Entre?1750 et?1850, l'univers des beaux-arts connaît de profondes mutations, dont l'une des conséquences est la banalisation d'une image positive de la "?dame artiste?" : des barrières s'abaissent, des contraintes se desserrent et la pratique de la peinture est rendue plus accessible aux femmes.
S'ouvre alors une période de créativité foisonnante associée aux noms - de moins en moins oubliés aujourd'hui - de Louise Élisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard, Marie-Guillemine Benoist, Marguerite Gérard, Constance Mayer, Victoire Jaquotot, Lizinka de Mirbel, Rosa Bonheur...
Pourquoi les artistes femmes ont-elles bénéficié à cette époque de l'intérêt de leurs contemporains et de conditions de travail relativement égalitaires ? Pour le comprendre, cet ouvrage, centré sur le quotidien du travail de création, traite de la pratique des beaux-arts, de son organisation, de ses réalités professionnelles, institutionnelles et économiques. Il met en lumière comment s'est manifestée cette suspension relative et provisoire de l'infériorisation des femmes dans le monde de l'art.
Dans la société française contemporaine, la ménopause apparaît comme une étape-clé du vieillissement des femmes, souvent vécue avec angoisse, et prise en charge par la médecine. On pourrait penser que c'est une façon universelle de considérer un événement qui, après tout, l'est aussi. Il n'en est rien. Selon les sociétés, l'arrêt des menstruations peut être un accroissement des possibles et des pouvoirs, l'avènement d'une sexualité enfin libérée de la fertilité, ou même un non-événement, ne faisant pas l'objet d'une attention particulière, au point qu'il n'existe pas de mot pour le désigner.
Ce livre offre un point de vue original, celui des sciences sociales, d'autant plus précieux que les représentations de la ménopause se nourrissent presque exclusivement des discours médicaux, qui la considèrent comme une carence, associée à un ensemble de troubles et de risques. Le phénomène naturel devient alors une « maladie » qu'il faut traiter. Face à ce discours « savant » alarmiste, les expériences des femmes apparaissent plurielles et les liens sociaux se révèlent aussi importants que le vécu corporel.
Une belle enquête sur un sujet tabou.
Qui a découvert un nombre exceptionnel de comètes et d'astéroïdes?? Une femme. Qui a permis d'organiser la population stellaire?? Des femmes. Et la loi permettant d'arpenter l'Univers?? Encore et toujours... une femme?! Pourtant, quand il s'agit de citer au hasard un «?astronome historique?», on pense le plus souvent à des hommes?: Galilée, Copernic, ou plus près de nous, Hubble. Certes, au cours des siècles, les femmes n'ont guère eu l'occasion d'accéder aux sciences en général et à l'astronomie en particulier. Est-ce pour autant une raison de croire en l'absence totale de leurs contributions??
À rebours des idées reçues, Yaël Nazé retrace le parcours de quelques scientifiques importantes qui ont en commun une particularité?: leur sexe. L'ouvrage suit la trame des grandes découvertes, chaque domaine donnant lieu à une description des phénomènes astronomiques concernés et à un récit où l'on retrouve les grandes figures féminines de l'astronomie.