représentation dits conventionnels pour élaborer un langage propre dont la sophistication se nourrit à la fois d'éléments occidentaux et de réminiscences orientales. Collages, reliefs et mobiles lumino-cinétiques, autant de moyens d'expressions artistiques explorés par la peintre et jalonnant un parcours exceptionnel, qui aujourd'hui en revient aux techniques traditionnelles (huiles sur toile) et aux fondements de l'art. Dans la série Empreintes-Mémoire et Empreintes-Autoportraits, la peinture de Saïkali porte les traces des empreintes corporelles de l'artiste qui, comme la marque première sur la paroi des grottes de la préhistoire, tendent à exprimer un art qui se veut universel. Cet ouvrage retrace le riche parcours artistique de Nadia Saïkali dont chaque tableau est perçu par elle-même comme un fragment, un rivage, une île de son voyage immobile dans l'archipel du temps.
Préface de Gisèle Freund « Aujourd'hui, l'histoire de la photographie ne pourra plus se passer de son nom. Son oeuvre fait partie du petit groupe des grands artistes des années trente qui ont su donner à la photographie l'aura d'une création artistique. » G. F.
« Comme les enfants sont trop souvent jugés sur le modèle des adultes, les femmes sont trop souvent évaluées sur le modèle des hommes. L'intention de mon livre est de mettre en lumière, aussi clairement que possible, dans son esprit, ses activités, ses relations avec le monde entier, l'être humain peut être représenté et symbolisé par la femme. » I. B.
Le volume présente le dernier travail de Claire Chevrier (Pau 1963), personnalité toujours plus présente dans le monde de la photographie. Plusieurs points apparaissent dans ce travail, intitulé «Un jour comme les autres»: l'absence d'anecdote, d'évènement, de récit, et la banalité des motifs comprise comme le refus du spectaculaire. Il y semble que son travail relève du registre de la description mais sans la dimension technique ostentatoire de l'école allemande qui se complaît dans une froide objectivité. Sa neutralité est plus anodine, ce qui n'est pas à comprendre ici comme un jugement de valeur. Nous serions ainsi au-delà de l'enregistrement littéral du monde et de la question du document. L'ambivalence de l'espace de représentation est qu'une telle dénomination désigne à la fois l'image (cadrée, composée, etc.) et les décors urbains qui eux aussi s'inscrivent parfois dans un registre scénique. Il y a une mise en forme de l'espace social.
Illustrated profiles of 50 pioneering female artists--from the 11th century to today--from the author of the New York Times bestseller Women in Science. A charmingly illustrated and inspiring book, Women in Art highlights the achievements and stories of 50 notable women in the arts--from well-known figures like painters Frida Kahlo and Georgia O'Keefe, to lesser-known names like 19th-century African American quilter Harriet Powers and Hopi-Tewa ceramic artist Nampeyo. Covering a wide array of artistic mediums, this fascinating collection also contains infographics about artistic movements throughout history, statistics about women's representation in museums, and notable works by women. Women in Art celebrates the success of the bold female creators who inspired the world and paved the way for the next generation of artists.
En lien avec l'exposition Matisse, Cézanne, Picasso... L'aventure des Stein au Grand Palais, Galeries nationales la RmnGP édite cet ouvrage présentant des portraits photographiques de Gertrude Stein (1874-1946) réalisés par 3 photographes très célèbres: Man Ray, Cecil Beaton et Carl Van Vechten.
Dès 1904, Gertrude Stein (1874-1946) découvre et révèle Picasso, Matisse, Braque, Hemingway. Avec sa compagne Alice Toklas, rue de Fleurus, puis rue Madame, elle accueille tout ce que Paris compte d'écrivains, de peintre et aussi de photographes, notamment Man Ray, Cecil Beaton ou Carl Van Vechten, à qui elle confie de rares plans posés d'une intimité scénarisée.
Voici comment elle se voit.
Un regard singulier sur l'art de photographier commenté par Gertrude Stein elle-même.
Cécile Debray, qui a sélectionné ces photographies et les manuscrits qui les commentent, est conservateur au musée national d'Art moderne, Centre Pompidou. Elle est le commissaire de l'exposition "Matisse, Cézanne, Picasso... L'aventure des Stein".
La Casa Encendida à Madrid présente jusqu'au 13 janvier 2013, une grande exposition Louise Bourgeois. Elle regroupe plus de 60 oeuvres, produites par l'artiste dans les dix dernières années de sa vie.
Le prix des Partenaires, doté d'une exposition et d'une publication, est attribué à un jeune artiste vivant en France par le Club des Partenaires du Musée d'Art Moderne de Saint- Etienne Métropole. Pour cette initiative unique en France, le jury a récompensé Anne-Laure Sacriste (2ème lauréate du Prix), née à Paris en 1970, autour d'un projet graphique produit pour l'occasion : une installation intitulée « Toteninsel ».
« L'île des morts » de Boecklin est la source d'une fragmentation du temps et de l'espace qui est recomposée dans l'espace du Musée. Anne-Laure Sacriste peint des paysages nocturnes, parfois inquiétants, toujours fluides, souvent d'après une réalité observée avant d'être synthétisée par un prisme qui lui est propre, à la fois romantique et formel. Elle peint aussi des reflets, des scintillements, des brillances, jouant sur les surfaces miroitantes, sur la lumière qui transforme l'objet que l'on voit. Ce sont ses « Paradis Artificiels ».
Dans « Toteninsel », Anne-Laure Sacriste décrypte les masses de volumes mises en jeu dans le tableau de Boecklin pour nous les donner à voir sous la forme d'un jeu de cimaises posées au sol telles des paravents, peintes sur les deux faces, l'une sombre et l'autre lumineuse. Le spectateur est ainsi invité à recomposer mentalement une image en deux dimensions devant un objet en trois dimensions, à l'inverse de ce que la peinture perspectiviste nous propose.
Chaque tableau de Nicole Bottet étonne, surprend. Il séduit.
Il suppose une élégance imprévue, un charme soudain, une simplicité harmonieuse. Il propose des variations, des rythmes modifiés, des fugues discrètes, les jeux de l'équilibre et des instabilités, les oscillations, l'espace mouvant, les sillages, les transparences, les traces, les empreintes.
Chaque tableau est une chance, une baraka, une aubaine. Il est une occasion, un sort. A chaque coup de pinceau, l'artiste ose, elle se lance. Elle risque sans cesse. Dans le champ de la création, elle est une aventurière.
Elle tente et décide. Elle essaie et fonce. Elle agit à la bonne occasion, dans le lieu convenable, au moment favorable, par les gestes appropriés, à la belle heure, pour la joie et par la joie.
L'opportunité est irréversible, comme le premier chant du coq à l'aube. L'artiste voyage à l'intérieur de l'inexploré.
Gilbert Lascault
Cet ouvrage accompagne la prochaine exposition que consacre le Musée d'art moderne de Saint-Etienne à Sandra Vasquez de la Horra, artiste chilienne née en 1967 (elle vit et travaille actuellement à Berlin).
Avec cette artiste, le dessin contemporain est véritablement un art à part entière. Ses dessins sont exécutés au graphite, puis trempés dans la cire. Les papiers utilisés - qui sont souvent de la récupération de feuillets d'anciens carnets trouvés, déjà jaunis - sont encore vieillis par ce processus de fixation du graphite. La couche de cire donne non seulement un aspect terni, mais aussi une impression de matière, une rugosité à l'ensemble. Ses dessins apparaissent ainsi hors du temps, indatables et présentent tous une douce violence.
Les thèmes de prédilection de l'artiste - le sexe, la mort, la religion et la politique coloniale - sont souvent traités de manière brutale grâce à un tracé approximatif, brut, sans fioriture, sans décor. Ses dessins vont à l'essentiel. Les figures sont des silhouettes, des motifs désincarnés devenus icônes.
Icônes de l'amour et de la mort et de l'ambivalence des sentiments, icônes des figures de l'opprimé et de l'oppresseur, des rapports de force, des stéréotypes de l'altérité coloniale.
Les figures noires, souvent énigmatiques et morbides de Goya et d'Odilon Redon planent au dessus de celles de l'artiste chilienne.
Les installations de ses dessins, épinglés directement au mur et composant des frises ou des figures à part entière, offrent une lecture à la fois narrative et ouvert de ses dessins, pas tout à fait une histoire de l'humanité en vignettes, mais des indices des violences subies par celle-ci incorporée à un monde fantasmé et légendaire.
Yoko Ono est une artiste pluridisciplinaire (film, son, participation, instruction, architecture, installation, environnement...) qui crée depuis le début des années 1950 avec une assurance et une inventivité hors du commun des oeuvres conceptuelles. Dès ses débuts, elle s'évertue à déconstruire l'art tel qu'on le conçoit à l'époque dans les musées, à interpeller, à militer pour la paix et pour l'égalité des sexes, souvent par le biais de performances.
Après une rétrospective à Francfort en 2013 et au MoMA de New York, c'est le MAC de Lyon qui lui consacre sa première rétrospective française sur le principe d'une exposition à pratiquer, à voir, à entendre.
Beaux Arts a été choisi pour éditer un hors-série sur cette artiste qui a traversé la seconde moitié du XXe siècle. L'édition retrace sa vie semée de souffrances terribles et de gloire.
Exposition au macLyon, du 9 mars au 10 juillet 2016.
This concise guide to feminism explains all the key concepts, people and terms in the movement, each explained in no more than 300 words and one picture.
Feminism is a global movement, developing with each cut and thrust of history to form a parallel 'herstory'. But what are the most important feminist ideas? What do terms like 'patriarchy', 'rape culture' and 'intersectionality' mean?
How have these terms emerged from historical conditions facing women around the world - from a lack of basic rights to harassment and intimidationonline? How has activism shaped those ideas and who have been the key activists?
This book traces the movement from its earliest beginnings through the suffrage movement, Women's Lib, the emergence of postcolonial feminism and into the present day. Important and seminal feminist texts and theories are explained, from A Vindication of the Rights of Woman to The Feminine Mystique to Whipping Girl, giving you everything you need to know about the ongoing fight for women's equality.
From Mary Wollstonecraft to Chimamanda Ngozi Adichie, from how the personal is political to changing views of sisterhood, and from the suffragettes to hashtag feminism, 30-Second Feminism offers readers the fastest way to enter the world of sexual and gender politics fully briefed, with an overview of the main ideas in feminism today - and an explanation of how they came into being.
Courants à quelque continent lointain et venues s'échouer sur nos rivages [...] Les formes étranges de ces souches noueuses, écorcées, nues, nues d'une obscène nudité, la masse inerte, putride, monstrueuse de ces débris d'embarcation, offrent à Danièle Perré des stimulants de création, le plaisir et le tourment d'inventer à partir du réel ces objets fantastiques, ces puissants ensembles de lignes et de couleurs qu'elle expose aujourd'hui, après des années de silence, de labeur et d'ingrate patience ".
Frank Elgar