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Philosophie branches et domaines
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Frankenstein, la grenouille et l'électron : Les sciences et la performativité queer de la nature
Karen Barad
- Asinamali
- 22 Septembre 2023
- 9782955382295
Des amibes mutantes et communistes, des électrons pervers et immoraux, des bras tentaculaires aux capacités visionnaires et puis cette autre espèce étrange : les scientifiques de laboratoire. Les atomes, la lumière, l'espace-temps, l'univers entier sont bien plus queer que nous ne pouvons l'imaginer. En conjuguant physique quantique, sciences naturelles et sciences studies avec les théories féministes, Karen Barad bouleverse notre vision du réel, ainsi que les notions habituelles d'identité et de causalité , elle révèle le lien intime entre matière et signification, et offre un support empirique au déconstructionnisme. Il en résulte une véritable ode à Protée, une onto-épistemologie matérialiste et relationnelle... un projet vertigineux de philosophysique.
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Découvrir Luxemburg
Ulysse Lojkine, Alice Vincent
- Editions sociales
- Les Propedeutiques
- 10 Septembre 2021
- 9782353670796
Une introduction à l'oeuvre de la théoricienne allemande et dirigeante de premier plan du mouvement ouvrier à travers une sélection de douze textes commentés qui présentent les débats et les conflits auxquels elle a pris part ainsi que les grands thèmes de sa pensée : l'impérialisme, la guerre, la démocratie, le nationalisme et le socialisme.
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Quand Carol Gilligan a énoncé dans Une voix différente (1982) l'idée que les femmes ont une autre manière de penser la morale que les hommes, elle ne s'est pas contentée d'élargir la division des sexes à la morale. Elle a mis en avant un concept largement occulté et laissé à l'état de friche : le care. En portant l'attention sur ce « prendre soin », ce souci des autres, l'éthique du care pose la question du lien social différemment :
Elle met au coeur de nos relations la vulnérabilité, la dépendance et l'interdépendance.
Elle rend ainsi audible la voix des fragiles et met en garde contre les dérives conjointement marchandes et bureaucratiques de nos sociétés néolibérales.
Fabienne Brugère propose une synthèse des recherches autour de la notion de care et montre en quoi cette philosophie constitue aujourd'hui un véritable projet de société.
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Une négation qui se voudrait absolue, mais niant tout existant -jusqu'à l'existant qu'est la pensée effectuant cette négation même-ne saurait mettre fin à la « scène » toujours ouverte de l'être, de l'être au sens verbal : être anonyme qu'aucun étant ne revendique, être sans étants ou sans êtres, incessant « remue-ménage », pour reprendre une métaphore de Blanchot, il y a impersonnel, comme un « il pleut » ou un « il fait nuit ». Terme foncièrement distinct du « es gibt » heideggerien. Il n'a jamais été ni la traduction, ni la démarque de l'expression allemande et de ses connotations d'abondance et de générosité. Il faut insister sur le caractère désertique, obsédant et horrible de l'il y a et sur son inhumaine neutralité.
Neutralité à surmonter. Sortie recherchée dans ce livre. Analyses esquissées dans ce sens de la relation à autrui.
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La philosophie morale
Monique Canto-Sperber, Ruwen Ogien
- Que sais-je ?
- 11 Janvier 2017
- 9782130789451
Que dois-je faire ? Qu'aurais-je dû faire ? N'aurais-je pas mieux fait d'agir autrement ?
Lorsque nous agissons, que nous délibérons sur nos actions, que nous prenons des décisions, nous sommes en quête de justifications, nous cherchons à montrer que notre action était la meilleure chose à faire, sinon la moins mauvaise. Nous nous référons ainsi, plus ou moins explicitement, à des normes et des valeurs communes.
En partant de la multiplicité des termes employés pour désigner notre expérience morale (éthique, morale, déontologie), cet ouvrage expose les principales théories de la philosophie morale et les grandes questions qui la traversent.
Il nous invite à analyser la nature des règles suivies par chacun en société. Il nous propose, enfin, des exemples d'éthique appliquée à des domaines concrets comme la vie professionnelle, le soin médical ou l'activité des entreprises.
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Depuis les années 1960, l'éthique semble se structurer en fonction de territoires d'interrogation : la bioéthique et l'éthique médicale se développent pour apporter des réponses aux problèmes liés aux avancées de la biomédecine ; l'éthique de l'environnement s'intéresse à l'avenir de la planète ; l'éthique de la sexualité analyse les nouveaux enjeux moraux liés aux évolutions des moeurs, etc.
Au-delà d'une démultiplication des champs de réflexion, l'éthique appliquée propose une approche philosophique renouvelée, à l'articulation de la théorie morale avec la pratique. Elle entend offrir ainsi des éléments transversaux de réponse, ou tout au moins des instruments d'analyse, pour aborder les grandes questions morales d'aujourd'hui.
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Au café existentialiste ; la liberté, l'être et le cocktail à l'abricot
Sarah Bakewell
- Albin michel
- 24 Janvier 2018
- 9782226392732
Paris, 1932. Trois amis se réunissent dans un célèbre café de Montparnasse. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir écoutent Raymond Aron, de retour de Berlin, parler d'une forme de pensée radicalement neuve qu'il a découverte : la phénoménologie. En guise d'explication, Aron pointe son verre du doigt et dit à Sartre : « Tu vois, tu peux parler de ce cocktail, et c'est de la philosophie ! » Intrigué et inspiré, Sartre élabore une théorie philosophique fondée sur l'existence vécue, dont le quartier de Saint-Germain-des-Prés va devenir l'emblème. Des cafés aux clubs de jazz, des cénacles intellectuels aux nuits blanches de Boris Vian chantées par Juliette Gréco, l'existentialisme va faire vibrer Paris et se diffuser dans le monde entier, de l'après-guerre aux mouvements étudiants de 1968.
Avec l'érudition et l'humour qui ont fait l'immense succès de Comment vivre ?, Sarah Bakewell fait revivre un courant fondateur de l'histoire de la pensée du XXe siècle et nous plonge dans l'atmosphère effervescente du Paris existentialiste. -
Darwin n'est pas celui qu'on croit ; idées reçues sur l'auteur de l'Origine des espèces
Patrick Tort
- Le cavalier bleu
- Idees Recues
- 4 Novembre 2010
- 9782846703383
Darwin est probablement l'un des penseurs dont on a le plus caricaturé la pensée, très souvent réduite à la théorie de la sélection naturelle, dans laquelle la plupart des commentateurs ont cru pouvoir conclure à une généralisation de la " loi du plus fort ". Au nom de la nature, Darwin légitimerait ainsi les conduites de domination, d'oppression ou d'élimination susceptibles de sévir au sein des civilisations humaines. Ce sont, notamment, les différentes versions de cette malencontreuse " idée reçue " qu'il convient de confronter ici à l'analyse attentive de l'oeuvre naturaliste et anthropologique de Darwin.
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Entre Dieu et Darwin ; le concept manquant
Francis Kaplan
- Felin
- Le Felin Poche
- 17 Septembre 2009
- 9782866457044
Qu'est-ce que la vie ? Ce problème s'est posé à l'homme depuis des millénaires, et malgré les immenses progrès de la biologie, le statut du vivant reste, quoiqu'on en pense, toujours aussi incertain : les tentatives de réduction de l'organique au physico-chimique laissent toujours un résidu inexplicable, tandis que les définitions de la spécificité du vivant hésitent entre la tautologie et l'irrationnel. Francis Kaplan prend ces problèmes à bras le corps et fournit une introduction philosophique sans équivalent aux avatars du concept de vie depuis l'Antiquité grecque jusqu'aux controverses actuelles sur le hasard et la nécessité, l'émergence de la vie et les rapports entre conscience et matière. Il montre que ni la finalité théologique ni la réduction de la vie à la matière, ni les théories vitalistes n'apportent une réponse satisfaisante à l'énigme de la finalité biologique, qu'il n'y a pas de concept adéquat et que cette finalité relève en fait d'un bricolage intellectuel. Entre le danger d'une dérive théologique et le carcan de la stricte orthodoxie darwinienne, il y a donc une place pour l'explication de la vie par un concept bricolé qui rende mieux compte du. travail effectif des biologistes.
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Comment juger d'un tableau ? Que dire de l'émotion ressentie devant une oeuvre d'art ? Si le beau et l'art sont des sujets philosophiques anciens, l'esthétique en tant que discipline indépendante dotée d'un objet autonome n'apparaît qu'au XVIIIe siècle, lorsque que les notions d'art, de sensible et de beau se sont liées entre elles. De Platon à Michel Henry en passant par Kant ou Adorno, cette discipline semble difficile à définir. Est-elle une critique du goût, la théorie du beau, la science du sentir, la philosophie de l'art ?
Carole Talon-Hugon est professeur à l'Université de Nice. Elle dirige le Centre de recherche en histoire des idées.