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Gourcuff Gradenigo
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Dans une France des années 50, quelque peu corsetée sous la présidence de René Coty, une femme issue de la bourgeoisie industrielle, va renverser la table des convenances :
Françoise Sagan, à peine âgée de 18 ans, publie au printemps 1954, à la sortie d'un hiver glacial, un petit roman sur les amours libres d'une jeune fille de bonne famille qui devient en quelques mois un best-seller mondial. Deux ans plus tard, une jeune actrice, Brigitte Bardot, devient sous la caméra de Roger Vadim la Femme libérée. Élevée au rang de star internationale, elle transforme par la même occasion un petit port de pêche en un lieu de villégiature iconique. Le mythe de Saint-Tropez est né, fréquenté par les deux femmes qui incarnent, chacune dans leur domaine, le statut envié d'icônes françaises pour les décennies suivantes, ouvrant la période éblouissante des 30 glorieuses.
Bonjour Tristesse fait en quelques années de Françoise Sagan, l'autrice la plus lue dans le monde, avec plus de trois millions d'exemplaires vendus. «Ce charmant petit monstre» comme l'a adoubé François Mauriac dans une célèbre tribune du Figaro devient ainsi le monstre sacré de la littérature française et l'égérie d'une génération éprise d'un nouveau souffle de liberté, celle d'un Paris de la rive gauche ivre de fêtes et d'excès en tout genre. Françoise Sagan, dont on célèbre cette «fameuse petite musique» au fil de ses romans, a traversé toutes ces années avec gaité et légèreté, entouré de ses amis, de ses maris et de ses compagnes. Cette forme d'insouciance cache en réalité une farouche soif d'émancipation doublée d'une grande générosité, qu'elle revendiqua jusqu'à la fin de sa vie. -
Louvre haute couture : la mode dans les collections de peintures du Louvre
Sabine de La Rochefoucauld
- Gourcuff Gradenigo
- 6 Octobre 2023
- 9782353403905
Qu'ils soient de personnages célèbres ou d'inconnus, le Louvre conserve une inestimable collection de portraits qui sont autant de témoignages de l'histoire du vêtement, de ses usages et de l'évolution du goût. C'est à une visite de cette galerie d'histoire de la mode que Sabine de La Rochefoucauld nous convie ici. Historienne de l'art, elle connait très bien la collection de peintures du musée du Louvre sur laquelle elle travaille depuis plusieurs années.
Ainsi, elle décrypte pour nous la mise de deux personnages représentés sur une tapisserie du début du xve siècle qui illustre une scène d'amour courtois. Plus loin, c'est un portrait de Marguerite d'York, troisième femme de Charles le Téméraire, qui attire son attention. Vêtue d'une robe noire bordée d'hermine ornée de pièces d'orfèvrerie, coiffée d'un hennin, la duchesse de Bourgogne arbore avec élégance la mode de son temps.
Sur son autoportrait daté de 1493, Albrecht Dürer apporte une attention particulière à son apparence car il ne doit ressembler à aucun autre. Ainsi s'explique le port de ce surprenant béret rouge doté de lanières souples, cette chemise échancrée galonnée de rouge et d'or ornée de lanières couverte d'un manteau bleu froncé au col et aux épaules. Dans le pastel qu'en a laissé Maurice Quentin de La Tour de la marquise de Pompadour, celle-ci, somptueusement vêtue de ce qu'on désignera dès lors robe à la française tient son rôle de belle et talentueuse icône de la mode. Ainsi, en une soixantaine de portraits du xve au xixe siècle, servi par un texte à la fois distrayant et érudit cet ouvrage nous invite grâce à cette promenade dans les collections de peintures du musée du Louvre à redécouvrir la mode avec ses matières, ses usages et ses accessoires. -
Née en Corée en 1937 dans une famille de lettrés,
Bang Hai Ja est décédée en France en 2022.
Elle étudie la littérature française et la peinture à l'université
en Corée et vient étudier en France aux Beaux-Arts de Paris
ou elle apprend les techniques occidentales en 1961.
Rapidement ses toiles sont remarquées par le critique
d'art Pierre Courthion et sont exposées dans une galerie
parisienne.
Lors d'un voyage étudiant de la cathédrale de Chartres elle
est impressionnée par la transparence des vitraux, les couleurs de ceux-ci, l'atmosphère que dégage le bâtiment luimême et le recueillement qu'il inspire.
Son travail est dès lors une invitation à la spiritualité et mêle
les influences chrétiennes et bouddhistes.
Après être retournée vivre 8 ans en Corée elle revient en
France et s'installe dans un village de l'Ardèche.
Elle réalise 4 vitraux pour la cathédrale de Chartres qu'elle
ne verra malheureusement pas installés car elle décède le
15 septembre 2022.
L'ouvrage est publié à l'occasion de la donation importante
d'oeuvres de Bang Hai Ja au Centre Pompidou. -
À l'occasion de son bicentenaire, le Musée national de la céramique de Sèvres organise une exposition
« Merveilles » qui renouvelle la présentation de ses collections et propose aux visiteurs un voyage en céramique surprenant et ludique. En eAet beaucoup d'oeuvres conservées dans le musée échappent aux classements traditionnels par matériau ou par époque et sont diAiciles à intégrer dans une typologie rigoureuse.
Le propos de cette exposition et du livre qui l'accompagne est donc d'abandonner une organisation rationnelle et de présenter la collection selon un mode thématique avec une dizaine de chapitres illustrés avec des sujets aussi variés que : le fantastique et le féérique, les précieux, les fleurs, les inattendus, ... Celui-ci permettra ainsi de célébrer le musée de façon originale en présentant des oeuvres inédites conservées dans les réserves du musée et rarement présentées au public. Un véritable « Cabinet de curiosités » qui séduira autant les connaisseurs du monde de la céramique qu'un plus vaste public sensible aux arts décoratifs et à l'artisanat d'art. -
Les origines des bals de la reine à la Cour de France remontent au XVIIe siècle. Il revenait à la souveraine d'animer la vie de Cour par des cercles, des concerts et des bals, particulièrement pendant la période du Carnaval.
En cas de disparition de la souveraine, la dauphine assurait ce rôle, comme la duchesse de Bourgogne à la Cour de Louis XIV de 1700 à 1712, année de sa mort. Cette tradition semble s'être effacée au début du règne de Louis XV, jusqu'à la fin de la guerre de Sept Ans en 1763. Les festivités en période de carnaval marquèrent un renouveau des bals offerts par la reine Marie Lecsczinska. À la suite du décès de la souveraine en 1768, la dauphine Marie-Antoinette poursuivit cet usage en tant que reine jusqu'en 1787. -
C'est en préparant le concours des Arts décoratifs que Thierry Duval découvre l'oeuvre de Delacroix, d'où lui vient sa passion pour l'aquarelle.
Dès lors, il n'aura de cesse de travailler sa technique, jusqu'à obtenir un rendu peu commun, une force inhabituelle dans les couleurs et les lumières, et un dessin d'une grande précision, ce qui confère à son oeuvre un réalisme peu courant.
Pour la première fois, Vues de Paris à l'aquarelle regroupe une collection d'une soixantaine de ses aquarelles parisiennes.
On admire au fil des pages la beauté des quais de Seine au petit matin, les toits luisants sous la pluie, la lumière qui filtre sous les ponts, les marchés, les cafés, les bouquinistes, comme autant de parenthèses enchantées, douces et oniriques.
Sous le pinceau de Thierry Duval, Paris la belle fait honneur à son statut de ville la plus romantique du monde.
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Madame de Sévigné : L'esprit en héritage
Alexandre Mahue
- Gourcuff Gradenigo
- 16 Août 2024
- 9782353404063
Catalogue consacré à la descendance de madame de Sévigné, qui se décline jusqu'à la fin du XVIIIe siècle en six générations de femmes qui ont voué un culte à leur ancêtre et été à la confluence des arts, des lettres et du pouvoir. A travers une sélection de portraits, de souvenirs, de lettres et d'oeuvres liées à ces femmes, il offre un parcours intime et incarné au gré des générations.
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Kitmir : les broderies russes de Mademoiselle Chanel
Nadia Albertini, Sophie Kurkdjian
- Gourcuff Gradenigo
- 1 Décembre 2023
- 9782353403882
L'ouvrage raconte l'histoire de l'atelier Kitmir et de la collaboration inédite entre Gabrielle Chanel et la grandeduchesse Marie de Russie, pour la création d'un atelier de broderie.
Cousine de l'empereur de Russie, Nicolas II, soeur du grandduc Dimitri, la grande-duchesse Marie Pavlovna fuit la Russie en 1918 avec son mari le prince Putyatin, trouve refuge à la cour de Roumanie, puis s'installe à Londres où elle commence ses activités de couture et de broderie. Mais c'est à Paris qu'elle s'installe définitivement en 1920.
Les émigrées russes qui manient l'aiguille depuis leur plus tendre enfance, trouvent dans l'activité de brodeuse une source de revenus qui leur permet de refaire leur vie à Paris. -
Brancusi apparait dans le monde de l'art comme un personnage singulier dont l'oeuvre impressionnait tant par la pureté des formes et la modernité que par une forme d'archaïsme difficile à caractériser. En révolutionnant la sculpture du XXe siècle, l'artiste roumain a ouvert un vaste débat sur l'art moderne qui reste toujours d'actualité, sa création étant le sujet de multiples études. Ainsi toute l'oeuvre de Brancusi a éte marquée par les figures des femmes qui ont accompagné chacune des étapes de sa vie. Elles font intégralement partie de sa création et de sa démarche d'artiste qui a toujours tenté de saisir l'essence même de leur personnalité. Très apprécié des femmes en général, séducteur mais ami fidèle, il exercait une espèce de magnétisme auprès de celles qui ont fréquenté son atelier, et inspiré sa sculpture, échangeant avec lui une abondante correspondance. Brancusi et ses muses explore la nature de cette inspiration évoquant ainsi amies, maîtresses, et mécènes comme la danseuse Suisse, Marthe Lebherz et la pianiste anglaise, Vera Moore. Margit Pogany, Léonie Ricou, Eileen Lane, la baronne Renée-Irana Frachon, Agnes E. Meyer and ses quatre filles Marina Chaliapin, Nancy Cunard, Beatrice Wood, Mina Loy, Lizica and Irina Codreanu ont toutes inspiré des oeuvres majeures de la sculpture moderne. C'est le sujet de cet ouvrage qui apporte un éclairage inédit sur le plus grand sculpteur du XXe siècle. Un tel ouvrage s'adresse autant aux spécialistes d'histoire de l'art qu' à un public plus large intéressé par la vie artistique en France au début du XXe siècle. Conservatrice honoraire au centre Georges Pompidou, Donia Lemny a assuré la publication des archives Brancusi ainsi que le commissariat de nombreuses expositions consacrées à l'artiste roumain, à l'Atelier Brancusi du musée. Elle a déjà publié Brancusi, la chose vraie, aux éditions Gourcuff Gradenigo.
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Salomé Lippuner, l'éclat intemporel de la laque
Julie Blum
- Gourcuff Gradenigo
- 5 Avril 2024
- 9782353403998
Grace à l'étonnante aventure de Salomé Lippuner, ce livre nous emmène aux sources de la laque Urushi et de ses traditions. Joaillière et laqueuse, Salomé a su très jeune qu'elle allait consacrer sa vie à étaler couche après couche cette matière mystérieuse pour en contempler les multiples facettes. Ses bijoux, colliers de perle laquées, manchons et pendentifs sont le reflet de ses improvisations comme de son savoir-faire.
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Je déclare vivre de mon art : dans l'atelier des soeurs Lemoine et Chaudet
Carole Blumenfeld
- Gourcuff Gradenigo
- 14 Juin 2023
- 9782353403875
Énigmatiques, aussi brillantes que secrètes, les soeurs Lemoine, Marie-Victoire (1754-1820), Marie-Élisabeth (1761-1811), Marie-Geneviève (1771-1845) et Marie-Denise (1774-1821), et leur cousine, Jeanne-Élisabeth Gabiou (1767-1832), filles de maîtres perruquiers parisiens, formées par les meilleurs peintres parisiens, amies d'artistes très en vue, protégées par une kyrielle de personnalités choisies, s'imposèrent sur la scène artistique parisienne grâce aux seuls mérites de leurs pinceaux et à leur émulation respective. Si les femmes artistes de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle font l'objet d'une attention particulière de la part des musées depuis quelques années, il semble indispensable, avant d'embrasser le sujet comme un tout, de bien connaître le parcours et l'oeuvre des artistes les plus réputées de leur temps, les plus engagées, et surtout les plus brillantes. Le Musée Jean-Honoré Fragonard qui abrite la plus grande collection de tableaux d'une femme artiste du XVIIIe siècle, Marguerite Gérard, invite le public à découvrir ces cinq femmes hors du commun dont le parcours est aussi riche que leurs créations. Le parcours personnel de ces filles de maîtres perruquiers parisiens est en effet digne d'un conte de leur amie Félicité de Genlis. Élevée à quelques encablures du Palais Royal, elles furent choyées par deux femmes de têtes, la princesse de Lamballe et la duchesse d'Orléans, mais aussi une kyrielle de personnalités hautes en couleurs qui les accompagnèrent pendant plusieurs décennies. Marie-Victoire bâtit un terreau fertile de création au sein de sa propre famille en encourageant Marie-Élisabeth, Jeanne-Élisabeth, Marie-Geneviève et Marie-Denise à suivre sa voie. Tout en les aiguillant avec brio, elle se nourrit elle-même de leurs expériences et de leurs recherches. Et en faisant le choix d'exposer les portraits tantôt de l'une, tantôt de l'autre, mais aussi en multipliant les autoportraits, Marie-Victoire, Marie-Élisabeth, Marie-Denise expriment leur fierté mutuelle mais aussi le plaisir de former un groupe bien identifiable. Faisant fi des conventions, elles forment un panel d'exception dont les réussites artistiques rejaillissent sur le reste de leur famille, bien décidée à gravir les échelons sociaux. Si leur trajectoire quelque peu romanesque offre un éclairage original sur leur époque, l'étude de leurs carrières fait aussi voler en éclats nombre de préjugés sur les femmes artistes de la période révolutionnaire.