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Sciences économiques généralités
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La stratégie du choc ; la montée d'un capitalisme du désastre
Naomi Klein
- Actes Sud
- Babel
- 30 Octobre 2013
- 9782330026608
Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultralibéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.
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Quatrième de couverture Aujourd'hui, le village est "planétaire", l'adolescent "mondial" et la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels qu'elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser - panneaux d'affichage, télévision, cinéma, presse écrite - sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d'expansionnisme galopant.
En plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu'à présent vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image capable de le faire accé der à la dimension du mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de boulever ser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays.
Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme : l'esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains Etats du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent. Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. Venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s'organisent sur l'Internet : ils veulent récupérer l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois du sang.
Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l'ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.
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Repenser la pauvreté
Abhijit V. Banerjee, Esther Duflo
- Points
- Points Essais
- 5 Juin 2014
- 9782757841846
Près d'un milliard de personnes vivent avec moins de un dollar par jour. Les politiques destinées à lutter contre la pauvreté semblent souvent incapables d'améliorer leurs conditions de vie. Cet échec pourrait-il être dû aux failles des théories qui sous-tendent ces programmes plutôt qu'au caractère écrasant de la tâche ?
C'est cette hypothèse que défend cet ouvrage. Les experts ont pris l'habitude de décider à la place des pauvres de ce qui est bon pour eux sans prendre la peine de les consulter. Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo ont initié la démarche inverse. À distance des réflexes partisans, ce livre aborde ainsi le défi du combat contre la pauvreté comme une série de problèmes concrets qui, une fois correctement identifiés et compris, peuvent être résolus un à un.
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Lutter contre la pauvreté Tome 1 ; le développement humain
Esther Duflo
- Seuil
- La Republique Des Idees
- 7 Janvier 2010
- 9782021014747
Nul ne conteste que la santé et l'éducation constituent des priorités absolues. Mais la situation actuelle n'incite pas à l'optimisme : neuf millions d'enfants meurent chaque année avant l'âge de cinq ans de maladies que l'on sait guérir et, en Inde, la moitié des enfants scolarisés ne sait pas lire. Pour remédier à cet état de fait, Esther Duflo évalue localement et concrètement les programmes de lutte contre la pauvreté, à l'aide d'une méthode révolutionnaire : l'expérimentation aléatoire. De l'Inde au Malawi, du Kenya au Mexique, cette méthode permet de répondre à de nombreuses questions : comment rendre plus efficaces les campagnes de vaccination ? Comment améliorer l'instruction des enfants à moindre coût ? Comment lutter contre l'absentéisme des enseignants et des infirmières ? La santé et l'éducation sont les préalables non seulement au bien-être social, mais aussi à la liberté : ce livre montre comment les faire progresser de manière décisive.
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à gauche en sortant de l'hypermarché
Clémentine Autain
- Le Livre De Poche
- Documents
- 19 Janvier 2022
- 9782253104599
La dernière fois que j'ai déposé mes courses sur un tapis roulant, j'ai eu envie de dire à la caissière : moi, je n'encaisse pas. Je n'accepte pas les normes qui font d'elle et de ses collègues des personnels sans voix, sans juste reconnaissance, sans protections suffisantes. Un des plus grands groupes de distribution a augmenté ses bénéfices de 7 % pendant la crise sanitaire, mais il a fallu quinze jours de grève pour obtenir... 45 centimes de hausse des tickets restaurants. Comment ne pas se révolter ?
C. A.
À partir de l'hypermarché, reflet de l'hyper marché capitaliste et productiviste, Clémentine Autain montre ce qui doit changer, maintenant. L'écosystème ne peut plus supporter le gaspillage et le consumérisme débridé, tandis qu'une part croissante de la population ne parvient pas à joindre les deux bouts.
Au fil d'un récit mêlant le personnel et le politique, elle appelle à une transformation profonde, sociale et écologiste, résultant de la conscience et de l'action collectives. Le temps est venu de rompre le lien entre le plus et le mieux.
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Promenade sur Marx ; sur les traces de Jenny, Laura et Eleanor Marx
Valérie Lefebvre-facuher
- Remue Menage
- Micro R-m
- 12 Février 2021
- 9782890917163
Valérie Lefebvre-Faucher arrête parfois son regard sur un personnage en marge du cadre, dont on ne nous raconte pas l'histoire, et décide que c'est celui-là qu'il faut suivre. Dans cette promenade, l'enquêtrice faussement désinvolte suit la piste des femmes entrevues dans les portraits de Marx. Ses antennes féministes remuent en direction de l'héritage marxien: tant de gloire virile recouvrant une pensée d'égalité, c'est louche. Quel risque courons-nous si nous nous intéressons aux femmes qui étaient là ? Une simple promenade qui chamboule tout. «Vous qui possédez le petit Karl comme un catalogue d'outils fiables, à dégainer dans toutes les situations, que savez-vous de l'oeuvre d'Eleanor Marx? De l'influence de Jenny ou de Laura Marx? Camarades, quelqu'un vous a-t-il parlé d'elles pendant ces nombreuses années d'université?
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Le triomphe de la cupidité
Joseph eugene Stiglitz
- Les Liens Qui Liberent
- 6 Février 2010
- 9782918597056
Un livre très attendu : l'analyse de la crise et de l'avenir de l'économie mondiale par le célèbre prix Nobel qui dénonce depuis plus de 10 ans le fondamentalisme du marché, la libéralisation à outrance des capitaux, les dérégulations, la montée des inégalités. L'un des très rares économistes qui avait prédit les risques de crise. Pour l'auteur, ce qui s'est passé en septembre 2008 est comparable à la chute du mur de Berlin pour le communisme en 1989. Il s'agit donc aujourd'hui de la fin d'un système et de la nécessité vitale de penser autrement le monde. Ce livre sera sans conteste un livre de référence tant la réputation mais également la force d'analyse et de prédictions de l'auteur sont grandes.
Cette crise, l'auteur l'avait annoncée. Aujourd'hui il démontre qu'elle est au système néolibéral ce que la chute du mur de Berlin, en 1989, fut à l'économie soviétique. Il ne s'agit donc pas d'y répondre dans le cadre exigüe de nos références mais de faire un pas de côté et de la considérer globalement jusqu'à la remise en cause des fondations qui l'ont rendue possible.
Comment en est on arrivé là ? Quelles sont les véritables causes de cette crise? Comment un système économique a pu ainsi s'imposer au monde ? Comment les élites politiques n'ont pas su entendre les signes avant coureurs (crise asiatique, crise argentine, Enron.) ? Comment le monde de la finance a t il pu prendre le pas sur le monde politique ? Comment un récit économique est il devenue le seul possible sans aucun contre pouvoir ? Comment avons-nous pu accepter une telle montée des inégalités sans prendre conscience des conséquences ? Comment alors même que l'histoire nous susurrait de prendre garde avons-nous dérégulé et libéralisé à outrance les capitaux ? Comment la crise du crédit s'est emballée ? Comment expliquer la faillite des institutions et des Etats ? Comment n'a-t-on pas pu ou voulu contrôler les dérives des produits financiers ?
C'est donc l'histoire de cette crise que l'auteur analyse toujours avec pédagogie, vie et dans un langage accessible à tous. Mais il ne s'arrête pas là !
Il ouvre des réflexions passionnantes et si vitales aujourd'hui : Sommes-nous à l'aube de la fin du capitalisme ou de la mort d'un système ? Que doit-on faire pour en sortir ? Sommes nous prêts à une véritable refondation ou comme, il le semble, nous limitons nous à quelques remèdes cosmétiques ? Bref est-il raisonnable d'appliquer à une plaie largement gangrénée un simple mercurochrome ?
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Les nouveaux empires ; fin de la démocratie ?
Anne Salmon
- Cnrs
- Hors Collection Cnrs
- 13 Janvier 2011
- 9782271071132
En bref Que faire face à l'emprise grandissante du pouvoir économique sur le pouvoir politique ?
Le livre " Devant un phénomène sans précédent dans la zone euro, nous sommes devenus des cobayes dans une bataille entre les marchés internationaux et l'Europe ", déclarait le premier ministre grec Papandréou en février 2010.
Multinationales attaquant les monnaies pour infléchir les politiques économiques, démocraties contraintes de se soumettre aux lubies des marchés, activités intenses de lobbying... Les entreprises et les fonds spéculatifs se sont attribués un rôle inédit en matière de gouvernance mondiale. Dans un contexte marqué par la déstabilisation des espaces politiques fondés sur les Etats-nations et encouragée par le libéralisme, la puissance financière des multinationales échappe de plus en plus au contrôle démocratique.
Le recul du politique et la force grandissante des marchés annoncent-t-elle pour autant le déclin inéluctable des pouvoirs démocratiques ? Rien n'est moins sûr. Mais sur quels leviers s'appuyer pour faire contrepoids et renverser la tendance ? Comment consolider les marges de manoeuvres des démocraties ? Restaurer l'autorité et la légitimité des puissances publiques ?
A rebours des interprétations conformistes, Anne Salmon analyse ces questions essentielles tant sur le plan global (politique internationale, législation des Etats, multinationales) que sur un plan local (fonctionnement des entreprises, actions des salariés).
L'auteur Anne Salmon, philosophe et sociologue, est professeur à l'université Paul Verlaine-Metz.
Arguments - Une contribution majeure au grand débat qui s'annonce pour les présidentielles de 2012.
- Conséquences de la crise financière.
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La marchandise elle-même a changé de statut. Elle n'est plus l'objet, le sujet de l'échange : l'échange en soi devient la marchandise. L'échange et non ses objets, mais ses propres fluctuations hallucinées, évanescentes, sa matière illusoire seront seules troquées, devenues l'étalon.
Mettre en question chaque question. La première d'entre elles étant celle de son escamotage.
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Notre crise est une chance - Pour une éthique de l'argent
Michel Pascal
- Archipel
- 6 Avril 2011
- 9782845923430
La crise financière que nous vivons ne remet pas seulement en cause le système économique mondial : elle invite à repenser le modèle de profit sur lequel reposent nos sociétés occidentales.
Alors que les initiatives d'économies dites « solidaires », « durables » se multiplient (microcrédit, commerce équitable...), la notion de profit altruiste semble une alternative aussi crédible que nécessaire.L'argent est une énergie puissante qu'il faut « réenchanter » : elle contribuera ainsi au bien-être de tous. L'auteur invite le lecteur à modifier son rapport à l'argent : il peut faire le bonheur à condition qu'il ne conditionne pas toutes nos actions.
C'est en ayant conscience de nos vrais besoins, de vraies sources de satisfaction qui ne sont pas matérielles, que l'on peut sortir de notre prison mentale et dépasser la souffrance liée à l'argent - ou au manque d';argent.Michel Pascal propose une méthode méditative, inspirée des Pères du Désert et du bouddhisme, pour développer notre système immunitaire mental, afin de mieux faire face aux crises que nous sommes amenés à rencontrer.
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Le temps du monde fini ; vers l'après-capitalisme
Geneviève Azam
- Les Liens Qui Liberent
- 1 Septembre 2010
- 9782918597193
" Le temps du monde fini commence ", écrivait Paul Valéry en 1931. Pourquoi cet appel n'a-t-il pas été entendu ? Comment faire de la conscience de cette finitude un commencement ? Près d'un siècle s'est écoulé et la globalisation économique a accéléré la clôture du monde et celle de l'imagination. Les vainqueurs laissent une Terre épuisée et un monde commun miné par les inégalités, le déracinement et la violence. Ce monde-là, assigné à la rentabilité immédiate, s'effondre. Les crises mettent à nu la promesse empoisonnée de réaliser la liberté et la justice par le " libre " -échange, la croissance et la consommation. Elles dévoilent l'illusion scientiste qui repousse à l'infini les limites de la Terre et l'espoir fou de s'affranchir de la matérialité de l'existence. S'inscrire dans le temps du monde fini, c'est s'échapper de l'enclos et écouter les voix, souvent celles des vaincus, qui, au nord et au sud, expriment plus que leur défaite ; elles disent que la Terre et ses éléments sont un patrimoine commun vital et inaliénable ; elles opposent le " bien-vivre " au " toujours plus ", les mondes vécus aux abstractions expertes ; elles luttent pour conserver les biens communs qui les protègent et les enracinent, réinventent la démocratie et l'aspiration à l'universel. Sous les décombres souffle un autre imaginaire, fait de coopération au lieu de concurrence, d'attachement à la Terre au lieu d'arrachement, d'une propriété-usage au lieu de la propriété-appropriation, d'une liberté retrouvée face à la " raison " économique et à l'asservissement de sujets renvoyés à eux-mêmes.