La COP 21 a suscité un regain d'intérêt en France pour l'écoféminisme. Ce mouvement né dans les années 1980 dans les pays anglo-saxons et dans les Suds (Inde, Afrique, Amérique Latine...) a été initié par de nombreuses femmes qui ont fait le lien entre l'exploitation des ressources naturelles et l'exploitation qu'elles subissaient en tant que femmes. Cette prise de conscience a donné lieu à des actions et à des textes « écoféministes ».
Cette anthologie proposée par la philosophe Emilie Hache, permet de découvrir des textes inédits des principales figures de ce mouvement : Vandana Shiva, Starhawk et bien d'autres...
Cet ouvrage présente une analyse innovante des nouveaux modes de production et d'organisation économique ayant émergé ces cinquante dernières années et montre qu'ils forment une seule et même économie, apparue de façon cohérente et non concertée dans le monde. Réinscrivant les activités humaines dans les grands cycles de la planète, couplant leur productivité à la régénération des écosystèmes et des liens sociaux, ils forment ensemble une économie que l'on peut qualifier de symbiotique.
A l'égal d'un Baptiste Morizot alliant, sur le terrain, la philosophie et les sciences naturelles pour en dégager de nouvelles manières d'être vivant, Estelle Zhong-Mengual oeuvre à hybrider l'histoire de l'art et les savoirs naturalistes les plus contemporains. Apprendre à voir est un livre érudit mais toujours accessible, passionnant, intimiste lorsque l'autrice partage ses émotions devant une fleur ou une mésange, un guide qui brouille les frontières entre musées et forêts, un vadémécum à avoir toujours avec soi pour renouveler notre lien à l'art et à la nature, raviver notre émerveillement et intensifier notre présence au monde.
Des millions de paysans et de paysannes expérimentent des techniques et des démarches de cultures globales qui ouvrent un espoir immense : l'agriculture peut renouer avec le vivant et devenir une source de stabilité climatique, de renaissance de la biodiversité et de production vivrière performante. En réalisant la synthèse du terrain et de la recherche scientifique, des savoirs paysans et des savoirs académiques, de l'Inde et de l'Europe, ce livre retrouve la démarche initiale de certains fondateurs de l'agriculture biologique et propose un nouvel élan pour un projet planétaire fécond.
Un manifeste et un guide pratique pour comprendre la "désobéissance fertile", un mouvement qui prône trois principes clefs : - Vivre en nature : devenons gardien d'un territoire et prenons-en soin. - Repenser notre relation à la Nature : nous pouvons agrader notre environnement (arrêtons de penser notre action sur le vivant comme une nécessaire dégradation) - Aller à l'encontre, si nécessaire, des lois écocides : les lois ne nous protègent plus, et pire, elles encadrent la destruction de notre environnement : il est temps d'aller contre elles !
La crise intellectuelle, morale, sociale, politique et écologique exacerbée par la pandémie de Covid-19 a renforcé notre conviction de l'urgence à faire vivre l'action pour le vivant et à rendre compte que d'autres voies sont possibles. En août 2020, Arles a accueilli pour la première édition de cet événement plus d'une centaine de scientifiques, artistes, romanciers, philosophes, économistes, militants, politiques pour réfléchir, débattre, exposer et imaginer ensemble, durant toute une semaine, les solutions pour accompagner la transition qui doit advenir. Julie Pasquet et Tanguy Descamps, deux étudiants engagés à la pointe des luttes pour l'environnement, introduisent l'ouvrage et extraient les meilleurs moments de plus de cinquante heures de débats passionnés. Pour témoigner de la richesse des échanges, six acteurs privilégiés nous font part à leur tour de leurs enthousiasmes, de leurs émotions et de leurs rencontres. Anne-Sophie Novel, Lionel Astruc, Aude Massiot, Lionel Bordeaux, William Suerinck et Sophie Marino-poulos ont chacun animé une journée sur des thématiques aussi variées que :
- Pour une nouvelle alliance entre humanité et biodiversité - La médecine du vivant - Pour une économie régénérarive - Pour un nouvel État providence - Nourrir la planète, soigner les hommes - La création au coeur de l'action
Une nouvelle collection pour repenser notre relation au monde sauvage dirigée par Stéphane Durand, co-auteur et conseiller scientifique des aventures cinématographiques de Jacques Perrin. Nous sommes les enfants de l'univers mais nous l'avons oublié. Au nom de la liberté et de la raison, nous avons coupé tous les ponts qui nous liaient au monde. L'homme moderne est devenu une énigme de la nature. Pourtant, une nouvelle révolution copernicienne est en cours au coeur de notre civilisation occidentale. Partout, au cinéma, en littérature, en philosophie, émerge un nouveau regard sur nos « compagnons de planète ». En allant à la rencontre des animaux et des plantes sur leurs territoires, ces auteurs-naturalistes (scientifiques, philosophes) partent en « mission diplomatique » à la frontière du monde sauvage. Pour en finir avec la peur de la nature typiquement française et partir sur de nouvelles bases, il s'agit d'abord d'en identifier le plus précisément possible les sources historiques. C'est la tâche confiée à l'historienne de l'environnement Valérie Chansigaud. Pour lutter contre l'amnésie écologique, il faut savoir ce que fût la nature avant que ses relations avec l'homme occidental n'évoluent et ne se dégradent.
Tout au long du XIXe et du XXe siècle, la guerre, les bouleversements politiques et les désastres naturels - particulièrement les grandes inondations de 1856 et de 1910 à Paris - ont provoqué l'inquiétude grandissante des Français. La déforestation, l'urbanisation et l'industrialisation agitèrent l'opinion dès le règne de Napoléon Ier, suscitant de nombreuses interventions de l'État (l'administration des Eaux et Forêts) ou de la société civile.
Non seulement les naturalistes et les scientifiques mais aussi les politiques, les ingénieurs, les écrivains et les artistes se passionnèrent pour la cause environnementale. Le triomphe de la peinture « au grand air » et de l'impressionnisme au temps des chemins de fer et de l'industrialisation n'est pas un hasard... Et que dire du projet de « verdir Paris » et les grandes villes, cher au Second Empire ?
L'expansion coloniale fut elle aussi propice au développement de la conscience environementale notamment en l'Algérie, qui devint un laboratoire en ce domaine. Et c'est au tout début du XXe siècle que la France mit en place un arsenal juridique visant à protéger l'environnement (création de parcs naturels, de réserves, etc.). C'est elle qui, la première, appela la communauté internationale à coopérer sur le sujet.
Avant cet ouvrage fondateur, il n'existait pas d'étude synthétique du « souci de la nature » propre à la France. Personne jusqu'à présent n'a si finement étudié l'arsenal intellectuel et juridique déployé à la fois dans l'Hexagone et dans son empire colonial.