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Sur les ossements des morts
Olga Tokarczuk
- Libretto
- Litterature Etrangere
- 1 Octobre 2020
- 9782369145714
Janina Doucheyko vit seule dans un petit hameau au coeur des Sudètes. Ingénieure à la retraite, elle se passionne pour la nature, l'astrologie et l'oeuvre du poète et peintre William Blake. Un matin, elle retrouve un voisin mort dans sa cuisine, étouffé par un petit os. C'est le début d'une série de crimes mystérieux sur les lieux desquels on retrouve des traces animales.
La police mène l'enquête. Les victimes avaient toutes pour point commun une passion dévorante pour la chasse...
-
Deux femmes, deux choix, deux parcours de vie.
Anna et Cerise ne se connaissent pas. Pourtant, à la sortie de l'adolescence, elles tombent toutes les deux enceintes par accident. Anna, étudiante en photographie à l'Université de Washington promise à un brillant avenir, décide d'avorter. Cerise, elle, lycéenne en Californie, décide de garder le bébé. Dix ans plus tard, ce choix aura inéluctablement déterminé, impacté le cours de leur vie. Aussi, après avoir brossé leurs destins parallèles, Jean Hegland va admirablement orchestrer la rencontre de Cerise et d'Anna qui, d'espoirs en déceptions, de joies en drames, apprennent à devenir mères et à devenir femmes.
Par le biais d'une écriture charnelle, concrète, l'auteure signe un roman sur le choix, la perte, le courage et la maternité, avec son lot de bonheurs de doutes et de contradictions. Un roman d'une grande puissance émotionnelle, qui nous cueille, nous bouleverse et nous tient en haleine. -
Le présent volume rassemble la totalité des nouvelles de l'auteur publiées chez Buchet/Chastel (deux recueils : Liturgie en 2002, et Organes en 2006). Opus complété par : Bon en émotion, et La Maison Santoire (nouvelles publiées par ailleurs et épuisées).
Cette présente édition - la première au format poche - présente d'autres textes de l'auteure publiés en revue mais jamais repris dans un recueil. -
Zouleikha ouvre les yeux
Gouzel Iakhina
- Libretto
- Litterature Etrangere
- 10 Octobre 2024
- 9782369149439
Tatarstan, Russie, années 1930.
À l'âge de quinze ans, Zouleikha est mariée à un homme bien plus âgé qu'elle. Ils ont eu quatre filles, mais toutes sont mortes en bas âge. Pour son mari et sa belle-mère presque centenaire, très autoritaire, Zouleikha n'est bonne qu'à travailler. Un nouveau malheur survient : pendant la dékoulakisation menée par Staline, le mari est assassiné et la famille expropriée. Zouleikha est alors déportée en Sibérie, destination qu'elle atteindra après un voyage en train de plusieurs mois au cours duquel elle découvre qu'elle est enceinte.
Avec ses compagnons d'exil, paysans et intellectuels, chrétiens, musulmans ou athées, elle participe à l'établissement d'une colonie sur la rivière Angara, loin de toute civilisation: c'est là qu'elle donnera naissance à son fils et trouvera l'amour. Mais son éducation et ses valeurs musulmanes l'empêcheront longtemps de reconnaître cet amour, et de commencer une nouvelle vie. -
À 36 ans, Stella mène à Hambourg une existence bourgeoise, qui vacille le jour où ressurgit Ivo...
Stella a six ans lorsque son père noue une liaison avec la mère de ce dernier. Un an plus tard, la tragédie scelle leurs destins lorsque le père d'Yvo tue sa femme d'un coup de fusil. Les parents de Stella se séparent, le père recueille Ivo demeuré seul. Stella et Ivo grandissent ensemble, et peu à peu, leur complicité se mue en un amour interdit et empoisonné par la tragédie. Sans cesse ramenés l'un vers l'autre, mais incapables de connaître le bonheur ensemble, ils se détruisent.
Après sept ans d'absence, Yvo supplie Stella de le suivre « une dernière fois » en Géorgie, sur les traces d'un musicien qui, dans les années '90, a combattu pour l'indépendance de l'Abkhazie et dont l'histoire va leur offrir, comme en miroir, la possibilité de comprendre la leur. -
Bella en a assez. Bien que discrète, elle ne supporte plus le voyeurisme de son voisin, la main baladeuse de son épicier de quartier. Elle ne supporte pas davantage les comportements malsains que génère la promiscuité de son train de banlieue aux heures de pointe.
C'est alors qu'elle décide par un beau matin, elle si discrète, de mettre un terme à ces conduites de la manière la plus radicale qui soit : l'élimination de tous ces mâles déviants. Devenue tueuse en série, Bella y prendra un plaisir jusque-là insoupçonné... Les rôles seront dès lors inversés. Roman d'une violence rare sur les rapports de domination, il sera le dernier livre de littérature à faire l'objet d'une demande d'interdiction pour immoralisme à la Chambre des Lords lors de sa parution en 1991. -
La dame à la licorne et le beau chevalier
Collectif
- Libretto
- Littérature Française
- 16 Mai 2024
- 9782369149033
C'est l'histoire d'un amour. Mariée, la Belle Dame est partout suivie par la Licorne, animal magique gardien de son honneur. Mais voilà qu'elle s'éprend d'un Beau Chevalier. Clandestine, leur histoire se confronte à maintes épreuves, incitant les amants à prouver la constance de leur coeur.
Nourri d'un idéal courtois mis en danger par la guerre de Cent Ans, les rivalités politiques et les épidémies, ce roman de chevalerie, rédigé en 1349 comme cadeau de mariage à Blanche de Navarre, ne saurait se réduire au récit d'un amour interdit. Poésie, musique, danse et beauté des images, y célèbrent une culture complète des sens, anticipant de plus d'un siècle le très célèbre cycle des six tapisseries de La Dame à la Licorne, auquel ce texte a sans nul doute servi d'inspiration. -
La véritable histoire de Bonnie & Clyde
Fortune Jan Isbell
- Libretto
- Essais Documents
- 6 Juin 2024
- 9782369149194
Nous est ici racontée par la mère de Bonnie (Emma Parker) et la soeur de Clyde (Nell Barrow Cowan) la légende des amants maudits dont les crimes - attaques à main armée, enlèvements, meurtres - ont fait trembler l'Amérique des années 30, alors plongée en pleine crise économique.
Ce récit fascinant établi par Jan Isbell Fortune est enrichi d'extraits du journal de Bonnie, et de la correspondance des deux amants pendant la détention de Clyde, jusqu'aux détails de l'organisation de son évasion.
Témoignage de première main, ce livre est à la source du film réalisé par Arthur Penn en 1967 avec Faye Dunaway et Warren Beatty. -
Moi, Tina Modotti, heureuse parce que libre
Gérard de Cortanze
- Libretto
- Essais Documents
- 1 Février 2024
- 9782369148838
Emigrée à San Francisco à l'âge de 17 ans, Tina Modotti y devient très vite une actrice de théâtre et une vedette du cinéma muet. Éprise d'Edward Weston, le célèbre photographe américain, elle part vivre à Mexico où elle intègre les milieux intellectuels d'avant-garde. Devenue à son tour photographe, elle voit son nouvel amant, le révolutionnaire cubain Julio Antonio Mella, assassiné sous ses yeux, ce qui décide de son engagement dans la lutte politique. Commence alors pour elle une vie d'errance : Berlin, Moscou, Paris, l'Espagne en guerre...Photographe de génie, femme à la beauté ravageuse, celle que d'aucuns surnommèrent la « Mata Hari du Komintern » construit un des destins les plus exceptionnels de son siècle.
Mais qui était-elle vraiment ? Après la princesse Belgiojoso, Frida Kahlo, Violette Morris, Gérard de Cortanze, prix Renaudot pour Assam, se penche, dans ce livre plein de bruit et de fureur, sur le parcours libre et intense d'une femme perpétuellement partagée entre l'art et la vie. -
Enfant singulier et solitaire, élevé par une mère maladroite, étouffante, malmené par ses camarades de classe, Lulu trouve refuge sur le littoral. Tour à tour naturaliste, collectionneur, chercheur de bouteilles, ramasseur de déchets, il fera l'expérience de la nature jusqu'à faire corps avec elle.Conte initiatique et poétique, Lulu, premier roman de Léna Paul-Le Garrec, interroge notre rapport à la liberté et à la nature.
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Femmes dans la guerre (1939-1945)
Claude Quétel
- Libretto
- Essais Documents
- 5 Octobre 2023
- 9782369145912
Habituelles oubliées de l'Histoire, les femmes le sont plus encore lorsqu'il s'agit des guerres. Pourtant leur rôle fut primordial durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, qu'auraient pu faire la Grande-Bretagne, les États-Unis et l'URSS sans l'apport de leurs citoyennes ? Et est-ce un hasard si les pays vaincus en 1945, l'Italie, l'Allemagne et le Japon, sont aussi ceux, qui, par idéologie, ont le moins mobilisé les femmes ? S'appuyant sur une iconographie très riche et souvent inédite, ce livre est la première grande synthèse sur l'histoire des femmes qui ont participé, vécu et combattu pendant ce conflit. Retraçant leur action, depuis le foyer domestique jusqu'au front, en passant par les usines, cet ouvrage, qui fait une large place au portrait de femmes inconnues ou célèbres, mères de famille, ouvrières, infirmières, résistantes..., entend leur rendre à la fois hommage et justice.
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Victime d'une grave dépression, une jeune mère de famille se soumet à une cure de repos d'un genre radical, imposée par son mari, médecin. Censée reprendre goût à son quotidien réglé de femme au foyer par ce qui s'apparente à une séquestration pure et simple, elle se retrouve recluse dans une chambre dont les murs sont recouverts d'un papier peint jaune...
Récit d'une destruction mentale, ce roman aussi court que percutant dénonce l'asservissement des femmes au mariage et à la maternité. Cette fiction, la plus violemment autobiographique de l'auteure, est devenue un véritable manifeste.
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Un homme tombe amoureux fou d'un visage, ou plutôt du mystère que celui-ci révèle ou dissimule, c'est selon. Récit de la fureur qu'engendre le désir, cette quête ne peut avoir d'autre issue que tragique. Si le plaisir se partage, le désir, comme la folie, est voué à la solitude. Et cette boîte en os dont on rêve ici de forcer la serrure n'est autre que le crâne humain qui ne laisse échapper aucun de ses secrets.
Ce livre paru en 1941 est longtemps resté dans l'ombre. En 1984, Phébus le remet en lumière. La presse de l'époque déclare, déjà, son émerveillement.
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Dans les années où éclosent, en Europe, les forces qui renverseront l'Ancien Régime, à Venise, une jeune femme, Consuelo, fille d'une pauvre chanteuse bohémienne, apporte au théâtre, avec sa voix exceptionnelle, son génie.
Roman historique, roman d'amour, roman musical, composé sans plan, au fil de la plume, chaque mois, pour paraître en feuilleton, en 1842, dans la Revue indépendante que George Sand venait de fonder avec le socialiste Pierre Leroux et Louis Viardot, Consuelo est aussi l'oeuvre où l'auteur exprime le plus librement, et fortement, sa conception de l'histoire.
Ce « roman de formation » incarne le désir de connaissance des femmes.
Ici est mise en voix la nouvelle vénitienne qui fut la matrice du roman et de sa suite, La comtesse de Rudolstadt.
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Sarajevo, contexte de la guerre Bosnie-Herzégovine, années 1990.
La ville est assiégée par les forces serbes. Nila, journaliste horrifiée par le nettoyage éthique, s'embarque pour la Bosnie pour participer au tournage d'un film documentaire dans des conditions extrêmes. Sur place, coupée du reste du monde, celle-ci va partager le quotidien des civils et devenir le témoin privilégié de leurs échanges, de leur solidarité, de leur sarcasme mais également de leur incroyable élan d'amour et de vie, malgré leur inquiétante et permanente proximité avec la mort et l'abjection.
Par l'insertion au sein de son récit, de fragments de textes divers (fables, articles encyclopédiques, dialogues, coupures de presse) Sophie Kepès traduit habilement le morcellement de la ville, et ajoute profondeur, dynamisme, et originalité à ce récit, qui incite inévitablement le lecteur à la réflexion. -
Une Française libre : journal 1939-1945
Tereska Torrès
- Libretto
- Litterature Francaise
- 10 Mars 2022
- 9782369146186
Une jeune fille passe son bac à la veille du 18 juin 1940 et décide d'aller rejoindre de Gaulle à Londres. La voici engagée à dix-neuf ans dans le Corps féminin des Forces françaises libres. Cinq années de guerre, dont quatre sous le Blitz, années pendant lesquelles elle tient scrupuleusement son journal intime, ici publié tel qu'il a été écrit, sous la seule dictée de l'instant. Autour d'elle, des hommes et des femmes s'aperçoivent que « résister » ne va jamais de soi. Elle-même observe, découvre le monde des adultes. Elle fait face avec les moyens de son âge, mais surtout avec la force de son caractère et celle de son regard. Car d'emblée, elle a pris le parti le plus exigeant : celui de la lucidité. Naïve parfois, impudique par souci de ne pas tricher, clairvoyante surtout, Tereska Torrès livre la chronique d'un moment-clé de l'aventure de ce siècle. Un classique parmi les témoignages sur la dernière guerre.
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À l´âge où naissent les désirs, une jeune lycéenne s´éprend de sa professeure de français. Durant trois ans, elle va l´observer, employer son énergie à lui cacher son ardeur amoureuse, l´attendre. Un temps bien long, quand les sens sont en émoi, le plaisir sans cesse différé. Lorsque l´enfant devenu femme se livrera, la violence des sentiments exprimés sera à la mesure de la retenue qui aura précédé l´aveu.
Elle, encensé par Bernard Pivot sur le plateau d´Apostrophes, fit scandale à sa publication en 1988. C´est aujourd´hui un classique de la littérature amoureuse.
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LIVRE : Deux soeurs se retrouvent après de nombreuses années de silence, et la
rencontre s'annonce douloureuse. Toutes deux ont aimé le même homme. Il vient
de mourir. Et l'ombre de ce dernier ne cesse d'obscurcir ces retrouvailles
placées sous le signe d'une pénible recherche de la sincérité. L'une tente
désespérément de sauver les apparences derrière lesquelles elle a camouflé le
vide de sa vie, l'autre voudrait avouer le tourment autodestructeur qui la
ronge et qui l'a conduite à la marginalité. Sur le thème indémodable de la
confusion des sentiments, Rosamond Lehmann trace des portraits tout en finesse
de personnages complexes, profondément insatisfaits, à qui leur vie échappe
d'une façon ou d'une autre. AUTEUR : Découverte en 1927 avec Poussière (Phébus,
«Libretto», 2009), évocation pleine d'ambiguïté des souffrances et des amours
de l'adolescence, Rosamond Lehmann (1901-1990) sera jusque dans les années
soixante l'une des romancières anglaises les plus lues de par le monde.
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Trente-cinq ans avant Lawrence, une femme se risque dans les déserts du centre de l'arabie, mais se voit autorisée, elle, à fréquenter l'intimité des harems. une inoubliable évocation de le vie bédouine.
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Fruit des amours illégitimes d'une Tonkinoise et d'un militaire français qui l'abandonne, la petite Kim naît à Hanoi à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Cette naissance marque la mère du sceau de l'infamie, de la transgression raciale et de la collaboration avec le colonisateur. La petite fille puis l'adolescente doit, elle, surmonter la triple difficulté d'être femme (un proverbe vietnamien dit "Cent filles ne valent pas un garçon"), bâtarde et métisse pour conquérir son indépendance. Deux grandes figures de femmes, placées sous le signe de l'opprobre mais conquérantes, se dessinent ainsi. Dans cette poignante autobiographie qui avait connu un succès fulgurant lors de sa sortie (Éditions Bernard Barrault, 1989), l'auteur revient sur les vingt premières années de son existence au Viêt-Nam, avant son départ salvateur pour la France. À une époque où le métissage n'était pas perçu comme une richesse mais comme une "monstruosité", la jeune Kim a dû faire face à nombre de quolibets, de rejets - y compris par sa propre famille -, et à la fascination malsaine qu'elle inspirait aux hommes. Ni jaune ni blanche, elle décrit avec autant de sensibilité que d'intelligence ce douloureux "entre-deux".
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Moi, Marina la Malinche (première édition : Lattès, 1994) se présente comme une biographie romancée du personnage historique de la Malinche, indienne qui devint la compagne d'Hernan Cortès et son alliée dans la conquête du Mexique au XVIe siècle. À l'embouchure du fleuve Tabasco, Cortès et ses troupes se heurtèrent à une tribu d'Indiens hostiles. Une fois vaincus, ceuxci leur offrirent des vivres, des bijoux, des tissus et un groupe de vingt esclaves. Parmi eux, se trouvait Malintzin, que les Espagnols appelèrent Marina, une femme d'exception qui allait se révéler déterminante dans la conquête du Mexique, de par sa grande intelligence, sa capacité à parler les langues maya et náhuatl, sa connaissance de la psychologie et des coutumes indiennes et sa fidélité indéfectible envers les Espagnols. Sans elle, il est possible que la conquête ait pris dix ou vingt ans de plus et se soit révélée beaucoup plus meurtrière pour les Espagnols. La Malinche fut l'interprète, la conseillère et l'amante de Cortès, à qui elle donna un fils, Martín, appartenant à la première génération de métis mexicains. Haïe des indiens, trahie par Cortès et oubliée des Espagnols, Marina tira un bilan amer de sa participation à la colonisation du Nouveau Monde. Ce récit à la première personne donne une voix à Marina, une figure du XVIe siècle aussi fascinante que controversée, devenue le symbole de la traîtrise féminine dans le monde latino-américain. Kim Lefèvre, riche de sa propre histoire, dresse le portrait sensible et lucide d'une femme écartelée entre deux cultures patriarcales et ethnocentriques au moment de la rencontre coloniale.
Enfant d'une mère vietnamienne et d'un père militaire français qu'elle n'a pas connu, Kim Lefèvre est née en 1935 fille, bâtarde et métisse : un triple handicap au Viêt Nam au temps de la colonisation française. Métisse blanche (éd. Bernard Barrault, 1989 - 35 000 ex. vendus) raconte les vingt-cinq premières années de sa vie tandis que Retour à la saison des pluies (1990) évoque son retour au pays natal après trente ans d'exil. En outre, Kim Lefèvre traduit en français l'oeuvre de romanciers vietnamiens contemporains tels Duong Thu Huong et Nguyên Huy Thiêp.
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LE LIVRE :
Frieda Haxby, romancière et excentrique vieille dame, a du mal à supporter la normalité de ses contemporains. Déçue par les méfaits et une société qu'elle rejette en bloc, elle a tout quitté pour s'installer dans une demeure délabrée, totalement isolée et accrochée à la falaise au bout d'un pays perdu nommé l'Exmoor. Les membres de sa famille, dignes représentants de la bourgeoisie anglaise, voient leur univers se fissurer quand ils découvrent que la vieille dame indigne joue avec de surprenants secrets dont la révélation pourrait radicalement changer leur ordinaire.
" Un vrai bonheur de lecture. " FLORENCE NOIVILLE, LE MONDE.
" Cette satire féroce se lit avec délectation. " C. J., LE NOUVEL OBSERVATEUR AUTEUR :
Margaret Drabble est née en 1939 à Sheffield, Yorkshire. Auteur de nombreux romans, Le Point de glace (Stock, 1979), Le Milieu de la vie (Stock, 1981), La Phalène (Phébus, 2003), La Voie radieuse (Libretto n° 158, 2004), La Mer toujours recommencée (Phébus, 2008), elle est aujourd'hui considérée, des deux côtés de l'Atlantique, comme l'une des romancières majeures de sa génération.
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Le secret des soeurs Brontë ? Leur frère Branwell. La clé de leur précocité inouïe, de leur imaginaire étrangement porté vers toutes les fièvres ? Branwell encore. Leur lien ? L'amour jaloux quelles ne cesseront de vouer à ce frère maudit mais préféré à elles, qui leur avait insufflé son génie et qui, parvenu à l'âge adulte et avant depuis belle lurette brûlé toutes ses cartouches, n'eut plus que la force de se détruire (le beau et inoubliable Heathcliff des Hauts de Hurlevent, c'est lui). Branwell est le prince des Brontë. Déchu, car ses soeurs, elles, peuvent mettre en oeuvre leur talent quand lui peine à créer. Il est le grand sacrifié des Brontë, la part d'ombre de cette famille. L'ouvrage de Daphné Du Maurier (1960) est à la fois une étude formidablement documentée et le plus troublant des romans vrais.
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Suite (et fin) de consuelo, ce roman de la musique que les français ont si peu lu et qui est pourtant, aux côtés de la correspondance, l'évident chef-d'oeuvre de george sand : le plus russe des romans français selon dostoïevski, amoureux inconditionnel du livre.
Après venise et ses fastes rococo, la cour de vienne à l'époque de porpora et de haydn, c'est au terrible frédéric ii de prusse que s'affronte à présent consuelo, la petite tsigane qui n'a que sa voix pour fortune. elle connaîtra les prisons de ce despote qui se pique de protéger les arts, bravera mille dangers, et se retrouvera enfin dans sa chère bohème, près du comte albert de rudolstadt - à la fois l'ami, l'amant mystique, l'époux.
Et son initiateur aux mystères de la fraternité des invisibles.
Le climat de cette fin de partie, oú l'aventure rejoint une fantasmagorie nimbée de gnose maçonnique, évoque le mozart de la fin : celui de la flûte enchantée et du requiem. on songe aussi à hoffmann, et aux pages romantiques de goethe : le philosophe alain n'hésitait pas à voir dans la comtesse de rudolstadt une sorte de wilhelm meister français.