Un nombre croissant de femmes démissionnent de postes prestigieux ; est-ce à dire qu'elles n'ont pas les épaules pour tenir la pression et le rythme ? Céline Alix décortique les raisons qui les poussent à sortir des clous et revisite leur choix autrement qu'à travers le prisme de l'échec. En s'appuyant sur les travaux des sociologues, philosophes et féministes, et sur les témoignages qu'elle a recueillis, elle propose de voir dans le parcours de ces femmes une tentative de modeler une nouvelle forme de réussite sociale, davantage tournée vers le sens, l'éthique, l'efficacité, la sororité et une plus grande perméabilité entre vie professionnelle et personnelle.
Pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres? Quelles sont les causes profondes des inégalités entre les peuples et comment les surmonter?Depuis l'aube des temps, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié. Mais, au cours des deux derniers siècles, l'humanité a connu une amélioration spectaculaire de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable essor?Élucider ce «mystère de la croissance» permet de s'attaquer au «mystère des inégalités», aux sources des immenses écarts de richesse entre les peuples aujourd'hui. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à remonter l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé:l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années.Phénomène éditorial, Le Voyage de l'humanité est traduit dans 30 pays. Véritable Big Idea Book, cet ouvrage lumineux, pluridisciplinaire et profondément original fait la brillante synthèse des connaissances sur le développement de l'espèce humaine.
Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultralibéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.
Après avoir analysé dans le détail la vision du travail défendue par les deux philosophes Hannah Arendt et Simone Weil, Dominique Méda rappelle l'histoire longue du concept de travail et les différentes significations attachées au terme au cours des siècles. Elle rend compte ensuite du rapport qu'entretiennent les Européens à cette valeur, ainsi que des conséquences du discours en vogue sur la révolution technologique sur l'emploi et ses effets « inéluctables ». Dominique Méda envisage l'avenir du travail à la lumière de trois scénarios, celui du « démantèlement du droit du travail », celui de la « révolution technologique » et celui de la « reconversion écologique », dernier modèle compatible avec l'impératif environnemental, mais aussi avec les attentes placées sur le travail et l'emploi. Un recueil d'articles sur l'évolution de notre rapport au travail et la place qu'il occupe dans nos vies, par la grande spécialiste de la question. "Le travail" est le thème au programme des Classes préparatoires scientifiques en 2023.
Et si la dette n'était pas le véritable problème ? Et si l'incapacité des gouvernements de subvenir aux besoins des citoyens ne venait pas d'un manque d'argent ? Et si on passait d'un récit de pénurie à un récit d'opportunité ? Stephanie Kelton pulvérise les idées reçues : elle affirme que non, l'État ne dépense pas trop ; non, la dette publique n'est pas insurmontable ; non, le déficit budgétaire n'affaiblit pas l'État ; non les prestations sociales ne sont pas financièrement insoutenables... En s'appuyant sur la théorie moderne de la monnaie, elle imagine de nouvelles politiques et une « véritable économie du peuple ».
No Logo Essai Zéro espace, zéro choix, zéro boulot : tel est, selon Naomi Klein, la société issue de la mondialisation et du règne des marques. La ville est envahie par la publicité, les marques influencent notre personnalité. Les années quatre-vingt-dix ont marqué un tournant dans la conception même de la marque : les entreprises ne vendent plus des objets mais des concepts. Résultat : les budgets et l'énergie de l'entreprise sont centrés sur le branding. La production, elle, devient secondaire et est délocalisée dans le tiers-monde. Alors comment réagir ? Puisque les États semblent impuissants, boycotts, manifestations anti-mondialisation, information des consommateurs semblent être les seules armes des citoyens.
«Aujourd'hui l'économie n'est plus notre maison à tous. Nous sommes sous l'emprise d'une idéologie qui impose un contrat économique qui ne sert plus les individus en général mais quelques intérêts en particulier. Il faut que nous habitions cet espace, que nous nous l'approprions, qu'il nous ressemble et serve au bien commun. Remettre de la justice dans l'économie, c'est surtout ça, une « économie à nous ».» Ce manifeste entend redonner aux citoyens des clés de compréhension de notre économie, en identifiant les verrous au développement d'un système plus juste et durable. Éducation à l'économie, indicateurs de performance, rôle des actionnaires, démocratie et politique économiques, leadership et féminisme : autant de préceptes et d'apprentissages qu'Eva Sadoun analyse avec pédagogie et ouverture.
En proposant de changer de regard, cet ouvrage esquisse le chemin nous permettant de faire naître «une économie à nous» prospère, inclusive, au service du vivant et au rendez-vous des grands défis du siècle.
La société dans laquelle nous vivons est traversée par des crises économiques, sociales et écologiques qui se co-déterminent et s'en tremêlent. La crise sanitaire n'a fait que rendre encore plus visibles la fragilité des systèmes de production et la direction insoutenable de nos économies. Mais comment bifurquer démocratiquement vers une société plus écologique et solidaire ?
« Nous gérons notre économie comme une personne d'un mètre quatre-vingts qui se déplace courbée en deux en permanence sous un plafond qui est à deux mètres cinquante, parce qu'on l'a convaincue que, si elle tentait de se redresser, elle subirait un terrible traumatisme crânien. » De nombreuses convictions se sont enracinées dans l'imaginaire collectif au sujet de la question du déficit. Stephanie Kelton déconstruit l'idée que les États doivent tenir leurs budgets comme des ménages, que le déficit prouve que l'État dépense trop, que la dette publique est insurmontable, que les déficits de l'État évincent l'investissement économique ou que les programmes de prestation sociale sont financièrement insoutenables... Elle démontre au contraire avec brio que le déficit budgétaire n'appauvrit pas l'État, que la dette n'est pas un fardeau et que le juste niveau de dépense publique s'évalue à partir du taux d'inflation et du niveau réel des ressources.
Cette exploration modifie profondément notre compréhension de nombreuses questions cruciales : la pauvreté, l'inégalité, la création d'emplois, l'extension des systèmes de santé ou le changement climatique. Car aujourd'hui toute proposition ambitieuse se heurte inévitablement à la forteresse inexpugnable de la question du déficit. Stephanie Kelton propose donc d'imaginer de nouvelles politiques pour passer du récit du manque à celui de la possibilité...
Durant quelques années, j'ai été chasseuse de têtes : j'étais censée évaluer des candidats expérimentés qui occupaient des fonctions complexes et techniques, auxquelles je ne pouvais, du haut de mes vingt-deux ans, rien comprendre. Je me suis aussitôt retrouvée confrontée au non-sens absolu. Comment évaluer ce que je ne connaissais pas ? Comment juger des compétences nécessaires à des métiers dont j'ignorais tout ?C'est la philosophie qui m'a pour ainsi dire sauvée : mes études de philo m'ont enseigné à dynamiter mes préjugés et à rechercher le sens de ce qui est. C'est désormais ce que je m'emploie à faire, à la demande des entreprises, avec leurs collaborateurs. Je vous invite donc à un voyage philosophique, au ton volontairement léger, dans le monde des affaires.
Un livre très attendu : l'analyse de la crise et de l'avenir de l'économie mondiale par le célèbre prix Nobel qui dénonce depuis plus de 10 ans le fondamentalisme du marché, la libéralisation à outrance des capitaux, les dérégulations, la montée des inégalités. L'un des très rares économistes qui avait prédit les risques de crise. Pour l'auteur, ce qui s'est passé en septembre 2008 est comparable à la chute du mur de Berlin pour le communisme en 1989. Il s'agit donc aujourd'hui de la fin d'un système et de la nécessité vitale de penser autrement le monde. Ce livre sera sans conteste un livre de référence tant la réputation mais également la force d'analyse et de prédictions de l'auteur sont grandes.
Cette crise, l'auteur l'avait annoncée. Aujourd'hui il démontre qu'elle est au système néolibéral ce que la chute du mur de Berlin, en 1989, fut à l'économie soviétique. Il ne s'agit donc pas d'y répondre dans le cadre exigüe de nos références mais de faire un pas de côté et de la considérer globalement jusqu'à la remise en cause des fondations qui l'ont rendue possible.
Comment en est on arrivé là ? Quelles sont les véritables causes de cette crise? Comment un système économique a pu ainsi s'imposer au monde ? Comment les élites politiques n'ont pas su entendre les signes avant coureurs (crise asiatique, crise argentine, Enron.) ? Comment le monde de la finance a t il pu prendre le pas sur le monde politique ? Comment un récit économique est il devenue le seul possible sans aucun contre pouvoir ? Comment avons-nous pu accepter une telle montée des inégalités sans prendre conscience des conséquences ? Comment alors même que l'histoire nous susurrait de prendre garde avons-nous dérégulé et libéralisé à outrance les capitaux ? Comment la crise du crédit s'est emballée ? Comment expliquer la faillite des institutions et des Etats ? Comment n'a-t-on pas pu ou voulu contrôler les dérives des produits financiers ?
C'est donc l'histoire de cette crise que l'auteur analyse toujours avec pédagogie, vie et dans un langage accessible à tous. Mais il ne s'arrête pas là !
Il ouvre des réflexions passionnantes et si vitales aujourd'hui : Sommes-nous à l'aube de la fin du capitalisme ou de la mort d'un système ? Que doit-on faire pour en sortir ? Sommes nous prêts à une véritable refondation ou comme, il le semble, nous limitons nous à quelques remèdes cosmétiques ? Bref est-il raisonnable d'appliquer à une plaie largement gangrénée un simple mercurochrome ?
Aujourd'hui, il n'est guère un hôpital, un institut ou centre de recherche, etc... qui ne garde systématiquement tout échantillon « au cas où » l'on en aurait besoin. Mieux, toujours plus nombreux sont les États qui soutiennent la constitution de grandes collections nationales : en Islande, le Parlement a autorisé, en 1998, la création, par l'entreprise privée de Code Genetics, d'une grande structure destinée à rassembler des données de santé sur les quelque 280 000 Islandais qui ne s'y seront pas opposés ; au Royaume-Uni, les promoteurs de la « UK Biobank » espèrent persuader 500 000 personnes contactés par le biais du NHS (National Health Service) de mettre à disposition sang, urines et données médicales diverses (âge, sexe, habitudes alimentaires, antécédents médicaux, arbres généalogiques...).
Entre économie de marché et santé publique, les « biobanques », par leur nouveauté et leur ampleur, apparaissent à la fois comme un précieux outil pour la recherche médicale et comme une source de vives inquiétudes. Pour cerner cette réalité aussi décisive pour l'avenir qu'elle est ignorée, cet ouvrage replace les biobanques dans leur contexte historique, scientifique, économique et juridique, interroge leur légitimité éthique et décortique les problèmes qu'elles posent en matière de propriété et d'accès à leur contenu.
Nous ressemblons aujourd´hui ã des adolescents révoltés qui découvrent qu´ils ne peuvent ni se suffire ã eux-mêmes ni vivre leur existence ã crédit, mais qu´il faut rendre des comptes. Entre l´oubli de la dette et le blocage sur la dette impayable, il est urgent pour nos sociétés d´apprécier le juste sens de la dette, capable de relier les hommes entre eux et d´ouvrir l´avenir. « Qu´avons-nous que nous n´ayons point reçu ? » se demandait saint Augustin, soulignant ainsi que l´homme seul ne peut se rendre créateur de lui-même.
La « crise des dettes » n´est pas seulement financière et économique. Elle affecte l´identité de l´individu contemporain et signe l´échec du désir d´indépendance radical qui est au coeur du logiciel néolibéral. Cet état critique de crise identitaire constitue une occasion pour élaborer, ã la jointure de l´intime et du social, de l´éthique et du politique, un sens de la dette qui permettrait d´en porter le poids avec plus de légèreté.
Particulièrement documenté et actualisé, ce livre deviendra l'ouvrage de référence sur la question pour les étudiants de classes préparatoires et de facultés, pour tous les professionnels que leur activité conduit à entrer en relation avec l'Asie ainsi que pour tous ceux qui s'interrogent sur le devenir des pays asiatiques et ses conséquences sur les économies occidentales.
" Le temps du monde fini commence ", écrivait Paul Valéry en 1931. Pourquoi cet appel n'a-t-il pas été entendu ? Comment faire de la conscience de cette finitude un commencement ? Près d'un siècle s'est écoulé et la globalisation économique a accéléré la clôture du monde et celle de l'imagination. Les vainqueurs laissent une Terre épuisée et un monde commun miné par les inégalités, le déracinement et la violence. Ce monde-là, assigné à la rentabilité immédiate, s'effondre. Les crises mettent à nu la promesse empoisonnée de réaliser la liberté et la justice par le " libre " -échange, la croissance et la consommation. Elles dévoilent l'illusion scientiste qui repousse à l'infini les limites de la Terre et l'espoir fou de s'affranchir de la matérialité de l'existence. S'inscrire dans le temps du monde fini, c'est s'échapper de l'enclos et écouter les voix, souvent celles des vaincus, qui, au nord et au sud, expriment plus que leur défaite ; elles disent que la Terre et ses éléments sont un patrimoine commun vital et inaliénable ; elles opposent le " bien-vivre " au " toujours plus ", les mondes vécus aux abstractions expertes ; elles luttent pour conserver les biens communs qui les protègent et les enracinent, réinventent la démocratie et l'aspiration à l'universel. Sous les décombres souffle un autre imaginaire, fait de coopération au lieu de concurrence, d'attachement à la Terre au lieu d'arrachement, d'une propriété-usage au lieu de la propriété-appropriation, d'une liberté retrouvée face à la " raison " économique et à l'asservissement de sujets renvoyés à eux-mêmes.
La collection a été fondée et dirigée par Maurice Duverger, professeur émérite de l'Université de Paris I - Sorbonne . Elle regroupe six sections :
- Droit privé, co-dirigé par Catherine Labrusse-Riou, professeur à l'Université de Paris I
- Droit public, co-dirigé par Didier Truchet, professeur à l'Université de Paris II
- Économie, co-dirigé par Jean-Claude Casanova, directeur d'études à la Fondation nationale des sciences politiques
-Science politique, co-dirigé par Jean-Claude Colliard, professeur à l'Université de Paris I
- Histoire, co-dirigé par Jean-François Sirinelli, professeur d'histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Paris
-Philosophie, co-dirigé par Jean-François Mattéi, professeur à l'Université de Nice-Sophia Antipolis
Réfléchir sur l'énergie, c'est d'abord se pencher sur une histoire des besoins des hommes, aujourd'hui satisfaits à 80% par trois grandes énergies fossiles, non renouvelables et polluantes : le pétrole, le charbon et le gaz naturel.
Au travers de 100 mots, cet ouvrage présente les types de ressources énergétiques, explicite les enjeux économiques et géopolitiques liés à l'énergie, analyse les marchés de l'énergie et identifie les acteurs institutionnels et économiques du secteur. Il permet de mieux mesurer à quel point la gestion du couple énergie/climat est une question stratégique pour notre futur.
En 1909, Helena Rubinstein ouvre son premier salon de beauté à Paris, l'année même où Eugène Schueller fonde L'Oréal. C'est l'acte de naissance de l'industrie cosmétique qu'ils incarneront l'un et l'autre, dans ses contradictions, tout au long du XXe siècle. Car si pour Helena Rubinstein les produits de beauté permettaient aux femmes de s'imposer dans un monde d'hommes, en revanche, aux yeux d'Eugène Schueller, ils devaient lui permettre de gagner suffisamment d'argent, et il en a gagné énormément, pour défendre des idées ultra-conservatrices. Qu'importe ce que faisaient les femmes de ses onguents, l'essentiel était qu'elles se consacrent à leur foyer. La Guerre de la beauté raconte les destins si dissemblables de cette jeune Juive qui fuit le ghetto de Cracovie pour tenter l'aventure, devenant ta première femme millionnaire, et d'un chimiste qui se pense en politicien avant de sombrer dans la collaboration et de léguer un empire à sa fille unique, Liliane Bettencourt. Le rachat par L'Oréal en 1988 de la marque Helena Rubinstein semble marquer la victoire posthume d'Eugène Schueller, mais ce sera au prix de la réputation de son entreprise : très vite le passé trouble des principaux dirigeants de la multinationale refait surface, déclenchant un scandale mondial. A travers cette saga passionnante, Ruth Brandon s'interroge sur notre attachement aux produits cosmétiques devenus réellement efficaces. Aujourd'hui, sur fond de nouveaux scandales et alors que la chirurgie et la possibilité de retoucher les photographies ont changé notre approche de la beauté, la guerre continue. Mais ce sont nos corps qui servent de champ de bataille. A travers ses publicités où des êtres humains parfaits vantent des articles miraculeux, les mêmes dans le monde entier, L'Oréal nous impose des idéaux inatteignables. Serait-il désormais interdit de vieillir ?
" ma thèse est que l'économie moderne s'est retrouvée considérablement appauvrie par la distance qui a éloigné l économie de l'éthique.
" cet ouvrage, qui regroupe plusieurs conférences prononcées à berkeley en 1986, est l'exposé le plus complet": et le plus accessible de la pensée d'amartya sen. il témoigne de son exigence d'inscrire les critères éthiques au coeur de l'analyse économique et de ses recherches sur les causes de la famine ou sur l'inégalité sociale entre les sexes. en soutenant, comme aristote le faisait déjà, que l'économie se rapporte aux fins humaines, amartya sen examine quelques graves réalités économiques de notre temps, telles d'aggravation des inégalités ou la famine, en des termes qui sont ceux de nos délibérations morales
Il existe au moins deux sortes d'etat : les etats de droit qui, comme en france et en angleterre, dès la monarchie, ont inventé un droit politique nouveau anti-impérial et anti-esclavagiste ; et les etats despotes, dont le totalitarisme est la forme extrême.
En redonnant vie lors de la parution de ce livre au concept d'etat de droit partout utilisé aujourd'hui, blandine kriegel a engagé sur l'etat un débat qui demeure au coeur de l'actualité.
"La libération sexuelle des années 1970 et l'expansion pandémique du VIH depuis la fin des années 1980 ont placé la sexualité au coeur du débat politique et social. Cantonnée dans la sphère de l'intimité et de la vie privée, la sexualité fait irruption dans l'espace public, d'abord grâce à l'action politique du féminisme, puis par les revendications du mouvement LGBT (lesbien, gay, bisexuel et transsexuel). Cependant, la sexualité demeure l'activité humaine qui s'affranchit le plus difficilement de la morale traditionnelle (et du discours médical), ce qui complique souvent l'analyse juridique.
La libération sexuelle des années 1970 et l'expansion pandémique du VIH depuis la fin des années 1980 ont placé la sexualité au coeur du débat politique et social. Cantonnée dans la sphère de l'intimité et de la vie privée, la sexualité fait irruption dans l'espace public, d'abord grâce à l'action politique du féminisme, puis par les revendications du mouvement LGBT (lesbien, gay, bisexuel et transsexuel). Cependant, la sexualité demeure l'activité humaine qui s'affranchit le plus difficilement de la morale traditionnelle (et du discours médical), ce qui complique souvent l'analyse juridique.
Cet ouvrage propose une lecture juridique organisée en deux parties : une partie générale consacrée aux questions relatives à la liberté sexuelle (évolution du modèle consensualiste, marge d'appréciation de l'État en matière sexuelle, intervention du droit pour limiter la volonté individuelle, tension entre liberté, égalité et dignité humaine...), et une autre, au sein de laquelle se déclinent les grands principes en fonction d'une summa divisio : sexualité consentie versus sexualité subie."
Les récentes vagues de suicides dans de grandes entreprises ont mis en lumière l'existence d'un problème de société majeur. Cet ouvrage décrit d'abord le quotidien de quinze femmes et hommes qui vivent leur travail comme une douleur. Au travers de ces quinze rencontres humaines, les auteurs analysent la réalité du mal-être, les blessures, la diffusion progressive d'un sentiment d'asphyxie...