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«En février 1905, à Moscou, un groupe de terroristes, appartenant au parti socialiste révolutionnaire, organisait un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Cet attentat et les circonstances singulières qui l'ont précédé et suivi font le sujet des Justes. Si extraordinaires que puissent paraître, en effet, certaines des situations de cette pièce, elles sont pourtant historiques. Ceci ne veut pas dire, on le verra d'ailleurs, que Les Justes soient une pièce historique. Mais tous les personnages ont réellement existé et se sont conduits comme je le dis. J'ai seulement tâché à rendre vraisemblable ce qui était déjà vrai... La haine qui pesait sur ces âmes exceptionnelles comme une intolérable souffrance est devenue un système confortable. Raison de plus pour évoquer ces grandes ombres, leur juste révolte, leur fraternité difficile, les efforts démesurés qu'elles firent pour se mettre en accord avec le meurtre - et pour dire ainsi où est notre fidélité.» Albert Camus.
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MARC Comment peux-tu dire, devant moi, que ces couleurs te touchent ?... YVAN Parce que c'est la vérité. MARC La vérité ? Ces couleurs te touchent ? YVAN Oui. Ces couleurs me touchent. MARC Ces couleurs te touchent, Yvan ? ! SERGE Ces couleurs le touchent ! Il a le droit ! MARC Non, il n'a pas le droit. SERGE Comment, il n'a pas le droit ?
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Au cinéma ou dans les séries, les figurants sont toujours flous, de dos ; ils ne font que passer. À la fois invisibles et indispensables, ils font partie de l'image, de sa fabrication, de son réalisme, mais doivent se fondre dans le décor. Avoir l'air vrai sans se faire remarquer. En transposant le plateau de cinéma sur une scène de théâtre, Delphine de Vigan leur offre le premier plan, le premier rôle, le devant de la scène. Cécile, Orso, Bruno, Joyce et Nora se rencontrent sur un tournage. Ils sont plus ou moins dirigés par un assistant totalement débordé. Peu à peu, les rôles s'inversent... Et si nous étions, tous, les figurants d'une vaste histoire qui nous dépasse ?
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Satire sur le monde littéraire, la violence de classe et l'amour, "E'de'ne" est la nouvelle création d'Alice Zeniter, qu'elle mettra elle-me^me en sce'ne au cours de la saison 2024-2025. Prolongeant des réflexions menées dans "Je suis une fille sans histoire" (L'Arche) et dans "Toute une moitié du monde" (Flammarion), autour de la littérature comme enjeu de domination culturelle et de validation sociale, Alice Zeniter propose ici une peinture forte et nuancée de mondes sociaux divergents, inspirée par le roman "Martin Eden" de Jack London.
E'de'ne, jeune femme d'un milieu populaire, tombe amoureuse de Rose, issue de la bourgeoisie culturelle. Dans cette satire sociale, qui rappelle les rapports de domination décrits par Bourdieu, se rencontrent « héritie'res » et précariat ouvrier de la blanchisserie d'un abattoir, ou' E'de'ne travaille pour gagner sa vie. La nuit,
elle écrit. Convaincue malgré la fatigue, le mépris des autres et l'absence d'argent, que c'est là sa vocation. Quelle légitimité sociale pourrait alors offrir la littérature ? D'ou' vient cette conviction que l'on peut devenir écrivain?e alors me^me que son milieu social d'origine semble l'interdire ? « La honte sociale est un fouet tre's efficace, me^me si personne ne sait qui le manie. » Devient-on alors transfuge de classe ? -
Une élève l'a accusé, un père l'a traité de voyou, un homme de foi a demandé sa radiation.
Des vidéos ont été diffusées, des menaces ont été prononcées, une rumeur malfaisante s'est installée.
Les collègues se sont désolidarisés. On a organisé des réunions. On a fait venir un référent. Et on a demandé au professeur de s'excuser.
Il n'avait pas commis de faute, pourtant, ni d'erreur, mais on lui demandait de reconnaître qu'il avait froissé ses élèves.
Nous étions le 9 Octobre 2020, à Conflans-Sainte-Honorine. Une semaine plus tard, ce professeur était décapité à la sortie de son collège. Il s'appelait Samuel Paty. -
Dans cette pièce, il y a deux filles. C'est leur histoire d'amour. Leur désir de fusion. Devenir une seule. Comprendre l'autre parfaitement. Quelque chose d'impossible. Le zéro.
"tu voudrais inverser les choses jusqu'à ce qu'elle ne soient plus des choses
oui
tu voudrais que je le fasse pour toi
oui
est-ce que tu voudrais que je le fasse pour toi
oui
est-ce que tu voudrais qu'il n'y ait plus un chemin de la naissance à la mort
oui
tu veux la guérison pour tout ce qui existe
oui' -
Le Dernier Printemps de Rosa Luxemburg et autres poèmes dramatiques
Muriel Pic
- Le Bruit du temps
- 5 Mars 2025
- 9782358732086
Muriel Pic s'était déjà approchée du théâtre en donnant la parole à
d'illustres défunts sur une scène imaginaire, dans ses récents Dialogues
des morts sur l'amour et la jouissance,
Rosa Luxemburg (dont Muriel Pic
a récemment édité L'Herbier de prison, accompagné d'un
choix de lettres) y faisait d'ailleurs une apparition. On sait que Bertolt
Brecht désirait écrire une pièce sur le destin tragique de la révolution-
naire allemande et Le Dernier Printemps de Rosa Luxemburg pourrait
donc apparaître comme la réalisation de ce souhait. Or Muriel Pic a
eu la bonne idée de faire du dramaturge allemand un personnage, mais dans
une pièce qui prend le contre-pied de celle qu'il aurait souhaitée, et
qui réintroduit l'amour (« car seul l'amour est révolutionnaire ») et
donc la vie dans ce qui n'aurait été que propagande, autant dire lettre
morte (pour Brecht, « une bonne révolutionnaire est une révolution-
naire morte »). Outre Mathilde Jacob, la secrétaire à qui l'on doit la
préservation des archives de Rosa, et Brecht, les deux protagonistes
sont Rosa Luxemburg elle-même, au printemps de 1918 alors qu'elle
est emprisonnée à Breslau, et Arthur Gertel, le jeune soldat qui a été
chargé de veiller sur elle (et qui a laissé, écrit en français, un émou-
vant témoignage de son expérience). À partir d'une admirable lettre
de Rosa placée en épigraphe, la pièce imagine l'amour qui naît entre
la prisonnière (qui sait que ce sera pour elle la dernière occasion de
rejouer l'histoire de Phèdre et Hippolyte) et son gardien (qui, malgré son refus des illusions, se demande si elle ne
l'a pas ensorcelé). Elle se termine de façon merveilleuse par un escamotage d'illusionniste, triomphe d'une imagination capable, Brecht lui-même finit par en convenir, de changer le cours immuable de l'histoire et de transformer la
tragédie en comédie. Le choix de faire parler ses personnages dans un vers libre d'un grand naturel contribue aussi à
l'impression que nous avons d'assister à la représentation d'un « conte scintillant ». -
«Au nom de quelle loi parler ainsi ? Mon mari mort je pourrais en avoir un autre, ou mon enfant, en avoir d'un autre. Mais, ma mère et mon père une fois dans l'Hadès, il ne me naîtra plus jamais de frère. Voilà pour quelle loi je t'ai de préférence honoré, ô mon frère, bien qu'à Créon ce semble une faute et une terrible audace. Maintenant il m'a prise, il m'emmène sans que j'aie eu de mari ni de noces, sans que j'aie été épouse ni mère. C'est dans la solitude et le malheur que je m'en vais vivante à la fosse des morts.»
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Théâtre II : conversations après un enterrement, la traversée de l'hiver, "art", l'homme du hasard, bella figura
Yasmina Reza
- Folio
- Folio
- 28 Septembre 2023
- 9782072977879
«Je fais de l'argent. J'en gave mes fils qui sont deux nullités, c'est sûrement le plus mauvais service que je peux leur rendre, mais au moins je m'épargne artificiellement le souci que me cause leur indigence.» Ce recueil inédit rassemble les pièces Conversations après un enterrement, La traversée de l'hiver, «Art», L'Homme du hasard et Bella Figura (écrite en 2015 pour le metteur en scène Thomas Ostermeier), à la fois tragédies drôles et miroirs des vanités contemporaines.
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Six personnages ne peuvent poursuivre un dialogue normal à cause du silence d'un septième. L'existence de vide au coeur de l'échange traditionnel fait naître une spirale infernale où chacun est entraîné jusqu'à la destruction de toute vérité, de tout langage. Mais cette cantate à six voix en contient pourtant une septième, celle de l'humour.
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Un homme et une femme font connaissance dans un square. Peut-être assistons-nous à la naissance d'un amour. Mais là n'est pas l'essentiel. Ce qui compte, c'est que clans ces instants partagés, dans ces silences échangés, ils atteindront à la fois une forme d'exil absolu et une forme de communion profonde. La nuit peut venir, le square peut fermer. Après Nathalie Sarraute, après Beckett, mais d'une façon totalement singulière et qu'elle ne renouvellera jamais avec une telle évidence, Marguerite Duras s'est délibérément placée sur le terrain du rien, de ce rien qui est la chose même, le coeur des choses, et dont Flaubert, le premier sans doute, avait rêvé l'avènement. Non qu'elle s'avère ici héritière du réalisme ou représentante patentée du Nouveau Roman, mais c'est bien dans cette zone de l'infiniment petit, patiemment défrichée par la modernité, qu'elle choisit de se situer.
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Une pièce sombre où l'héroine pousse un homme à sa perte avant de se tuer elle-même.
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En 2023, pour la première fois, la spécialité théâtre des classes de terminale propose d'étudier ce qu'est le travail de l'acteur. Le choix s'est porté sur le parcours et certains rôles de l'actrice de la Comédie-Française, Dominique Blanc. Une plongée dans trois rôles emblématiques de la comédienne : Suzanne dans "Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais mis en scène par Jean-Pierre Vincent, "Phèdre" de Racine dans la mise en scène de Patrice Chéreau et six rôles qu'elle tient dans "Angels in America" de Tony Kushner mis en scène par Arnaud Desplechin à la Comédie-Française.
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L'homosexualité, ce douloureux problème : Fiction documentée d'un mouvement révolutionnaire
Collectif Fléau social
- Burn Aout
- 5 Juillet 2024
- 9782493534071
Fiction documentée d'un mouvement révolutionnaire est le texte de la pièce du même nom. Il retrace l'histoire du Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire, de son action inaugurale, l'invasion du plateau de Allo Ménie le 10 mars 1971 à sa lente auto-dissolution dans les luttes internes et la formation d'autres groupes en 1974. Par ce texte, le collectif queer de Saint-Étienne, Fléau social, se saisit de matériaux d'archives pour raconter l'histoire d'un mouvement dont iels héritent et dont les questionnements continuent de traverser les luttes actuelles.
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Fille d'amanitore ; que mon règne arrive
Léonora Miano
- L'Arche
- Scene Ouverte
- 20 Janvier 2023
- 9782381980508
Ample fresque historique embrassant mythologie et monde contemporain, Fille d'Amanitore dépeint l'articulation de la beauté et la brutalité propre au monde des humains, au travers de récits de vie de femmes d'aujourd'hui, filles et mères, en des mondes où se mêlent demeure ancestrale des divinités, terre des humains et le no man's land d'Amanitore, la candace à la mémoire oubliée. Léonora Miano invite à repenser le fondement divin du désir, réinterroge la puissance de la filiation féminine, et le poids des non-dits dans la transmission mère-fille. Et que mon règne arrive est une exhortation à la reconquête de leurs mémoires et leur par des femmes subsahariennes, pour les affranchir du discours bien-pensant de la « sororité planétaire », autre leurre du féminisme européocentré. Dans cette proposition pour affranchir la femme subsaharienne de toute forme de domination, coloniale et masculine, Léonora Miano l'inviter à habiter ses spiritualités, et orchestre le règne du féminin dans le monde par la voie africaine.
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Manque est un texte duquel la violence physique, si caractéristique d'Anéantis ou de Purifiés, est absente. Quatre voix dont l'identité n'est pas clairement définie parlent respectivement entre elles et à ceux qui les écoutent. La lecture de Preparadise sorry now de R.W. Fassbinder est à l'origine du projet. Les ressemblances avec La Terre vaine de T.S. Eliot sont patentes, du moins sur le plan poétique, car le texte est truffé d'allusions et de citations, sans que Kane ait voulu les identifier. Quant au sujet, les voix qui déversent leurs sensations dans un torrent d'impressions, de souvenirs et de désirs sont à l'image de l'idée que Sarah Kane se faisait de l'amour : dès que deux personnes forment une relation, une sorte de colonisation prend place et l'une d'elles risque d'être abusée par le pouvoir que l'autre exerce sur elle.
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Chasselay et autres massacres suivi de Le Camp Philip Morris : Oratorio aux soldats méconnus
Doumbia Eva
- ACTES SUD
- Le Theatre D'actes Sud - Papiers
- 2 Octobre 2024
- 9782330197469
À l'aube des 80 ans de la Libération, Éva Doumbia livre un diptyque sur les tirailleurs sénégalais, longtemps oubliés de l'histoire. Elle ancre les pièces dans deux temporalités différentes, en 1940 et en 2012, continuant ainsi sa fresque familiale initiée avec Le Iench, publié en 2020, chez Actes Sud-Papiers.
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Lacrima
Caroline Guiela Nguyen
- ACTES SUD
- Le Theatre D'actes Sud - Papiers
- 26 Juin 2024
- 9782330192112
Sur fond de secrets de famille, entre Paris et Mumbai, en passant par Alençon, Caroline Guiela Nguyen, directrice du Théâtre national de Strasbourg, nous offre une fiction chorale sur la face cachée de l'industrie de la mode et du luxe à la manière d'un thriller.
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En 1995, Sarah Kane écrit Anéantis (Blasted) qui est aussitôt créé au Royal Court Theatre de Londres. Presque trente ans après Sauvés d'Edward Bond, créé dans le même théâtre, la presse britannique se déchaîne : sale, alarmant, dangereux. Mais l'auteur et sa pièce accèdent immédiatement à la célébrité.
L'histoire de Ian et Cate dans un hôtel de luxe à Leeds est l'histoire d'un amour impossible. C'est aussi l'histoire d'une aliénation profonde entre les légionnaires de la guerre civile et la population qu'ils sont susceptibles de conquérir.
Ce qui fait la gloire des dramaturges, c'est la forme qu'ils savent donner à leurs sujets. Et l'écriture de Sarah Kane est scénique, c'est-à-dire à trois dimensions. Dialogue et action s'enchevêtrent, se complètent et s'enrichissent mutuellement pour donner à l'ensemble une nouvelle profondeur de champ.
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Paris, 1851. Madame de Blossac, une ambitieuse que ses ennemis surnomment «Lady Tartuffe», tisse des intrigues machiavéliques pour se faire épouser du maréchal d'Estigny tout en orchestrant la chute de Jeanne, ingénue qui a le malheur de susciter sa jalousie. Car madame de Blossac est en réalité secrètement amoureuse d'Hector de Renneville, promis à Jeanne... Poète prodige et célèbre chroniqueuse de son temps, Delphine de Girardin a aussi été une dramaturge de renom : dans la comédie en prose Lady Tartuffe (1853), elle brocarde les moeurs aristocratiques et la philanthropie de façade que pratiquent les élites. Mais plus qu'une satire, cette pièce, qui connut un beau succès, est aussi une évocation subtile de la condition féminine de l'époque, où les femmes sans fortune doivent déployer des trésors d'inventivité pour gagner leur place au soleil. DOSSIER - Contexte, création, réception - Rachel, une vedette à l'âge romantique - Delphine de Girardin journaliste.
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Je vis dans une maison qui n'existe pas est un écho de la dissociation, un texte à trous comme peuvent l'être nos états mentaux. Qui décide de la folie des marginaux·ales ? Des monstres ? Dans une pièce peuplée de figures symboliques, Laurène Marx décrit ce que cela fait d'appartenir à d'autres avant de s'appartenir. C'est aussi l'histoire d'une enfance violentée sur laquelle il manque les mots.
Dans ce monologue, l'autrice porte la terreur et la solitude autant que l'élan de vivre et de se créer un espace où l'altérité est possible. Ce texte dit enfin la lutte contre l'enfermement dans une maladie, dans un genre ou dans un lieu, remplacé par une échappée qui contrecarre les dynamiques d'oppression et d'assignation. -
Un homme et une femme. Ils se sont aimés, ils se sont déchirés, ils se sont quittés. Ils se revoient une dernière fois. Ils s'aiment sans doute à tout jamais. Il n'y a de musique amoureuse que funèbre, de rengaine érotique qu'ironique : c'est la musica. Les deux personnages de sa pièce connaissent bien cette musique-là. Dans le hall de l'hôtel d'Évreux où ils se croisent, alors qu'ils viennent tout juste de divorcer, ils se la fredonnent encore et encore. Si leur divorce les a libérés, c'est surtout leur amour qu'il a libéré. Vingt ans plus tard, Marguerite Duras reprend le sujet dans La Musica Deuxième. C'est peu dire, par conséquent, que les deux personnages de La Musica et de La Musica Deuxième occupent une place essentielle dans l'ensemble de l'oeuvre, dont ils sont l'un des couples amoureux les plus représentatifs.
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L'art du débutant
Valérie Dréville, Jean-Louis Fernandez, Brigitte Enguerand
- ACTES SUD
- Essais (theatre)
- 3 Janvier 2024
- 9782330185190
Le témoignage de Valérie Dréville sur l'ensemble de sa carrière d'actrice, à travers les enseignements qu'elle a reçus d'Antoine Vitez, de Vassiliev, d'Ostermeier ou encore de Lupa. Elle y décortique ses méthodes de jeux et la façon dont sa pratique théâtrale lui a permis d'aller à la rencontre d'elle-même.
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Histoires de femmes et de lessives suivi de La femme, ce continent noir... de A la racine et de Rebel Girlz Mascarade : Intégrale du cycle Féministes
Marine Bachelot Nguyen
- Goater
- Pièces
- 6 Mars 2025
- 9782383670827
« Féministes ? » est un cycle théâtrale de Marine Bachelot Nguyen pour explorer et interroger les héritages, la diversité, la conflictualité, l' actualité des féminismes. .. Deux spectacles en salle et deux spectacles en plein air ont été créés pour l'occasion. « Histoires de femmes et de lessives » raconte les mémoires de personnes ayant vécues dans une ancienne institution de rééducation pour jeunes filles, tenue par des religieuses. « La femme, ce continent noir... » est un solo pour une actrice qui dissèque la célèbre formule de Freud. « A la racine » extrapole à partir d'une citation d'Angela Davis les mythes et clichés présents dans le champ des rapports hommes-femmes et de la division sexuée du monde. « Rebel Girlz Mascarade » est une fantaisie pour trois justicières masquées, Pussy Riot, Guerilla Girl et Muslim Pride.