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Ravissement de Lucy Kirkwood interroge les faits et les conspirations à l'heure des réseaux sociaux, des fake news et de l'éco-anxiété.
Celeste et Noah, deux jeunes Britanniques, se rencontrent lors d'un rendez-vous arrangé et tombent amoureux. Très vite, ils se rendent compte qu'ils sont sous surveillance. Alors qu'ils se filment et diffusent sur YouTube des vidéos politiques pour révéler les mensonges du gouvernement, la paranoïa et l'angoisse s'invitent dans leur quotidien et gangrènent peu à peu leur vie. N'arrivant plus à faire confiance à personne, ils s'isolent, jusqu'à une fin tragique.
La pièce se présente sous la forme d'une reconstruction postmortem, l'autrice Lucy Kirkwood (ou plutôt, un personnage nommé Lucy Kirkwood) étant présente sur scène pour montrer au public des vidéos diffusées sur internet après leur mort, prouvant qu'ils étaient filmés depuis le début de leur relation - et que la paranoïa est parfois justifiée.
Questionnant la vérité, la manipulation et la peur, Ravissement s'écrit sous le signe du doute et de la remise en cause. Comme le dit Céleste : « Ce n'est pas réel, mais c'est vrai. » Selon les voeux de l'autrice, la pièce doit être annoncée sous un faux titre et un faux nom pour toute production sur scène (au Royal Court :
That is not who I am de Dave Davidson). D'emblée, la dissimulation et le mensonge sont donc au coeur du projet. Pour la production de Chloé Dabert, la pièce sera annoncée sous le titre Rapt par Lucie Boisdamour. -
Nous sommes dans une grande métropole américaine. Une jeune femme travaille dans un bureau comme secrétaire et vit avec sa mère. Jeune, jugée séduisante par son patron, elle semble avoir tous les atouts en main pour réussir. Mais à l'intérieur d'elle, il en va tout autrement. Elle ne supporte pas cette vie qui lui est imposée et elle va chercher à s'en libérer. Cette pièce, écrite en 1928, est inspirée du cas réel de Ruth Snyder, condamnée et exécutée pour meurtre. Composée de neuf épisodes, c'est une critique féroce de la société américaine du début de XXe siècle : le statut des femmes, le mariage, la maternité, la religion, le capitalisme. Un siècle plus tard, le texte garde toute son actualité, notamment grâce à une écriture expressionniste très originale, qui happe d'emblée le spectateur comme le lecteur. Machinal a remporté un énorme succès lors de sa création à Broadway. Très souvent citée dans les classements anglo-saxons parmi les meilleures pièces du XXe siècle, elle est régulièrement reprise aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Sophie Treadwell (1885-1970) est une journaliste et dramaturge américaine, diplômée de français. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle a choisi pour titre de sa pièce le mot français « machinal » (qui ne veut rien dire en anglais), afin de montrer la mécanique infernale dans laquelle son héroïne est enfermée. Machinal est traduit ici pour la première fois en français.