Ce livre présente le mouvement islamiste issu de l'internationalisation du mouvement des Frères musulmans, tel qu'il s'est développé en Europe : Florence Bergeaud-Blackler le nomme frérisme. Elle explore ici, de façon factuelle et documentée, l'origine du mouvement, son fondement doctrinal, son organisation et ses modes opératoires, ainsi que ses méthodes de recrutement et d'endoctrinement. Elle montre comment il étend son emprise au coeur même des sociétés européennes en s'appuyant sur leurs institutions, en subvertissant les valeurs des droits de l'homme ou en « islamisant » la connaissance.
Ni réquisitoire ni dénonciation complotiste ou militante, c'est le résultat d'une enquête de fond étayée et référencée, menée selon les méthodes des sciences humaines, et qui cerne précisément un objet, l'islamisme frériste, qui construit un système-islam décliné dans trois directions : une vision, une identité, un plan. Le propos ne vise ni une religion ni une communauté de croyants, mais décrit un mouvement qui cherche à se servir d'eux pour imposer une stratégie d'islamisation des pays non musulmans dans toutes sortes de domaines, de l'économie à l'écologie, de l'école à l'université.
Un document de référence, qui éclaire un phénomène souvent mal cerné. Un livre précieux pour sa mesure et sa lucidité, qui nourrit le débat de faits plutôt que d'anathèmes idéologiques.
Pourquoi tant de jeunes filles veulent devenir des garçons ? Aujourd'hui, 75 % des adolescents qui demandent à changer de genre sont des filles - sex-ratio inquiétant pour notre société qui se dit égalitaire.
Cet essai à deux voix s'interroge sur un phénomène de société devenu un enjeu, à l'école, dans les lieux d'accompagnement médical et psychique ou les associations LGBT.
En 2023, est-il encore si difficile d'être une femme ?
Marie-Jo Bonnet dénonce une nouvelle forme de féminicide social, alimenté par un sexisme latent et une lesbophobie intériorisée.
Le docteur Athea se penche sur la question délicate du diagnostic et de la prise en charge des adolescentes qui demandent une transition. La gynécologue montre les risques d'une médicalisation trop précoce, aux conséquences irréversibles.
Alors que la pression sociale et le pouvoir médical pro-trans biaisent le consentement de jeunes mineures, Nicole Athea recommande un suivi qui tienne avant tout compte des besoins psychiques de ces jeunes et leur permette de s'épanouir.
Un essai incisif qui alerte sur les dangers d'une société dont le modèle est devenu exclusivement masculin.
« Je me souviens de moments forts ou décisifs.
Je me suis formée émotionnellement et affectivement de bric et de broc.
Quelque chose s'est passé dans mon enfance qui m'a donné une forme de solidité.
Je me souviens de conversations à bâtons rompus, pleines de vivacité, de renversements, de tête-à-queue, de retours en arrière, de mots d'esprit, de fous rires, de mines offusquées... avec une amie. Ce sont des moments de grâce et de vérité.
Je ne recherche rien tant que cette amitié-là, simplement parce que c'est nous et qu'on s'aime. » F. H.
Françoise Héritier se confie et nous fait partager son amour des mots et son goût de vivre.
Ce livre est le fruit d'une rencontre inédite entre une historienne française et une avocate algérienne, toutes deux différemment engagées dans le mouvement de libération des femmes.
Leurs échanges nourris portent sur les sujets qui traversent le débat intellectuel et la société française : la France et l'Algérie, la mémoire et l'histoire, la domination masculine, le retour du religieux, le féminisme et les vifs débats qui l'animent autour de la question de la différence et de l'universel.
Un texte d'une grande richesse qui renouvelle notre approche du féminisme.
Occulté depuis l'Antiquité, le désir de la femme pour la femme ressurgit constamment au cours de l'histoire, malgré sa répression, sa négation ou la fausse indifférence qu'il suscite aujourd'hui. Marie-Jo Bonnet interroge son statut dans la Bible, la psychanalyse, la famille et le politique ; elle se demande pourquoi il n'a pas de place ni d'identité propre dans la Cité, alors qu'il n'est frappé d'aucun interdit de type religieux ou profane. Créateur et spirituel, serait-il un instrument de libération politique ? À cet égard, elle livre une analyse originale de l'expérience du MLF, des débats récents autour de l'homosexualité, de la lesbophobie persistante. Mais le désir quel qu'il soit est avant tout une expérience singulière et complexe. Elle dresse ainsi un tableau inédit des différentes figures de l'amour lesbien à travers la littérature, chez des auteurs classiques comme Marguerite Yourcenar, Violette Leduc, Simone de Beauvoir et Djuna Barnes, plus récents comme Monique Wittig, Anne Garreta et Christine Angot, ou plus inattendus comme Madame de Sévigné.
Réflexions sur 30 années de féminisme. Toujours de grande actualité.
Ce livre est un cri d'alarme.
Oui, certaines femmes regrettent d'être mère.
Elles aiment leurs enfants, mais elles ont aussi besoin de s'exprimer par elles-mêmes, de s'épanouir, de réussir.
Il n'est pas toujours facile de concilier le fait d'être mère et celui d'être une femme qui se réalise.
L'idée même que l'on puisse concevoir du regret d'être mère peut être troublante. Orna Donath a interrogé de nombreuses femmes pour ce livre et propose l'idée suivante : nous devons nous questionner sur la façon dont la société pousse les femmes vers la maternité et pourquoi celles qui ne sont pas prêtes à suivre ce chemin sont encore considérées comme pouvant être une menace.
Un livre étayé, nouveau, qui force à réagir.
Comment la violence se met-elle au service de la religion ? Quel usage politique peut-on faire de la cruauté ? Par quels biais les logiques de haine aboutissent-elles au massacre de populations entières ? Telles sont quelques-unes des questions que pose ce livre à travers des réflexions sur la guerre civile en Colombie, l'épuration ethnique dans l'ex-Yougoslavie, le génocide des Rwandais tutsi, mais aussi la Bible, le droit musulman, la médecine ou encore le pouvoir.
Il privilégie une approche pluridisciplinaire pour cerner et comprendre ce qui fait basculer les sociétés dans la folie destructrice.
le sacrifice est-il un meurtre? a quoi sert la douleur infligée? quelles sont les limites du pacifisme et de la non-violence? telles sont quelques-unes des questions que pose ce livre à travers des réflexions sur la torture politique, les mises à mort publiques, mais aussi le statut de l'animal, le sacrifice de soi ou des autres, la vendetta et le bouc émissaire, la haine en bande organisée.
c'est la genèse de l'intolérance violente qu'il tente de décrire, pour servir de préalable à une éthique universelle.
Les sociétés ne sont pas des constructions intellectuelles abstraites, elles sont indissociables du mode de fonctionnement des corps et d'expression des affects (sensations et émotions).
Des études ethnographiques sur les sociétés exotiques et européennes concernant la couleur de la peau, les rituels religieux pour les animaux, le corps volant des sorcières, la passion amoureuse dans la société maure, l'allaitement d'épaule (pour les garçons) et de coeur (pour les filles) en Italie, etc.
Réussir sa vie professionnelle sans renoncer à sa vie personnelle, est-ce vraiment possible pour les femmes ?
Le monde du travail, créé par les hommes pour les hommes, est régi par des codes dont les femmes ignorent presque tout. La charge de la famille repose essentiellement sur elles, ce qui pénalise leur carrière.
Pourtant, il y a mille stratégies efficaces et une multitude de bonnes pratiques pour réussir.
Pour la première fois, ce guide vous en livre les secrets. Fondé sur les recommandations des experts les plus reconnus - psys, coachs, sociologues, DRH... -, il explique quoi dire et quoi faire dans toutes les situations délicates :
Obtenir augmentation et promotion, gérer les comportements difficiles, devenir chef ou pas, organiser son temps, faire son marketing de soi, créer son réseau, valoriser son image sur Internet...
Mais aussi : annoncer sa grossesse, s'organiser quand on a des enfants en bas âge, surmonter la culpabilité, refaire sa place après un congé de maternité...
Ce livre vous aidera à tout mener à bien.
Une grande scientifique s'adresse aux jeunes et à leur entourage. Un prix Nobel met à la portée de tous les idées-clés de la biologie. Une femme d'exception transmet aux nouvelles générations les valeurs sur lesquelles elle a fondé sa vie. La science avec conscience ! Rita Levi Montalcini a reçu, en 1986, le prix Nobel de médecine. Née à Turin, chassée d'Italie par le fascisme, elle a longtemps enseigné aux États-Unis.
Qu'ont donc en commun Primo Levi, l'auteur d'un des plus grands témoignages sur les camps d'extermination nazis, et Max Delbrück, l'un des principaux fondateurs de la biologie moléculaire ? Tous deux, comme les autres personnalités dépeintes dans ce livre, ont su affronter les vicissitudes de l'existence avec une exceptionnelle humanité. Confrontés à des situations dramatiques, tous ont su rester fidèles à leurs exigences éthiques, tous ont su mener leur vie contre vents et marées. En dressant d'eux un portrait sobre et affectueux, Rita Levi Montalcini nous offre le récit de vies exemplaires.
Les femmes ont-elles une âme ? Les philosophes en ont longtemps douté, refusant aux femmes l'accès à la rationalité. Mais, en même temps, ils n'ont su penser l'âme qu'à l'aide de métaphores féminines : l'âme conçoit, elle est grosse de connaissances, elle accouche dans la douleur et la détresse, mais toujours avec l'aide de quelqu'un. Lisant les textes classiques à la manière de Derrida, les déconstruisant en portant le regard sur leurs à-côtés, sur ce qui paraît anecdotique, comme autant de lapsus révélateurs, Giulia Sissa nous conduit à nous interroger sur les attributs exclusivement féminins de l'âme occidentale. Cette lecture suggestive et rigoureuse est un questionnement radical de la différence des sexes, qui nous conduit au plus profond de notre culture. Giulia Sissa est professeur de littérature et de civilisation grecques à l'Université Johns Hopkins de Baltimore. Elle a publié Le Plaisir et le Mal, aux Éditions Odile Jacob.
Nos sociétés, où les relations de parenté les mieux établies ont tendance à se brouiller, favorisent l'inceste et son passage à l'acte. Plus rien d'autre ne vient distinguer une mère de sa fille que les rides au coin des yeux ; les marques symboliques, comme les vêtements, sont les mêmes pour l'une et l'autre; les rôles sociaux, comme la prise en charge des enfants, des petits frères et des petites soeurs, sont interchangeables... Pourquoi en irait-il autrement dans les compétences sexuelles ? Issu d'un séminaire organisé au Collège de France par Françoise Héritier, ce livre donne la parole % des praticiens: Boris Cyrulnik, neuropsychiatre éthologue, Aldo Naouri, pédiatre, Dominique Vrignaud, juge pour enfants, et à une ethnologue, Margarita Xanthakou, qui évoquent à cette occasion leur expérience clinique, juridique et anthropologique de l'inceste et des dégâts psychologiques qu'il occasionne.
Se demande-t-on depuis quand les hommes travaillent ? Non, bien sûr. Se demande-t-on pourquoi ils travaillent ? Pas plus. Les interroge-t-on pour savoir si le travail à temps partiel leur conviendrait, s'ils aimeraient se consacrer seulement à l'entretien de la maison et à l'éducation des enfants ? Guère. Pour les femmes, il en va tout autrement. Leur travail est toujours présenté comme fortuit et récent. On feint d'ignorer que les femmes ont aussi été paysannes, commerçantes, ouvrières, employées, infirmières, institutrices. Depuis toujours. Voici l'histoire de leurs métiers et de leur évolution, au cours des deux derniers siècles. Mieux vaut être née après 1950 et surtout après 1970. Historienne, Sylvie Schweitzer est professeur à l'université Lumière-Lyon-II. Ses recherches ont toujours porté sur l'histoire contemporaine du travail, qu'il s'agisse de l'usine taylorienne, avec Des engrenages à la chaîne. Citroën 1915-1935, ou des entrepreneurs, avec André Citroën. Le risque et le défi.