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Longtemps, les femmes n'ont été que des corps, définies par leurs fonctions sexuelle et maternelle. La révolution féministe des années 1970 les a délivrées de ce carcan, mais il s'en est suivi une période de déconsidération de ces sujets. Enclenchée au début des années 2010, la « bataille de l'intime » a remis le corps féminin au centre. La philosophe Camille Froidevaux-Metterie propose de le saisir sous ses deux aspects : lieu de la domination masculine et vecteur d'une pleine émancipation. Déroulant les étapes corporelles qui scandent la vie des femmes, l'autrice pose les jalons qui leur permettront de reprendre possession de leurs corps, dans toutes ses dimensions. À l'écoute des luttes les plus contemporaines, son féminisme incarné s'attaque au socle même du patriarcat et renouvelle les fondements théoriques du féminisme.
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A la folie, passionnément : Eloge philosophique du désir amoureux
Marianne Chaillan
- Points
- Points Essais
- 22 Mars 2024
- 9791041413874
« Au fond, nos amours sont pareilles au vent et ce dernier est sauvage, comme le chante Nina Simone dans sa sublime chanson Wild is the wind. Et nous, emportés dans sa fureur, nous sommes des créatures du vent. » Marianne Chaillan
Lorsque Marianne Chaillan annonce à ses élèves le cours sur le désir amoureux, tous se dressent et tendent l'oreille. Voici qu'on évoque enfin le sel de la vie ! Littérature, films, chansons : tous se nourrissent du désir amoureux. Et, pourtant, les philosophes lui opposent un rejet quasi unanime, considérant l'amour comme une maladie plus dangereuse que le pire des virus. Illusion, promesse de souffrance, il fait peser selon eux une grave menace sur notre existence. Ils ont beau nous alerter, rien n'y fait : on aime, on veut aimer, on veut vibrer. Avec précision et légèreté, Marianne Chaillan décortique et interroge ce point de vue : aimer à la folie, est-ce perdre la raison ou expérimenter le coeur de l'existence ?
« Éphémère ? Superficiel ? Douloureux ? L'amour-passion aurait il déserté nos imaginaires ? La philosophe Marianne Chaillan souffle sur les braises dans un tonifiant plaidoyer » Elle
Enseignante à Marseille, icône de la pop-philosophie, Marianne Chaillan a notamment publié Ils vécurent philosophes et firent beaucoup d'heureux (Équateurs, 2017), Pensez-vous vraiment ce que vous croyez penser ? (Équateurs, 2018), In pop we trust (Équateurs, 2020) et Où donc est le bonheur ? (Équateurs, 2021, prix France Télévisions). -
Être quelqu'un de bien : Philosophie du bien et du mal
Laurence Devillairs
- Points
- Points Essais
- 10 Mai 2024
- 9791041417315
À quoi reconnaît-on quelqu'un de bien ? Est-ce à sa gentillesse ? Sans doute - à la condition d'accorder au gentil le privilège de la force et du courage. Est-ce à sa conformité à des valeurs, à sa bienveillance, à son empathie ? Rien de tout cela : quelqu'un de bien est avant tout quelqu'un de libre, libéré de tout ce qui pèse et rend prévisible - caractère, désirs, appartenances sociales, et même obéissance à des normes et des devoirs.
Agir moralement est un mystère de liberté et d'obligation, un mélange de contrainte et d'élan. C'est ce mystère que Laurence Devillairs entreprend d'élucider : que se passe-t-il quand nous agissons moralement ? Ne faisons-nous pas l'épreuve d'un bien qui nous dépasse, mais qui dépend de nous pour advenir dans ce monde ?
Être quelqu'un de bien, c'est faire mentir les cyniques et les sceptiques. -
Nous demandons à la pensée qu'elle dissipe les brouillards et les obscurités, qu'elle mette de l'ordre et de la clarté dans le réel, qu'elle révèle les lois qui le gouvernent. Le mot de complexité, lui, ne peut qu'exprimer notre embarras, notre confusion, notre incapacité à définir de façon simple, à nommer de façon claire, à ordonner nos idées. Sa définition première ne peut fournir aucune élucidation : est complexe ce qui ne peut se résumer en un maître mot, ce qui ne peut se ramener à une loi ni se réduire à une idée simple. La complexité est un mot problème et non un mot solution.
Edgar Morin propose ici un nouveau mode de pensée pour affronter la complexité du monde qui nous entoure.
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Comment défendre les Lumières dans un contexte marqué par le réveil du nationalisme et par les crises environnementales et sanitaires ? Peut-on croire en un progrès par la raison après Auschwitz, Hiroshima et les goulags ? Pour combattre les anti-Lumières qui souhaitent rétablir une société hiérarchique, tout en répondant aux accusations des postmodernes qui suspectent tout universalisme d'être hégémonique, Corine Pelluchon propose de nouvelles Lumières qui tiennent compte de notre dépendance à l'égard des autres vivants. Leur objectif est de destituer le schème de la domination qui transforme notre rapport aux autres et à la nature en une forme de guerre.
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Ce qui s'écrit ici différence marque l'étrange mouvement, l'unité irréductiblement impure d'un différer (détour, délai, délégation, division, inégalité, espacement) dont l'économie excède les ressources déclarées du logos classique.
C'est ce mouvement qui donne unité aux essais ici enchaînés. Qu'ils questionnent l'écriture littéraire ou le motif structuraliste (dans les champs de la critique, des " sciences de l'homme " ou de la philosophie), que par une lecture configurante ils en appellent à Nietzsche ou à Freud, à Husserl ou à Heidegger, à Artaud, Bataille, Blanchot, Foucault, Jabès, Levinas, ils n'ont qu'un lieu d'insistance : le point d'articulation dérobée entre l'écriture et la différence. À peser sur cette articulation, ils tentent de déplacer les deux termes.
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Service ou servitude ; essai sur les femmes toutes mains
Geneviève Fraisse
- Points
- Points Essais
- 14 Janvier 2021
- 9782757888155
Si, à la suite du mouvement #MeToo, la prise de parole des femmes s'est exprimée avec une ampleur inattendue, aujourd'hui à qui incombe concrètement tant la charge matérielle que mentale du « service domestique » ?
Cette nouvelle édition de l'ouvrage précurseur de Geneviève Fraisse retrace la généalogie de la notion de service - de la domesticité au paradigme du care, de la question de l'emploi et de la hiérarchie sociale entre femmes à celle de la solidarité, du service « à la personne » à la construction d'une société commune aux deux sexes.
Rendre au mot de « service » toute sa polysémie, analyser l'histoire du travail des femmes et de leur émancipation à travers une pensée de l'égalité et de la justice, telle est la grande originalité de ce livre.
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La faiblesse du vrai ; ce que la post-vérité fait à notre monde commun
Myriam Revault d'allonnes
- Points
- Points Essais
- 14 Octobre 2021
- 9782757892138
La faiblesse du vrai.
L'irruption de la notion de « post-vérité » a suscité d'innombrables commentaires médiatiques, mais peu de réflexions de fond. Or cette notion brouille la distinction essentielle du vrai et du faux, portant atteinte à notre capacité à vivre ensemble dans un monde commun. L'auteure montre que le problème majeur de la politique n'est pas celui de sa conformité à la vérité mais qu'il est lié à l'exercice du jugement, notamment dans la sphère publique. L'analyse du « régime de vérité » de la politique éclaire ce qui distingue les systèmes démocratiques, exposés en permanence à la dissolution des repères de la certitude, à la tentation du relativisme et du règne de l'opinion, des systèmes totalitaires, où la toute-puissance de l'idéologie fabrique un monde entièrement fictif. Loin d'enrichir le monde, la « post-vérité » appauvrit l'imaginaire social et altère les jugements et les expériences sensibles que nous pouvons partager.
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Philosophes dans la tourmente
Elisabeth Roudinesco
- Points
- Points Essais
- 13 Janvier 2011
- 9782757821121
J'ai choisi de rendre hommage à six philosophes français - Canguilhem, Sartre, Foucault, Althusser, Deleuze et Derrida - dont l'oeuvre est connue et commentée dans le monde entier, et qui ont eu pour point commun, à travers leurs divergences, leurs disputes et leurs élans complices, de s'être confrontés, de façon critique, non seulement à la question de l'engagement politique mais à la conception freudienne de l'inconscient. Ils furent tous des stylistes de la langue, passionnés d'art et de littérature. C'est bien parce qu'une telle confrontation est inscrite dans leurs oeuvres et dans leur vie qu'ils peuvent être réunis ici. Ils ont tous refusé, au prix de ce que j'appellerai une traversée de la tourmente, d'être les serviteurs d'une normalisation de l'homme, laquelle, dans sa version la plus expérimentale, n'est qu'une idéologie de la soumission au service de la barbarie. Loin de commémorer leur gloire ancienne ou de m'attacher avec nostalgie à une simple relecture de leurs oeuvres, j'ai tenté de montrer, en faisant travailler la pensée des uns à travers celle des autres, et en privilégiant quelques moments fulgurants de l'histoire de la vie intellectuelle française de la deuxième moitié du xx siècle, que seule l'acceptation critique d'un héritage permet de penser par soi-même et d'inventer une pensée à venir, une pensée pour des temps meilleurs, une pensée de l'insoumission, nécessairement infidèle.E.R.
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Métaphysique des sexes ; masculin/féminin aux sources du christianisme
Sylviane Agacinski
- Points
- Points Essais
- 11 Janvier 2007
- 9782757802885
Les grands mythes chrétiens dessinent une histoire des sexes. Un drame dans lequel la femme sépare le premier homme de Dieu: la création d'Adam tourne à la catastrophe par la faute d'Eve. Mais si Eve éloigne l'homme de Dieu, Marie rapproche Dieu de l'homme. C'est d'elle que naît le nouvel Adam : Jésus. En philosophie, en théologie, les grands textes fondateurs font le récit d'une vision masculine de l'histoire: la femme diffère de l'homme, jamais l'inverse. Comme si le point de vue viril était l'unique et l'universel - tandis que la femme demeure toujours l'autre, le genre différent. " Il n'y a ni mâle ni femelle ", écrit pourtant saint Paul. Le christianisme aurait-il l'ambition de renverser la " fatalité " de la condition sexuée ? Paul poserait-il ici les fondements d'un universalisme chrétien en annonçant l'égalité des sexes ? Sylviane Agacinski montre au contraire que, comme dans la philosophie grecque, la pensée chrétienne des premiers siècles identifie l'esprit et l'intellect à l'homme, la chair et le péché à la femme. Dans ce livre, Sylviane Agacinski décrit un régime de pensée masculin, qui substitue à la génération sexuée une régénération spirituelle.