Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d'arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du cielde Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
Nathalie A. Cabrol a cinq ans lorsqu'elle regarde le premier homme poser le pied sur la Lune. Pointant du doigt l'écran de télévision, elle dit à sa mère que c'est ce qu'elle veut faire. Quand on la questionne sur sa vocation, elle répond qu'elle n'a jamais rien voulu faire d'autre. Aujourd'hui, après avoir participé à la mission Mars Exploration Rover de la NASA, elle dirige le Centre de recherche Carl Sagan de l'Institut SETI aux États-Unis, une organisation scientifique à but non lucratif qui cherche à comprendre et expliquer l'origine de la vie dans l'univers et l'évolution de l'intelligence. Mais elle est aussi une exploratrice des milieux extrêmes terrestres qu'elle étudie comme analogues à Mars au début de son histoire. Dirigeant des expéditions scientifiques de haute altitude dans les Andes, elle plonge dans des lacs comme celui du volcan Licancabur à près de 6?000 mètres pour comprendre si la vie a pu apparaître sur Mars et y laisser des traces.
À travers ses expéditions, elle tente de répondre à des questions qui nous habitent tous?: y a-t-il une vie au-delà de la Terre?? Qu'est-ce que la vie?? Mais si son regard tourné est vers les étoiles, cela ne l'empêche pas de considérer le changement climatique comme une priorité de sa recherche. Un plaidoyer pour une compréhension du monde et de l'univers comme un tout vivant.
Voyage aux frontières de la vie présente un renversement de perspective?: chercher sur la Terre les conditions d'une vie ailleurs. Vertigineux et dépaysant?! Le récit d'un parcours passionnant, exaltant, exemplaire. Au-delà de cette quête dans l'espace au travers de missions planétaires ou sur Terre dans des milieux extrêmes, c'est aussi l'histoire d'une exploration de soi-même.
Premier ouvrage sur le scandale des pesticides, Printemps silencieux a entraîné l'interdiction du DDT aux États- Unis. Cette victoire historique d'un individu contre les lobbies de l'industrie chimique a déclenché au début des années 1960 la naissance du mouvement écologiste.
Printemps silencieux est aussi l'essai d'une écologue et d'une vulgarisatrice hors pair. En étudiant l'impact des pesticides sur le monde vivant, du sol aux rivières, des plantes aux animaux, et jusqu'à nos cellules et notre ADN, ce livre constitue l'exposition limpide, abordable par tous, d'une vision écologique du monde.
Avec plus de 2 000 000 d'exemplaires vendus, Printemps silencieux est un monument de l'histoire culturelle et sociale du 20e siècle.
« C'est le sujet le plus important au monde, et il doit être porté par un maximum de voix, pour toucher le plus de personnes possible. » Greta Thunberg Plus de cent experts, écrivains, activistes et scientifiques internationaux, dont Naomi Klein, Margaret Atwood et Thomas Piketty, nous permettent de comprendre tous les enjeux de la crise écologique.
Un livre référence, qui donne les clés pour agir ensemble, maintenant.
Ainsi qu'Elizabeth Kolbert l'a montré dans son précédent livre, La Sixième Extinction (prix Pulitzer 2015), l'homme par sa seule présence sur Terre affecte l'environnement, mettant son intelligence au service de la destruction de la vie. Mais cette intelligence lui donne aussi la capacité de réparer les dommages qu'il fait subir à la nature.
Qu'il s'agisse de ces chercheurs australiens mettant au point une espèce de corail susceptible de résister à l'acidification des océans ; de ces ingénieurs qui ont électrifié la rivière Chicago pour préserver la faune des Grands Lacs de la carpe asiatique ou de cette entreprise en Islande qui propose de capturer le carbone émis dans l'atmosphère pour le stocker sous forme de pierres, Elizabeth Kolbert est partie à la rencontre de celles et ceux qui tentent de restaurer notre environnement.
À l'écart de tout militantisme, elle raconte ce moment extraordinaire où le seul moyen de garder une planète vivable est de se substituer à la nature et de prendre les choses en main... pour le meilleur comme pour le pire.
Reportage de premier ordre sur nos efforts extraordinaires pour adapter la planète à l'homme, Des poissons dans le désert nous donne aussi à réfléchir sur l'humanité et le paradoxe d'aujourd'hui : la nature ne pourra survivre qu'en cessant d'être naturelle.
La forêt est devenue depuis une dizaine d'années un sujet politique majeur de nos sociétés menacées par la crise environnementale et climatique. Les récents incendies, l'accélération de la déforestation inquiètent et mobilisent un nombre croissant de citoyens, d'élus et de scientifiques.
Séquestration du CO2, régulation des précipitations, réservoir de biodiversité... la forêt est indispensable à la survie de la planète et de l'humanité. Son prix n'est plus celui des arbres que l'on abat, que l'on vend pour faire du carton, du papier ou des meubles. Elle a une valeur intrinsèque qui doit être considérée comme telle et respectée.
En Europe, elle est le produit de dix millénaires d'aménagements, de coutumes, de codes, d'ordonnances et de lois, d'artisanats et surtout d'un imaginaire collectif forgé par les innombrables contes et légendes, signes identitaires, remis au goût du jour par le romantisme forestier du XIXe siècle.
Croisant écologie, archéologie et histoire, les notices de ce livre, courtes et précises, s'appuient sur une iconographie associant oeuvres d'art, photographies et schémas explicatifs. La connaissance de l'évolution des écosystèmes forestiers et de leurs relations avec les sociétés humaines au cours du temps constitue le fil d'Ariane de cet ouvrage.
Tout part d'une lettre que le Dalai-Lama écrit a la jeune militante Greta Thunberg et qui est ici retranscrite. De ce premier contact épistolaire, naît une rencontre entre les deux plus importants défenseurs du climat en janvier 2021. Le sujet précis est le phénomène de rétroaction, selon lequel un effet agit en retour sur ses causes et les amplifie. Pour illustrer ce phénomène, les deux personnalités prennent plusieurs exemples et s'appuient sur des analyses scientifiques fournie par William Moomaw (auteur principal des rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat/IPCC, et co-lauréat du prix Nobel de la paix 2007) et de Susan Natali (scientifique arctique renommée). Loin d'être défitistes, les auteurs veulent porter un message d'espoir : la planète peut être encorée sauvée.
Nous devons agir.
En 2001, constatant que leur grand domaine de Knepp, dans le Sud-Est de l'Angleterre, cultivé de façon intensive, est dans une impasse environnementale, Isabella Tree et son mari décident de le réensauvager en laissant les processus écologiques naturels prendre les commandes. Vingt ans plus tard, Knepp est considéré comme un exemple de restauration et de régénération de la nature.
Comment une ferme est revenue à la nature après des décennies d'agriculture intensive, comment des terres agricoles dégradées sont r edevenues un écosystème fonctionnel, plein de vie : laisser la nature prendre le dessus y a ramené une profusion de plantes et d'animaux, la biodiversité animale et végétale s'est épanouie, les sols ont repris vie, les paysages se sont embellis, une oasis de vie g énéreuse s'est créée. Le réensauvagement, une expérience extraordinaire pour rendre sa valeur à la terre, un processus visant à maximiser la richesse de l'écosystème.
Les femmes et la mer : une histoire inédite, forte et passionnée, un univers à découvrir.
Elles ont été les premières femmes à mener des expéditions, à batailler pour se faire accepter sur les navires, à cartographier les fonds marins, à affronter les pires tempêtes, à consacrer leur vie à la préservation de nos océans.
Pourtant, nombre d'entre d'elles sont encore dans l'ombre de l'histoire.
Maud Fontenoy met en lumière les parcours de ces pionnières - exploratrices, océanographes, marins-pêcheurs, aventurières ou encore plongeuses de l'extrême -, qui, contre vents et marées, ont su braver les interdits et prouver que l'aventure en mer n'est pas une question de genre, mais de détermination et de volonté.
Interdites à bord d'un bateau jusqu'aux années 1960, ces amoureuses de l'Océan nous dévoilent une autre vision de la mer, celle d'un monde non pas à conquérir ou à se partager, mais à comprendre d'abord, à transmettre ensuite aux générations futures. Des trajectoires romanesques qui sont autant de leçons de vie prouvant la capacité des femmes à relever des défis inouïs et à tirer des bords s'il le faut.
Un livre précieux, fourmillant d'anecdotes et de récits surprenants, qui porte un regard nouveau sur l'histoire de l'Océan et sur les femmes qui l'écrivent.
Le numérique a un double : l'infrastructure électrique. Le rapport immédiat aux objets connectés (smartphone, ordinateur) invisibilise le continuum infernal d'infrastructures qui se cachent derrière : data centers, câbles sous-marins, réseaux de transmission et de distribution d'électricité. Alors que le numérique accompagne une électrification massive des usages, le système électrique dépend lui-même de plus en plus du numérique pour fonctionner. Pour comprendre ce grand système électrique et imaginer comment le transformer, il nous faut aller au bout des flux, là où se révèle la matérialité des machines et des câbles. L'enjeu est immense : réinventer des liens techniques compatibles avec le vivant , repenser les structures et la gouvernementalité des réseaux pour bâtir d'autres communs techniques.
En 1974, apparait pour la première fois le mot « écoféminisme » sous la plume de Françoise d'Eaubonne dans son ouvrage Le féminisme ou la mort. Avec ce mot, elle exprime un appel à un « nouvel humanisme » pour sortir du « système mâle », responsable de la domination des femmes et de la destruction de la nature. Françoise d'Eaubonne propose une lecture écologique du féminisme tout autant destinée aux mouvements féministes en France qu'à ceux de l'écologie politique des années 70. Ce texte offre les clés de lecture pour comprendre et identifier les racines communes de la surexploitation des femmes et de la destruction de la nature. Il est aussi une invitation à détruire la structure du pouvoir patriarcal pour voir s'élever « la gestion égalitaire d'un monde à renaître ». Il permet de situer la pensée de Françoise d'Eaubonne dans le contexte féministe et écologiste de l'époque et son actualité. « Le temps de l'écoféminisme », dernier chapitre du Féminisme ou la mort, est également commenté en présentant les fondements de l'écoféminisme de cet autrice.
«J'avais bien l'intention, ayant bouclé mon livre sur L'Humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) , et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume.J'aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d'autres méthodes que celles d'aujourd'hui, de nos modes de vie. L'honnêteté m'impose de vous dire que c'est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets.»
Oubliez tout ce que vous pensez savoir sur la nature, faites table rase des clichés. Les animaux sont-ils des victimes de la domination ou des résistants ? La nature est-elle vierge et sans défense, ou sensible et sournoise ?
Contre la vision pessimiste, l'histoire animale est ici racontée dans la perspective d'une lutte. Dans un monde où des porcs récalcitrants ont contribué au développement de l'usine, où les oiseaux des villes se dopent au Viagra et les termites détournent les systèmes de chauffage, les animaux peuvent devenir des justiciers, des agitateurs et des ennemis publics à part entière. Contradictoire, drôle, intelligent et follement novateur, aucun autre livre ne renversera vos convictions comme celui-ci.
Avec la crise écologique, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les forêts qui nous entourent ne sont plus des choses qui vont de soi et que l'on peut traiter avec indifférence. Nous découvrons qu'elles ne sont plus des ressources inépuisables ni des ressources tout court au sens de simples moyens au service de nos propres fins.
Nous n'en avons donc pas fini avec la morale. Mais fabriquer une morale qui inclue les relations que les humains entretiennent avec les animaux, les montagnes, les océans, le climat, etc. implique de nouvelles propositions. Celles-ci ne peuvent pas être la simple déclinaison de principes universels fondés a priori, mais elles doivent s'appuyer sur les multiples expérimentations en cours, engagées aussi bien par des scientifiques que des éleveurs, des économistes, des patients ou encore des activistes se mêlant souvent de ce qui n'est pas censé les regarder.
En s'attachant à décrire au plus près ce à quoi nous tenons et non à prescrire ce qu'il faudrait faire, sans jamais séparer ce souci moral de ses conséquences politiques, Émilie Hache explore de nouvelles façons de prendre en compte ces différents êtres. Elle propose ainsi une approche pragmatiste des questions écologiques : il s'agit en effet d'apprendre à élaborer des compromis afin de se donner une chance de construire un monde commun, exigeant de ne pas s'arrêter à la question : « Qui est responsable ? », mais d'en accepter une autre, bien plus difficile : « Comment répondre ? »
En août 2021 s'est déroulée la deuxième édition d'Agir pour le vivant ; 8 jours de débats denses et fertiles, de rencontres, d'ateliers, d'expositions et de projections pour placer la question du vivant au centre de nouvelles façons d'habiter le monde. Pour témoigner de la richesse de ces échanges, nous avons demandé à des intervenants du festival de nous faire part de leurs enthousiasmes, de leurs émotions, de leurs rencontres à l'issue de ce rendez-vous annuel unique en France.
Qu'avons-nous en commun de plus précieux à préserver si ce n'est la vie et l'habitabilité de cette planète ?
La pensée écoféministe dénonce la double oppression faite aux femmes et à la nature en pointant une origine commune : le patriarcat capitaliste. Inédit sur le plan de l'analyse, en tant que « nouveau récit du monde », l'écoféminisme l'est aussi sur la forme, par ses manifestations dansées, joyeuses et profondément pacifistes.
Pourquoi l'écoféminisme rencontre-t-il un tel écho aujourd'hui ? Quelles sont ses luttes emblématiques, ses valeurs, ses rôles modèles, ses modes d'action, ses lieux-culte ? À travers cet ouvrage, magnifiquement illustré par Anna Maria Riccobono, Pascale d'Erm présente les « fondamentaux » de l'écoféminisme, ou plutôt des écoféminismes, car il semble que nous soyons nombreux·ses à être écoféministes sans le savoir... Et c'est tant mieux, car l'écoféminisme n'est pas seulement « un autre récit possible » de notre capacité à habiter la Terre, c'est la plus belle façon de se réinventer un destin commun sur notre Terre/monde/maison.
L'appel d'une militante africaine pour une justice climatique.
En 2018, des inondations meurtrières dévastent des régions entières de l'Afrique de l'Est. C'est le déclic pour Vanessa Nakate : elle s'engage pour le climat.
Rapidement, elle constate une injustice climatique criante. L'Afrique, qui ne représente pourtant que 3 % des émissions mondiales de CO2, est l'un des continents les plus touchés par cette crise - et l'un des moins armés pour y résister. Au fur et à mesure de son engagement, Vanessa Nakate a appris à mettre sa colère au service de l'action et attire aujourd'hui l'attention internationale sur le changement climatique. Elle se bat au quotidien pour sauvegarder les forêts, pour rendre les écoles plus vertes, pour favoriser la scolarisation des filles.
Il faut agir ensemble, et maintenant, nous dit-elle, car nos destins sont solidaires et l'avenir de la Terre en dépend.
Vous aimez les voyages et les grands espaces ? Alors partez en expédition au Groenland avec un chercheur aventurier. Marco Tedesco vous fera découvrir un pays et un peuple fascinants. Au cours de ce périple, vous ressentirez les conséquences du réchauffement climatique, car l'accélération de la fonte des glaces illustre ce qui arrive partout sur notre planète. Vous comprendrez la signification des différentes couleurs que prennent la neige et la glace, et vous découvrirez comment l'Homme a appris à se nourrir, se vêtir, se déplacer, résister au froid et à la lumière intense. Vous serez conquis par ces paysages grandioses. Surtout, vous connaîtrez l'ivresse des grands explorateurs.
Longtemps resté méconnu en France, l'écoféminisme s'y enracine depuis quelques années, suite aux bouleversements sociaux et environnementaux. Ce mouvement porté par des femmes et des hommes engagé·e·s s'inscrit aujourd'hui pleinement dans l'actualité. C'est cette énergie et cet horizon des possibles que Solène Ducrétot et Alice Jehan, cofondatrices du collectif Les Engraineuses et organisatrices du festival écoféministe Après la pluie, ont voulu recueillir en réunissant dans cet ouvrage les plumes d'une soixantaine d'intervenant·e·s. Tou·te·s témoignent de la diversité des pratiques écoféministes qui sont autant de moyens d'action, élaborés à partir des réflexions, des grilles d'analyse et des expériences de vie, pour agir ensemble et changer notre rapport au monde.
? Le terreau de l'écoféminisme. D'où viennent les racines du mouvement ?
? À la lisière du climat, de l'égalité et de la justice sociale. Quelle place ont les femmes face au changement climatique ?
? Essaimer le pouvoir-du-dedans. Sur quel système de valeurs peut-on construire un modèle de société écoféministe ?
? L'occupation des territoires, un sujet en friche. Quels liens entretiennent les femmes avec la terre, d'un point de vue géographique, agricole et urbain ?
? Briser la glace du care et du self-care. Pourquoi les femmes sont-elles les premières à prendre soin de leur entourage ?
? La magie des vieilles branches et des rameaux. Comment se traduit la spiritualité dans l'écoféminisme, des sorcières d'autrefois aux pratiques actuelles ?
? Un leadership grandeur nature. Comment redéfinir le leadership pour qu'il soit plus respectueux de la planète et de ses humains ?
Années 2040-2050. Le mouvement pour le climat et la justice sociale a obtenu gain de cause. Partout, les limites planétaires et la biodiversité sont respectées. Les modes de vie sont devenus soutenables et les territoires ont augmenté leur résilience face au changement climatique. Comment cela se traduit-il, intimement, à l'échelle locale? Prenant l'exemple de l'Île-de-France, représentative des défis contemporains, le collectif militant Alternatiba Paris s'est appuyé sur des expériences concrètes réussies et des études solides (sciences de l'ingénieur, sociales et humaines, agriculture, urbanisme...) pour proposer une vision d'une Île-de-France qui a réussi sa métamorphose écologique. Qui a su mobiliser ses ressources culturelles et géologiques pour résoudre ses problèmes d'inégalités, de pollution et de dépendance énergétique et alimentaire, comme pourraient le faire d'autres régions. Ne reste qu'à agir pour atteindre cet horizon durable, désirable et... réaliste !
Quel meilleur moyen de connaître ce qui se cache sous la peau des bêtes que de s'y glisser ? Une par une, ce sont elles qui nous parlent. De leurs émotions, de leur évolution, de leurs étonnantes capacités cognitives parfois. Ici, le chat tombe son masque de champion mignon d'Internet : c'est un tueur froid. Le poulpe cogite neuf fois plus que nous. Et le moustique piquera notre curiosité. Fort des derniers résultats de la recherche animale, ce curieux bestiaire laissera le lecteur Homo sapiens sans voix... Pour une fois !
Dans cet ouvrage polymorphe, douze artistes, poètes, essayistes, philosophes et humoristes s'unissent pour non seulement défendre les droits des animaux, mais aussi pour rendre visible les liens entre le spécisme et les autres types d'oppression. Ensemble, ils réinventent un monde où les vaches et les chiennes ne sont ni insultes ni amas de chairs à exploiter, où aucun être vivant n'est soumis à l'esclavage et à la soumission, où tous les corps, qu'ils soient couverts de poils, de plumes ou de paillettes, sont célébrés. Avec des textes de Sayaka Araniva-Yanez, Dalila Awada, Rébecca Bucci, Marilou Boutet, Élise Desaulniers, Laura Doyle Péan, Sarah Fravica, Valéry Giroux, Jean-François Labonté, Thomas Lepeltier, Axelle Playoust-Braure et Alexia Renard.
La lune est à l'origine de tous les mythes, de toutes les religions. Permanente, rassurante, inquiétante aussi, elle change de forme, de couleurs, fait gonfler l'océan, pousser les plantes et danser les farfadets.
Déesse ou dieu, on l'a depuis toujours vénérée, écoutée. La lune parle, elle dit le temps. Le temps qui passe, le temps qu'il fait. Elle rythme et dirige la vie de l'humanité.
La lune est un roman.
Qui soigne son jardin soigne son âme : s'occuper ne serait-ce que de quelques fleurs à sa fenêtre aide à se reconnecter à soi et aux autres. Voltaire ne disait-il pas qu'il « faut cultiver notre jardin » ? Grâce au jardinage, les prisonniers récidivent moins, les ados à risques retrouvent des repères, les personnes souffrant de syndrome post-traumatique gagnent une forme d'apaisement, les personnes âgées une meilleure forme physique et morale... et tout le monde y trouve son équilibre.
S'appuyant sur les données scientifiques et sur son expérience de psychiatre et de psychanalyste, tout autant que sur sa pratique, vitale pour elle, du jardinage, Sue Stuart-Smith, explore le pouvoir re´parateur du lien avec la nature. Best-seller en Angleterre, traduit dans dix langues, un livre inspirant sur les effets thérapeutiques du jardinage et sa capacité à apaiser notre stress dans le monde moderne.