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Cinéma / TV / Animation
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Le portrait le plus tendre qui existe sur Marilyn par l'un de ses proches amis, le poète Norman Rosten.
Il l'a rencontrée un jour de pluie. Au bras d'un photographe, elle s'était réfugiée chez lui, à Brooklyn, pour échapper à l'orage. Il n'a pas compris tout de suite qui elle était. Ainsi, leur amitié s'inscrira sous le signe de sincérité. Peut-être étaient-ils surtout liés par la poésie. À Norman Rosten, son ami poète, Marilyn donnait ses textes à lire. Et lui tenta de percer le mystère de la star dans ses vers. De 1955 jusqu'au dernier jour de la vie de Marilyn, le 4 août 1962, Norman Rosten et sa femme Hedda furent ses intimes, les témoins de ses petits et grands élans, de ses luttes. Le témoignage le plus pur, le plus authentique - tout simplement le plus beau - existant sur Marilyn.
« Ceux qui veulent se faire une idée sensible de Marilyn pourront désormais lire Marilyn, ombre et lumière » Philippe Lançon, Libération -
Une affaire très française
Raphaëlle Bacqué, Samuel Blumenfeld
- Albin Michel
- 3 Avril 2024
- 9782226492302
Il aura fallu plus de dix ans. Dix ans pour voir un mythe s'autodétruire sous nos yeux.Il y a d'abord eu des récits, sur le ton de la blague. Des incidents balayés au nom de son génie. Des scandales étouffés du fait de sa puissance. On l'admirait, il avait tous les droits. Gérard Depardieu incarnait la France, puisqu'il était Cyrano.Et puis, sont venues les plaintes en justice. Les premiers témoignages. L'aveuglement volontaire du milieu du cinéma, l'argent et les obscénités, l'« ami Poutine » et les dictateurs, les coulisses des tournages...Dans cette enquête explosive, Raphaëlle Bacqué et Samuel Blumenfeld lèvent pour la première fois le voile sur cette affaire si française qui voit même, au paroxysme du scandale, le président s'en mêler.Un tableau sidérant de notre société.Raphaëlle Bacqué, grand reporter au Monde, est notamment l'auteure de Kaiser Karl, Richie, Le dernier mort de Mitterrand et, en collaboration avec Ariane Chemin, des Strauss-Kahn et de La femme fatale.Samuel Blumenfeld, critique de cinéma, journaliste au Monde Magazine, est notamment l'auteur d'enquêtes très remarquées sur Alain Delon, Jean-Paul Belmondo ou Marlon Brando
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Chantons sous les larmes : Lettres à Jean-Pierre Marielle
Agathe Natanson
- Seuil
- Cadre Rouge
- 22 Mars 2024
- 9782021548242
« Je rêve de vous, je dis vous parce qu'il me semble que nous devons de nouveau faire connaissance, vous
m'intimidez maintenant que vous êtes dans votre nouveau monde. Sortons, allons prendre le thé et refaisons le chemin inverse, ce sera amusant, je suis prête, j'ai retrouvé la station debout, vos yeux peuvent croiser les miens. Venez, j'ai des choses à vous dire. »
C'est ainsi que débute la correspondance d'Agathe Natanson, avec l'homme tant aimé, à présent disparu. Des lettres, comme autant de rencontres, pour lui raconter ses jours et ses nuits dans la solitude révoltante du deuil qui est désormais la sienne. Dans ses mots, où se mêlent larmes et éclats de malice, chagrin et éclairs de joie, il y a tout le charme déployé pour tromper la tristesse, la capacité à chérir le souvenir d'une vie extravagante aux côtés du formidable comédien qu'était son mari. Et bien sûr ce goût irrésistible pour le jeu, qui les liait si fortement et qui fut tellement précieux quand la maladie fatale s'est immiscée dans la grande histoire d'amour de ce couple magnifique.
Agathe Natanson, comédienne, a été la dernière épouse de Jean-Pierre Marielle. -
Pour la première fois en français, les souvenirs de Monica Vitti, véritable icône du cinéma récemment disparue. L'autoportrait d'une femme résolument moderne restée assez mystérieuse sur sa vie privée.
Une silhouette élégante et mystérieuse, une voix rauque, un regard qui semble se perdre dans la plus abyssale des mélancolies... Pendant plus de trente ans, la grâce et le talent de Monica Vitti ont envoûté des générations de spectateurs, tombés sous le charme de
L'avventura, du
Désert rouge ou de
L'Éclipse. Face aux icônes de l'italianité, elle a incarné une femme moderne, troublante et surtout énigmatique, une façon d'être indéchiffrable, insaisissable, dont on lui laisse résumer la formule : " Comme toutes les femmes, j'ai deux visages. "
Ces Mémoires, rédigés en deux volumes dans les années 1990 et traduits pour la première fois, lèvent le voile sur l'une des figures les plus secrètes du cinéma. Son enfance pendant la guerre, ses débuts au théâtre à l'insu de sa famille, sa rencontre avec Michelangelo Antonioni... Monica Vitti fait le récit d'une vie qui semble placée sous l'influence de l'existentialisme, elle évoque ses succès, ses doutes et ses amours - celui du jeu, surtout, et de la comédie, où elle irradie par son sens de l'improvisation et de l'autodérision.
Entre souvenirs et rêveries, ces pages d'une sincérité désarmante révèlent une artiste complexe, fantaisiste et tourmentée, irrésistiblement drôle, à la soif absolue de liberté. " Je suis actrice pour ne pas mourir ", écrivait-elle. Pari réussi. -
Le Fonds Jeanne Moreau pour le théâtre, le cinéma et l'enfance, créé en 2017 après le décès de l'actrice, a ouvert ses archives et rendu possible la publication de cet ensemble de textes inédits. Quelques-uns évoquent, sur un mode léger et joyeux, ses jeunes années, d'autres sa vie et sa longue carrière. Tous composent le portrait très attachant d'une femme singulière et fascinante.
Ces écrits sont suivis de la correspondance de Jeanne, dont ont été transcrites les lettres les plus marquantes (à Klaus Michael Grüber, à Roger Nimier), celles qui lui furent adressées par ses amis (Pedro Almodóvar, Paul Auster, Louis Malle, Florence Malraux, Yves Saint Laurent, Delphine Seyrig, François Truffaut, Agnès Varda...), ainsi que des hommages des cinéastes (George Cukor, Joseph Losey, Jean Renoir, Orson Welles...).
Un livre richement illustré, qui révèle des documents rares : photos de famille, d'enfance, de tournage et d'amitiés. -
Framboise : Quelques hypothèses sur Françoise Dorléac
Aurélien Ferenczi
- Actes Sud
- Institut Lumiere
- 1 Mai 2024
- 9782330192945
Au début de l'été 1967, Françoise Dorléac disparait. Elle avait vingt-cinq ans mais était déjà une actrice accomplie qu'on avait admirée dans L'Homme de Rio, La Peau douce ou Les Demoiselles de Rochefort.
Comme sa soeur Catherine Deneuve, elle avait tout pour réussir : le talent, la beauté, la jeunesse. Le mystère Françoise Dorléac, c'est la trajectoire-météore d'une jeune femme de son temps, sans doute même en avance, reflet d'une feinte insouciance, aujourd'hui disparue.
Ce livre est un exercice d'admiration. Il cherche à raconter l'avènement d'une enfant du 16e arrondissement de Paris, devenue, en quelques films, une grande actrice. -
Entre son premier court-métrage, Saute ma ville (1968), et No home movie (2015), Chantal Akerman (1950-2015) a réalisé plus de 40 films. Le retentissement de Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080, Bruxelles, chef-d'oeuvre de près de 4 heures qu'elle tourne à l'âge de 25 ans avec Delphine Seyrig, lui assure une notoriété immédiate. Le rôle que les femmes occupent dans son oeuvre lui vaut d'être identifiée comme une cinéaste féministe, adjectif qu'elle accueillait volontiers mais avec réserve, comme toute espèce d'assignation. Chantal Akerman est également la première cinéaste, dès les années 1990, à investir les lieux de l'art contemporain?: ses installations continuent d'être exposées dans les galeries et musées du monde entier.
Son oeuvre cinématographique se double d'une importante oeuvre écrite, que nous publions dans sa quasi intégralité et dont nous avons confié l'organisation à Cyril Béghin. Cette somme de près de 1600 pages se présente sous la forme de trois volumes réunis dans un coffret?: deux volumes chronologiques (1968-1991 et 1991-2015), consacrés strictement aux textes d'Akerman, et un troisième qui rassemble l'édition critique. Ce parti pris vise à laisser se développer l'écriture de la cinéaste avec ses articulations et son rythme propres, sans intervention extérieure. Les textes des deux «?volumes Akerman?» comprennent des scénarios, des synopsis, des notes d'intention, des textes pour les voix off de ses films, mais également des entretiens, des documents de travail, tous pour l'essentiel inédits. Ils incluent également quatre livres publiés du vivant d'Akerman?: une pièce de théâtre, Hall de nuit (1992), deux récits, Une famille à Bruxelles (1998) et Ma mère rit (2013), et une autobiographie, «?Le frigidaire est vide. On peut le remplir?» (dans Autoportrait en cinéaste, 2004).
oeuvre écrite et parlée, le titre de l'ensemble, donne toute sa place au rôle de la voix et de la parole dans l'écriture d'Akerman. Par leur rythme, leur ponctuation, la liberté de leur syntaxe, leur adresse comme «?à la cantonade?», par le «?ressassement?» qu'elle invoque elle-même comme une manie et un principe constructif, ses textes portent la marque de sa voix (imprimée en cyan dans le livre), et de l'absolue modernité de son oeuvre. Les deux premiers volumes s'accompagnent d'une importante iconographie, composée de photographies de repérage ou de tournage, de documents d'archives, de fac-similés, et de photogrammes de films inédits. Le troisième volume se présente sans image, et dans une mise en page différente.
La parution d'oeuvre écrite et parlée coïncide avec de nombreux événements consacrés à Chantal Akerman?: une exposition anthologique à BOZAR (Bruxelles) et la rétrospective de ses films organisée par la Cinematek de Belgique à partir de mars 2024?; la reprise, en septembre 2024, de l'exposition à la Galerie nationale du Jeu de Paume, à Paris, qu'accompagneront une rétrospective et l'édition intégrale de ses films par Capricci. Parmi d'autres -
La fée cinéma : autobiographie d'une pionnière
Alice Guy
- Gallimard
- L'imaginaire
- 16 Juin 2022
- 9782072960789
La Fée-Cinéma est le récit autobiographique d'Alice Guy : première femme cinéaste du monde. Écrire vite. Raconter son enfance, d'abord : la jeune Alice est élevée entre le Chili, la Suisse et la France. Puis le pensionnat et la vie à Paris. Suivent des études de sténographie, avant qu'elle ne devienne en 1895 la secrétaire de Léon Gaumont au Comptoir général de Photographie. C'est à la suite de la première projection du cinématographe des frères Lumière qu'Alice a l'idée de tourner de courtes fictions pour soutenir la vente des caméras Gaumont. Déjà «mordue par le démon du cinéma», elle n'a qu'une obsession : raconter des histoires en réalisant ses propres films, dont le plus célèbre, La Fée aux choux, considéré comme le premier film de fiction... Longtemps effacée de l'Histoire, Alice Guy décrit ici avec précision les débuts du cinéma, la magie des accidents, des expérimentations et autres bouts de ficelle. Sans détour et sans romance, d'une écriture intime et urgente, elle dit la beauté du 7? art qu'elle a «aidé à mettre au monde» ; elle se réhabilite. Elle meurt en 1968 et ses Mémoires, pourtant achevés en 1953, ne seront publiés qu'en 1976.
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Pride & pop-corn : Développez votre culture ciné-séries LGBTQIA+
Maxime Donzel, Virginie Kypriotis
- First
- 10 Octobre 2024
- 9782412096475
LUMIÈRE... CAMÉRA... ACTION !
Développez votre culture ciné-série LGBTQIA+ !
Quels blockbusters incluent des héros.ïnes queers ? Dans quelles séries trouver des personnages asexuels ? Est-on réellement sorti.es du stéréotype du meilleur ami gay ? N'y a-t-il vraiment rien de positif à tirer de La Cage aux folles pour la communauté LGBTQIA+ ? Pourquoi tous les vampires sont-ils gays ?
Maxime Donzel vous a concocté un recueil non exhaustif mais inclusif de la culture ciné-séries queer pour vous faire découvrir un large éventail des représentations LGBTQIA+, du grand comme du petit écran. Classées par thèmes, les nombreuses références mettent en lumière les bons (et les moins bons !) personnages, ressorts et scénarios queers.
En bref, avec ce livre, vous aurez toutes les clés pour enrichir votre culture ciné-séries queer ! -
Il faut l'imaginer faire ses débuts devant la caméra à l'âge de 5 ans, poussée par une mère écrasante d'ambition. Natalie Wood a sauté sur les genoux d'Orson Welles et traversé le pays pour signer des autographes alors que ses camarades étaient encore en culotte courte. À l'adolescence, elle est devenue l'icône d'une génération de rebelles aux côtés de James Dean, l'inoubliable Maria de West Side Story, la vedette aux grands yeux marron dont les frasques sentimentales s'affichent en couverture des magazines. Avant d'être élue pire actrice de l'année et de songer à s'évader en Amérique latine au bras d'un mystérieux industriel. Jusqu'à sa disparition dans les eaux profondes de la baie de Los Angeles au début des années 80, Hollywood a été son royaume. Elle y a vécu une histoire flamboyante, pas tout à fait un conte de fées.
-
Delphine Seyrig, en constructions
Jean-Marc Lalanne
- Capricci
- La Premiere Collection
- 17 Février 2023
- 9791023904901
Lorsqu'elle disparaît en 1990, Delphine Seyrig n'est plus cette figure de proue du cinéma d'auteur mondial qu'elle fut durant toutes les années 60 et 70, de Marienbad au Charme discret de la bourgeoisie.
Les années 80 ne l'ont pas aimée ; dans cette décennie de restauration formelle et idéologique, son parcours, esthétique ou politique, paraissait trop radical. C'est peu dire que le temps a joué en sa faveur. La postérité a validé ses choix d'actrices les plus aventureux (chez Akerman ou Duras). Son oeuvre de cinéaste est redécouverte avec un intérêt croissant. Ses prises de position publiques, aux avant-postes de la lutte féministe, circulent plus que jamais sur les réseaux.
Quelles traces de son court passage laisse l'astre Seyrig ?
Tel sera l'objet de cet essai admiratif et amoureux. -
Rêve Akerman est une fiction empruntant la trajectoire de Chantal Akerman à travers sa filmographie, de son premier voyage à New York en 1971, où jeune cinéaste elle découvre les films de Mikael Snow, Andy Warhol ou encore Jonas Mekas qui nourriront son univers jusqu'à No Home Movie en 2015, où elle filme sa mère, à qui elle consacre également un livre : Ma mère rit. Rêve Akerman est une réaction, celle d'un regard qui imagine une vie à travers une oeuvre, y éprouve sa sensibilité et recompose une époque.
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Les comédies romantiques : Une love story
Marianne Lévy
- Hoebeke
- Photos Divers
- 19 Octobre 2023
- 9782073033765
D'Audrey Hepburn et Gregory Peck à Renée Zellweger et Colin Firth, en passant par Julia Roberts et Hugh Grant dans Coup de foudre à Notting Hill, les comédies romantiques sont depuis des décennies un parfait miroir de nos moeurs, désirs et fantasmes amoureux. Parfois prévisibles, elles sont pourtant plébiscitées, et souvent culte. Depuis l'invention du genre dans les années trente, en passant par la révolution Quand Harry rencontre Sally et cet orgasme simulé en plein restaurant, les comédies romantiques poursuivent leur chemin sur ce même mode : renverser les clichés et les détourner. Marianne Levy les passe au peigne fin et revisite l'univers symbolique de plus de 100 films culte à travers neuf temps essentiels d'un scénario de comédie romantique, du premier regard au happy ending. Retour en extraits sur la longévité de ce genre et les codes qui font son succès.
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De sa naissance par ciel orageux dans le Massachusetts jusqu'à sa mort à Paris, la vie de Bette Davis n'a été qu'une infatigable lutte. Rien n'est assez bien, elle-même n'est jamais assez bonne. Comme actrice, comme femme, comme mère. Elle travaille dur et défend l'image d'une femme libérée du glamour d'Hollywood, des contrats des studios, des clichés sur la ménagère. Procès, ruptures, crises de colère, elle trace la voie d'un nouveau genre d'actrice, le genre qui obtient ce qu'elle veut ou part en claquant la porte. Elle fatigue maris et réalisateurs, pour le meilleur et pour le pire. Son acharnement nous vaut des prestations mémorables dans L'Insoumise, La Vie privée d'Élisabeth d'Angleterre ou Eve. De ville en ville, sur les planches des théâtres, dans la chaleur des studios et de ses maisons, entre les mains de ses amants et de ses maris, Bette Davis s'épuise à poursuivre un bonheur impossible.
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Diffusée entre 1997 et 2003, la série Buffy contre les vampires raconte en sept saisons le passage à l'âge adulte d'un groupe d'adolescent·e·s américain·e·s aux prises avec toutes sortes de démons, métaphore de leurs angoisses. Leur leadeuse, Buffy, est une Tueuse de vampires aux pouvoirs surnaturels, qui apprend à s'émanciper de toutes les formes de domination, en particulier d'un système patriarcal omniprésent.
Célébrée par les fans à travers le monde, analysée par de nombreux universitaires, Buffy contre les vampires a inspiré des générations de showrunners et est entrée au panthéon de la pop culture. Échappant à Joss Whedon, son créateur, Buffy Summers est devenue un symbole de réappropriation du pouvoir par les femmes. Au-delà de cette figure féminine puissante, la série revalorise les bienfaits du collectif dans notre société individualiste en crise. Buffy ou la révolte à coups de pieu explore les différentes facettes d'une série unique, qui offre des pistes de réflexion pour mieux vivre ensemble et peut-être même, sauver le monde. -
Créée par le scénariste et producteur britannique Jesse Armstrong, la série Succession (2018-2023) dresse le portrait de Logan Roy, 80 ans, homme d'affaires à la tête d'une multinationale des médias. Aussi brutal avec ses collaborateurs qu'avec ses quatre enfants, Logan Roy déploie un jeu cruel inspiré du Roi Lear de Shakespeare : mettre sa progéniture en concurrence afin de désigner parmi eux son héritier. Sous la satire des ultra-riches, et la critique inquiète de la société du spectacle comme des dérives de la démocratie américaine, Succession élabore une impressionnante généalogie de la violence, suggérant que les souffrances, humiliations et traumatismes vécus se transmettent inexorablement d'une génération à l'autre. Succession, la violence en héritage explore les failles de cette impitoyable famille dysfonctionnelle de milliardaires new-yorkais, pour révéler la psyché complexe de chacun de ses membres et la manière dont la violence circule dans notre monde.
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Je ne crois qu'en moi : entretien avec Murielle Joudet
Catherine Breillat, Murielle Joudet
- Capricci
- La Premiere Collection
- 15 Septembre 2023
- 9791023905007
Catherine Breillat n'a jamais raconté qu'une seule histoire : la sienne, celle d'une jeune fille interdite d'existence qu'on aura, dès l'enfance, coupée en deux, écartelée entre son cerveau et son sexe, marquée par la honte d'être née femme. Elle est devenue cinéaste à une époque où choisir cette vocation consistait à désobéir à tout le monde.
Depuis son premier film, Une vraie jeune fille (1975), jusqu'à L'Été dernier (2023), elle filme pour reprendre ce qu'on lui a volé, pour explorer ce qu'elle appelle l'« infilmable » : cette inépuisable zone grise du féminin où honte, transgression, volupté, dégoût et quête de soi s'entremêlent jusqu'à se confondre. Son oeuvre formule un lancinant « Connais-toi toi-même », un voyage spirituel qui, pour ses héroïnes, s'articule comme une guerre ouverte avec l'autre sexe.
Parler avec Catherine Breillat et l'écouter, c'est obtenir des réponses qui tiennent autant de la leçon de cinéma que de la survie. -
Les textes intimes de Marilyn Monroe, écrits entre 1943 et 1962.
Tout un univers intérieur pour découvrir l'autre face de l'icône. -
Dans cet essai littéraire en forme d'exercice d'admiration, Virginie Apiou met en lumière les multiples facettes de l'une des actrices les plus fascinantes du cinéma français et tente, à travers l'évocation de sa filmographie, de sa vie et de son combat féministe, de cerner le « mystère Seyrig ».
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Lydie Salvayre - Écrire entre deux langues
Engelibert/Salvayre
- L'Ire Des Marges
- 24 Septembre 2024
- 9791092173833
Un ouvrage collectif de création/recherche sur et avec Lydie Salvayre, coordonné par Jean-Paul Engélibert. Avec les contributions de Stéphane Bikialo, Norbert Czarny, Sophie Joubert, Estelle Mouton-Rovira, et Lydie Salvayre. Née en 1946 d'un père Andalou et d'une mère Catalane, réfugiés en France en février 1939, Lydie Salvayre passe son enfance à Auterive, près de Toulouse. Après des études de lettres modernes elle s'oriente vers la médecine, devient pédopsychiatre, et dirige le CMPP de Bagnolet pendant 15 ans. Son premier roman, "La Déclaration", paraît en 1990. Lydie Salvayre a remporté de nombreux prix, dont le Prix Goncourt pour "Pas pleurer" en 2014. Ses livres sont traduits en de nombreuses langues. Pour rendre compte de la richesse de cette oeuvre, Jean-Paul Engélibert a réuni une équipe composée de Stéphane Bikialo et Estelle Mouton-Rovira (universitaires, spécialistes de littérature contemporaine), Norbert Czarny (écrivain et critique littéraire) et Sophie Joubert (journaliste, critique littéraire). Chacun s'est lancé dans un échange avec Lydie Salvayre pour la faire réagir à ses questions, relire avec elle son oeuvre, explorer ses contradictions. Les livres de Lydie Salvayre naviguent entre deux langues, l'espagnol de l'enfance et le français de l'école, comme entre deux manièresâeuroseuros: d'un côté le baroque, le mauvais goût, l'excès et l'emportement qu'elle attribue à l'Espagne, de l'autre le classicisme, la précision, l'humour et l'imparfait du subjonctif du XVIIe siècle français. Ce grand écart lui donne une grande liberté de ton et lui ouvre quantité de sujets. Dans ses livres les plus connus, elle écrit l'histoire du point de vue de ses victimes. La Compagnie des spectres imagine une femme hantée cinquante ans après par l'assassinat de son frère, commis en 1943 par des miliciens. Pas pleurer raconte sur le mode autobiographique la jeunesse de sa mère pendant la guerre civile espagnole, jusqu'à la fuite vers la France. Mais elle sait aussi, en fiction, explorer les blessures intimes et la manière dont elles conduisent aux drames du quotidien (La Vie commune) ou aux crimes de sang (La Puissance des mouches). Dans des livres à la portée politique évidente, elle raconte les blessures du travail (La Médaille) et la vie dans les cités (Les Belles Âmes, Passage à l'ennemie). Si elle exprime ainsi ses colères, d'autres livres proclament ses admirations pour des personnes réelles dont elle fait des personnages de légende (BW, Hymne, Sept Femmes) ou pour des héros de fiction (Rêver debout). Entre le dialogue avec les grandes oeuvres du passé et celui qu'elle entreprend avec ses contemporains et ses contemporaines, elle construit une oeuvre populaire qui parle de notre présent.
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C'est un livre sur les actrices, mais pas n'importe lesquelles. On y parle des « actrices sorcières », les bizarres, les méchantes, les trash, les punks, les cool, les marginales. Reliées par leur puissance de feu, toutes ont en commun de sortir du rang en incarnant la possibilité d'une autre voie : Asia Argento et Béatrice Dalle, Margaret Hamilton du Magicien d'Oz, la Catwoman des sixties Eartha Kitt, Sheryl Lee sacrifiée sur l'autel de Twin Peaks, l'anomalie Jennifer Jason Leigh, Jeanne Moreau période fauchée, Rose McGowan avant #MeToo, Tilda Swinton et ses mille visages ou Sean Young, l'androïde grillé de Blade Runner. Voici leurs histoires, intimes et collectives : des trajectoires de femmes qui, dans les films, dans la vie, auront été autre chose que des princesses endormies.
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Le matin de ses soixante-dix-huit ans, marceline loridan-ivens, née rozenberg, calcule que 7 et 8 font 15 : quinze ans, son âge lors de sa déportation au camp d'auschwitz-birkenau.
Elle contemple les objets de sa maison, qui réveillent en elle des fragments de sa vie faite de désordres, de révoltes, de provocations et d'engagements sur les marges du monde. 1945 : revenue d'auschwitz détruite à mort, marceline se lance dans la vie comme si elle n'avait plus rien à perdre. elle hante les nuits bleues des caves de saint-germain-des-prés, entre au pc, claque la porte, porte les valises pour le fln, s'engage pour l'avortement - elle est de tous les combats.
Et rencontre le grand cinéaste joris ivens ; la voilà avec lui au vietnam sous les bombardements, à pékin pendant la révolution culturelle. une grande histoire d'amour et de cinéma commence. simone veil, son amie pour la vie, se rappelle que même à auschwitz marceline racontait des histoires drôles. une façon pour elle de survivre à la souffrance omniprésente du souvenir. ainsi se reconstruit à la première personne, sur une mémoire fuyante et une force de vie contagieuse, la légende intime de marceline loridan-ivens, que le feu des nazis n'a pas pu anéantir.
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Cet essai théorique prend pour sujet les relations entre littérature française contemporaine et cinéma à partir de la notion de projection. Puissance intermédiatique entre le texte et l'image, la projection ouvre un espace contemporain d'écriture entre cinéma et littérature. Cet essai tente d'en circonscrire l'empan et d'en théoriser les pratiques, des reconfigurations du roman au prisme d'un imaginaire filmique chez des Forêts ou Montalbetti, aux écrivains-cinéastes comme Carrère ou Alferi, en passant par le renouvellement des formes canoniques de l'adaptation ou de l'ekphrasis, chez Claire Denis, Léos Carax, Jérôme Game ou Nathalie Léger, lorsque l'écriture - syntaxe, métaphores, lumières et ombres - retrace la hantise des figures de l'écran. Réécriture, descriptions, intervalles, écrans, flipbooks, projections psychiques, les intermédiaires se démultiplient entre le texte et ses images, délaissant la problématique trop simple de l'adaptation.
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"C'est compliqué de programmer des réalisatrices... Des films de femmes, il y en a peu. Nous choisissons les oeuvres de talent." Halte à cette litanie que l'on entend encore beaucoup trop souvent de la part des programmateurs ! Des films de femmes il y en a, des très bons films aussi et bien plus que cent !
La date de naissance officielle du cinéma est le 28 décembre 1895. Dès mars 1896, une femme, secrétaire de Léon Gaumont, imaginait son futur en tournant la toute première fiction de l'histoire : La Fée aux choux. Mais comme Alice Guy était très inspirée et très douée, elle a également inventé des effets spéciaux, le ralenti, l'accéléré, les surimpressions, la superproduction et même le gros plan. Quasiment toute la grammaire du cinéma actuel. Elle fut la première cinéaste à tourner des films sonores, des opéras, elle savait faire rire ou pleurer, filmer la guerre ou la vie du Christ, et même fonder et diriger un studio de production américain. Elle reste méconnue, son oeuvre est pourtant extraordinaire.
A voir comment a été traitée la pionnière la plus prolixe et à la carrière la plus longue (elle tourne jusqu'en 1920), il n'est pas étonnant que toutes celles qui ont suivi ne jouissent pas de la même notoriété que les confrères masculins.
Il est donc temps de réhabiliter leur place !
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, un tel guide qui recense les meilleurs films réalisés par des femmes depuis les débuts du cinéma n'existe pas encore. Arte éditions et Gründ ont la volonté de publier ce guide précieux pour rendre visibles toutes les femmes de cinéma à tous les cinéphiles.