Union Distribution
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Peindre au corps à corps : les fleurs et Georgia O'Keeffe
Estelle Zhong mengual
- Actes Sud
- Mondes Sauvages
- 14 Septembre 2022
- 9782330163686
Cette peintre étatsunienne méconnue en France a développé une oeuvre picturale très originale focalisée sur le monde végétal et les fleurs en particulier. Un nouvel engouement pour son travail se fait jour, pour preuve le succès incroyable de l'exposition temporaire que le Centre Pompidou lui a consacré en 2021. Dans la lignée de son remarqué "Apprendre à voir" (5 800 ventes - lauréat de la première édition du Prix de l'essai EcoloObs décerné ce 9 mai), l'historienne de l'art et naturaliste Estelle Zhong Mengual explique comment et pourquoi ces oeuvres nous donnent à voir les fleurs comme on ne les avait jamais vues et renouvellent profondément notre rapport à elles et, plus largement, au monde vivant.
Georgia O'Keeffe est l'une des plus grandes figures de l'art nord-américain du XXe siècle, amazone de l'art contemporain, artiste ho rs normes. Pour Estelle Zhong Mengual, Georgia O'Keeffe, qui peint les fleurs comme si elle zoomait avec un appareil photo, nous invite à changer de focale, et à faire l'expérience de la beauté du monde du point de vue d'une abeille ou d'un colibri. -
L'art contemporain en france
Catherine Millet
- Flammarion
- Beaux Livres Flammarion
- 12 Octobre 2005
- 9782080114723
Etudie l'histoire des mouvements artistiques apparus en France depuis 1965 et analyse leurs caractéristiques.
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Phénomène artistique majeur du tournant des XXe et XXIe siècle, la photographie contemporaine ne se limite pas à un courant de l'art contemporain. La photographie s'ouvre à la catégorie générale de l'image. Elle concerne les recherches expérimentales au temps du virtuel, les formes alternatives de l'information à l'ère des nouveaux médias, l'histoire du modernisme au moment de la remise en cause du statut de l'oeuvre d'art ; mais aussi la question du document à l'époque où l'art ne fournit plus le seul horizon de la création et, enfin, l'image mise en scène à l'époque où l'on doute de l'expérience que nous offrent les représentations. Cet essai, largement illustré, explore ce moment qui commence au seuil des années 1980 et se prolonge jusqu'à nous en réunissant des productions, certes différentes, mais toutes habitées par un même souci d'éthique. Comment voyons-nous, que regardons-nous, quel partage entre fiction et réalité ? Imposant la stabilité de ses formes réfléchies dans un monde aux messages brouillés, la photographie contemporaine est le nom d'une communauté de pratiques créatives qui place la photographie au coeur de la sensibilité de notre temps.
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Cette biographie, complétée d'un cahier photo inédit, rend hommage à une figure iconique du cinéma de la deuxième partie du XXe siècle : Margot Capelier, la reine du casting.
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"Je veux dessiner le dedans que je sens tellement, la vie fait tant d'effets !" Anouk Grinberg dévisage. Elle observe son entourage et dessine. A travers ses dessins surgissent des émotions enfouies, faisant du s pectateur le témoin de son propre étonnement.
Cet ouvrage est le premier consacré à l'oeuvre plastique d'Anouk Grinberg. Réunissant près de 200 oeuvres, encres, pastels, gouaches, broderies..., il révèle l'univers à la fois puissant, sensible, poétique et complexe d'une artiste aux multiples talents. -
Elle@centrepompidou ; artistes femmes dans les collections du musée national d'art moderne
Camille Morineau
- Centre Pompidou
- 11 Juin 2009
- 9782844263841
Le Centre Pompidou met à l'honneur près de 200 artistes femmes et plus de 500 oeuvres montrant ainsi la conquête par les femmes du statut d'artiste au cours du XXe siècle. Avec des artistes de tous les domaines de l'art : peintres, sculpteurs, vidéastes, cinéastes, designers, architectes, etc.
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Au croisement de l'anthropologie, de l'histoire de l'art ancien et contemporain, de la mode et des moeurs, l'exposition propose diverses mises en scène et mises en oeuvre sur le thème universel des cheveux.
Abordant l'idée que chacun donne de sa personnalité par la coiffure, elle se présente tout d'abord sous l'angle de la frivolité, des compétitions entre blonds/blondes, rousses et bruns, lisses et crépus. Comparant les coquetteries des Papous des Hautes Terres de Nouvelle-Guinée ou des belles citadines africaines ou des «Merveilleuses» du Directoire, l'exposition avance vers l'idée du matériau humain à modeler, à sculpter, support à la fois de savoir-faire, de la relativité de la beauté, mais aussi objet de perte (par l'âge ou la violence), symbole du temps qui passe et de la mort. Par leur usage nostalgique, les cheveux sont des supports de mémoire. Restes humains, reliques, ils conservent un peu de l'aura et de l'énergie de leur propriétaire. Une large partie de l'exposition est consacrée à ces mana (pouvoir sacré des ancêtres) qui ont donné naissance, dans le monde, à de multiples objets dits «magiques» ou pour le moins dotés de pouvoirs que l'on s'approprie.
La question du reste et du trophée est ainsi posée et plus largement du statut de certains «objets» campés aux frontières de l'horripilant et de l'insoutenable, interrogeant nos catégories à partir d'une expérience universelle.
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Le futurisme a paris. une avant-garde explosive
Ottinger Didier (Sou
- Centre Pompidou
- 6 Octobre 2008
- 9782844263599
il y a cent ans naissait l'avant-garde.
le 20 février 1909, le poète italien marinetti publiait à la une du figaro le manifeste du futurisme, il y célébrait le nouvel âge des foules, la beauté de la machine, le dynamisme, la vitesse, le mépris du passé. un an plus tard, balla, boccioni, carrà, russolo, severini signaient un nouveau manifeste qui dotait le futurisme d'une composante picturale. fiers et belliqueux, les peintres italiens ambitionnaient d'imposer leur peinture à paris, d'y supplanter un cubisme qu'ils suspectaient de conservatisme.
des débats parisiens émergeait bientôt une troisième voie une associant le formalisme cubiste et la modernité futuriste. en france, duchamp peignait son nu descendant l'escalier, picabia udnie; en russie, malévitch brandissait l'étendard du " cubofuturisme a; en angleterre, lewis fédérait les jeunes peintres "rebelles" autour du vorticisme; au salon des indépendants de 1913, apollinaire saluait l'avènement d'une nouvelle école picturale, l'orphisme.
par une iconographie abondamment commentée, chaque oeuvre faisant l'objet d'une notice, le présent catalogue instruit le dossier du fantastique bouillonnement artistique qui anima les années précédant la première guerre mondiale. par la reconstruction quasi complète de l'exposition fondatrice du futurisme, présentée en 1912 à la galerie bernheim-jeune, il offre une vision exhaustive d'un mouvement, le seul du xxe siècle qui n'ait pas fait l'objet, en france, d'une étude aussi documentée depuis plus de trente ans.
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Yan Pei-Ming ; les funérailles de Monna Lisa
Marie-Laure Bernadac
- Ecole Nationale Superieure Des Beaux Arts
- 23 Mars 2009
- 9782840563044
Ce catalogue est publié à l'occasion de l'accrochage dans les collections du Musée du Louvre d'une oeuvre monumentale de l'artiste Yan-Pei Ming. Les années précédentes ont permis à Anselm Kieffer puis à Jan Fabre d'intervenir au Louvre et cette nouvelle présentation s'inscrit dans la politique récente du musée d'y faire entrer des artistes contemporains pour les mettre en regard des riches collections qu'il possède. Yan-Pei Ming réalise une oeuvre monumentale en cinq panneaux (trois portraits et deux paysages) qui sera installée dans les salles de peinture française de l'aile Denon.
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Josette Rispal est sculpteur autodidacte. Par de curieux assemblages de matériaux, elle crée un monde extravagant auquel nous donne accès cet ouvrage.
S'il arrive à la plasticienne de créer avec les matériaux les plus nobles - sculptures en bronze ou masques et fleurs lunaires en verre de Murano - c'est surtout avec des éléments de bric et de broc qu'elle compose : d'un rien faire naître l'enchantement. Ainsi peut-on admirer ses Chiffonnettes, poupées de tissus ornementées de petites trouvailles - plumes, perles, boutons, fleurs artificielles... -, ses Verres non déformés, assemblages de fragments d'objets sauvés d'une mort certaine - bouchon de carafe, grappe de raisin, tête de cheval... -, ou encore ses Vestiges, mannequins richement revêtus de guenilles et breloques les plus folles - masques de carnaval, perruques, corsages et jupons de tulles et de dentelles, bas filés, colliers de ressorts et de coquillages... -, qui se veulent quant à eux une caricature de notre société de consommation.
Avec les années, les techniques et les matériaux se sont multipliés, complexifiés, suscitant une profusion d'oeuvres qui, en prenant place dans son atelier-résidence, forment en soi une gigantesque création : un lieu magique, Le Monde Enchanté de Josette Rispal, que cet ouvrage vous propose de découvrir.
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Retrace le parcours de l'artiste à partir de ses débuts, présente ses premières performances (1964) jusqu'aux dernières "self-hybridations" (2003) accompagnées des analyses de trois spécialistes. Un entretien avec Orlan, née en 1947, complète l'ouvrage.
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Carriere des peintres au xixeme siecle du systeme academique au marche des im (l - -preface - tradui
White Harrison
- Flammarion
- 8 Octobre 1992
- 9782080109750
Outil de référence dans les pays anglo-saxons, ce livre analyse avec rigueur les relations entre l'art et les conditions socio-économiques de sa production et de sa circulation.
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« Amener le chaos dans l'ordre » : tel est le pari poursuivi par Ode Bertrand à travers sa création. Élève, assistante et confident d'Aurélie Nemours pendant 35 ans, son oeuvre de peintre relève également de l'art « concret », mais sur des prémices différentes : là où Nemours explorait le plan et la couleur, Bertrand s'attache au trait, qu'elle utilise à la fois comme signe et structure pour subvertir des figures géométriques définies au tour du nombre d'or. Grille, labyrinthe, triangle... ses oeuvres qui au premier regard semblent épurées et ordonnées révèlent à l'observateur plus attentif un foisonnement insoupçonné et paraissent vibrer d'une vie intrinsèque.
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En partageant l'insoumission féconde des artistes de la fameuse Judson Church, à New York, dans les années 60, Trisha Brown, grande figure de la Post-Modern Dance, engageait un dialogue avec les arts qui ne devait jamais s'interrompre.
L'oeuvre graphique de la chorégraphie rend ce dialogue intelligible - croquis destinés à mémoriser ou transmettre une danse, épures qui, d'un trait, cernent la pensée du mouvement et l'architecturent dans l'espace, les dessins prolongent le travail chorégraphique ou le précèdent, s'y substituent, voire le dépassent... Par la magie du trait, traversée d'une vitalité exubérante, sereine et lumineuse mais soumise à une implacable rigueur qui n'exclut ni l'humour ni le jeu, l'écriture chorégraphique de Trisha Brown prend alors la forme d'un précis de liberté.