Les textes inédits rassemblés ici montrent le rôle central joué par la famille dans le développement émotionnel de l'enfant. Pour Winnicott, l'absence de parents à bousculer, à aimer, de qui être aimé, à haïr et à craindre constitue un terrible handicap car c'est dans ces interactions que l'enfant fait l'apprentissage de la vie en société. Quelles sortes de tensions, positives ou négatives, émanant des parents ou des enfants, parcourent la famille et la rendent plus forte et solide, ou, au contraire, contribuent à la désintégrer ? Quelles sont les conséquences sur la vie familiale de la dépression de l'un ou des deux parents ? Et quels sont les effets de la psychose (que celle-ci soit le fait de l'enfant ou des parents) ? Est-il utile ou opportun de donner des conseils aux parents ? Qu'est-ce que la « maturité au bon âge » ? Dans quelle mesure peut-on dire que « l'enfant crée la famille » ?