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Peinture / Arts graphiques
-
Peindre au corps à corps : les fleurs et Georgia O'Keeffe
Estelle Zhong Mengual
- Actes sud
- Mondes Sauvages
- 14 Septembre 2022
- 9782330163686
Cette peintre étatsunienne méconnue en France a développé une oeuvre picturale très originale focalisée sur le monde végétal et les fleurs en particulier. Un nouvel engouement pour son travail se fait jour, pour preuve le succès incroyable de l'exposition temporaire que le Centre Pompidou lui a consacré en 2021. Dans la lignée de son remarqué "Apprendre à voir" (5 800 ventes - lauréat de la première édition du Prix de l'essai EcoloObs décerné ce 9 mai), l'historienne de l'art et naturaliste Estelle Zhong Mengual explique comment et pourquoi ces oeuvres nous donnent à voir les fleurs comme on ne les avait jamais vues et renouvellent profondément notre rapport à elles et, plus largement, au monde vivant.
Georgia O'Keeffe est l'une des plus grandes figures de l'art nord-américain du XXe siècle, amazone de l'art contemporain, artiste ho rs normes. Pour Estelle Zhong Mengual, Georgia O'Keeffe, qui peint les fleurs comme si elle zoomait avec un appareil photo, nous invite à changer de focale, et à faire l'expérience de la beauté du monde du point de vue d'une abeille ou d'un colibri. -
Elles étaient peintres : XIXe - début du XXe siècle
Martine Lacas
- Seuil
- 10 Novembre 2022
- 9782021479461
Du début du XIXe siècle, tout juste sorti de la Révolution française, jusqu'à la violente rupture de la Première Guerre mondiale, un long siècle de création picturale s'écoule qui voit émerger, croître et se métamorphoser l'espace de production artistique de la modernité. Cet ouvrage se propose de le parcourir en compagnie d'artistes dont l'histoire de l'art a négligé les oeuvres jusqu'à une période récente : les peintres femmes.
Du phénomène inédit de féminisation du Salon officiel sous le Consulat et la Restauration à l'afflux des artistes nordiques, britanniques, russes et américaines sur la scène parisienne à l'aube du XXe siècle, des ultimes débats sur l'ancestrale hiérarchie des genres picturaux au surgissement accéléré des avant-gardes, de la multiplication des ateliers de jeunes femmes au seuil du XIXe siècle aux premières diplômées de l'École des beaux-arts au début du XXe siècle, la période déploie une scène où il nous appartient désormais de les voir et de les entendre jouer, elles aussi, leur rôle d'artiste tel qu'elles s'en emparèrent concrètement, personnellement dans et avec leur temps. -
L'oeuvre de Frida Kahlo (1907-1954) est peu abondante. Elle ne se compose que de cent quarante-trois peintures, de format généralement réduit, dont deux tiers d'autoportraits. Ce narcissisme frappant est en lien étroit avec sa biographie, avec son pays et son époque, avec ses dons naturels complètement excentriques. Il n'est pas étonnant que les grands «énigmatiques» du XVI? siècle, Jérôme Bosch et Bruegel l'Ancien, figurent parmi ses peintres de prédilection : Frida Kahlo ne montre jamais ses blessures directement, qu'elles soient corporelles - celles qui ont été provoquées par les accidents et les maladies - ou psychologiques. Sa langue symbolique est faite de clés subtiles ; elle est riche de métaphores puisées au fonds de presque toutes les cultures du monde. Les mythes fondateurs aztèques, les mythologies extrême-orientales et antiques et les croyances populaires catholiques se mêlent au folklore mexicain et à la pensée de son époque, avec Marx et Freud. Exotiques et explosives, significatives et vitales dans leur discours artistique, les images de Frida Kahlo sont le miroir d'une âme complexe et souvent effrayante : «Ma vérité intérieure», avait-elle coutume de dire. Dans les années soixante-dix, Frdi Kahlo, déjà figure de proue du Mexique moderne de son vivant, fut découverte par le mouvement féministe, qui donna à son oeuvre une popularité internationale et influença de manière durable sa fortune artistique. La mode porte aujourd'hui l'attention sur son oeuvre : des livres, un film ont raconté sa vie douloureuse, son mariage chaotique avec Diego Rivera, sa laison avec Trotski. Ce choix de quarante-deux chefs-d'oeuvre, reproduits dans leur ensemble et en détails, fait éxclater la qualité picturale et toute la richesse, les beautés et les abîmes de l'oeuvre de Frida Kahlo.
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Une jeune fille caresse un tigre endormi à ses pieds, une autre cultive des plantes carnivores, des amies jouent au badminton au milieu de vases en porcelaine, des couples se fondent pour mieux s'affronter... Au sommet de son art graphique, Anna Sommer utilise les motifs des papiers peints en les opposant aux siens propres pour nous présenter des scènes intimistes, immobiles et cependant vibrantes de tension intérieure. Rien ne bouge et néanmoins - tout est en mouvement: derrière les traits lissés des personnages et leurs attitudes à première vue innocentes, des drames se jouent, des stratégies se tissent, des fantasmes se font jour. Les animaux deviennent plus humains que les humains, les objets acquièrent une vie qui leur est propre: qui manipule qui dans cet univers foisonnant, où chaque détail regorge de malice secrète? De subtil érotisme aussi, relevé d'une pointe de sadisme... Entre la fable intemporelle et l'instantané de la vie quotidienne, ces collages allient l'humour au malaise, la tendresse à la cruauté, et introduisent une distance fantastique dans ce qui nous est le plus familier. Mieux que jamais, Anna Sommer nous raconte sans mot dire les pièges de nos intérieurs douillets et les illusions de nos existences intranquilles.
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« Je t'embrasse de tout coeur, toi, Paris, toute la ville et ton pays tout entier. Je vous aime plus profondément, plus désespérément que je ne vous ai jamais aimés » écrivait Nicolas de Staël à son grand ami René Char en 1953, un an avant de se jeter dans le vide. Né à Saint-Pétersbourg en 1914, Nicolas de Staël von Holstein a cinq ans lorsque sa famille fuit la Russie pour se réfugier en Pologne. Après la mort de leurs parents, Nicolas et ses soeurs sont accueillis par des amis en Belgique. Après des études aux Beaux-Arts de Bruxelles, il voyage en Espagne, au Maroc, en Italie où il se nourrit du spectacle de la nature, de la lumière et de leurs contrastes. En 1943, il s'installe définitivement en France et se lance dans l'aventure de l'abstraction avec l'intuition que "sa vie [sera] un continuel voyage sur une mer incertaine". Pinceau des mots à la main, au plus près de son sujet, Karin Müller raconte à la première personne le destin fulgurant de ce peintre intransigeant et généreux, ami des surréalistes, de Kandinsky, Braque, Lanskoy, Magnelli, Sonia Delaunay et bien d'autres, que le succès et la reconnaissance tardive n'empêcheront pas de mettre fin à ses jours à l'âge de 41 ans. Un texte magistral à la hauteur du génie de Nicolas de Staël. Le peintre foudroyé laisse plus de mille tableaux peints dans l'urgence des malheurs, privations, souffrances et bonheurs traversés.
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Camille Meyer est la première artiste de la nouvelle collection Confidens Des livres de dessin, de peinture et autres médiums, au format A6. Cette série d'images est associée à un texte rédigé par l'artiste, orienté vers les notions de confidence, de secret ou d'aveu, de confessions. Le livre comme objet de partage, de contact et d'intimité.
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« La peinture au XIXe siècle, en France, était faite entièrement par les Français. A l'étranger, la peinture n'existait pas. Au XXe siècle la peinture est faite en France, mais par les Espagnols; eux seuls étaient susceptibles de créer la peinture du XXe siècle. Ils l'ont fait.
Picasso l'a fait. » -
En 2021, Kitty Crowther s'est lancée, durant le deuxième confinement, a dessiné des dizaines de têtes qui forment, deux ans plus tard, un ensemble de près de 150 dessins. Pour chacune de ces têtes, un protocole identique, des outils similaires. Mais une diversité infinie d'expressions, regards, attitudes, coiffures et couleurs qui évoquent la richesse du visage humain. Le livre Face the Day reproduira une centaine de ces dessins.
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L'oeuvre monumental de Picasso est parcouru depuis ses premiers dessins d'enfant jusqu'à ses dernières gravures par deux figures essentielles : celle de la femme et celle du taureau. Or les productions de Picasso qui leur sont liées commencent à pâtir injustement de sa réputation d'amant violent et d'aficionado convaincu.
Ces condamnations témoignent d'un parti pris réducteur et la personnalité complexe comme l'oeuvre de Picasso méritent un examen plus approfondi que la caricature.
Bien que les deux motifs - femme et taureau - se trouvent souvent associés chez Picasso, l'étude du double sujet n'a encore jamais été conduite. Elle permet pourtant de déconstruire les idées reçues à leur propos.
En réalité, leur représentation a changé selon le cours de l'Histoire, la vie de l'artiste, son esthétique, son idéologie. Pour éclairer les oeuvres et en prendre la mesure, leur contextualisation biographique et historique s'avère donc nécessaire. -
Un cardinal qui n'aimait pas le Jugement Dernier de Michel-Ange fut bien puni par le peintre, qui fit son portrait en Lucifer.
L'anecdote est savoureuse et instructive, mais elle ne montre pas seulement l'indépendance d'esprit du plus grand artiste de la Renaissance. Pour Daniel Arasse, elle est révélatrice d'une évolution culturelle majeure : la disparition de la figure du Diable dans la peinture. Grâce à un examen précis et inventif des textes religieux et des images de la fin du Moyen Age et de la Renaissance, il décrit ici l'émergence de l'image du Diable, son utilisation et son essor, dans le cadre de pratiques dévotionnelles où les images se doivent d'être efficaces.
Puis il montre comment la culture humaniste a rendu caduque cette figure médiévale, et l'a reléguée au rang de superstition. Désormais, le Diable n'est plus l'Autre de l'homme, le Diable est en l'homme.
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Berthe Marie Pauline Morisot, née le 14 janvier 1841 à Bourges et morte le 2 mars 1895 à Paris, est une peintre française, membre fondateur et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'Impressionnisme.
Berthe Morisot était une « rebelle ». Tournant le dos très jeune à l'enseignement académique du peintre lyonnais Chocarne, elle a fondé avec Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro, Edgar Degas le groupe d'avant-garde les « Artistes Anonymes Associés », qui allait devenir la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs regroupant des impressionnistes. Sa volonté de rupture avec les traditions, la transcendance de ses modèles, et son talent ont fait d'elle « la grande dame de la peinture » selon Anne Higonnet.
Vous découvrirez à travers cet ouvrages ses peintures lumineuses, décrivant des tranches de vie.
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Etel Adnan, les estampes / the prints (2014-2021) : catalogue complet des gravures d'Etel Adnan réalisés entre 2014 et 2021
Jean Fremont
- Galerie lelong
- 4 Octobre 2023
- 9782868821652
« Le procédé de gravure, grâce au superbe talent du maître artisan qui matérialise ces idées, obtient des effets de couleur propres à ce médium : des couleurs qui vibrent, qui semblent venues d'ailleurs, qui rayonnent, je dirai qui créent de l'intensité et du silence, un mystère que le papier absorbe et renvoie à la lumière. »
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Voyage en Grèce / viaggio in Grecia ; Novelli ou le problème du langage
Gastone Novelli, Claude Simon
- Trente-trois morceaux
- 25 Octobre 2015
- 9791093457024
Livre d'artiste édité à 40 exemplaires en 1966, Voyage en Grèce de Gastone Novelli est un ouvrage réalisé au retour des séjours de l'artiste en Grèce. Texte et dessins, gravures et peintures s'y entremêlent. Accompagné d'un texte de Claude Simon sur Novelli, l'ouvrage est édité en bilingue aux éditions Trente-trois morceaux en 2015. Ceci est la deuxième édition.
« Le possible est impossible, et l'impossible est possible. Le risible et confortable désir d'ordre fait naufrage tandis qu'il triomphe. L'alphabet si soigneusement ordonné, classifié, s'éparpille dans l'immensité de l'espace. Ici les parallèles se rejoignent avant l'infini, ou, si on préfère, l'infini fait intrusion dans les dimensions de la toile. ».
Claude Simon, Novelli ou le problème du langage.
Gastone Novelli (1925-1968) publie le Voyage en Grèce en 1966 aux éditions Arco d'Alibert à Rome. Ce livre est un montage de textes et d'images sélectionnés par l'artiste parmi les matériaux rassemblés lors de ses nombreux voyages en Crète, dans les îles de la mer Égée et à travers la Grèce continentale : véritables explorations réalisées à la recherche d'un langage primordial et originel, dont les racines seraient à retrouver dans le mythe et dans l'inconscient collectif. Depuis le début des années 1960, Novelli mûrit une poétique originale centrée principalement sur le rapport entre peinture et écriture. Cette recherche est alimentée par les rencontres décisives qui ont lieu alors avec des intellectuels et des écrivains tels que Samuel Beckett, Georges Bataille, Pierre Klossowski, René de Solier et Claude Simon. Ce dernier raconte dans Le jardin des Plantes la profonde complicité intellectuelle et créative qui les a liés, en consacrant de nombreuses pages au récit de l'expérience dramatique vécue par Novelli à travers son engagement dans la Résistance, puis l'incarcération et la torture. L'élaboration de livres en collaboration avec ces artistes occupe naturellement une place importante de ses travaux : il prépare avec Beckett un projet éditorial pour illustrer L'image ; en 1962, il réalise un livre unique pour Histoire de l'oeil de Bataille, tandis qu'en 1965 il illustre l'édition allemande du livre de Pierre Klossowski, Le Bain de Diane. Voyage en Grèce apparaît alors comme l'aboutissement des recherches de l'artiste autour de la « forme-livre ».
Traduit pour la première fois en français, il est accompagné dans cette édition d'un important ensemble de dessins inédits effectués durant ses voyages et sélectionnés parmi le fond conservé aux Archives Novelli, ainsi que d'un texte inédit de Claude Simon, Novelli et le problème du langage, écrit en 1962 à l'occasion de l'exposition consacrée à l'artiste à New York. -
En avant toutes ! 120 dessins de presse
Collectif
- Gallimard-loisirs
- Cartooning For Peace
- 5 Mars 2020
- 9782742461585
«Malgré les criantes inégalités des femmes entre elles à travers le monde, nous avons en commun le droit et le devoir de nous révolter contre ce qu'on nous fait subir, pour l'unique raison que nous sommes nées de sexe féminin.» En 2017, le mouvement #MeToo invitait à la libération de la parole des victimes de harcèlement sexuel. Des millions de femmes de tous pays avaient alors parlé d'une seule voix pour témoigner des abus qu'elles avaient pu subir. Aujourd'hui, quel bilan pouvons-nous tirer de cet épisode? Si notre société semble s'engager dans une nécessaire réflexion sur la condition féminine, avec pour horizon l'égalité entre les femmes et les hommes, le respect des droits de chacune est encore loin d'être garanti en France comme aux quatre coins du globe. Dans cet ouvrage préfacé par Laure Adler - spécialiste de l'histoire des femmes - et conçu en collaboration avec Amnesty International, 120 dessins de presse internationaux sélectionnés par Cartooning for Peace dressent un état des lieux de la situation des femmes à travers le monde. Tout en participant à la dénonciation des injonctions et des violences faites aux femmes, ils soutiennent les combats féministes et leurs enjeux déterminants.
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Le rituel de l'artiste consiste chaque matin à s'installer au bistrot et entamer une double page de son journal intime : tirant un fil narratif qui fait se télescoper rêves de la nuit, humour et humeurs, écrivant, raturant, dessinant, collant, tamponnant, interpellant à l'aide de gros titres, en-têtes et autres chapeaux, puis de colonnes serrées pour tout faire tenir sur la page. D'autres fois ce sont des motifs intrigants ou de grands dessins qui s'épanouissent en pleine page, dans lesquels s'insinuent des rubans de mots.
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Un album unique sur les plus grandes artistes de l'ère moderne !
Elles s'appellent Suzanne Valadon, Tamara de Lempicka, Gerda Wegener, Kiki de Montparnasse,... Elles sont peintres, photographes, sculptrices, cinéastes. Elles témoignent d'une nouvelle modernité où les femmes peuvent enfin diriger un atelier, peindre des corps nus et même... porter un pantalon !
Issues de la première génération de femmes à pouvoir intégrer les écoles d'art, dans les pas de Berthe Morisot ou de Rosa Bonheur, les artistes des Années folles et des décennies qui leur succèderont deviennent de véritables modèles d'anticipation ayant permis l'évolution de certains des plus grands courants d'avant-garde. Un album exceptionnel, à l'iconographie riche et variée, qui redonne leur place à des femmes d'une incroyable audace, sans qui l'art d'aujourd'hui n'existerait pas ! -
Peintre de la mélancolie, de la solitude et de l'angoisse mais aussi peintre de l'âme, Edvard Munch est l'un des grands noms de l'art moderne. Le Cri (1893), son chef-d'oeuvre, est aussi célèbre que la Nuit étoilée (1889) de son contemporain Van Gogh, artiste génial et torturé auquel il est parfois torturé. Munch aurait bien pu finir comme ce dernier. Constamment au bord de l'abîme, il traverse la vie en étant marqué par le deuil, poursuivi par la maladie et l'insécurité. Le peintre norvégien doit aussi affronter l'imncompréhension du public, parfois le scandale. Rejetant le naturalisme, Munch s'inscrit dans la mouvance expressionniste et symboliste. Peintre littéraire (parfois rapproché d'Ibsen), filant des thèmes obsessionnels, Munch est un brillant coloriste, d'un rare intensité psychologique. Exprimant ses émotions profondes, il fait de son art un véritable outil de catharsis, "un examen de conscience et une tentative de comprendre (ses) rapports avec l'existence".
Cet ouvrage abordera la mélancolie exprimée par Munch à travers son oeuvre peint et gravé, ses relations à l'expression de la sensualité et l'érotisme féminin (souvent teinté d'angoisse), ses paysages lyriques et parfois violents. -
Dans les paysages de Magali Cazo, les encres se diffusent dans le papier sans limites, sans frontières. Notre oeil passe d'une couleur à l'autre sans marquer de pause. Nous plongeons dans la lumière vaporeuse du crépuscule. Ou peut-être est-ce l'aube naissante, le noir de la nuit percé d'un rayon de lumière, faisant bientôt tout briller. Ici tout est contraste et reflets, la masse de la terre et la légèreté de l'air, et nous sommes de passage comme le soleil qui se lève puis se couche, avant de recommencer.
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Georgia O'keeffe : l'espace pour liberté
Alicia Inez Guzmán
- Flammarion
- Monographies
- 25 Août 2021
- 9782080232373
À une époque où l'indépendance des femmes était radicalement proscrite par les normes sociales, Georgia O'Keeffe fait figure de liberté. Elle se déplace à sa guise d'une côte à l'autre des États-Unis, choisissant ses foyers entre l'activité débordante de New York avec son mari Alfred Stieglitz et l'autonomie réconfortante plus solitaire du Nouveau-Mexique. Elle met un point d'honneur à produire de l'art où qu'elle soit. Elle transforme les espaces et les objets que d'autres pensent connaître en chefs-d'oeuvre de lignes et de couleurs. Elle affirmait que regarder l'un de ses tableaux c'était voir comme elle voyait, et non de quelle manière elle vivait. Les aquarelles et les peintures de Georgia O'Keeffe, les photographies des plus grands artistes qui l'ont entourée tout au long de sa vie ainsi que les images d'archives de ses amis et de sa famille provenant du Georgia O'Keeffe Museum font la richesse de cette biographie.
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Durant près de soixante-dix ans, Georgia O'Keeffe (1887-1986) fut considérée comme une figure majeure de l'art moderne américain. Et au-delà, sa notoriété ne fut pas liée aux styles et aux tendances éphémères de l'art, mais plutôt à sa vision singulière, reposant sur la découverte de formes fondamentales et abstraites dans la nature.
Les thèmes de prédilection de Georgia O'Keeffe étaient des paysages, des fleurs et des ossements, chaque sujet étant exploré durant plusieurs années à travers des séries successives. Certains travaux se poursuivirent sur plusieurs décennies et donnèrent lieu à 12 variations ou plus d'une même image originale. Parmi elles, les plus célèbres sont ses très gros plans d'arums et d'iris. En agrandissant le plus petit pétale pour qu'il couvre la toile entière, O'Keeffe a élaboré un style annonçant l'abstraction, qui s'appuie sur les formes et les lignes, lui valant le titre de «mère du modernisme américain». En 1946, O'Keeffe devient la première artiste féminine à se voir consacrée une exposition au MoMA de New York.
Cet ouvrage introductif de la Petite Collection 2.0 proposée par TASCHEN retrace la longue et lumineuse carrière de Georgia O'Keeffe à travers ses principales peintures, des photographies d'époque et des portraits pris par Alfred Stieglitz, son époux. On suit l'artiste dans ses innovations avant-gardistes, ses découvertes majeures, ses voyages et inspirations qui l'ont menée vers l'Asie du Sud, l'Inde, le Moyen-Orient et surtout vers les paysages majestueux, les couleurs vives et la flore exotique du Nouveau-Mexique. -
Telle quelle, sans réification ou instrumentalisation du corps. Dans ce livre d'artiste, Camille Laforcenée représente une réalité à l'encontre des perspectives traditionnellement adoptées dans les iconographies artistiques, à l'encontre d'une conception de la beauté fantasmée par le patriarcat. Par un détournement féministe des registres de l'autoportrait et du nu, l'artiste met à mal les injonctions normatives. La densité et le relief sont les matières appelant à un nouvel arpentage de ses propres paysages corporels. Camille Laforcenée nous invite à réapprendre l'acceptation des corps, avec leurs plis, leurs cicatrices, leurs poils. Un livre dont le trait est synonyme d'agentivité.
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Linges séchant au soleil dans une géométrie savante, paysages aux couleurs épaisses infusées de mouvement, nus à la franchise inattendue, portraits qui sont comme une rencontre : l'oeuvre d'Assunta Genovesio est d'une surprenante richesse. Ses drapés ont plus d'épaisseur que le réel même, ses couleurs plus d'éloquence, ses lignes plus de sens et de mystère. Chacun de ses tableaux est comme un paradoxe en image, à la fois scène familière de la vie et éclatement troublant de formes et de matière. L'artiste met notre vision du monde au défi, éveillant en nous le sentiment que nous apprenons à mieux voir à son école.
Ce livre dévoile quelques-unes de ces énigmes de peinture. Un entretien développe les idées d'Assunta Genovesio avec profondeur et humour, et deux articles interrogent dans un esprit littéraire et philosophique le fascinant pouvoir que son oeuvre possède. À travers quatre-vingts oeuvres, ce livre ne propose rien de moins qu'un voyage grisant dans ce que l'art figuratif a de plus actuel. -
Un coffret de 4 flip-books dessinés & animés par Marjorie Caup. Est-ce qu'on peut vraiment rire de l'état de la planète ? « L'éco-terrorisme » n'aurait-il pas besoin d'un peu d'humour ? Le rire, l'absurde, peuvent-il être une réponse à la folie du monde actuel ? Même si ce n'était pas forcément sa première intention, Marjorie pose la question, l'air de rien, montrant qu'absolument tout pourrait prendre feu. Même un glaçon.
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En 1956, Sylvia Plath écrivait à sa mère Aurelia : « J'ai le sentiment d'être en train de développer une sorte de style primitif bien à moi, et que j'aime beaucoup.
Attends de voir... » Tout au long de sa vie, Sylvia Plath a parlé de l'art comme de sa source d'inspiration la plus profonde ; et pourtant, tandis que ses écrits connaissent un succès mondial, ses dessins restent méconnus.
La présente édition rassemble des dessins datés de 1955 à 1957, période durant laquelle elle étudiait à l'Université de Newnham, à Cambridge, boursière du prestigieux programme Fulbright. C'est à cette époque qu'elle rencontre, et épouse en secret, le poète Ted Hughes ; ils partiront en lune de miel à Paris et en Espagne avant de retourner aux États-Unis en juin 1957.
Les dessins à l'encre de Sylvia Plath témoignent de délicieux moments d'observation à cette période de sa vie, et comptent parmi leurs sujets des toits parisiens, des arbres, des églises, et un portrait de Ted Hughes.
Avec une introduction éclairante de sa fille Frieda Hughes, le livre met en lumière ces années clés de l'existence de Sylvia Plath, et inclut des lettres ainsi qu'un passage de son journal où il est question de son art.