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CAPRICCI
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Il faut l'imaginer faire ses débuts devant la caméra à l'âge de 5 ans, poussée par une mère écrasante d'ambition. Natalie Wood a sauté sur les genoux d'Orson Welles et traversé le pays pour signer des autographes alors que ses camarades étaient encore en culotte courte. À l'adolescence, elle est devenue l'icône d'une génération de rebelles aux côtés de James Dean, l'inoubliable Maria de West Side Story, la vedette aux grands yeux marron dont les frasques sentimentales s'affichent en couverture des magazines. Avant d'être élue pire actrice de l'année et de songer à s'évader en Amérique latine au bras d'un mystérieux industriel. Jusqu'à sa disparition dans les eaux profondes de la baie de Los Angeles au début des années 80, Hollywood a été son royaume. Elle y a vécu une histoire flamboyante, pas tout à fait un conte de fées.
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De sa naissance par ciel orageux dans le Massachusetts jusqu'à sa mort à Paris, la vie de Bette Davis n'a été qu'une infatigable lutte. Rien n'est assez bien, elle-même n'est jamais assez bonne. Comme actrice, comme femme, comme mère. Elle travaille dur et défend l'image d'une femme libérée du glamour d'Hollywood, des contrats des studios, des clichés sur la ménagère. Procès, ruptures, crises de colère, elle trace la voie d'un nouveau genre d'actrice, le genre qui obtient ce qu'elle veut ou part en claquant la porte. Elle fatigue maris et réalisateurs, pour le meilleur et pour le pire. Son acharnement nous vaut des prestations mémorables dans L'Insoumise, La Vie privée d'Élisabeth d'Angleterre ou Eve. De ville en ville, sur les planches des théâtres, dans la chaleur des studios et de ses maisons, entre les mains de ses amants et de ses maris, Bette Davis s'épuise à poursuivre un bonheur impossible.