Lila a une spécialité : être hyper visible. Robe pailletée moulante, démarche chaloupée et verbe fleuri. Plutôt provoquer que subir les regards ! Tout l'inverse de son amie Abi, adepte de la doudoune de ski. Ou de la parfaite et arrogante Jade. Mais derrière tout ça, il y a le quotidien morose, les complexes, la tendresse et l'amour derrière lesquels Lila court.
La trilogie « Les Mésanges », permet de suivre Abi, Lila et Jade de la 4e à la Seconde. À chaque tome, la narratrice change, et avec ce nouveau point de vue, un nouveau rapport au corps, un nouveau regard sur le quartier.
Il y a longtemps de cela, bien avant d'être la femme libre qu'elle est devenue, Tanah se souvient avoir été l'enfant d'un roi, la fille du souverain déchu et exilé d'un éblouissant archipel, Loin-Confins, dans les immensités bleues de l'océan Frénétique. Et comme tous ceux qui ont une île en eux, elle est capable de refaire le voyage vers l'année de ses neuf ans, lorsque tout bascula, et d'y retrouver son père. Il lui a transmis les semences du rêve mais c'est auprès de lui qu'elle a aussi appris la force destructrice des songes.
Abi a une spécialité : se rendre invisible. D'ailleurs, elle maîtrise sur le bout des doigts l'art de rester dans l'ombre et les techniques les plus subtiles pour ne pas se faire remarquer. Mais avec une mère américano-babacool tendance chamane adepte du no bra, une petite soeur beaucoup trop populaire et sa nouvelle amie Lila (trop maquillée, trop court, trop strass, trop paillettes, trop grande gueule), Abi va devoir sortir de sa zone de confort et affronter les regards.
Célina, une petite fille, et Félina, une petite chatte, s'adorent, si elles pouvaient, elles passeraient tout leur temps ensemble... Et si un mystérieux collier permettait à Célina de se transformer en chat pendant la nuit ? Et si Félina pouvait se transformer en petite fille pendant la journée ? Alors la vie serait formidable et elles pourraient vivre de sacrées aventures !
Un roman pour les jeunes lecteurs qui conjugue aventure, fantastique et humour félin ; une double histoire pour raconter avec humour et tendresse la relation entre une fillette et son chat.
Marion Haas et Stéphane Cozon ont expérimenté pendant 30 ans la biodynamie dans leur ferme drômoise. Dans ce livre, au fil des saisons, ils proposent une introduction accessible à cette méthode et ses pratiques afin que chacun, consommateur, jardinier ou agriculteur, puisse la découvrir, s'en saisir et la mettre en oeuvre.
Quelle est la nature du sentiment qui lia toute sa vie Helen à Frank ? Il faut leurs retrouvailles, par hasard à Londres, pour qu'elle revisite le cours de leur double existence. Elle n'espérait plus le revoir et l'on comprend qu'un événement tragique a mis fin à leur relation. Dans un retour sur soi, la vieille dame met à plat ces années passées. Une vie de femme dessinée dans toutes ses subtilités et ses contradictions. Dans ce quatrième roman, Julia Kerninon, qui a obtenu de nombreux prix pour ses précédents livres, déploie ses longues phrases fluides et imagées, d'une impeccable rythmique.
« C'est chaque fois pareil, quand apparaît cette photo de moi à quinze ans avec ces cheveux bruns, la seule qui existe encore de cette époque, comme une pièce à conviction que j'aurais omis de détruire, je me fais l'effet d'une fugitive qu'on démasque. » Une femme remonte le cours de sa vie, à la manière d'un détective qui enquêterait sur son propre crime, à la recherche d'un secret inconnu et inavouable, à propos d'une soeur morte ou peut-être d'un fils. Des maisons, des mariages, des décès, des baptêmes, des bombardements, les lunettes d'écaille d'un officier allemand, des voisins juifs qu'on veut croire enfuis à Copacabana : en trente- six brefs chapitres se trame le double panorama d'une existence dont les zones d'ombre s'épaississent à mesure que s'en approche l'origine et du destin d'une génération qui a cru toucher au bonheur.
Dans une écriture vertigineusement subtile, Yves Revert esquisse le portrait inépuisable d'un personnage au féminin dans une époque qui s'est voulue échappée de l'Histoire. Et sans doute chacun d'entre nous reconnaîtra une part de soi-même dans cette femme qui s'interdit les faux pas mais qui est toujours au bord d'une faille. Qui a rêvé de se faire une belle vie mais qui en éprouve à chaque instant la féroce irréalité. Et qui se raconte devant nous une histoire dont elle ne sait si elle a vraiment existé.
Derrière chaque grand homme, il y a une femme dans l'ombre. On se souvient de l'homme, entré à grand fracas dans l'Histoire, mais la femme, on l'efface, on l'oublie... Elle disparaît dans la pénombre. La Malinche est une de ces femmes. Esclave, interprète, conseillère, diplomate et espionne, sans elle, Hernan Cortès, le célèbre conquistador du 16e siècle, n'aurait jamais conquis Mexico et l'empire Aztèque. Sans elle, il serait mort en chemin, tout simplement. Symbole de la trahison, mère du peuple mexicain moderne, icône féministe, La Malinche fut et sera toujours une des figures les plus fascinantes de l'Histoire.
Que fait la police lorsqu'une femme est tuée d'un coup de feu dans la nuit et que sa fille unique, atteinte de schizophrénie, s'accuse du crime mais décrit une scène incompatible avec les éléments recueillis par les enquêteurs ? Un flic expérimenté dirige à partir de faits ténus mais têtus une enquête où l'objectivité et le métier forcent la vérité. Dans cette partition complexe, Alice Yekavian, ingénieure de la police scientifique, saura, elle, faire parler les armes. Dans ce troisième et passionnant roman de Claire Raphaël, au plus près de la réalité du travail policier, le lecteur entre dans ce temps particulier où la folie brise toutes les apparences, la mort toutes les évidences.
Être enceinte. Raconter l'expérience particulière d'une incarnation aux sens multiples, mais aussi restituer les ambivalences et les différentes périodes de cette transformation, des premiers jours silencieux et secrets au climax de l'accouchement. Inventer un langage pour dire ce temps où le corps est singulier autant que pluriel. Où il est également l'enjeu d'innombrables tentatives d'appropriations - culturelles, sociales, religieuses, politiques.
Dans une approche résolument féministe, Caroline Hinault témoigne de l'une des expériences les plus universellement partagées et par adoxalement demeurée un point aveugle de la littérature. Elle dit aussi les luttes à l'oeuvre pour accéder à un parentage égalitaire, et interroge la façon dont les femmes peuvent penser et se réapproprier leur singularité biologique pour mieux combattre l'instrume ntalisation et l'essentialisation dont elles sont encore très souvent l'objet.
Ces récits de grossesse, émus, sensibles et bouleversants, nous rappellent que le corps dans lequel nous habitons et vivons le monde est un lieu aussi politique que poétique, et que les mutations qu'il vit, dont la grossesse n'est pas des moindres, méritent d'être saisies en tant que fait culturel au carrefour de nombreux rapports de pouvoir.
Le soir de la fête de la musique, ce que Rodrigues attendait fébrilement depuis des mois est arrivé, il a fait l'amour avec Aurélie. Mais depuis, elle ne répond plus à ses messages. Et quand la police vient l'arrêter chez lui, Rodrigues ne comprend pas ce qu'on lui reproche. Pourtant, Aurélie a porté plainte pour viol... Impossible, il l'aime, ce qu'ils ont fait était partagé, voulu par eux deux. Mais sa version des faits est bien différente de celle de la jeune fille. Magali Wiéner nous livre un roman coup de poing autour d'un thème fort : le consentement.
Mary a habité là pendant des années. Entre ses murs, elle a vécu les pires moments de sa vie. Ella, elle, ne peut s'empêcher d'observer cet étrange endroit depuis sa chambre. La nuit, elle se demande ce qu'il cache. Certains ne voient en lui qu'un vieil orphelinat. D'autres sont au courant de son secret... Mais tout le monde connaît son nom. «Thornhill». Dans la lignée des romans de Brian Selznick, encensé par Philip Pullman, le premier roman graphique de Pam Smy est un petit bijou gothique.
Dès qu'il l'a vue, Lancelot est tombé amoureux de Rose. Et depuis deux ans, ils vivaient un bonheur parfait en Martinique, l'île natale du jeune homme. Mais Rose a été frappée par une leucémie, si grave que seule une greffe de moelle osseuse paraît pouvoir la sauver. Or, depuis le décès brutal de sa mère, elle n'a plus que son père, qui a amarré aux Antilles le bateau avec lequel il court le monde depuis plus de vingt ans. Il accepte de faire un test pour mesurer sa compatibilité avec Rose. Lorsque les résultats tombent, c'est la stupeur pour le jeune couple : David Normand n'est pas le père biologique de Rose. Et il disparaît en ne laissant en tout et pour tout qu'une carte du Finistère, où l'île d'Ouessant est marquée d'une croix rouge et de quelques mots sibyllins : « Là où tout a commencé. » Lancelot s'envole pour la Bretagne dans l'espoir fou de retrouver le vrai père de Rose...
Dans ce roman dont l'épicentre est une île de naufrageurs entourée de récifs, Élisa Vix tient son lecteur en haleine autour des destins de quatre femmes marquées par la tragédie. Et c'est un à un qu'il faudra arracher ses secrets à la famille de Rose...
De 1960 à 2019, des centaines d'enfants ont été internés dans un foyer, le Village d'enfants de Riaumont, fondé à Liévin par le père Albert Revet. Ce religieux, admirateur de l'Allemagne nazie, a créé une communauté d'inspiration scoute où la DDASS plaçait des garçons, principalement issus de familles pauvres. En 1989, son successeur, le père Jean-Paul Argouarc'h, fonde une école privée hors contrat où des familles catholiques traditionalistes inscrivent leurs fils. Aujourd'hui, Riaumont est dans le viseur de juges d'instruction, suite aux plaintes déposées par des pensionnaires victimes de sévices et d'abus sexuels. Déjouant l'omerta qui a dissimulé les crimes de Riaumont durant des décennies, Ixchel Delaporte a retrouvé de nombreux témoins - anciens élèves, moines et éducateurs -, dont beaucoup s'expriment pour la première fois. Pour la plupart des victimes, les affaires sont prescrites. Mais tous décrivent un système sectaire qui, sous couvert de protéger des enfants, n'a eu de cesse d'exercer sur eux violences morales, physiques et sexuelles. Les faits terribles qui sont révélés par cette enquête soulèvent un cortège de questions : comment de tels abus ont-ils pu se perpétrer durant tant d'années ? Comment l'État a-t-il pu subventionner une institution intégriste et ultra- réactionnaire ? Comment l'Église catholique a-t-elle pu la couvrir ? À partir des archives et des témoignages, Ixchel Delaporte analyse les mécanismes qui ont permis que, durant près de soixante ans, des enfants soient impunément martyrisés avec le consentement de tous.
En mars 2014, alors que le Front national fait une percée historique dès le premier tour des élections municipales, Saillans, un village de 1?300 habitants dans la Drôme, renverse la table. Des citoyens débutants en politique décident sans programme ni candidat de plancher sur les priorités de la commune. Le succès est immédiat et inattendu. Pour la première fois, des habitants prennent la parole, réfléchissent collectivement à une autre façon de faire vivre la politique locale. La liste citoyenne «?Autrement pour Saillans... tous ensemble?» se constitue. Le 23?mars 2014, elle remporte les élections dès le premier tour avec 56,8?% des voix.
Depuis six ans, les habitants de Saillans expérimentent un modèle de démocratie citoyenne où les décisions sont prises en concertation. De nouvelles façons d'exercer le pouvoir mais aussi de vivre ensemble. La journaliste Maud Dugrand, originaire du lieu, était la mieux placée pour nous raconter cette histoire.
À l'heure où se profilent de nouvelles élections, elle fait le bilan d'une expérience sans équivalent, qui répond à sa manière aux aspirations réitérées à une renaissance démocratique.
Pendant plusieurs mois, Ixchel Delaporte s'est glissée dans la peau d'une dame de compagnie, ces femmes qui s'occupent des personnes âgées dépendantes. Elle nous raconte cet univers parallèle où la lenteur de l'extrême vieillesse se conjugue à l'activité frénétique de travailleuses sans merci. Avec humanité, elle fait le portrait de celles et ceux dont elle s'est occupée ou qui furent ses compagnes de travail. Une impressionnante et nécessaire immersion au pays de la vieillesse contemporaine.
C'est l'Amérique des années 1930. Celle de la Prohibition, du suprémacisme blanc, de la misère qui a jeté des millions d'affamés sur les routes. Quand ils ne voyagent pas agrippés sous un train, de ceux dont la conquête de l'Ouest a pavé le pays et qui mènent à présent jusqu'au Pacifique. Et cet horizon-là, celui des rivages de la Californie, prometteurs d'un avenir doré, c'est celui de deux hommes, d'une femme et d'un enfant. Milton, le rejeton prodigue qui a rompu les ponts avec sa richissime famille ; Arthur, le vétéran de la guerre des Boers et des tranchées de la Somme, qui porte le poids de crimes impardonnables ; Pekka, née le jour où sa mère posait le pied sur le sol de New York et qui change de nom à chaque fois qu'elle veut changer de vie ; Nathan, enfin, le fils de l'Explosion, qui fuit le mal et le retrouve où qu'il aille. Ces quatre destins prodigieux s'entrecroisent autour d'un moment unique qui les réunit tous : l'explosion de la ville d'Halifax, en Nouvelle-Écosse, le 6 décembre 1917, la plus terrible dévastation causée par l'homme avant l'ère nucléaire.
Valentine Imhof, révélée par ses deux romans noirs : Par les rafales (2018) et Zippo (2019), nous emporte à travers le blizzard, les coups du sort, les renaissances, les échecs, les chagrins effroyables, les espoirs fous, sur les lignes de vie de ces magnifiques passagers d'Amérique.
Qui est vraiment Alexis Fjærsten, cette belle jeune femme qui a établi son camp de base à Metz, tombant immédiatement dans le coeur d'Anton ? Pourquoi tue-t-elle sauvagement un inconnu qui lui fait du charme ? Qui lui fait peur au point qu'elle est prête à s'enfuir jusqu'au bout du monde ? Dans un premier roman intense, gorgé d'alcool, de rock et de poésie, Valentine Imhof nous emporte sur les pas d'une héroïne qui s'est placée sous la protection de Loki, le dieu destructeur de la mythologie nordique.
C'est, dans un quartier résidentiel où les prix de l'immobilier deviennent inabordables, une maison partagée en deux habitations jumelles, que ne sépare qu'une mince cloison laissant filtrer les rires et les cris. D'un côté vit Rose avec son mari et leur petite fille. Rose vient de perdre un bébé en cours de grossesse et traverse silencieusement une dépression où s'agitent des désirs inavouables. De l'autre, Nour est la fille secrètement rebelle d'une famille nombreuse d'origine marocaine, prise en étau entre loyauté et asphyxie, qui feint la soumission tout en repoussant les frontières imposées à son sexe. La guerre est déclarée entre ces deux foyers, l'un oppressé par la vie bruyante de ses voisins, l'autre à l'étroit entre des murs où s'entassent trop de générations. Un jour où elle erre dans les rayons d'un grand magasin, Rose croise Nour, qui y travaille. Les deux femmes ne vont plus pouvoir s'ignorer. Les questions qui les taraudent sur leur féminité, la puissance de leur corps et de leurs pulsions, leur identité dans un monde taillé pour les hommes, vont même les conduire l'une vers l'autre.
Sur la double trame de la cohabitation des communautés et de l'émancipation féministe, Aliénor Debrocq dévoile l'intériorité fiévreu se de deux femmes qui remettent en cause leur manière de vivre le couple, la sexualité et l'amour...
Après le décès de son père, Joëlle Leblanc remonte le fil des événements qui, quarante ans plus tôt, le 20 décembre 1975, ont conduit à la mort d'un homme et à l'effacement d'un autre, dans un petit village varois proche de la Méditerranée. Événements prenant eux-mêmes racine dans ceux qui, en Algérie, avaient abouti une décennie plus tôt à une indépendance. En une intense succession de flash-back, celle qui était alors une gamine d'une dizaine d'années raconte la séparation de ses parents, ce que devint son père et ce qui provoqua son exil à elle loin du territoire chéri de l'enfance.
À travers ce roman qui questionne avec acharnement l'articulation des destins, l'autrice sonde les mouvements d'une époque toute à ses révolutions et à ses meurtrissures, où les uns en terminent avec le pardon quand les autres en sont encore à le chercher. Une histoire à hauteur d'hommes, où la traîtrise, le remords, la lâcheté mènent un jeu d'ombres et de dupes. Dans un coin reculé de Provence plus traversé qu'on ne croit par l'histoire coloniale de la France, Isabel Ascencio montre aussi comment les événements d'Algérie toujours vifs dans les mémoires n'en finissent pas d'interroger ce que veut dire être chez soi.
Premier "boomerang" à quatre mains, Le jour du slip et Je porte la culotte nous permet de nous glisser dans la peau d'un(e) autre. Dans le texte d'Anne Percin (Le jour du slip), Corinne se réveille affublée d'un zizi et s'aperçoit que tout le monde l'appelle Corentin et a l'air de trouver cela normal... Tandis que Thomas Gornet nous raconte dans Je porte la culotte, l'effet que ça fait de se retrouver dans la vie de Corinne quand on croit être Corentin ! La journée incroyablement drôle de deux enfants qui se retrouvent projetés dans le genre opposé, à l'âge où les identités masculines et féminines s'affirment, dans la cour de l'école mais aussi dans les attitudes des adultes !
Deux récits hilarants qui jouent à fond le jeu du "recto-verso" et qui posent finement la question des relations entre filles et garçons.
Dans une petite ville de province, trois trentenaires paumés vont se rencontrer et prendre en charge un jeune homme handicapé physique et mental, considéré par tous comme un monstre. Un roman chaleureux, drôle et d'une justesse rare sur notre époque. Dans la lignée de « La Tête de friche », précédent roman de Marie-Sabine Roger.
Au Malawi, le «Kusasa fumbi» désigne une tradition suivant laquelle les vierges sont déflorées par des hommes que l'on appelle les hyènes. Dans ce roman qui questionne la figure du paria autant que l'oppression sexuelle subie par les femmes, Fabienne Juhel suit successivement une jeune fille nubile, Elia, et un homme-hyène, Ladarius, qui se découvre malade du Sida.
Lorsqu'ils se sont rencontrés, elle était très jeune. Il lui a fait porter un loup noir, il l'a appelée Eva, il lui a appris à jouer avec le feu. Il l'a perdue. Où qu'elle soit, où qu'elle se cache, il lui manque, il en est persuadé. Et comme elle tarde à ressurgir, il décide de lui laisser des messages. Et affole la police. Avec ce roman ardent où des enquêteurs cagoulés de cuir traquent le détenteur d'un briquet à essence dans des loges de bondage, Valentine Imhof ouvre le reliquaire des douleurs du passé et nous donne la fièvre.