Qu'est-ce que l'instinct territorial chez les oiseaux ? Vinciane Despret mène l'enquête et, sous sa plume, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. À l'issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l'on n'entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.
Cette édition comporte des illustrations de François Olislaeger.
Salué comme un événement scientifique, primé à neuf reprises, ce livre magistral est la toute première histoire complète d'une étendue de terre et d'eau glaciales située entre l'Alaska et la Russie, qu'on appelle la Béringie. Cette région-frontière est un écosystème complexe composé d'animaux (baleines, renards, corbeaux, loups), d'humains, de ressources naturelles (pétrole, or), d'idéologies (capitaliste et communiste) qui interagissent dans des conditions extrêmes. Loué pour ses qualités stylistiques et sa composition originale qui couvre la vie humaine et non-humaine en surface comme sous la surface, ce livre nous rappelle que nous ne pouvons pas nous déconnecter du monde : l'énergie que nous siphonnons, les vies que nous prenons, les terres que nous altérons nous façonnent à leur tour.
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d'arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du cielde Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
Nathalie A. Cabrol a cinq ans lorsqu'elle regarde le premier homme poser le pied sur la Lune. Pointant du doigt l'écran de télévision, elle dit à sa mère que c'est ce qu'elle veut faire. Quand on la questionne sur sa vocation, elle répond qu'elle n'a jamais rien voulu faire d'autre. Aujourd'hui, après avoir participé à la mission Mars Exploration Rover de la NASA, elle dirige le Centre de recherche Carl Sagan de l'Institut SETI aux États-Unis, une organisation scientifique à but non lucratif qui cherche à comprendre et expliquer l'origine de la vie dans l'univers et l'évolution de l'intelligence. Mais elle est aussi une exploratrice des milieux extrêmes terrestres qu'elle étudie comme analogues à Mars au début de son histoire. Dirigeant des expéditions scientifiques de haute altitude dans les Andes, elle plonge dans des lacs comme celui du volcan Licancabur à près de 6?000 mètres pour comprendre si la vie a pu apparaître sur Mars et y laisser des traces.
À travers ses expéditions, elle tente de répondre à des questions qui nous habitent tous?: y a-t-il une vie au-delà de la Terre?? Qu'est-ce que la vie?? Mais si son regard tourné est vers les étoiles, cela ne l'empêche pas de considérer le changement climatique comme une priorité de sa recherche. Un plaidoyer pour une compréhension du monde et de l'univers comme un tout vivant.
Voyage aux frontières de la vie présente un renversement de perspective?: chercher sur la Terre les conditions d'une vie ailleurs. Vertigineux et dépaysant?! Le récit d'un parcours passionnant, exaltant, exemplaire. Au-delà de cette quête dans l'espace au travers de missions planétaires ou sur Terre dans des milieux extrêmes, c'est aussi l'histoire d'une exploration de soi-même.
Premier ouvrage sur le scandale des pesticides, Printemps silencieux a entraîné l'interdiction du DDT aux États- Unis. Cette victoire historique d'un individu contre les lobbies de l'industrie chimique a déclenché au début des années 1960 la naissance du mouvement écologiste.
Printemps silencieux est aussi l'essai d'une écologue et d'une vulgarisatrice hors pair. En étudiant l'impact des pesticides sur le monde vivant, du sol aux rivières, des plantes aux animaux, et jusqu'à nos cellules et notre ADN, ce livre constitue l'exposition limpide, abordable par tous, d'une vision écologique du monde.
Avec plus de 2 000 000 d'exemplaires vendus, Printemps silencieux est un monument de l'histoire culturelle et sociale du 20e siècle.
La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un «New Deal» vert.
« C'est le sujet le plus important au monde, et il doit être porté par un maximum de voix, pour toucher le plus de personnes possible. » Greta Thunberg Plus de cent experts, écrivains, activistes et scientifiques internationaux, dont Naomi Klein, Margaret Atwood et Thomas Piketty, nous permettent de comprendre tous les enjeux de la crise écologique.
Un livre référence, qui donne les clés pour agir ensemble, maintenant.
Ainsi qu'Elizabeth Kolbert l'a montré dans son précédent livre, La Sixième Extinction (prix Pulitzer 2015), l'homme par sa seule présence sur Terre affecte l'environnement, mettant son intelligence au service de la destruction de la vie. Mais cette intelligence lui donne aussi la capacité de réparer les dommages qu'il fait subir à la nature.
Qu'il s'agisse de ces chercheurs australiens mettant au point une espèce de corail susceptible de résister à l'acidification des océans ; de ces ingénieurs qui ont électrifié la rivière Chicago pour préserver la faune des Grands Lacs de la carpe asiatique ou de cette entreprise en Islande qui propose de capturer le carbone émis dans l'atmosphère pour le stocker sous forme de pierres, Elizabeth Kolbert est partie à la rencontre de celles et ceux qui tentent de restaurer notre environnement.
À l'écart de tout militantisme, elle raconte ce moment extraordinaire où le seul moyen de garder une planète vivable est de se substituer à la nature et de prendre les choses en main... pour le meilleur comme pour le pire.
Reportage de premier ordre sur nos efforts extraordinaires pour adapter la planète à l'homme, Des poissons dans le désert nous donne aussi à réfléchir sur l'humanité et le paradoxe d'aujourd'hui : la nature ne pourra survivre qu'en cessant d'être naturelle.
L'art peut-il permettre de mieux voir la vie qui fourmille dans nos quotidiens ? Pour créer un pont entre art et écologie, Charlotte Cosson est partie à la recherche d'oeuvres tournées vers la terre et le monde sauvage : des poules oeuvres d'art, des champignons qui forment des temples, des peintures qui sauvent des forêts, un collectif qui danse pour les plantes... Férale présente un art qui compose avec la faune et la flore et déracine les mécanismes de "maîtres et dominateurs" pour les remplacer par des gestes d'humilité vis-à-vis de celles et ceux sans qui respirer serait impossible. Pensé depuis un lieu dédié à la permaculture, cet essai répond à des problématiques concrètes avec des oeuvres issues de cette nouvelle sensibilité d'amour pour les vivants. De saison en saison, l'autrice y invite à s'approprier de nouvelles manières d'arpenter la vie - de celles qui, justement, la rendent plus savoureuse.
Tout à la fois récit, essai, mais aussi témoignage d'une époque et d'un engagement, Des paillettes sur le compost est une exploration sensible et politique du quotidien. Dans un style enlevé - parfois cru, souvent cri -, Myriam Bahaffou montre que c'est dans les replis de situations ordinaires (un rendez-vous chez l'esthéticienne, un déjeuner en terrasse) que se déploie la puissance des écoféminismes.
Elle dynamite les codes et jongle avec les concepts, comme elle navigue dans la vie entre recherche et militantisme. Elle explore, dissèque, raconte des histoires. Loin d'être une philosophie désincarnée, un label marketing ou un argument électoral, l'écoféminisme se révèle en prise directe avec la réalité et la chair. Les mots de Donna Haraway, Audre Lorde, Jacques Derrida et bell hooks se mêlent aux cris des guerrières du Rojava et aux incantations des fées et sorcières... dans ce livre qui, dans la pure tradition écoféministe, laisse joyeusement s'entrelacer les voix et les formes narratives
La forêt est devenue depuis une dizaine d'années un sujet politique majeur de nos sociétés menacées par la crise environnementale et climatique. Les récents incendies, l'accélération de la déforestation inquiètent et mobilisent un nombre croissant de citoyens, d'élus et de scientifiques.
Séquestration du CO2, régulation des précipitations, réservoir de biodiversité... la forêt est indispensable à la survie de la planète et de l'humanité. Son prix n'est plus celui des arbres que l'on abat, que l'on vend pour faire du carton, du papier ou des meubles. Elle a une valeur intrinsèque qui doit être considérée comme telle et respectée.
En Europe, elle est le produit de dix millénaires d'aménagements, de coutumes, de codes, d'ordonnances et de lois, d'artisanats et surtout d'un imaginaire collectif forgé par les innombrables contes et légendes, signes identitaires, remis au goût du jour par le romantisme forestier du XIXe siècle.
Croisant écologie, archéologie et histoire, les notices de ce livre, courtes et précises, s'appuient sur une iconographie associant oeuvres d'art, photographies et schémas explicatifs. La connaissance de l'évolution des écosystèmes forestiers et de leurs relations avec les sociétés humaines au cours du temps constitue le fil d'Ariane de cet ouvrage.
Tout part d'une lettre que le Dalai-Lama écrit a la jeune militante Greta Thunberg et qui est ici retranscrite. De ce premier contact épistolaire, naît une rencontre entre les deux plus importants défenseurs du climat en janvier 2021. Le sujet précis est le phénomène de rétroaction, selon lequel un effet agit en retour sur ses causes et les amplifie. Pour illustrer ce phénomène, les deux personnalités prennent plusieurs exemples et s'appuient sur des analyses scientifiques fournie par William Moomaw (auteur principal des rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat/IPCC, et co-lauréat du prix Nobel de la paix 2007) et de Susan Natali (scientifique arctique renommée). Loin d'être défitistes, les auteurs veulent porter un message d'espoir : la planète peut être encorée sauvée.
Nous devons agir.
La COP 21 a suscité un regain d'intérêt en France pour l'écoféminisme. Ce mouvement né dans les années 1980 dans les pays anglo-saxons et dans les Suds (Inde, Afrique, Amérique Latine...) a été initié par de nombreuses femmes qui ont fait le lien entre l'exploitation des ressources naturelles et l'exploitation qu'elles subissaient en tant que femmes. Cette prise de conscience a donné lieu à des actions et à des textes « écoféministes ».
Cette anthologie proposée par la philosophe Emilie Hache, permet de découvrir des textes inédits des principales figures de ce mouvement : Vandana Shiva, Starhawk et bien d'autres...
Promu par l'OCDE depuis 1972, le principe pollueur-payeur impute au pollueur les frais de prévention, de réduction et de lutte contre la pollution qu'il génère. On le rencontre sous de multiples formes - marchés carbone, taxes environnementales, compensation écologique - et on lui prête de nombreuses vertus, notamment celle de remettre les entreprises dans le droit chemin grâce à ses effets incitatifs.
Mais en réalité, le principe pollueur-payeur autorise surtout les industriels à polluer en toute impunité - moyennant finance ! Les législations successives vont ainsi dans le même sens : plutôt que de contraindre les entreprises à diminuer leur usage du plastique ou leurs émissions de CO2, elles appliquent des mesures correctives en cas d'« externalités négatives ». Flore Berlingen dénonce la faiblesse de dispositifs qui évacuent tout débat public sur les sources de pollution et qui retardent l'adoption de mesures à la hauteur de l'urgence écologique.
Face à l'appauvrissement démocratique auquel nous condamne le principe pollueur-payeur, elle nous invite à faire le choix de la délibération et à nous inspirer plutôt du principe hippocratique primum non nocere (« d'abord ne pas nuire ») pour prendre soin de nos communs environnementaux.
En 2001, constatant que leur grand domaine de Knepp, dans le Sud-Est de l'Angleterre, cultivé de façon intensive, est dans une impasse environnementale, Isabella Tree et son mari décident de le réensauvager en laissant les processus écologiques naturels prendre les commandes. Vingt ans plus tard, Knepp est considéré comme un exemple de restauration et de régénération de la nature.
Comment une ferme est revenue à la nature après des décennies d'agriculture intensive, comment des terres agricoles dégradées sont r edevenues un écosystème fonctionnel, plein de vie : laisser la nature prendre le dessus y a ramené une profusion de plantes et d'animaux, la biodiversité animale et végétale s'est épanouie, les sols ont repris vie, les paysages se sont embellis, une oasis de vie g énéreuse s'est créée. Le réensauvagement, une expérience extraordinaire pour rendre sa valeur à la terre, un processus visant à maximiser la richesse de l'écosystème.
Oppression des femmes et destruction de la nature seraient deux facettes indissociables d'un modèle de civilisation qu'il faudrait dépasser : telle est la perspective centrale de l'écoféminisme. Mais derrière ce terme se déploie une grande variété de pensées et de pratiques militantes.
Rompant avec une approche chic et apolitique aujourd'hui en vogue, ce livre restitue la richesse et la diversité des théories développées par cette mouvance née il y a plus de 40 ans : critique radicale du capitalisme et de la technoscience, redécouverte des sagesses et savoir-faire traditionnels, réappropriation par les femmes de leur corps, apprentissage d'un rapport intime au cosmos...
Dans ce road trip philosophique alternant reportage et analyse, l'auteure nous emmène sur les pas des écoféministes, depuis les Cévennes où certaines tentent l'aventure de la vie en autonomie, jusqu'au nord de l'Inde, chez la star du mouvement Vandana Shiva. Elle révèle aussi les ambiguïtés de ce courant, où se croisent Occidentaux en quête d'alternatives sociales et de transformations personnelles, ONG poursuivant leurs propres stratégies commerciales et politiques, et luttes concrètes de femmes et de communautés indigènes dans les pays du Sud.
A l'égal d'un Baptiste Morizot alliant, sur le terrain, la philosophie et les sciences naturelles pour en dégager de nouvelles manières d'être vivant, Estelle Zhong-Mengual oeuvre à hybrider l'histoire de l'art et les savoirs naturalistes les plus contemporains. Apprendre à voir est un livre érudit mais toujours accessible, passionnant, intimiste lorsque l'autrice partage ses émotions devant une fleur ou une mésange, un guide qui brouille les frontières entre musées et forêts, un vadémécum à avoir toujours avec soi pour renouveler notre lien à l'art et à la nature, raviver notre émerveillement et intensifier notre présence au monde.
Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l'écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du colibri, « chacun fait sa part ». Mais en considérant la société comme un agrégat d'individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l'écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l'individualisme ?
Les femmes et la mer : une histoire inédite, forte et passionnée, un univers à découvrir.
Elles ont été les premières femmes à mener des expéditions, à batailler pour se faire accepter sur les navires, à cartographier les fonds marins, à affronter les pires tempêtes, à consacrer leur vie à la préservation de nos océans.
Pourtant, nombre d'entre d'elles sont encore dans l'ombre de l'histoire.
Maud Fontenoy met en lumière les parcours de ces pionnières - exploratrices, océanographes, marins-pêcheurs, aventurières ou encore plongeuses de l'extrême -, qui, contre vents et marées, ont su braver les interdits et prouver que l'aventure en mer n'est pas une question de genre, mais de détermination et de volonté.
Interdites à bord d'un bateau jusqu'aux années 1960, ces amoureuses de l'Océan nous dévoilent une autre vision de la mer, celle d'un monde non pas à conquérir ou à se partager, mais à comprendre d'abord, à transmettre ensuite aux générations futures. Des trajectoires romanesques qui sont autant de leçons de vie prouvant la capacité des femmes à relever des défis inouïs et à tirer des bords s'il le faut.
Un livre précieux, fourmillant d'anecdotes et de récits surprenants, qui porte un regard nouveau sur l'histoire de l'Océan et sur les femmes qui l'écrivent.
Le numérique a un double : l'infrastructure électrique. Le rapport immédiat aux objets connectés (smartphone, ordinateur) invisibilise le continuum infernal d'infrastructures qui se cachent derrière : data centers, câbles sous-marins, réseaux de transmission et de distribution d'électricité. Alors que le numérique accompagne une électrification massive des usages, le système électrique dépend lui-même de plus en plus du numérique pour fonctionner. Pour comprendre ce grand système électrique et imaginer comment le transformer, il nous faut aller au bout des flux, là où se révèle la matérialité des machines et des câbles. L'enjeu est immense : réinventer des liens techniques compatibles avec le vivant , repenser les structures et la gouvernementalité des réseaux pour bâtir d'autres communs techniques.
En 1974, apparait pour la première fois le mot « écoféminisme » sous la plume de Françoise d'Eaubonne dans son ouvrage Le féminisme ou la mort. Avec ce mot, elle exprime un appel à un « nouvel humanisme » pour sortir du « système mâle », responsable de la domination des femmes et de la destruction de la nature. Françoise d'Eaubonne propose une lecture écologique du féminisme tout autant destinée aux mouvements féministes en France qu'à ceux de l'écologie politique des années 70. Ce texte offre les clés de lecture pour comprendre et identifier les racines communes de la surexploitation des femmes et de la destruction de la nature. Il est aussi une invitation à détruire la structure du pouvoir patriarcal pour voir s'élever « la gestion égalitaire d'un monde à renaître ». Il permet de situer la pensée de Françoise d'Eaubonne dans le contexte féministe et écologiste de l'époque et son actualité. « Le temps de l'écoféminisme », dernier chapitre du Féminisme ou la mort, est également commenté en présentant les fondements de l'écoféminisme de cet autrice.
«J'avais bien l'intention, ayant bouclé mon livre sur L'Humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) , et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume.J'aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d'autres méthodes que celles d'aujourd'hui, de nos modes de vie. L'honnêteté m'impose de vous dire que c'est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets.»
Cet ouvrage présente une analyse innovante des nouveaux modes de production et d'organisation économique ayant émergé ces cinquante dernières années et montre qu'ils forment une seule et même économie, apparue de façon cohérente et non concertée dans le monde. Réinscrivant les activités humaines dans les grands cycles de la planète, couplant leur productivité à la régénération des écosystèmes et des liens sociaux, ils forment ensemble une économie que l'on peut qualifier de symbiotique.
Alors même que nos villes regorgent d'espaces non exploités, aucun fruit ou légume n'y pousse. Armée de râteaux, graines et arrosoirs, c'est là qu'intervient la Guerilla Green !
Les activistes non-violents issus de ce mouvement prônent un jardinage politique : il n'est pas question de fleurir des balcons, mais de se réapproprier l'espace urbain, de recréer du lien social et de renouer avec l'autonomie.
Cookie Kalkair a suivi pendant près d'un an Ophélie Damblé, trentenaire et ciatdine confirmée, qui compte bien reverdir sa ville plutôt que de la quitter... et donne les clés pour mettre en pratique la devise des guerillos : PLANTEZ... PARTOUT !