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Le Livre de Poche
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Sambre : Radioscopie d'un fait divers
Alice Geraud
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 7 Février 2024
- 9782253247630
Durant trente ans, dans le nord de la France, des dizaines et des dizaines de femmes sont agressées sexuellement ou violées au petit matin de long de la Sambre. Elles portent plainte. Mais elles ne sont pas toujours crues. Et pendant longtemps, personne ne fait le lien entre ces viols. En février 2018, "le violeur de la Sambre" est arrêté. C'est un monsieur tout le monde, père de famille et ouvrier apprécié de tous. Comment a-t-il pu commettre autant de crimes, aussi longtemps, sur un si petit territoire, sans jamais être inquiété ? C'est par cette question que la journaliste Alice Géraud débute son enquête. Bien au-delà du fait divers, Sambre raconte la manière dont nos institutions et notre société ont traité les victimes de viols depuis les années 80 jusqu'à l'ère #MeToo. Ce livre change définitivement le regard. Plus les citations de la presse.C'est peut-être ça, lire un fait divers raconté avec brio : connaître dès les premières pages le dénouement, et finir la lecture haletant, comme si on venait de le découvrir. L'Obs.Limpide et glaçant. Télérama.PRIX DU LIVRE DU JOURNALISME 2023 - PRIX POLAR ET JUSTICE 2023 - PRIX DU LIVRE DU RÉEL 2023 - PRIX MARIANNE, UN ALLER-RETOUR DANS LE NOIR
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Vera a vingt-six ans lorsque sa mère, Anna Politkovskaïa, est assassinée en bas de chez elle en plein centre de Moscou. Journaliste à Novaïa Gazeta, l'un des principaux quotidiens d'opposition, Anna avait toujours dérangé les autorités russes. Elle écrivait sans fard ni faux-semblants sur les soldats, les mafieux, les civils broyés par le conflit en Tchétchénie et l'omerta généralisée.
Seize ans plus tard, au début de la guerre en Ukraine et alors qu'elle a embrassé la passion maternelle du journalisme, Vera doit quitter la Russie sous la menace. Elle décide alors de consacrer un ouvrage à Anna, symbole de liberté d'expression. Témoignage à la fois intime et politique, Une mère retrace une quête de vérité léguée d'une génération à l'autre dans la Russie de Poutine. Il nous rapporte une lutte, celle d'une lignée de journalistes voulant transmettre ce message au monde entier : ayez le courage d'appeler les choses par leur nom.
Vera Politkovskaïa a voulu écrire ce livre pour que sa fille, qui n'a jamais connu sa grand-mère, n'oublie pas cette femme exceptionnelle. Biblioteca magazine.
La journaliste livre un hommage au combat de sa mère pour la vérité. France Info.
Traduit de l'italien par Marc Lesage. -
À la mort de sa tante, Maria Stepanova tombe sur des photographies, des lettres, des journaux intimes. Ces vestiges d'un siècle de vie en Russie déclenchent chez elle un irrésistible besoin de retracer l'histoire des siens et celle de l'Europe depuis la fin du XIXe siècle, et de révéler les mensonges et les faux-fuyants. Mais comment faire émerger la vérité et retranscrire ce passé familial au sein de la grande histoire ? Convoquant tour à tour Walter Benjamin, Charlotte Salomon, Ossip Mandelstam, Roland Barthes ou encore Susan Sontag, Maria Stepanova signe un texte universel sur l'exploration de la mémoire... et son impossibilité, qui lui a valu d'être récompensée du prix Bolchaïa Kniga, le Goncourt russe.
Un chef-d'oeuvre de sensibilité et de justesse historique. Historia.
Un dédale vertigineux qui nous fait éprouver l'essentiel. Les Inrockuptibles.
Une belle méditation sur la naissance et le devenir de la mémoire. Une preuve que, fragile, parfois lacunaire, elle reste ineffaçable. Le Monde des livres.
Traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard.
Prix du meilleur livre étranger | Prix international de littérature Berman | Prix Transfuge de la meilleure découverte étrangère. -
Si on ne naît pas féministe, on peut décider de le devenir. Pour cette raison, peut-être, je me suis demandé : Et si c'était moi la femme battue, la gamine prostituée, jetée à la rue, la patiente qui souffre d'endométriose, ou la militante harcelée sur les réseaux ? Si c'était moi celle qu'on humilie, si c'était moi celle qu'on viole ou celle qu'on tue ? Je n'ai rien subi de tout cela. Quel droit, alors, ai-je de parler ? Eh bien leurs droits à elles, justement. Des droits qui continuent à être, tous les jours, foulés aux pieds. Et parce qu'il faut encore le dire, le marteler, le hurler, et que je peux (veux) faire entendre ma voix, voici : un peu de moi, pour énormément d'elles. J. G.
Depuis une dizaine d'années, ses aventures d'actrice et de productrice ont mené Julie Gayet sur les chemins du féminisme, bien avant la vague #MeToo. Un féminisme sincère et concret, qui trouve ses racines au plus profond de sa propre histoire.
Ensemble, on est plus fortes trace le portrait de celles qui se battent pour les droits des femmes. Élise Lépine, Le Point. -
Zélie est née d'une mère script-girl, Aurore, dite Mao, et d'un père comédien, François, célèbre notamment pour avoir joué dans Les Brigades du Tigre. Elle est encore toute jeune lorsque Mao tombe amoureuse du cinéaste Claude Chabrol, qu'elle choisit d'appeler par son deuxième prénom, Henri. Elle en deviendra la fille adoptive et l'une des plus proches collaboratrices, jusqu'à la fin. Dans ce récit familial aussi truculent que poignant, qui court des années soixante-dix à nos jours, Cécile MaistreChabrol, alias Zélie, explore la filiation et la construction de soi à travers une trajectoire de femme d'une originalité folle.
Quand je lis Torremolinos, j'ai le coeur comme un moulin. Est-ce qu'un livre m'a plus enveloppé, tourbillonné, amusé, remué depuis cinq ans ? Pas sûr. Philippe Jaenada.
Un texte étonnant, qui mêle récit initiatique, chronique d'une éducation sentimentale tourmentée et description volontiers caustique des coulisses du cinéma français. Télérama.
Bouleversant. Édouard Baer, RTL. -
Ce que je peux enfin vous dire
Ségolène Royal
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 30 Octobre 2019
- 9782253820499
« On voit bien que ça été parfois très violent pour vous. Mais vous n'avez rien dit. Comment fait-on pour tenir ? » Au moment où la parole des femmes se libère enfin, beaucoup d'entre elles m'ont demandé de m'exprimer sur ce qu'une femme en politique subit en silence. Et de plus en plus d'hommes me disent : « Parlez pour nos filles, nos compagnes, nos soeurs. » Je me suis donc accordé ce droit de dire, et ce droit est vite devenu un devoir. La raison du silence des femmes, c'est la peur de l'humiliation. Ce fut difficile et parfois douloureux d'écrire, car il m'a fallu revivre des épreuves que j'avais rangées dans ma mémoire.
De plus, j'ai appris de ma longue expérience des combats écologiques la ressemblance entre les violences faites aux femmes et celles faites à la nature, avec des prédateurs qui maltraitent, salissent, exploitent, trop souvent en toute impunité. Le même vocabulaire. La même loi du silence.
S. R.
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Médecin-chef à la prison de la santé
Véronique Vasseur
- LE LIVRE DE POCHE
- 7 Novembre 2001
- 9782253151739
A sa parution au début de l'année 2000, ce livre a été un coup de tonnerre, suscitant réactions et polémiques, dans l'administration pénitentiaire, le monde politique, les médias, l'opinion.
Médecin de garde durant huit ans, puis médecin-chef dans cette prison située au coeur de Paris, Véronique Vasseur témoignait d'un quotidien hallucinant, parfois insoutenable : conditions sanitaires et médicales scandaleuses, mais aussi trafics, prostitution, tracasseries, délations, suicides, dans un entassement humain où le sans-papiers côtoie le VIP, où le petit délinquant vit avec le terroriste.
Privés de liberté, les condamnés doivent-ils pour autant être soumis à des conditions de vie dégradantes, voire inhumaines ? C'est la question que ce témoignage, où le vécu et la réflexion se livrent sans fard et sans préjugé, posait - et pose encore - à une démocratie qui se voudrait moderne et respectueuse des droits de l'homme.