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MARIE-CLAUDE AUGER
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Jeune fille en bleu, à la fenêtre, au crépuscule
Alena Schröder
- Jacqueline chambon
- 16 Mars 2022
- 9782330163266
Berlin, 2017 : Hannah, 27 ans, trouve une lettre d'un avocat, identifiant sa grand-mère et elle comme les possibles héritières d'une collection d'art qui avait été confisquée sous le régime nazi. Pourtant, c'est la première fois que la jeune étudiante entend quelque chose sur d'éventuelles racines juives. Et pourquoi sa grand-mère bien-aimée Evelyn, sa seule parente vivante, n'a-t-elle jamais livré un seul mot sur son passé ?
Entremêlant le sort de plusieurs personnages féminins, Alena Schröder retrace avec empathie la question de savoir comment nous parvenons à gérer notre histoire personnelle et l'héritage de nos ancêtres.
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Les femmes libres
Irina Liebmann
- Christian bourgois
- Litterature Etrangere
- 1 Février 2007
- 9782267018929
Le ciel est bas sur Berlin, il neige. Une femme, qui, des décennies plus tard,aurait pu s'appeler Christa T., délaissée par les hommes qu'elle a aimés, le mari parti expliquer le monde à une jeune femme en jupe courte, et le fils mutique, écrit. Une femme à la soixantaine, solitaire comme tant d'autres, dans la ville écartelée entre l'Est et l'Ouest, une femme de la génération d'après-guerre, en RDA, une génération sacrifiée. Cette histoire est une quête d'identité, un voyage dans le passé avec superposition de sa propre histoire et de celle, enfouie, de sa famille, et un voyage en Pologne, à Katowice, où elle fait revivre une histoire d'amour et d'espionnage de son père. Dans un café d'avant la guerre, un café patiné par le temps, avec piste de danse sur laquelle évoluent des femmes qui ont l'élégance de ces années-là. Pas comme les amies du passe d'Elisabeth Schlosser, ces femmes du Berlin-est d'avant la chute du mur, qui n'ont rien, elles, que leur force, leur amitié, leur liberté. Ces femmes dépourvues de tout, ce sont elles, en fin de compte, les femmes libres. Le passé envahit le présent, les scènes se superposent, dans une atmosphère chargée de mélancolie, le rêve et le réel se mêlent. Les grues, les pelleteuses qui envahissent son quartier, sa propre maison, ne peuvent venir à bout de l'énergie forcenée de cette solitaire. Elisabeth Schlosser, toujours, se redresse, avec son bonnet de laine râpé, grandiose sous la neige dont les flocons font renaître une forme, la forme d'une maison, d'un lieu enfoui. Il neige.