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Poésie
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Laura, Lizzie et les hommes-gobelins
Christina Rossetti, Diglee
- La ville brule
- 13 Octobre 2023
- 9782360121588
Goblin Market est un classique de la poésie anglaise, écrit en 1859, par la poétesse Christina Rossetti. Ce poème métaphorique, qui est son texte le plus connu à ce jour, lui valut la célébrité. C'est aujourd'hui dans une traduction libre de Clémentine Beauvais, et illustré par Diglee, que nous vous proposons de le (re)découvrir.
Voici ce qu'en dit Clémentine Beauvais : « Dans votre tête et sous votre langue, les fruits cédés par les hommes-gobelins à Laura et Lizzie auront un goût que Rossetti-la-Victorienne n'aurait jamais pu anticiper. Vos soeurs ne sont pas les siennes. Aux deux demoiselles entortillées dans leur blanc lit se mêleront le sucre candi de votre pas-si candide lecture, des saveurs de cyprine et des relents de colle des collages féministes. Vos gobelins ne sont pas les siens. Votre zorille c'est cet homme qui vous colle dans le métro, celui à tête de wombat c'est votre patron, votre oncle, votre meilleur je-préfère-qu'on-reste-amis... » -
C'est la recette de la vie disait ma mère lorsqu'elle me tenait dans ses bras quand je pleurais pense à ces fleurs que tu plantes dans le jardin chaque année elles vont t'apprendre que les gens eux aussi doivent se faner tomber pourrir se redresser pour fleurir - rupi kaur -
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Le kaddish est l'une des prières de deuil que les juifs récitent plusieurs fois par jour. Il a pour objet, non pas la mort, mais le futur et la sanctification du nom divin. Il n'existe pas de kaddish pour l'amour - alors une femme l'écrit pour l'homme dont elle est séparée.Dans Kaddish pour un amour, celle qui aime cherche l'aimé dans l'absolu de sa présence. La langue est ciselée, épurée, témoin de la fragilité du sentiment amoureux.Ce splendide recueil, habité par un souffle mystique, renoue avec une tradition poétique hébraïque trois fois millénaire et offre une prière universelle pour le retour de l'être aimé.
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Un élève officier de l'armée austro-hongroise, aspirant écrivain, adresse ses tentatives poétiques à Rainer Maria Rilke et sollicite son avis. De 1903 à 1908, en quelque dix lettres, le jeune homme, alors à la croisée des chemins, hésitant entre la voie toute tracée de la carrière militaire et la solitude aventureuse de la vie d'écrivain, confie à son aîné admiré ses doutes, ses souffrances, ses émois sentimentaux, ses interrogations sur l'amour et la sexualité, sa difficulté de créer et d'exister. Le poète lui répond. Une correspondance s'engage. Refusant d'emblée le rôle de critique, Rilke ne dira rien sur ses vers, mais il exposera ce qu'implique pour lui le fait d'écrire, de vivre en poète et de vivre tout court.
Publié pour la première fois dans son intégralité, cet échange intime ne permet pas seulement de découvrir enfin le contrechamp de lettres qui furent le bréviaire de générations entières, il donne au texte de Rilke une puissance et une portée nouvelles, et invite à repenser la radicalité de son engagement esthétique, mais aussi la modernité frappante de sa vision de la femme.
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L'exil n'a pas d'ombre ; la géographie absente
Jeanne Benameur
- Bruno doucey
- Sacoche
- 20 Octobre 2023
- 9782362294587
Deux textes voués à la question de l'exil se trouvent rassemblés dans ce livre. L'un nous invite à une traversée du désert, là où s'enfuit une femme qui a quitté son village ; l'autre nous entraîne en Afrique du Nord, sur la terre qu'une petite fille doit soudainement abandonner. Un livre déchiré, des armoires que l'on vide en hâte... Deux histoires, deux désarrois, mais une seule et même lumière lorsque les personnages atteignent la mer et ses promesses. Surtout lorsqu'il s'agit d'entrer dans le monde des signes écrits sur une page.
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Des taudis honteux de l'Histoire.
Je m'élève.
D'un passé pétri de souffrance.
Je m'élève.
Tel un océan noir, bondissant et immense.
Débordant, grossissant, je porte la marée.
Maya Angelou est une icône de la culture afro-américaine. Engagée dans la lutte pour les droits civiques, elle fait entendre sa voix par l'écriture. Celle d'une femme noire à la détermination sans faille qui puise force et confiance dans son identité. Ses poèmes, tantôt engagés ou intimes, nous parlent du bruit des grandes villes du Sud, de féminité, d'amour et de ruptures. De rêves brisés mais, surtout, de courage et de liberté. -
L'iris sauvage / meadowlands / averno
Louise Glück
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 16 Novembre 2023
- 9782072944130
Louise Glück compte depuis longtemps parmi les voix majeures de la poésie américaine contemporaine. Elle avait déjà publié douze recueils de poèmes et deux essais sur la poésie lorsqu'elle reçut le prix Nobel de littérature en 2020. Le lecteur découvrira grâce à ce volume rassemblant L'iris sauvage, Meadowlands et Averno, en version bilingue, comment depuis son premier livre, Firstborn, paru en 1968, la poète n'a eu de cesse de réinventer son art à chacun de ses recueils, conçus comme de véritables compositions polyphoniques. Une préface inédite de la traductrice et universitaire spécialiste de Glück en France, Marie Olivier, viendra éclairer cette oeuvre singulière, dont le lyrisme s'apparente à «une traversée et une mise à l'épreuve du corps, celui du texte, mais aussi le nôtre, fait de chair et de sang, [...] traversé par toute la gamme des émotions humaines, dans toute leur simplicité, leur fugacité, et leur profondeur.»
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Avec sa fantaisie habituelle, Bérengère Cournut réinvente le mythe du couple originel. Sous la forme d'un long poème, nous revoilà mis dans le creuset de l'amour, et témoins de la métamorphose des corps et des désirs : On respire, on se désire comme de vieux crabes.
Vovol, c'est un long poème, la légende d'un amour à l'origine de nos vies ; l'idylle imprévue d'un poisson et d'une coquille ; un pied de nez fait à Dieu ; la quête d'un lynx et d'un hibou ; le tumulte des vagues et des volcans ; le secret d'une grotte ; la vie, la mort... Bref, Vovol, c'est la rencontre d'un esprit naïf et d'une femme sauvage, une histoire mystérieuse qui - fatalement - précède la naissance d'un enfant. -
Le monde du dessous
Anne Brontë, Branwell Bronte, Charlotte Brontë
- Points
- Points Poesie
- 27 Octobre 2023
- 9791041411481
Nous avons tissé une toile à l'enfance, Une toile aérienne et ensoleillée.
Et dans la prime enfance détecté une source.
D'eau fraîche et non souillée.
Charlotte BRONTË.
Tout le monde connaît les soeurs Brontë :
Charlotte, Emily et Anne.
Mais le frère, Branwell ?
Et leur enfance dissimulée à inventer des mondes et des langages ?
À travers poèmes et proses inédits, ce recueil reconstruit le cheminement imaginaire - « le monde du dessous », écrivait Charlotte - au coeur de la création romanesque des Brontë et lui donne tout son sens. -
« Oui, les femmes écrivent de la poésie (et non, leur poésie n'est ni uniforme ni mièvre). J'avais envie dans ce livre de partager avec vous ces mots qui m'ont tant émue. Et de faire la peau au vieux cliché qui voudrait que la poésie soit un genre littéraire réservé aux bancs de l'école ou, pire encore, à une élite. » _Diglee.
Je serai le feu est une anthologie sensible et subjective, dans laquelle Diglee réunit cinquante poétesses des 19e, 20e et 21e siècles. Certaines d'entre elles sont très connues, d'autres sont tombées dans l'oubli. Toutes ont en commun d'avoir marqué leur époque, et d'avoir écrit de sublimes poèmes. Pour chacune d'entre elles, Diglee a réalisé un portrait ou une illustration originale, rédigé une biographie, et sélectionné ses poèmes préférés. -
Je souhaite seulement que tu fasses quelque chose de toi
Hollie Mcnish
- Castor astral
- Poesie
- 17 Août 2023
- 9791027803064
À travers une série de divagations pleines d'esprit et d'humour, Hollie McNish interroge le quotidien de nos vies et ses interdits, lutte contre toutes les injustices qui persistent dans notre société.
- Du tabou des règles aux diktats de la beauté, de l'expérience de la parentalité aux céréales anti-masturbation de Kellogg, Hollie McNish lutte contre les injonctions imposées par la société et questionne les différentes pressions exercées sur les femmes vis-à-vis de leur corps ou de leur sexualité.
- Entre poésie, récit et anecdotes personnelles, Hollie révèle les injustices de notre société. Sa vision enchantée sonde nos comportements et les décortique pour offrir des perspectives nouvelles de l'habiter poétiquement.
- Selon Kae Tempest, Hollie tend " les absurdités auxquelles nous sommes trop habitués et nous laissent voir le monde avec des yeux neufs. Sa poésie est galvanisante et belle. " -
Le recueil Les Ronces de Cécile Coulon est désormais accessible en poche.
Sa poésie est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.
- Les Ronces convoquent le souvenir de mollets griffés, de vêtements déchirés, mais aussi des mu?res, qu'on cueille avec ses parents dans la lumière d'une n de journée d'été, alors que la rentrée scolaire, littéraire, approche.
- La poésie de Cécile Coulon est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.
- Cécile Coulon est devenue la nouvelle star de la poésie franc?aise. Sa poésie prosai?que et délicate réussit à toucher un public inédit.
Les Inrocks Trois saisons d'orage (Viviane Hamy), prix des Libraires 2017 Les Ronces (Le Castor Astral), prix Apollinaire 2018 et prix Révélation poésie de la SGDL 2018 Une bête au paradis (L'Iconoclaste), prix littéraire du Monde 2019 -
« Rien, en Poésie, ne s'achève. Tout est en route, à jamais.
En d'autres temps, d'autres termes, d'autres élans, la Poésie, comme l'amour, se réinvente par-delà toute prescription.
Ne sommes-nous pas, en premier lieu, des créatures éminemment poétiques ?
Venues on ne sait d'où, tendues vers quelle extrémité ? Pétries par le mystère d'un insaisissable destin ? Situées sur un parcours qui ne cesse de déboucher sur l'imaginaire ? Animées d'une existence qui nous maintient - comme l'arbre - entre terre et ciel, entre racines et créations, mémoires et fictions ?
La Poésie demeurera éternellement présente, à l'écoute de l'incommensurable Vie ».
Andrée Chedid.
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Pour plus de lumière ; anthologie personnelle (1990-2012)
Charles Juliet
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 15 Octobre 2020
- 9782072894350
On ne présente pas Charles Juliet dont les neuf tomes de son Journal traduits dans le monde entier font un des écrivains majeurs de notre temps. Or si cet opus exceptionnel de même que 'des récits comme L'année de l'éveil ou Lambeaux ont fait sa notoriété et sa popularité, il n'en reste pas moins que la poésie est l'alpha et l'oméga de son oeuvre littéraire. C'est là en effet que l'on trouve de la façon la plus condensée, la plus incisive et la plus frappante l'expression de la quête lente et difficile qui est l'objet de tous ses livres, ce chemin de l'obscur vers la clarté fait de dépouillements et de dépassements successifs, de doutes surmontés et d'une volonté hors du commun de construire en soi une humanité délivrée. Chacun de ses très nombreux poèmes écrits au fil des jours, en marchant le plus souvent, est justement comme un pas gagné dans ce chemin de vie. Par ailleurs, comme pour tout le reste de son oeuvre, l'écriture poétique que s'invente Charles Juliet ne doit rien à personne, on peut même dire qu'elle est à rebours de toutes les formes poétiques de son temps, misant sur une nudité et une simplicité radicales, récusant toute intellectualité et tout effet formel. Impossible donc d'ignorer dans notre inventaire des grandes voix poétiques contemporaines ce parcours hors du commun. Charles Juliet a souhaité que soit repris pour la préface, comme ce fut le cas à l'occasion de la parution de Moisson chez POL, le texte La conquête dans l'obscur que Jean-Pierre Siméon a écrit sur son travail poétique. La présente anthologie a été entièrement constituée par le poète lui-même.
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Est-ce qu'on s'entendrait si on se rencontrait aujourd'hui ?
Pauline et Anouk sont soeurs. Elles ont huit ans d'écart : un gouffre pendant l'enfance. Désormais adultes, voici le temps des retrouvailles : il faut réapprendre à se connaître. Dans cette correspondance poétique et photographique, elles esquissent une mémoire commune.
De confidences en promesses, un échange qui sublime les liens familiaux et la sororité. -
Anna Akhmatova publie son premier recueil en 1912 et s'impose très tôt comme une virtuose de la petite forme lyrique. Classée comme «acméiste» ou «intimiste», elle est plus authentiquement quelqu'un qui cultive un style simple, rigoureux, d'un classicisme qui l'apparente à Pouchkine, même si chez elle toute idée d'imitation est exclue. Après la révolution d'Octobre, elle refuse d'émigrer, quoique suspecte aux autorités nouvelles qui vont, peu à peu, l'interdire de publication. En 1940, cette interdiction est momentanément levée et Anna Akhmatova publie plusieurs poèmes sur la guerre, mais non les textes qui lui tiennent le plus à coeur, comme Requiem ou les suites de poèmes brefs qui évoquent les arrestations massives et le goulag. À nouveau condamnée au silence dès la fin de la guerre, elle continue de composer pour elle-même des textes plus amples comme les «Élégies du Nord», et toujours des suites de textes brefs. Elle n'obtiendra jamais l'autorisation de donner au public un «septième livre» qui réunirait ses écrits récents et prendrait la suite des six recueils publiés dans sa jeunesse. Cette anthologie aborde l'oeuvre dans son entier. Elle puise dans les premiers livres, donne in extenso Requiem et le Poème sans héros, puis reprend à son compte un plan ébauché par la poétesse pour son fantomatique «Septième livre». C'est tout le parcours d'Anna Akhmatova qui est ici restitué, c'est un demi-siècle de combat solitaire, acharné, douloureux, mais au final sans faiblesse, qui se révèle page à page. Une poésie fragile et souveraine qui, confrontée aux risques les plus grands, ne renonce jamais, et célèbre avec une rare intensité les pouvoirs d'une parole irréductible.
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Donnez-nous le nom de ce que nous portons
Amanda Gorman
- Le livre de poche
- Litterature
- 2 Novembre 2023
- 9782253195795
« Ce livre est une bouteille à la mer. Ce livre est une lettre. Ce livre est sans concession. » Amanda Gorman, qui a marqué l'Amérique et le monde en récitant « La colline que nous gravissons » lors de la cérémonie d'investiture du président Joe Biden, livre un premier recueil lumineux dans lequel elle s'empare d'une époque naufragée pour la transformer en un chant d'espoir et de guérison. Dans Donnez-nous le nom de ce que nous portons, la poétesse explore l'histoire, le langage, l'identité et l'effacement. Inspirés par la souffrance collective qu'a engendrée la pandémie, ces poèmes, collages et calligrammes éclairent un moment de prise de conscience et révèlent Amanda Gorman comme messagère du passé et voix de l'avenir.
Un recueil de poésie si vivant qu'on veut l'enlacer et le protéger, le lire d'une seule traite puis le relire aussitôt. Malala Yousafzai, Prix Nobel de la paix.
Une symphonie mnémonique vibrante d'espoir et de solidarité. The Guardian.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Santiago Artozqui. -
Un recueil de poèmes illustrés sensibles, dont la lecture délivre une force unique.
La seule personne avec laquelle on vivra tout au long de notre vie, c'est nous.
Ma maison en fleurs, c'est l'intimité et la difficulté d'être au monde parfois. C'est l'idée que l'on reste sa propre maison, même dans l'incendie. Pauline Bilisari y parle du rapport à soi, au corps, et à tout ce que l'on est. Elle écrit la santé mentale, la souffrance de vivre, et la force que l'on porte en soi, même lorsqu'on l'oublie. Elle y conte la puissance avec laquelle on peut se haïr, mais surtout la façon dont on peut apprendre à se connaître, s'accepter, et peut-être même finir par s'aimer, un jour.
"Le chemin est long, semé d'embûches, je le parcours moi-même encore, mais je vous confie mon coeur, dans sa vulnérabilité, sa sensibilité à fleur de peau, et sa résilience." -
Qu'ont en commun Yasmina, Betty, et Awu Pam ? Élodie, Zohra, Naïma et Sara ?
Toutes ont été victimes de ce que l'on nomme communément les violences faites aux femmes. Parce qu'elle a un jour croisé leurs routes, qu'elle a vu "leurs visages aux bleus camouflés", leurs meurtrissures cachées", parce que leurs silences se nomment honte, solitude, désarroi, rage, pitié, tristesse, Maram al-Masri a décidé de tremper sa plume dans l'encre qui a coulé des yeux de ces femmes au quotidien malmené par la vie. Les Âmes aux pieds nus, ce sont elles, petites soeurs de toutes les déshéritées du monde. Qu'elles viennent de Syrie, de Palestine, d'Asie ou de France, qu'elles soient d'ici ou d'ailleurs, elles n'ont qu'une patrie : celle de la parole qui se dénoue, des mots qui soignent et qui réparent. -
L'autre moitié du songe m'appartient
Alicia Gallienne
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 16 Septembre 2021
- 9782072950674
«La mort, l'amour, la vie, telle aurait pu être la devise de celle qui adorait la poésie d'Éluard. D'autant que la mort, contrairement à la plupart des poètes qui ne font que l'effleurer, Alicia Gallienne l'a tutoyée en son adolescence, jusqu'à l'affronter l'année de ses vingt ans, au petit matin du 24 décembre 1990. Ses poèmes sont ceux d'une irradiante jeune fille de dix-sept, dix-huit et dix-neuf ans, d'une jeune femme secrète qui aura vécu intensément un destin de comète. Pareil à ces étoiles qui brûlent à des années-lumière, et dont il nous reste le mystérieux souvenir, voici l'écho bouleversant de ses vives ténèbres et de ses fulgurances.» Sophie Nauleau.
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Secs, sans cavalier, les mots Et leur galop infatigable Quand Depuis le fond de l'étang, les étoiles Régissent une vie. «Ariel, génie de l'air de La Tempête, de Shakespeare, est aussi le nom du cheval blanc que montait à l'aube dans le Devon, en Angleterre, l'un des plus extraordinaires poètes du XX? siècle, Sylvia Plath, aux derniers mois de sa courte vie. Ariel, borne décisive marquant un avant et un après, parole intense jusqu'à la rage parfois, question de vie ou de mort. Ariel, jusqu'au bout, l'extrémité du dernier souffle.» Valérie Rouzeau.
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Michael Bon, restons nous-mêmes, et restons ici, mais finissons-en. Il doit bien y avoir une chanson pour ça. Fan Une chanson de toi, Michael, mon coeur ! Il y a une chanson de toi pour toutes les situations et pour toutes les humeurs. Michael Je l'ai cru longtemps, mais là, j'ai beau chercher, je ne vois pas. Une chanson qui dise à la fois la tristesse d'avoir raté sa vie et la fierté d'avoir rendu les gens heureux, ça n'existe pas.
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Gens de l'eau : éloignez-vous de ma fenêtre
Vénus Khoury-Ghata
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 2 Mars 2023
- 9782073007438
Les deux recueils rassemblés dans ce volume, comme tous les précédents, fondent en une émouvante alchimie le quotidien le plus proche et son mystère. Ils font entendre, dans leur lyrisme toujours aussi tendre et généreux, un son plus grave, donnant sa part à la mort qui rôde, familière. Cette poésie est grande parce que sans équivalent dans son art d'unir le chant à l'image insolite et concrète comme aussi dans sa manière de faire entendre, sans ostentation ni proclamation, la voix de femmes qui inventent leur destin entre tradition et insoumission.
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Entre la mort et moi, un barrage : l'écriture , Brigitte Fontaine Aujourd'hui, Brigitte Fontaine a 84 ans. Son corps ne suit plus, le temps des concerts est passé, mais l'écriture, elle, subsiste. Entre la mort et moi, un barrage : l'écriture , écrit-elle dans Fatrasie. Et quel panache ! Elle fait avec ce nouveau livre ce qu'elle fait depuis toujours, elle dit l'amour, la vie, la mort et leurs dérivés (couple, sexe, chats, corps, et aussi ce truc qu'on appelle parfois l'Unique ). Son monde poétique résiste à la peur et à la douleur. Et il reste à découvrir, toujours aussi déconcertant et sans doute trop libre et drôle pour qu'on s'arrête à son tragique. Voici comme elle conclut son recueil : Elle, elle ne mourut pas, elle ne mourra pas, car elle est le prophète dressé en figure de proue sur la barque d'Isis, aussi vaste que les univers. Ô le secret des mystères ! À qui protesterait devant le non-sens de son verbe, Brigitte répond : les expliqueurs et les expliqueuses de textes devraient tous être passés par les armes . Elle a raison.