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JEANNINE KALMANOVITCH
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La capacité d'être seul
Donald Woods Winnicott
- Rivages
- Rivages Psychanalyse
- 17 Juin 2015
- 9782228913492
La solitude nous angoisse, et pourtant nous avons tous besoin d'être seuls pour nous ressourcer. C'est l'un des paradoxes de l'être humain. Winnicott est le premier psychanalyste à s'être penché sur cette question. Dans La capacité d'être seul (1958), il montre comment le petit enfant , pour mûrir affectivement, fait l'expérience de la solitude bien que sa mère soit à ses côtés. Dans De la communication et de la non-communication (1963), il souligne l'importance de respecter le besoin d'isolement des patients pour leur permettre de revivre l'expérience infantile d'une solitude accompagnée et apaisante. Par son empathie et sa sollicitude, Winnicott est sans conteste le psychanalyste le plus actuel. Ce livre, qui replace au premier plan le rôle du corps, montre aussi que le bien-être mental peut passer par une simple présence physique.
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La petite "Piggle" ; traitement psychanalytique d'une petite fille
Donald Woods Winnicott
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 17 Mai 2017
- 9782228918169
« The Piggle » est le surnom que ses parents ont donné à Gabrielle, une petite fille de deux ans et demi que Winnicott va suivre pendant trois ans, à seize reprises et « à la demande » (l'enfant habitant loin de Londres), entre 1964 et 1966, et dont il rapporte ici à la fois les séances elles-mêmes, les notes et commentaires de Winnicott, les lettres des parents. Toute la bienveillance de Winnicott, son intelligence clinique, son aisance avec les enfants, éclatent à chaque page.
Traduit de l'anglais par Jeannine Kalmanovitch et Jacques Theumann.
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La relation parent-nourrisson
Donald Woods Winnicott
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 2 Mars 2011
- 9782228906302
Winnicott, précurseur des théories du care ? C'est ce qui ressort des trois textes composant ce livre : « Le développement affectif primaire » (1945), « Psychose et soins maternels » (1952), et « La théorie de la relation parent-nourrisson » (1961). Chez Winnicott, la problématique du soin est omniprésente. Un enfant sans soin, ça n'existe pas, il meurt aussitôt. La mère n'est pas réductible à la femme, mais désigne l'entourage humain de l'enfant qui lui apporte les soins nécessaires à sa survie. Tout compte dans la relation : la manière de tenir l'enfant, celle de le « tripoter », de vivre avec lui, la façon d'intégrer le père. D'où la question : les bons soins prodigués à l'enfant par des substituts de la mère (frères, soeurs, grands-parents) sont-ils aussi « constructifs » que ceux de la mère elle-même ?
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De la pédiatrie à la psychanalyse
Donald Woods Winnicott
- Payot
- Essais Payot
- 18 Avril 2018
- 9782228920759
D'une importance historique considérable, puisque c'est par lui que Winnicott a été connu en France, «De la pédiatrie à la psychanalyse» est une référence incontournable. Parmi les trente textes qui le composent, et qui manifestent l'indépendance d'esprit de ce grand psychanalyste, la variété technique et conceptuelle de ses travaux, on trouvera notamment réunis certains de ses essais les plus célèbres sur l'agressivité et la tendance antisociale, la haine, les objets transitionnels, la solitude, etc.
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Fragment d'une analyse
Donald Woods Winnicott
- Rivages
- Petite Bibliotheque Payot
- 3 Septembre 2004
- 9782228898980
« Ce fragment est donné à titre d'exemple de la position dépressive telle qu'elle peut apparaître au cours d'une analyse. Le patient dont il est question vint à l'analyse en disant qu'il ne pouvait pas parler, que cela ne coulait
pas de source, qu'il ne savait pas dire des banalités et qu'il ne pouvait faire de geste spontané ni éprouver d'émoi.
Au début, tout ce que l'on peut dire, c'est qu'il venait et qu'il parlait. C'était de la rhétorique. Peu à peu, il devint clair qu'il écoutait des conversations intérieures et qu'il en rapportait les parties qui pouvaient m'intéresser -pensait-il. Puis l'analyse se modifia en qualité. La première manifestation du progrès fut rapportée par le patient lorsqu'il parla d'un sentiment tout nouveau d'affection pour sa fille. Deux fois cette semaine-là il avait versé des larmes et cela lui parut un bon présage, car il avait été incapable jusque-là de pleurer ou de rire, comme il avait été incapable d'aimer. »
D.W. Winnicott