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Le Livre de Poche
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Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans «l'Annexe» de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa soeur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi. Cette édition comporte des pages inédites.
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« Depuis tant d'années, je tourne en rond dans ma cage, mes rêves sont peuplés de meurtre et de vengeance. Jusqu'au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l'enfermer dans un livre. » Séduite à l'âge de quatorze ans par un célèbre écrivain quinquagénaire, Vanessa Springora dépeint, trois décennies plus tard, l'emprise qui fut exercée sur elle et la trace durable de cette relation tout au long de sa vie de femme. Au-delà de son histoire intime, elle questionne dans ce récit les dérives d'une époque et d'un microcosme littéraire aveuglé par le talent et la notoriété.Un livre phénomène traduit dans vingt-deux langues et actuellement en cours d'adaptation cinématographique.D'une précision implacable, Le Consentement éclaire d'une lumière crue et glaçante cette zone grise dans laquelle se trouve un être sous emprise. L'Obs.Un conte noir des années soixante-dix. Un conte vrai. Transfuge.
Grand prix des lectrices Elle Document.
Prix Jean-Jacques Rousseau. -
Vivre avec nos morts
Delphine Horvilleur
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 28 Septembre 2022
- 9782253104827
Un rabbin est confronté chaque jour au mystère de la mort. Pour accompagner les mourants et réconforter les endeuillés, il tente de transmuer l'inéluctable, d'y trouver du sens : « Je me tiens aux côtés de femmes et d'hommes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits », écrit Delphine Horvilleur. Ce livre de consolation tresse étroitement trois fils - le conte, l'exégèse et la confession : la narration d'une existence interrompue, la manière de donner une signification à cette mort à travers les textes de la tradition, et l'évocation d'une blessure intime ou la remémoration d'un souvenir enfoui. Les textes sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les défunts, et « le rôle d'un conteur est de se tenir à la porte pour s'assurer qu'elle reste ouverte », nous invitant ainsi à faire la paix avec nos disparus et avec notre propre histoire.Un essai lumineux et intime. Libération.Une réflexion éblouissante. L'Obs.Un puissant hymne à la vie. Le Monde.PRIX BABELIO NON-FICTION 2021.
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Comment ça va pas ? Conversations après le 7 octobre
Delphine Horvilleur
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 26 Février 2025
- 9782253252412
Avec le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l'autrice, comme tant d'autres, a vu son monde s'effondrer. Elle, dont la mission consiste à porter sur ses épaules la souffrance d'autrui et à la soulager par ses mots, se trouve soudain en état de sidération. Dans la stupeur, elle écrit à chaud ce petit traité de survie qui interroge ses fondements existentiels. Le texte est composé de dix conversations, réelles ou imaginaires, qu'elle entretient avec, pêle-mêle : sa douleur, ses grands-parents, la paranoïa juive, Claude François, les antiracistes, Rose, ses enfants, ceux qui lui font du bien, Israël, le Messie. Sa manière si particulière d'entrelacer l'intime et l'universel, l'exégèse des textes sacrés et l'analyse de la société, la gravité et l'humour, transforme progressivement le déchirement en réparation, la fièvre en force et le doute en espoir.
Une lumière dans la nuit pour tous ceux qui refusent de se laisser déshumaniser par la haine.
Delphine Horvilleur fait de l'écriture une sorte d'oeuvre au noir destinée à transmuter la douleur et la colère en chemin de résilience. Virginie Larousse, Le Monde.
Un cri du coeur bouleversant. Valérie Lehoux, Télérama. -
Toute mon adolescence, j'étais persuadée que les personnages d'À la recherche du temps perdu étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman. J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire La Recherche. Et là, ma vie a changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles. Proust m'a constituée comme sujet. L. M.
Érudit, réjouissant, instructif. Télérama.
Dans un impeccable pas de deux entre autobiographie et hommage littéraire, l'essayiste remonte le fil de sa propre enfance tout en célébrant le chef-d'oeuvre proustien, indépassable école du regard et bréviaire d'émancipation. Bouleversant. Psychologies magazine.
Prix Médicis essai 2023. -
Il n'y a pas de Ajar : monologue contre l'identité
Delphine Horvilleur
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 21 Août 2024
- 9782253908753
Dans ce monologue, un homme mystérieux affirme être le fils d'Émile Ajar, pseudonyme sous lequel Romain Gary a écrit notamment La Vie devant soi. Cet enfant de père inventé demande à celui qui l'écoute : es-tu le fruit de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? En interrogeant la filiation et le poids des héritages, il revisite l'univers de l'écrivain, celui de la Kabbale, de la Bible, de l'humour juif... mais aussi les débats politiques d'aujourd'hui, enfermés dans les tribalismes d'exclusion et les compétitions victimaires. Et si Gary/Ajar étaient les meilleurs antidotes aux obsessions identitaires et mortifères du moment ?
Un vibrant hommage aux textes qui nous ont construits, à ceux qui nous ont enfantés par leurs mots. Magistral. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.
Brillant d'intelligence et d'humour. François Lemoine, La Croix.
Delphine Horvilleur rappelle ce que nos existences doivent à la multitude de motifs qui les traversent. Jean-Marie Durand, Philosophie magazine.
Un roman lumineux contre l'étau identitaire. Marion Ruggieri, Elle. -
Femmes qui courent avec les loups ; histoires et mythes de l'archétype de la femme sauvage
Clarissa Pinkola estés
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 3 Octobre 2001
- 9782253147855
Chaque femme porte en elle une force naturelle, instinctive, riche de dons créateurs et d'un savoir immémorial. Mais la société et la culture ont trop souvent muselé cette « Femme sauvage », afin de la faire entrer dans le moule réducteur des rôles assignés. Psychanalyste et conteuse, fascinée par les mythes et les légendes, auteur également du Jardinier de l'éden, Clarissa Pinkola Estés nous propose de retrouver cette part enfouie, pleine de vitalité et de générosité, vibrante, donneuse de vie. A travers des « fouilles psycho-archéologiques » des ruines de l'inconscient féminin, en faisant appel aux traditions et aux représentations les plus diverses, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la petite marchande d'allumettes, elle ouvre la route et démontre qu'il ne tient qu'à chacune de retrouver en elle la Femme sauvage.
Best-seller aux Etats-Unis, ce livre exceptionnel est destiné à faire date dans l'évolution contemporaine de l'identité féminine. -
Ça commence parfois par une inquiétude ou un malaise. On se sent en décalage. On a le sentiment de ne pas « être à sa place ». Mais qu'est-ce qu'être à sa place, dans sa famille, son couple, son travail ? Quels sont les espaces, réels ou symboliques, qui nous accueillent ou nous rejettent ? Faut-il tenter de conquérir les places qui nous sont interdites, à cause de notre genre, notre handicap, notre âge, notre origine ethnique ou sociale ? Peut-être faut-il transformer ces lieux de l'intérieur et s'y créer une place à soi ?C. M.Cet ouvrage interroge ce qui est à la fois la formulation d'un désir personnel et un nouvel impératif social. Et si, comme nous le suggère Claire Marin, le propre d'une place était de sans cesse se déplacer, ou de déplacer celui qui croit pouvoir s'y installer ?La philosophe circonscrit brillamment un concept multiple et éternel. Télérama.Un essai remarquable, un voyage intime, philosophique et littéraire. Libération.Une réflexion pénétrante. Le Monde.
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Rupture(s) ; comment les ruptures nous transforment
Claire Marin
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 9 Septembre 2020
- 9782253101246
Joyeuses ou tragiques, visibles ou cachées, les ruptures rythment notre existence. Comment les conjuguer avec l'idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles les multiples facettes de notre être ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, nous nous définissons autant par nos sorties de route que par nos lignes droites. Certes, naissances ou deuils, séparation ou nouvel amour fragilisent nos représentations, ébranlent nos certitudes. Mais ils soulignent aussi la place de l'imprévisible, et questionnent notre capacité à supporter l'incertitude, à composer avec la catastrophe et, en les surmontant, à parfois démarrer une nouvelle vie.Ce livre agit comme un baume pour nombre de lecteurs, aiguillonnés, enthousiasmés, compris. Télérama.Claire Marin nous bouleverse, car ce thème fait écho à notre expérience directe. Elle
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Qu'est-ce qu'un début dans la vie ? C'est une ressource infatigable de nos récits familiaux, qui se réinvente chaque fois, et signe la marque du romanesque dans nos existences. Pourquoi recommence-t-on, et jusqu'à quand ? Qu'estce qui nous fait rechercher l'intensité du sentiment de vivre, l'impatience et l'innocence des commencements ? Et comment conserver cette ardeur au fil des épreuves ? Pour approfondir ce sujet, Claire Marin déploie toutes les nuances de son extraordinaire art de comprendre, en lectrice accomplie de nos tourments et de nos joies.
L'autrice explore avec finesse les incertitudes qui s'entrelacent autour des premiers instants. Pour les scruter, elle combine avec bonheur références philosophiques et romanesques. Roger Pol-Droit, Le Monde des livres.
Un essai passionnant. Anne-Claire Thérizols, Sciences humaines.
Une source de jouvence intérieure. Valérie Marin La Meslée, Le Point. -
Une vie heureuse
Ginette Kolinka, Marion Ruggieri
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 10 Janvier 2024
- 9782253247784
Ginette Kolinka, née en 1925, habite le même appartement depuis qu'elle a dix ans. Elle a toujours vécu là, au coeur de Paris, à l'exception de trois ans : de 1942 à 1945. Ginette nous fait la visite. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu. Les disques d'or de son fils, Richard, batteur du groupe Téléphone. Les photos de famille : petits-enfants, arrière-petits-enfants. Les dessins des écoliers, à qui elle raconte son histoire aux quatre coins de la France. Et même les meubles qu'ont laissés les « collabos ». On traverse le temps : l'atelier du père, les cinq soeurs, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l'ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas. Mais Ginette, c'est la vie ! Le grand présent.
Bouleversant et salutaire. Télérama.
Lisez-la, écoutez-la, vous ne l'oublierez pas. Elle.
Un hymne à la joie. La Croix. -
Une farouche liberté
Gisèle Halimi, Annick Cojean
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 8 Septembre 2021
- 9782253078401
Soixante-dix ans de combats, de passion et d'engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et toujours la volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte. Parce que l'égalité entre hommes et femmes est loin d'être acquise. Et parce que naître femme reste une malédiction dans la plupart des pays du monde.
Avec son amie Annick Cojean, la célèbre avocate revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle : son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste ; son refus d'un destin assigné par son genre et son rêve de devenir avocate ; sa défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture ; son association, Choisir la cause des femmes ; et, bien sûr, ses combats pour le droit à l'avortement, la répression du viol, la parité.Une farouche liberté laisse un dernier message: "si on arrête, on est foutues." Magali Cartigny, Le Monde.Il est de ces voix et ces combats qui changent une société. Hélène Roussel, France Inter. -
« Souvent, quand on traîne devant la télé en mangeant des tartines, je m'empêche de roucouler mais que tu es belle". Si je lui dis qu'elle a un cou de cygne et des yeux de faon, elle s'en fout, elle ne me croit pas. Et moi, je suis persuadée d'avoir fabriqué ce qui se rapproche le plus d'un mélange entre la fée Clochette et un soliflore en cristal.
Mais voilà, personne ne m'avait expliqué qu'en grandissant, la gosse me regarderait de haut et de travers. Elle se crispe quand je corrige sa grammaire, souffle quand je lui demande de se-coucher-il-est-tard, se lève si je parle pendant le film. Je crois que parfois, elle me trouve un peu conne. »
Nadia Daam élève seule sa fille adolescente, et c'est toute une histoire. Elle révèle les contradictions qui traversent notre époque - et nous avec.
La chronique pleine d'humour et d'esprit de la vie d'une famille au quotidien. Madame Figaro.
Un roman fort sur les liens familiaux et sur la relation maternelle. La Grande librairie.
Un récit tressé de délicatesse. Elle. -
Lionne : nom du bestiaire féminin, parmi d'autres (cougar, poulette, gazelle ou thon...)
Lionne : désigne bien plus que la femelle du lion. Définit une créature noble, chasseresse, autonome, capable de sororité, de ruse, et même d'assassiner un mâle vieillissant.
Lionne : perd toute joie de vivre en captivité, comme la romancière lorsqu'elle avait vingt ans, prisonnière d'un amour carnassier, dévorant.
Lionne : source d'inspiration pour celle qui aura appris à rugir, à défaire ses cages mentales. Animale indispensable, qui méritait une magnifique mise en mots.
Cet essai féministe, instructif et émouvant aurait pu avoir pour sous-titre « Devenir soi » tant quête intime et enquête animalière dialoguent. Gladys Marivat, Le Monde des livres.
Cette variation autour de la figure de la fauve enfermée impressionne autant par sa documentation que par sa réflexion subtile sur l'autolimitation des femmes et leur conditionnement à la docilité. Faustine Kopiejwski, Cheek magazine. -
Le temps des féminismes
Michelle Perrot, Eduardo Castillo
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 7 Février 2024
- 9782253247623
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Le coût de la virilité : ce que la France économiserait si les hommes se comportait comme les femmes
Lucile Peytavin
- Le Livre de Poche
- Documents
- 8 Mars 2023
- 9782253195702
En France, les hommes représentent 84 % des auteurs d'accidents de la route mortels, 90 % des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
Cette liste a un coût : direct pour l'État, qui dépense chaque année des dizaines de milliards d'euros en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs pour y faire face ; indirect pour la société, qui doit répondre aux souffrances des victimes.
Lucile Peytavin s'interroge sur les raisons de cette surreprésentation des hommes parmi les auteurs de violences et de comportements à risque, et tente d'estimer les conséquences financières de l'ensemble de ces préjudices. Quel est le coût des conséquences de la virilité érigée en idéologie dominante ? N'aurions-nous pas tous intérêt à nous comporter... comme les femmes ?!Lucile Peytavin a accompli une tâche colossale. Cosmopolitan.Éclairant. Le Huffington Post. -
Rose Valland, l'espionne à l'oeuvre
Jennifer Lesieur
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 11 Septembre 2024
- 9782253249375
Rose Valland a sauvé plus de soixante mille oeuvres au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais personne ne connaît son nom. Lorsque Goering débarque à Paris pour se servir parmi les collections spoliées aux Juifs, elle est là, qui espionne, fondue dans le décor, insoupçonnable. Elle voit et note tout : les titres, les artistes, les propriétaires, les origines et les destinations. Au risque d'être fusillée ou déportée. Elle poursuit sa mission de justice jusqu'à sa mort, mais son obsession du secret touche jusqu'à sa vie privée, jugée inavouable. Pour résister, il faut savoir disparaître. Jennifer Lesieur lui redonne sa place dans l'Histoire.
Dans cette biographie ardente, l'autrice élève le sacerdoce, l'audace et le courage de la Dame du Jeu de Paume à la hauteur d'un bel art. Jérôme Garcin, L'Obs.
Avec ce livre, le nom de Rose Valland devrait être connu de tous. Il serait temps. Laurence Caracalla, Le Figaro magazine.
Jennifer Lesieur, prix Goncourt de la biographie pour Jack London, retrace la vie de cette résistante de l'ombre dans un ouvrage captivant, écrit comme un roman à suspense. Nathalie Lacube, La Croix.
Postface d'Emmanuelle Polack. -
Torture blanche : Des détenues iraniennes témoignent
Narges Mohammadi
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 16 Avril 2025
- 9782253252498
« Le 16 novembre 2021, pour la douzième fois de ma vie, j'ai été arrêtée et, pour la quatrième fois, condamnée à être placée en cellule d'isolement. Cette fois, mon chef d'accusation, vous le tenez entre vos mains : c'est ce livre, Torture blanche. On m'enfermera encore. Mais je continuerai de me battre jusqu'à ce que les droits humains et la justice règnent dans mon pays. »
Figure de la résistance iranienne, Narges Mohammadi, Prix Nobel de la paix 2023, dépeint depuis la prison où elle est incarcérée le tableau terrifiant du traitement infligé par la République islamique aux prisonnières politiques et aux militantes, soumises à la « torture blanche », une peine d'isolement total. Les entretiens qu'elle a menés auprès de treize détenues, dans des conditions particulièrement dangereuses, constituent un témoignage de résistance unique et un acte de courage qui s'inscrivent dans le sillage du mouvement « Femme, vie, liberté ».
En documentant le récit de ses camarades, Narges Mohammadi contribue à la transmission des expériences et délivre une leçon à toutes les femmes et tous les hommes qui souhaiteraient résister à la dictature. Un livre indispensable. Ghazal Golshiri, Le Monde des livres.
Préface de Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix 2003.
Traduit de l'anglais par Didier Ausan. -
Vieille. Le mot lui-même est tabou. On lui préfère le politiquement correct « femme mûre », le fourre-tout « senior », le désuet « aînée »... Notre société a un problème avec les vieux en général et les vieilles en particulier. Après 50 ans, les femmes sont invisibilisées, mises à l'écart. Les rides rendraient-elles moins apte à entreprendre ou à diriger ? Avec la ménopause et les cheveux gris, serait-on moins libre de séduire et de jouir ? Pour éclairer la façon dont les valeurs patriarcales ont forgé nos regards sur le corps vieillissant, Marie Charrel s'est plongée dans l'histoire et a interrogé des dizaines de femmes de tous milieux. Libérées des injonctions à la jeunesse éternelle, parfois indociles ou subversives, souvent audacieuses, beaucoup trouvent avec les années une voie bien à elles, entre puissance et apaisement. Et prouvent qu'elles ont encore leur mot à dire.
Un livre réjouissant, à rebours de ce qu'on lit habituellement sur le sujet, à savoir l'image d'une femme triste, déprimée et exclue de la société. Version femina. -
Dans ce livre très personnel, la journaliste féministe, lesbienne et militante Alice Coffin cherche à savoir pourquoi, soixante-dix ans après la publication du Deuxième Sexe, et ce malgré toutes les révolutions qui l'ont précédé et suivi, le constat énoncé par Simone de Beauvoir, « le neutre, c'est l'homme », est toujours d'actualité. Elle y évoque son activisme au sein du groupe La Barbe, qui vise à « dénoncer le monopole du pouvoir, du prestige et de l'argent par quelques milliers d'hommes blancs ». Elle y questionne un système médiatique qui peine à se repenser ; interroge la difficulté des personnalités publiques à « sortir du placard » ; revient sur l'importance d'étendre la PMA pour toutes, et sur la déflagration #MeToo.Un ouvrage combattif et joyeux, mais sans concession, qui aide à mieux comprendre ce que veut dire être lesbienne aujourd'hui.Un essai percutant. Elle.Alice Coffin nous plonge dans les coulisses des médias et de la politique. Les Inrocks.
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À la mort de sa mère, découvrant les rites funéraires de ses origines, Farida se replonge dans son enfance jamais racontée. Les mots et les souvenirs se bousculent, alors que surgit par fulgurances la vie de cette famille d'immigrés algériens : les HLM misérables, les hommes brisés par l'illettrisme et la colonisation, les mères pétrifiées. Au milieu, une fratrie élevée dans une violence inouïe mais soudée par le rire et la force de vie. Émerge la vision crue et poétique de l'âpre histoire d'une petite fille qui a su se recréer et se faire une place dans un monde nouveau.
Un récit dense, vrai mais jamais impudique. Deux cent cinquante pages qui font voler en éclats l'omerta familiale. Un exemple de résilience insolent. Anne Fulda, Le Figaro littéraire.
Farida Khelfa dit tout, sans fard. Un premier livre lucide et fort. Lumineux. Tatiana de Rosnay, Le Parisien dimanche.
Prix Vaudeville 2024. -
Moi, Malala
Malala Yousafzai
- LE LIVRE DE POCHE
- Ldp Littérature & Documents
- 28 Mai 2014
- 9782253194958
Quand les talibans prirent le contrôle de la vallée du Swat, au Pakistan, une toute jeune fille éleva la voix. Refusant l'ignorance à laquelle la condamnait le fanatisme, Malala Yousafzaï résolut de se battre pour continuer d'aller à l'école. Son courage faillit lui coûter la vie : en octobre 2012, à 15 ans, elle est grièvement blessée d'une balle dans la tête. Cet attentat censé la faire taire l'a au contraire confortée dans son engagement en faveur de l'éducation des filles dans son pays et, au-delà, des millions d'enfants non scolarisés de par le monde. Ce livre est le récit bouleversant d'une famille exilée à cause du terrorisme, de parents courageux qui, dans une société où les garçons sont rois, ont manifesté un amour immense à leur fille et l'ont encouragée à s'instruire, à écrire, à dénoncer l'insoutenable et à exiger, pour toutes et tous, l'accès au savoir.... un symbole mondial de lutte contre l'extrémisme religieux. L'Humanité.
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Françoise Héritier, le goût des autres
Laure Adler
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 13 Mars 2024
- 9782253247814
« Bien avant #MeToo, elle se révèle à la fois une théoricienne et une avocate des causes essentielles de la vie de la société. À l'heure où le corps des femmes continue à être une marchandise ou un butin de guerre, à l'heure où l'intégrisme gagne du terrain, Françoise Héritier m'apparaît comme une vigie, une lanceuse d'alertes, une scientifique qui nous laisse en héritage des manières et des moyens de combattre les violences sexuelles, sociales et politiques dans un monde inégalitaire et fragmenté. Elle incarne aussi à mes yeux la figure d'une penseuse qui a toujours réfléchi de manière non occidentale, d'après ses observations en Afrique, terre nourricière de ses premières interrogations, sur ce qui fait société. Françoise, l'aventurière de l'esprit, Françoise, qui croyait au bonheur et qui, partout et en toute chose, détectait et goûtait le sel de la vie. »
Il faudrait offrir ce livre à tous les jeunes tant il encourage la curiosité et l'empathie, questionne les inégalités entre les femmes et les hommes, ouvre des possibles. Olivia de Lamberterie, Elle. -
« Enfant, je passais des heures à chanter en me promenant seule dans les forêts silencieuses derrière chez moi en Louisiane. [...] Avant de rentrer, je suivais un sentier jusqu'à la maison de nos voisins. Je traversais une cour paysagée, longeais la piscine et tombais sur leur jardin de pierres : des galets tout doux qui emmagasinaient la chaleur et vous la restituaient d'une façon irrésistible. Je m'y allongeais et, les yeux tournés vers le ciel, savourant la tiédeur qui m'enveloppait, je songeais : "Je peux tracer mon propre chemin dans la vie. Je peux réaliser mes rêves." »
Britney Spears revient sur ce destin en montagnes russes. Sa liberté retrouvée a tout d'une renaissance. Un livre événement. Arthur Loustalot, Paris Match.
Un récit puissant à la portée féministe. Anne-Sophie Jahn, Le Point.
La pop star américaine raconte son ascension, la gloire, ses déboires avec les tabloïds et sa longue mise sous tutelle. Amandine Schmitt, L'Obs.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Cyrille Rivallan et Marion Roman.