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Théâtre
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MARC Comment peux-tu dire, devant moi, que ces couleurs te touchent ?... YVAN Parce que c'est la vérité. MARC La vérité ? Ces couleurs te touchent ? YVAN Oui. Ces couleurs me touchent. MARC Ces couleurs te touchent, Yvan ? ! SERGE Ces couleurs le touchent ! Il a le droit ! MARC Non, il n'a pas le droit. SERGE Comment, il n'a pas le droit ?
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Théâtre II : conversations après un enterrement, la traversée de l'hiver, "art", l'homme du hasard, bella figura
Yasmina Reza
- Folio
- Folio
- 28 Septembre 2023
- 9782072977879
«Je fais de l'argent. J'en gave mes fils qui sont deux nullités, c'est sûrement le plus mauvais service que je peux leur rendre, mais au moins je m'épargne artificiellement le souci que me cause leur indigence.» Ce recueil inédit rassemble les pièces Conversations après un enterrement, La traversée de l'hiver, «Art», L'Homme du hasard et Bella Figura (écrite en 2015 pour le metteur en scène Thomas Ostermeier), à la fois tragédies drôles et miroirs des vanités contemporaines.
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«Au nom de quelle loi parler ainsi ? Mon mari mort je pourrais en avoir un autre, ou mon enfant, en avoir d'un autre. Mais, ma mère et mon père une fois dans l'Hadès, il ne me naîtra plus jamais de frère. Voilà pour quelle loi je t'ai de préférence honoré, ô mon frère, bien qu'à Créon ce semble une faute et une terrible audace. Maintenant il m'a prise, il m'emmène sans que j'aie eu de mari ni de noces, sans que j'aie été épouse ni mère. C'est dans la solitude et le malheur que je m'en vais vivante à la fosse des morts.»
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Six personnages ne peuvent poursuivre un dialogue normal à cause du silence d'un septième. L'existence de vide au coeur de l'échange traditionnel fait naître une spirale infernale où chacun est entraîné jusqu'à la destruction de toute vérité, de tout langage. Mais cette cantate à six voix en contient pourtant une septième, celle de l'humour.
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La tempête de neige ; une aventure ; 2 pièces romantiques
Marina Tsvétaïéva
- Folio
- Folio 2 Euros
- 23 Mai 2019
- 9782072842092
Dans ces textes de jeunesse, Marina Tsvétaïéva touche à un genre pour lequel elle demeure méconnue - le théâtre -, y nouant courtes intrigues et petites scènes narratives autour de la rencontre amoureuse. C'est encore cependant sa plume versifiée qui frappe par son incandescence dans ces deux tableaux où se meuvent, poétiquement, silhouettes brûlant d'absolu et solitudes sans remède. Le monsieur : Écartez-vous ! Vous allez brûler vos cheveux ! La dame : Ne craignez rien pour moi ! Je suis moi-même Feu.
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Un homme et une femme. Ils se sont aimés, ils se sont déchirés, ils se sont quittés. Ils se revoient une dernière fois. Ils s'aiment sans doute à tout jamais. Il n'y a de musique amoureuse que funèbre, de rengaine érotique qu'ironique : c'est la musica. Les deux personnages de sa pièce connaissent bien cette musique-là. Dans le hall de l'hôtel d'Évreux où ils se croisent, alors qu'ils viennent tout juste de divorcer, ils se la fredonnent encore et encore. Si leur divorce les a libérés, c'est surtout leur amour qu'il a libéré. Vingt ans plus tard, Marguerite Duras reprend le sujet dans La Musica Deuxième. C'est peu dire, par conséquent, que les deux personnages de La Musica et de La Musica Deuxième occupent une place essentielle dans l'ensemble de l'oeuvre, dont ils sont l'un des couples amoureux les plus représentatifs.
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Un homme est torturé par une idée qui loge dans la tête de sa collaboratrice. Cette idée, qui lui semble défier tout ce à quoi il croit, tout ce qu'il tient pour assuré, le fait souffrir par sa seule existence. Intolérant H. 2 ? Non, simplement attentif à tout ce qui se joue entre les êtres, à la contamination des esprits, à la torture des corps. Corps et idées se tiennent, pour le meilleur et pour le pire. Pour le pire surtout. Et l'on en rit, comme pour se protéger.Elle est là est la première oeuvre de Nathalie Sarraute à avoir été écrite directement pour le théâtre. Le thème de l'obsession, que l'on retrouve dans Enfance, est l'un des plus profonds, des plus préoccupants chez l'auteur. L'idée existe par les ravages qu'elle provoque, alors même qu'elle n'a pas été définie par les mots : c'est un genre dangereux et tout physique, «contre elle, on ne peut rien».