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JULIETTE BOURDIN
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Une révolution intérieure : renforcer l'estime de soi
Gloria Steinem
- HarperCollins
- Harpercollins Poche
- 29 Janvier 2025
- 9791033919643
L'estime de soi selon l'icône du féminisme Gloria Steinem.
Gloria Steinem a lutté toute sa vie contre les injustices sociales. Dans Une révolution intérieure, elle s'emploie à montrer comment ces injustices viennent saper l'estime de soi - chez les femmes mais aussi chez les hommes, peu importent l'appartenance ethnique, la classe sociale, l'âge ou l'orientation sexuelle.
Convaincue que le personnel est politique et que l'estime de soi détermine notre capacité à exister dans l'espace public, elle nous livre des clés essentielles pour la restaurer.
Un ouvrage qui mêle anecdotes personnelles, témoignages, conseils pratiques, méditations guidées et analyses, et qui invite à se réemparer de sa propre vie. -
Une fenêtre sur Tribeca
Kyle Lucia Wu
- Mercure De France
- Bibliotheque Etrangere
- 9 Février 2023
- 9782715260115
Willa Chen est une jeune femme solitaire et introvertie, de père chinois et de mère américaine. Après ses études, elle va travailler pour les Adrien, une famille riche vivant dans un immense loft à New York.Pendant des mois, elle est la nounou de Bijou, leur fille unique âgée de dix ans. Bijou fait de la danse, du violon, apprend le mandarin, se passionne pour la gastronomie.Willa doit l'accompagner d'une activité à l'autre, lui préparer des repas bio, prévoir des visites au musée.C'est une vie totalement différente de la sienne dans laquelle elle se glisse peu à peu. C'est ainsi que Willa se trouve confrontée au fossé qui existe entre les classes sociales aux États-Unis et à la réalité d'un racisme aussi feutré que sournois.
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Capitalisme : une histoire de fantômes
Arundhati Roy
- GALLIMARD
- Hors Serie Connaissance
- 13 Octobre 2016
- 9782070117482
«La domination du capitalisme fut telle qu'elle cessa d'être perçue comme une idéologie. Elle est devenue le modèle par défaut, le comportement naturel. Elle s'est infiltrée dans la normalité, a colonisé l'ordinaire, au point que la contester est apparu comme aussi absurde ou ésotérique qu'une remise en cause de la réalité elle-même. Dès lors, le pas fut aisément et promptement franchi pour affirmer : Il n'y a pas d'alternative.» Dans cette série d'essais, Arundhati Roy, l'auteure du sublime roman Le Dieu des Petits Riens, s'intéresse à la face cachée de la démocratie indienne - un pays de 1,2 milliard d'habitants où les cent personnes les plus riches possèdent l'équivalent d'un quart du produit intérieur brut. Ce texte virulent présente un portrait féroce et lucide d'un pays hanté par ses fantômes : ceux des centaines de milliers de fermiers qui n'ont pour seule échappatoire à leurs dettes que le suicide ; ceux des centaines de millions de personnes qui vivent avec moins de deux dollars par jour. Face à eux, une infime minorité de la population contrôle la majorité des richesses et parvient à dicter la politique gouvernementale. Cette classe corrompue par l'omniprésence des ONG et des fondations est au coeur du système remis en cause par l'auteure. Cependant, Roy va au-delà du pamphlet contre le capitalisme et propose une véritable réflexion sur son histoire et ses rouages. Avant de conclure par plusieurs propositions pour en sortir, le temps d'un discours aux militants d'Occupy Wall Street.
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Candace est une jeune Américaine d'origine chinoise discrète et introvertie. Après des études de photographie, elle vit désormais à Manhattan dans un petit appartement et travaille pour Spectra, une entreprise qui fabrique des livres pour les grands éditeurs, notamment des Bibles. Elle vit comme une New-yorkaise classique en dépensant l'argent qui ne passe pas dans son loyer à s'acheter des vêtements Uniqlo, des crèmes hydratantes Clinique ou à boire des cafés chez Starbucks... Bientôt la fièvre Shen, une épidémie venue de Chine, touche la population mondiale. Cette maladie inconnue oblige les gens à des gestes répétitifs dénués de sens : ils deviennent des zombies répétant inlassablement et à l'infini des gestes quotidiens - mettre la table, essayer des vêtements - jusqu'à mourir d'épuisement... La nostalgie semble un facteur aggravant de la maladie : les enfiévrés sont piégés dans leurs souvenirs. Candace reste seule dans les bureaux désertés de Spectra, voit New York se vider de ses habitants et se figer autour d'elle. Des palmiers se mettent à pousser sur Time Square déserté... Écrit bien avant l'épidémie de corona virus, ce roman visionnaire saisissant de réalisme réinvente le genre post-apocalyptique : Les enfiévrés questionne notre rapport au travail et la solitude de la vie contemporaine.