Filtrer
-
Libertés sexuelles au XVIIIe siècle : Anthologie
Collectif
- RIVAGES
- Rivages Philosophie
- 21 Février 2024
- 9782743661793
Dans un grand nombre d'écrits du XVIIIe siècle, la question de la liberté sexuelle est évoquée de façon explicite ou implicite. Les exemples réunis dans ce volume permettent de mesurer la distance qui sépare la reconnaissance de l'intimité de la violence parées des atours de la séduction.
-
Discours sur le bonheur
Madame du Châtelet
- RIVAGES
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 27 Août 2014
- 9782743628628
Madame du Châtelet répond à la question qui hante son époque : comment être heureux sur cette terre, et plus particulièrement comment l'être lorsqu'on est une femme, qui, même exceptionnelle, se voit interdire la plupart des ambitions et des gloires permises aux hommes ? Comment l'être lorsqu'on est une amoureuse passionnée, exclusive et tyrannique ? De réflexions générales sur le bonheur, elle passe à son cas personnel et aux confidences les plus intimes. Ce sont ces confessions pudiques et déchirantes qui donnent à ses propos une authenticité et une actualité qui transcendent les particularismes d'une époque. Mme du Châtelet prêche toutes les sensations et sentiments agréables, et avant tout l'amour qui est « la seule passion qui puisse nous faire désirer de vivre ».
-
De l'influence des passions : réflexions sur le suicide
Madame de Staël
- RIVAGES
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 30 Mars 2022
- 9782743656256
À partir de la formule stoïcienne d'Épictète qui définit la liberté comme sagesse de s'en tenir à ce qui dépend de soi et en continuité avec la distinction de rousseau, entre l'amour de soi, source d'authenticité et d'indépendance, et l'amour-propre, pur reflet de l'opinion des autres, Mme de Staël examine l'effet funeste des passions sur le bonheur : leur pouvoir de destruction de l'autonomie et de l'identité du sujet. Elle analyse les passions positives, mais surtout celles destructrices : l'amour de la gloire, la vanité, le jeu, l'avarice, l'ivresse, la vengeance, l'esprit de parti et l'inconscience face à la menace du malheur.
-
« Aucun vivant n'a jamais senti un premier signe de l'univers. » Telle est, selon son intuition fondamentale, le coeur de la réflexion sur la transcendance qu'expose Catherine Pozzi dans ce que Pierre Boutang qualifia de « petit livre, aérien et merveilleux, [... qui] rejoint, à la fois poétiquement et en accord avec la physique d'aujourd'hui, la forme substantielle ». Poème, conte, traité philosophique et scientifique, il résiste aux catégories convenues tant par sa construction en séquences mélodieuses que par sa quête novatrice - entre sensible et intelligible (« l'épiderme de l'âme ») - et résolument littéraire.
Les Grecs appelaient le monde « l'Autre », parce qu'il changeait. L'énergie, qui n'est que la volatilisation du monde, on l'appelle « la Disparue ». Toute la physique n'est qu'un drame où le savant cherche cette folle, évaporée en bas, de plus en plus proche de l'abîme où on ne la reprend pas. Toute la physique suppute la chute. Remontera, remontera pas? Proserpine cent fois perdue! Et pourtant elle a trouvé son lieu et son paradis très étroit où elle ne s'abîmera plus; elle a trouvé toi, misérable TU.