Elle fut la première femme noire et la première femme d'origine indienne à concourir pour le poste de vice-présidente. Et à peine élue aux côtés de Joe Biden en novembre dernier, Kamala Harris est déjà pressentie pour prendre la tête des Etats-Unis en 2024. Face au machisme et à l'entre-soi des campagnes présidentielles menées par des hommes blancs de la génération du baby-boom, Kamala HarrisÂÂ («ÂÂ fleur de lotusÂÂ » en indien) incarne une nouvelle génération de femmes politiques. Son charisme, son naturel, sa franchise et sa volonté implacable sont les qualités qui l'ont faite élire.
Fille d'un économiste jamaïcain et d'une chercheuse en oncologie indienne activistes au sein du mouvement pour les droits civiques durant leurs études à Berkeley, Kamala Harris a de qui tenir sa forte inclination pour la justice sociale. Elle a toujours voulu changer la société, défendre la vérité et l'égalité. A 13 ans, elle manifestait déjà contre l'interdiction de jouer sur la pelouse de son immeuble... Cette passion pour la justice, elle la développe durant ses études en science politique et en droit. Entre 2011 et 2017, elle est une procureure générale de Californie intraitable, qui apprend à se faire respecter. En 2017, elle prête serment en tant que sénatrice des Etats-Unis, et apparaît comme l'une des opposantes démocrates les plus déterminées contre Trump et son administration.
Dans ce livre, Nos Vérités, à paraître dans plus de 25 pays, Kamala Harris raconte sa famille, son éducation, son parcours, ses engagements, son mariage, et son besoin de vérités. Elle parle ouvertement de tous ces thèmes qui divisent son paysÂÂ : le racisme, l'antisémitisme, le sexisme et l'homophobie toujours présentsÂÂ ; les inégalités économiques qui ôtent dignité et décence à des millions de travailleursÂÂ ; elle s'insurge contre le coût de la santé, contre les brutalités policières et judiciaires... Et clame son désir, puissant, de refaire de son pays une grande nation, unie, une famille.
« Nous, les femmes arabes, vivons dans une culture qui nous est fondamentalement hostile. » Face à ce constat, la journaliste égyptienne Mona Eltahawy, elle-même emprisonnée, battue, sexuellement agressée sur la place Tahrir en 2011, a décidé de prendre la parole.
Dire la difficulté de vivre dans une société patriarcale qui diabolise la femme.
Dire la situation de ces femmes forcées de porter le hijab ou le niqab, battues, violées, mutilées.
Parler pour libérer la parole féminine. Car comme nous le rappelle Mona Eltahawy :
« L'acte le plus subversif qu'une femme puisse commettre est de parler de sa vie comme si elle importait réellement. »
Les trois longues années de pourparlers de paix sont une épreuve pour la délégation palestinienne, confrontée aux exigences des gouvernements israéliens, à leur refus de respecter le droit international et à la position d'emblée pro-israélienne des médiateurs américains. L'accord de paix finalement signé le 13 septembre 1993 à la Maison Blanche n'est pas l'aboutissement de ces négociations officielles mais de celles, secrètes, menées à Oslo depuis l'été 1992 par l'OLP et les émissaires d'Itzhak Rabin. Tout en restant loyale envers Yasser Arafat, et proche de lui, Hanane Ashraoui critique fortement cet accord d'Oslo qui lui paraît, comme à un nombre croissant de Palestiniens, hâtif et dangereux car il ne porte ni sur la fin des implantations de colonies, ni sur le statut de Jérusalem, ni sur le respect des droits de l'homme.