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La guerre menée par Israël à Gaza en riposte à la tuerie perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 est la plus destructrice jamais conduite par l'Etat hébreu dans ce territoire palestinien. Et pourtant, le blocus absolu imposé à la presse (y compris israélienne), aux humanitaires et aux observateurs internationaux sur le terrain la rend paradoxalement invisible, donnant prise à toutes les désinformations.
Un an après le début de l'offensive israélienne, ce livre voudrait donc revenir aux faits. Les principaux rapports des ONG internationales, palestiniennes et israéliennes, ainsi que des enquêtes d'experts et des articles de presse, ont été sélectionnés et présentés par la spécialiste du Moyen Orient Agnès Levallois, avec les contributions inédites de consultants indépendants et responsables d'ONG. Sont ainsi documentés et mis en perspective les faits qui ressortissent du droit de la guerre et du droit humanitaire international : le sort des victimes civiles, l'ampleur des destructions du territoire, les attaques contre les journalistes, les humanitaires et les personnels de santé, l'arsenal utilisé...
Bilan provisoire d'une guerre qui s'annonce sans fin.
Avec les contributions de Guillaume Ancel, Leïla Bourguiba, Jonathan Dagher, Peter Harling, Johann Soufi. -
Dans cet essai qui a beaucoup été repris dans la presse, Cynthia Fleury rappelle qu'il n'y a pas de courage politique sans courage moral et montre comment la philosophie permet de fonder une théorie du courage qui articule l'individuel et le collectif. Un texte aussi passionnant à lire pour soi que pour réfléchir aux graves défis auxquels sont confrontées nos démocraties.
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Gouverner au nom d'Allah ; islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe
Boualem Sansal
- Folio
- Folio
- 4 Novembre 2016
- 9782072697005
«Nous les avons accueillis avec sympathie, un brin amusés par leur accoutrement folklorique. Quelques années plus tard, nous découvrîmes presque à l'improviste que cet islamisme qui nous paraissait si pauvrement insignifiant s'était répandu dans tout le pays.» Boualem Sansal, l'une des grandes voix de la littérature algérienne, s'interroge sur les acteurs de la propagation de l'islamisme : les États prosélytes, les élites opportunistes, les intellectuels silencieux, les médias, «la rue arabe»... Il questionne aussi l'échec de l'intégration dans les pays d'accueil des émigrés. Une synthèse engagée, documentée, des prises de position humanistes qui dénoncent à la fois le pouvoir militaire algérien et le totalitarisme islamiste.
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Black lives matter ; un renouveau du mouvement de libération noir américain
Taylor Keeanga-Yamahtta
- Agone
- Contre-Feux
- 19 Septembre 2017
- 9782748903171
« Tout mouvement a besoin d'une étincelle, d'un événement que les gens percevront comme le symbole de leurs propres expériences et qui les rassemblera. Rares sont ceux qui auraient pu prévoir que le meurtre de Mike Brown par un policier blanc déclencherait une rébellion dans la petite ville de Ferguson. Peut-être était-ce l'inhumanité de la police qui laissa pourrir son corps sous le soleil d'août pendant quatre heures et demie. Peut-être était-ce l'équipement militaire - tanks, fusils mitrailleurs, réserves infinies de gaz lacrymogène - qu'elle opposa aux premières manifestations. Toujours est-il que dès le lendemain soir, la révolte éclata ; et les jours suivants, les manifestations se poursuivirent. Chaque soir, la police aspergeait la foule de gaz lacrymogène et tirait des balles en caoutchouc ; le lendemain, la foule se reformait. » Comment un mouvement contre les violences policières, qui visent avant tout les Afro- Américains, a-t-il pu émerger sous le mandat du « premier président noir », dont l'élection était censée inaugurer une période « post-raciale » ? Keeanga Yamahtta-Taylor brosse ici un portrait terrifiant de la persistance du racisme américain. Pour comprendre l'histoire du mouvement et les débats et tensions qui le traversent, elle insiste sur l'aggravation des conditions de vie des Noirs en particulier et des classes populaires en général depuis les années 1970 ; mais aussi sur la défaite des mouvements sociaux des années 1960 et l'émergence d'une élite politique noire prompte à réactiver les préjugés racistes d'une « culture de la pauvreté » attribuée aux Noirs. L'auteure défend le potentiel universaliste du mouvement #BlackLivesMatter : s'il vise d'abord les violences policières, il peut parfaitement rallier d'autres groupes sociaux à une lutte contre les élites - noires ou blanches - et pour la redistribution des richesses. Pour elle, la lutte antiraciste est tout sauf « spécifique ».
Keeanga-Yamahtta Taylor est professeure assistante dans le département d'études afroaméricaines à l'université de Princeton. Militante antiraciste, féministe et anticapitaliste, elle est spécialiste de l'histoire politique des mouvements noirs, des mouvements sociaux et des questions d'inégalités raciales aux Etats-Unis. Elle contribue régulièrement à des publications telles que Jacobin, The Guardian ou New Republic. Récompensé par de nombreux prix et plusieurs fois réimprimé depuis sa sortie, Black Lives Matter est son premier ouvrage.
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Radicales et fluides : les mobilisations contemporaines
Réjane Sénac
- Presses De Sciences Po
- 14 Octobre 2021
- 9782724637809
S'approprier l'espace public, y prendre la parole pour dénoncer les injustices vécues: tel est le principal modus operandi des mobilisations contemporaines, des mouvements d'occupation des places à #MeToo en passant par les Gilets jaunes. Réjane Sénac a interrogé 130 responsables d'association ou de collectif, entrepreneurs sociaux et activistes aux affiliations plurielles, afin de mieux comprendre leur rapport à l'émancipation, notamment la place qu'ils accordent au principe d'égalité. Deux traits communs émergent de cette enquête: les mobilisations - pour la justice sociale et écologique, contre le racisme, le sexisme et le spécisme - sont radicales par les remises en cause et les utopies qu'elles portent, et fluides par leur refus d'un cadre fixe et définitif.La transformation de la société passe par une diversité de tactiques et d'expérimentations. Plus de grand soir à l'horizon, mais des jardins partagés.
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Chékéba Hachemi avait 11 ans lorsqu'elle a quitté l'Afghanistan pour rejoindre le Pakistan. Seule, elle suit un passeur dans des montagnes escarpées. À 25 ans elle s'engage aux côtés de Massoud dans son combat contre les talibans, pour améliorer le sort de son pays et surtout les conditions de vie des femmes afghanes. Dans ce témoignage, elle retrace ses victoires, ses erreurs et ses échecs. Et montre comment les petites histoires font la grande.
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Les sociétés civiles dans le monde musulman
Anna Bozzo, Luizard
- La Decouverte
- 26 Mai 2011
- 9782707164896
D'où vient cette immense demande de « citoyenneté » qui monte des sociétés à majorité musulmane et qui se manifeste par l'essor sans précédent d'un mouvement associatif désormais bien ancré dans l'espace public ? Force est de constater que la « société civile » est devenue aujourd'hui la référence de tous les acteurs sur la scène politique des pays musulmans : défenseurs des droits de l'homme, bien sûr, mais aussi mouvements se réclamant de l'islam et même les régimes autoritaires, tous reprennent à leur compte un concept initié par les grandes puissances occidentales et les ONG internationales, qui veulent voir dans la « société civile » les prémices d'une démocratisation fondée sur la participation citoyenne. Cet ouvrage collectif entend établir l'état des lieux d'un phénomène dont il faut aussi saisir les origines historiques. Le Maghreb, le Moyen-Orient, mais aussi la Turquie, l'Iran, le Pakistan et l'Afrique subsaharienne vivent aujourd'hui un processus qui semble irréversible, mais dont les effets apparaissent souvent paradoxaux et contradictoires, avec un trait commun dans tous les cas examinés : le vis-à-vis conflictuel des acteurs civils avec les institutions de l'Etat. Dans des pays où les universalismes coexistent avec des particularismes de toutes sortes (communautarismes, corporatismes, tribalisme, etc.), on constate qu'il existe non pas « une », mais « des » sociétés civiles. A travers les nombreux terrains évoqués dans cet ouvrage, par des approches disciplinaires multiples, des questions cruciales sont posées : existe-t-il une spécificité musulmane pour la « société civile » ? Un espace public musulman doit-il, lui aussi, être redéfini ? La société civile musulmane, si elle existe, amorce-t-elle un chemin autochtone vers la démocratie ?
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LA TUNISIE DE BEN ALI : La société contre le régime
Bernard Ravenel
- L'Harmattan
- 1 Janvier 2002
- 9782747522120
En examinant le bilan des années Ben Ali, cet ouvrage collectif s'efforce de comprendre comment et pourquoi la " promesse démocratique " de " l'ère nouvelle ", inaugurée officiellement au lendemain du " coup d'Etat médical " du 7 novembre 1987, n'a pas résisté à l'épreuve de l'exercice du pouvoir. Un travail à la fois pertinent et impertinent, au moment où Ben Ali semble aller vers une quatrième candidature à l'élection présidentielle de 2004, et où l'Etat français renouvelle solennellement son soutien au régime tunisien dans le cadre de la " lutte globale conte le terrorisme islamiste ".
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Egypte an II
Fawzia Assaad
- Chevre Feuille Etoilee
- D'un Espace L'autre
- 28 Novembre 2013
- 9782367950105
Ce texte porte un éclairage différent de celui de la presse occidentale sur ce qui s'est passé en Égypte de janvier 2011 à juin 2013. Analyses et reportages que je considère comme biaisés, tronqués et ne reflétant ni la réalité des faits eux-mêmes, ni la profondeur politique qu'ils signifient.
On lit, on entend, on donne à voir que la culture démocratique des Égyptiens balbutie alors même que la jeunesse du pays orchestre un spectacle grandiose de démocratie. Le peuple avait porté un Président au pouvoir. Le Président s'est montré incompétent et dangereux. Ce même peuple exprime sa volonté de destituer le Président et délègue aux militaires le pouvoir de négocier sa destitution. Tel est le résumé de mon histoire. Trente-trois millions d'actes de rébellion ont été signés pour réclamer le départ du Président, trente-trois millions de rebelles ont envahi les rues, les ponts du Caire et des autres villes du pays. Même si le mot rébellion, tamarrod, est rarement prononcé.
L'histoire que je raconte n'échappera pas à la terreur et à la contre-révolution, mais de l'avoir vécue, il en restera une culture populaire de la liberté et de la justice qui ne s'effacera pas de la mémoire collective. Tamarrod a prêté son nom à un parti qui contribuera à la rédaction d'une nouvelle Constitution.
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Résistances ; pour une Birmanie libre
Aung San suu kyi, Stéphane Hessel
- Don Quichotte
- 5 Mai 2011
- 9782359490428
Pour Aung San Suu Kyi et Stéphane Hessel, la démocratie, patrimoine universel, ne s´arrête pas aux frontières du monde occidental.
La Birmanie, dictature militaire depuis le coup d'Etat de 1962, est-elle mûre pour la démocratie ? Pour certains analystes convaincus que les notions de démocratie et de droits de l´homme ne s´appliquent pas facilement à l´Asie, l´évolution de la Birmanie vers la démocratie n´a rien d´évident. Ce n´est pas l´avis d´Aung San Suu Kyi ni celui de Stéphane Hessel, pour qui les principes contenus dans la Déclaration des droits de l´homme ont valeur universelle.
Loin d´un apprentissage de la démocratie, c´est d´un soutien résolu du monde extérieur dont ont besoin celles et ceux qui n´ont attendu personne pour appeler à une autre Birmanie. Aux yeux de Stéphane Hessel, la Dame de Rangoon joue « un rôle extrêmement important (...) à un moment où, dans le monde entier, la question des résistances au despotisme prend une place privilégiée ». Le respect quasi unanime manifesté à l´endroit d´Aung San Suu Kyi n´a pourtant pas empêché différents observateurs de lui prêter leurs propres vues.
Journalistes, universitaires et autres consultants, convaincus qu´une levée des sanctions visant le régime militaire ne pouvait que favoriser son ouverture, ont ainsi affirmé à tort qu´Aung San Suu Kyi, favorable au maintien des mesures existantes, partageait leurs conceptions. Aung San Suu Kyi, surnommée la Dame de Rangoon, est une femme politique birmane, connue dans le monde entier. Elle incarne, depuis plus de trente années, la résistance non-violente à la dictature de son pays.
Elle a reçu en 1991 le prix Nobel de la paix.
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Ne négociez pas avec le régime iranien ; lettre ouverte aux dirigeants occidentaux
Chahdortt Djavann
- Flammarion
- Champs Histoire
- 21 Septembre 2009
- 9782081233614
« Le guide a déclaré : "Ne laissez pas se détruire la structure solide du régime. Si vous remarquez que quelqu'un insiste pour semer le chaos et provoquer des conflits, sachez qu'il est soit un traître soit extrêmement ignorant." Pour parler comme le guide, car j'ai été élevée dans les jupes des mollahs, je vous dirai, chers dirigeants occidentaux : si, autour de vous, quelqu'un insiste pour que vous dialoguiez avec ce régime afin d'encourager les réformateurs, sachez qu'il est soit un traître soit extrêmement ignorant. Le problème est la structure même du régime et son idéologie. »
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Il y a trente ans, je n'avais pas trente ans, le mur de Berlin tombait et on croyait à la fin de l'histoire. La démocratie allait enfin gagner l'Europe entière. Internet arrivait, le monde s'offrait en accès libre, c'était excitant, c'était beau. Trente ans plus tard, l'Europe promise comme un modèle de civilisation est traversée par des lignes de fractures, des sociétés coupées en deux, une agitation nationaliste et populiste nourrie par la peur, le malaise, le ressentiment.
Qu'est-ce qui se passe ?
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De tous les pays du monde arabe, la Tunisie était sans doute celui dont on attendait le moins qu'il entre en révolution.
Cet événement inouï a surpris le monde entier. Ce basculement révolutionnaire, cette libération inespérée n'étaient dans aucun programme politique, dans aucune perspective un tant soit peu articulée. Il n'y aurait donc pas de sens à prétendre l'événement prévisible et à l'enfermer, rétrospectivement, dans une linéarité historique. Jocelyne Dakhlia se positionne comme citoyenne franco-tunisienne au moins autant qu'en tant qu'historienne pour nous livrer une réflexion sur la révolution que vient de vivre la Tunisie, analysant tout à la fois le contexte dans lequel le pays se trouvait au moment du déclenchement de la révolution et ses premiers développements politiques.
Elle nous propose ainsi une grille de lecture innovante, percutante et sensible, qui permet de mieux comprendre la révolution tunisienne et d'aller bien au-delà de toutes les idées reçues et des multiples analyses de circonstance.
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Gaza, j'écris ton nom
Christiane Hessel chabry
- Indigene
- Ceux Qui Marchent Contre Le Vent
- 7 Octobre 2011
- 9791090354043
C'est le portrait paradoxal d'une terre à la fois martyre et, par la force des choses, préservée du modernisme, de la course au profit, où une bourgeoisie vautrée dans des palaces décatis du bord de mer, côtoie dans un ballet irréel des paysans victimes des assauts de l'armée israélienne, des fondamentalistes, des humanitaires idéalistes, des enfants violentés et perdus. On y trouvera, et ce n'est pas le moindre mérite de ce petit livre qui sonne comme un chant d'amour à Gaza, un document humain exceptionnel : la conversation en direct, pendant la terrible « Opération Plomb Durci » où Tsahal frappa Gaza entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009, entre un éducateur palestinien de La Voix de l'Enfant et ses partenaires postés en France, dont Christiane Hessel Chabry elle-même.
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Le 25 janvier 2011, le peuple égyptien a déclenché une véritable révolution pour se libérer de l'oppression qui l'écrase depuis 60 ans. Après avoir obtenu la destitution de Moubarak, il s'est heurté au véritable pouvoir dictatorial, dont l'épine dorsale est constituée par le haut commandement militaire, le Conseil Suprême des Forces Armées. Cette lame de fond démocratique, dont l'épicentre est symbolisé par la place Tahrir, est porteuse des revendications sociales et des aspirations profondes de tout un peuple dans sa diversité. Rabha Attaf nous offre ici un récit unique de la première phase de la révolution égyptienne en cours, qui va du 25 janvier 2011 à l'élection présidentielle de juin 2012, conclue, provisoirement, par un coup de force de l'armée.
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La France, toute imbue de ses valeurs républicaines, ne mesure pas toujours à quel point elle a choisit pourtant d'être, dans les faits, un modèle d'accroissement des inégalités : inégalités de revenus, inégalités de territoires, inégalités de générations. A faire le diagnostic juste de l'état des inégalités, de leur évolution, on pourrait à juste titre en tirer la conclusion qu'il existe une préférence française pour les inégalités. C'est dans ce grand écart entre les discours et les actes que se glisse pour bonne partie le désaveu du politique. Dés lors, dans le même temps où chacun utilise jusqu'à l'épuisement et l'insignifiance des notions jamais précisées ni clarifiées, justice sociale, équité, solidarité, égalité des chances, discrimination positive, l'Institut Edgar Quinet a souhaité mieux définir les différentes approches des concepts en jeu, des politiques induites, faire un état des lieux précis des difficultés propres au modèle français et indiquer, sur la base d'analyses conduites par des spécialistes reconnus, des pistes d'action pour une gauche moderne qui, tout en acceptant de voir le monde tel qu'il est et de rompre avec nombre des tabous et des conservatismes qui l'ont empêché de réduire véritablement les inégalités, continuerait de se fixer pour tâche historique la réalisation de l'idéal de liberté, d'égalité et de fraternité qui définit le meilleur de la tradition du socialisme républicain.
Les rencontres de l'Institut consacrées aux inégalités et à la justice sociale se sont tenues les 17, 18 et 19 janvier à Paris.
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Itinéraires d'une vietnamienne ; l'étudiante insoumise
Tran T H
- Balland
- 12 Février 2009
- 9782353150502
Vietnam du Nord, 1972. Les bombardements américains redoublent d'intensité. Thi Hien a 17 ans. Volontaire et ambitieuse, elle est sélectionnée, dans le cadre de la propagande communiste du gouvernement vietnamien, pour partir étudier en Pologne et participer à l'effort de reconstruction du pays.
A l'issue de quatre ans d'études, Thi Hien rencontre Piotr, jeune enseignant tout juste rentré du Vietnam. De leur amour naît un enfant. Pour Thi Hien, c'est un déchirement terrible : elle ne peut pas repartir au Vietnam où elle risque d'être arrêtée. Commencent alors les heures cruelles d'une vie clandestine, dans un pays exsangue qui manque de tout. Elle décide en 1981 de se rendre en France, laissant derrière elle son mari et sa fille. L'état d'urgence décrété par le gouvernement polonais en décembre 1981 l'obligera finalement à retser à Paris. Il lui faudra traverser de nouvelle épreuves avant que les siens puissent la rejoindre.
Thi Hien Tran nous livre ici le témoignage émouvant d'une femme, rebelle et insoumise, éprise de liberté. Rongée par la culpabilité d'avoir "trahi" ses proches pour pouvoir vivre son propre destin, elle ne retournera au Vietnam que 19 ans après son départ.
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Ali Khamenei ou les larmes de Dieu
Fariba Hachtroudi
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 24 Novembre 2011
- 9782070133161
Depuis qu'elle a quitté l'Iran, Fariba Hachtroudi n'a cessé d'interroger avec passion, à travers ses livres, la réalité contemporaine de son pays. Elle propose aujourd'hui un portrait du Guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei. Personnage essentiel de la théocratie chiite, le grand ayatollah ne se livre pas aux outrances médiatiques qui ont rendu célèbre le président Mahmoud Ahmadinejad. Pour être moins bruyant, son pouvoir n'en est que plus grand. Commandant en chef des armées, il dirige et oriente la politique du pays, valide la nomination du président, arbitre les conflits éventuels entre le clergé, l'armée et la classe politique.Cloîtré dans sa demeure, le Beyt, où ne pénètre qu'une élite de collaborateurs triés sur le volet, le « Lieutenant du Messie » édicte ses lois au milieu d'une cour servile et fanatique.
Fariba Hachtroudi a obtenu des témoignages de première main - notamment ceux du neveu d'Ali Khamenei et d'un haut gradé longtemps intime du sérail, aujourd'hui réfugié à l'étranger - qui tracent un portrait captivant de ce personnage énigmatique, pilier du pouvoir iranien. Érudit, fin lettré, amateur de poésie et de luxe, Ali Khamenei met chaque jour en pratique l'enseignement de son prédécesseur, l'ayatollah Khomeyni, qui avait fait du mensonge et de la violence les armes licites du prosélytisme islamiste. Ce livre, qui fourmille d'anecdotes et de faits réels, donne à voir les rouages complexes d'un régime dont dépend en partie l'avenir du monde. L'auteur y rend aussi hommage à son grand-père, l'ayatollah Esmaïl Hachtroudi, grande figure de la révolution constitutionnaliste, qui s'est battu, au début du XXe siècle, pour un islam démocratique et humaniste.
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Droits humains en Chine ; le revers de la médaille
Amnesty international
- Autrement
- Frontieres Autrement
- 30 Janvier 2008
- 9782746711075
Après avoir constitué un élément important dans l'attribution des JO à la Chine en 2001, le respect des droits humains bénéficie depuis d'un traitement irrégulier de la part des autorités chinoises et de la communauté internationale. Aux engagements manifestes en leur faveur succèdent des fins de non recevoir ou des silences complices. Amnesty International suit de près la situation et l'action du gouvernement chinois dans les domaines spécifiquement liés à la préparation des JO, aux principes de base de la Charte olympique et aux promesses d'amélioration faites par des représentants des autorités chinoises.
Deux domaines justifient une attention spécifique parce que les réformes y sont attendues et cruciales : la peine de mort et la liberté des médias. Parce que les JO semblent favoriser un recours accru à la détention administrative, du moins à Pékin, et la poursuite de la répression - dont avocats et journalistes de premier plan-, un point devrait aussi être fait sur la "rééducation par le travail" et la détention administrative, ainsi que sur la situation globale des défenseurs des droits humains en Chine.
Parce que les JO ne durent qu'un temps, et que la question des droits humains en Chine dépasse le cadre de l'événement, la deuxième partie du livre présente les perspectives d'améliorations qui doivent se manifester dans la pérennité. Pour aider à en saisir les enjeux, Amnesty met à contribution des spécialistes dont les analyses mettent en perspective l'attentif bilan livré par Amnesty.
Enfin, un certain nombre de témoignages/ exemples/ cas précis étayent et illustrent les pages du livre. Ce sont ces cas de personnes en faveur desquelles Amnesty travaille : qu'ils soient " résolus " ou encore pris en charge (si cela ne les met pas en danger) , leur traitement permet de donner corps aux analyses.
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Femmes et révolutions en Tunisie ; entretiens
Janine Gdalia
- Chevre Feuille Etoilee
- D'un Espace L'autre
- 4 Juin 2013
- 9782367950051
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L'écoféminisme dans la géopolitique ; femmes et développement durable
Rokhaya Samb
- L'Harmattan
- 23 Septembre 2016
- 9782343102351
La problématique de ce travail tourne autour de thèmes actuels et particulièrement de la géopolitique mondiale qui exige une gestion correcte et rationnelle de l'économie, de l'écologie et l'action de la femme. L'auteur y traite de sujets tels que ce que devrait être la place de cette dernière et aussi son rôle réel dans le monde, singulièrement en Afrique et dans les autres pays les moins avancés.
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La création de valeur pour l'actionnaire ou la destruction de l'idée démocratique
Isabelle Pivert
- Sextant
- Le Decodeur
- 22 Septembre 2011
- 9782849780374
La création de valeur pour l'actionnaire ou shareholdervalue est un concept issu du monde de la finance anglo-saxonne. À partir des années 1990, ce concept va non seulement structurer toute grande entreprise cotée en bourse, mais aussi modifier implicitement la notion commune de valeur, partagée tacitement jusqu'alors par tous les acteurs de l'entreprise : salariés, fournisseurs, clients, actionnaires. La valeur devient désormais une injonction purement financière, et immédiate : du cash recherché par l'actionnaire sous forme de dividende ou de plus-value. L'auteur montre la dépossession radicale de tous les autres acteurs, essentiellement des salariés, et dès lors, par le jeu des antagonismes, le processus de destruction de l'idée démocratique dans l'entreprise, mais aussi en dehors.
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Soudain, le peuple tunisien s'est soulevé! Nul n'avait prévu cet événement qui a donné le signal de révoltes populaires et de renversements de régimes tyranniques dans un monde arabe que l'on disait le plus souvent sans aspiration à la liberté. Pourquoi ce peuple, réputé pour sa modération, a-t-il inventé la première révolution du XXIe siècle? Quelles en ont été les causes profondes, au-delà des explications socio-économiques, insuffisantes pour penser ce moment où des femmes et des hommes se sont levés ensemble pour s'émanciper?
Il faut s'interroger sur les dimensions à la fois politique et subjective de ce bouleversement pour pouvoir en rendre compte. C'est cette double approche que privilégie Fethi Benslama, qui a suivi ce processus révolutionnaire avec passion. Pour l'éclairer, il use des ressources de la psychanalyse et de la philosophie.
Auteur prophétique d'une Déclaration d'insoumission publiée en 2006, fort de son engagement de longue date pour la défense de la démocratie et des libertés, il livre aussi dans cet ouvrage le fruit de ses réflexions sur l'état du monde arabe. Il met l'accent sur la mutation inaperçue qui a conduit ses sujets à sortir de la double entrave qu'ils subissaient, entre pouvoirs autoritaires et régimes islamistes, afin de ne plus sacrifier leur désir de liberté à la quête d'identité. De la Tunisie au monde arabe, on n'observe pas seulement un effet mimétique, mais un mouvement de fond qui bouleverse l'histoire de la Méditerranée. Notre histoire.
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La malédiction du religieux ; la défaite de la pensée démocratique en Iran
Mahnaz Shirali
- Les Peregrines
- Moutons Noirs
- 13 Septembre 2012
- 9782849413418
Pourquoi et comment l'islam idéologique a-t-il pu dominer la société iranienne depuis les années 1970 aux dépens du mouvement de réforme, qui a commencé avec la révolution constitutionnelle au début du xxe siècle ? Comment a-t-il pu acquérir une telle audience en Iran, puis dans l'ensemble du monde musulman ?
Mahnaz Shirali interroge l'histoire iranienne du xxe siècle pour saisir le rôle et la place du religieux shiite dans l'organisation sociale et politique d'un pays entré dans un processus de modernisation.
Écrit par une sociologue d'origine iranienne, ce livre est une des critiques les plus profondes des ruses de l'islam idéologique qui s'est imposé à Téhéran.