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Grasset
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Si le « nihilisme » a connu une sorte d'apothéose planétaire, le 11 septembre 2001, il fut aussi, ce jour-là, l'épilogue très provisoire d'une longue histoire - qui est précisément celle que cet ouvrage se propose de revisiter.Depuis l'assassinat en 1881 du Tsar réformateur Alexandre II jusqu'à nos modernes djihadistes, des Démons de Dostoïevski à l'étrange « inversion des valeurs » nietzschéenne, de « la mort de Dieu » à toutes les apologies criminelles d'une violence rédemptrice, voici les coulisses d'une pensée qui n'en finit pas d'embraser le monde.Camus, Ortega y Gasset, - mais également, et à l'inverse, Ernst Jünger ou Hermann Rauschning - sont tour à tour convoqués afin d'éclairer cette théorie du ravage. Du nazisme à l'islamisme, telle est cette passion de la destruction et de la rupture en tout qui, sous nos yeux, promet à l'Occident des lendemains de cendre...
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La vie, la mort, l'Etat ; le débat bioéthique
Ruwen Ogien
- Grasset
- Mondes Vecus
- 13 Mai 2009
- 9782246750116
« Dans leur état présent, les lois de bioéthique et d'autres du même genre relatives ? la procréation et ? la fin de vie, n'ont rien de particulièrement permissif. Elles interdisent les mères porteuses, la sélection des embryons selon des critères de convenance, les recherches sur les cellules souches. Elles n'autorisent pas les gays, les lesbiennes et les femmes jugées trop âgées à bénéficier de l'assistance médicale à la procréation. Elles criminalisent toutes les formes d'aide active à mourir, même en cas de demande manifestement libre et éclairée d'un patient incurable en fin de vie, auprès d'un médecin dont les convictions éthiques ou religieuses n'y sont pas défavorables. Elles excluent l'avortement tardif sans motif approuvé par un collège de praticiens spécialisés. Je voudrais donner des raisons d'aller dans une direction opposée, moins paternaliste, plus respectueuse des libertés individuelles. » R.O.