États-Unis:Adam Tooze, La fin du siècle américain?Paul Zajac - Célia Belin, La nouvelle gauche américaineMaya Kandel, Le conservatisme national américain. La nouvelle droite américaine et le mondeRoman Bornstein, Ingérence numérique, mode d'emploiChine:Emmanuel Dubois de Prisque, L'indistinction du politique et du religieux en Chine. Un problème contemporainDaniel Arlaud, Faut-il avoir peur des nouvelles routes de la soie?Dominique de Rambures, Le pivot chinois de Vladimir Poutine Georges Le Guelte, Pourquoi moderniser les arsenaux nucléaires?Europe:Pascal Bruckner, L'Europe mourra de ses vertusThierry Chopin - Yves Bertoncini, Macron l'Européen:de l'Hymne à la joie à l'embarras des choixEmmanuel Droit, L'irrésistible ascension de l'AfD. La fin de la «démocratie heureuse» en Allemagne?Bernard Bonnelle, Juger le droit d'asileDu «port-colonial» au «décolonial»:Sylvie Taussig, Descartes dans la pensée décoloniale. Une histoire alternative de la philosophie?François Jacquesson, L'Europe d'Edward Said et la passion «communautaire»Catherine Coquery-Vidrovitch, Cheikh Anta Diop et l'histoire africaine
Le monde est saturé d'images. Ni cette saturation, pourtant, ni la marchandisation du visible n'affaiblissent l'événement que constitue parfois la rencontre avec les images : leur surgissement, d'autant plus émouvant qu'il a lieu sans tapage, est au coeur de l'entretien que nous a accordé Laurent Jenny, ainsi que de son livre Le Désir de voir, que commente Dominique Rabaté. Avec Nathalie Delbard et son Strabisme du tableau, toute une historicité du « voir » se découvre, faite de troubles et d'inquiétudes du regard ; Giovanni Careri a lu pour nous cet essai solidaire de la psychanalyse et attentif à « ce qui fait histoire dans l'art ». Anne Lafont, quant à elle, nous invite à reparcourir, catalogue en mains, la remarquable exposition conçue par Christine Barthe au musée du Quai Branly : À toi appartient le regard et (...) la liaison infinie entre les choses.
Quelle meilleure conjuration en effet, dans la prolifération vertigineuse des images, que cette expérience démultipliée du voir retracée dans ces textes, réunis par Marielle Macé ?
Les femmes sont au coeur de nombreux mouvements sociaux à travers le monde. Au-delà de la vague #MeToo et de la dénonciation des violences sexuelles, elles étaient nombreuses en tête de cortège dans le soulèvement algérien du Hirak en 2019 ou dans les manifestations contre le président Loukachenko en Biélorussie en 2020. En France, leur présence a été remarquée parmi les Gilets jaunes et dans la mobilisation contre le dernier projet de réforme des retraites. Dans leur diversité, les mouvements de femmes témoignent d'une visibilité et d'une prise de parole accrues des femmes dans l'espace public, de leur participation pleine et entière aux débats sur l'avenir de la cité. À ce titre, ils consacrent l'existence d'un « sujet politique féminin ».
Spécialiste mondialement reconnue de l'histoire ouvrière mais aussi de l'histoire des femmes, Michelle Perrot a puissamment contribué à remodeler ces domaines d'étude. Ses analyses des grèves, mais aussi du rôle des femmes dans la cité, continuent d'orienter nombre de recherches ; de même ses travaux sur la prison et sur les mécanismes d'enfermement, menés en étroite liaison avec ceux de Michel Foucault. Elle a également contribué à réhabiliter l'analyse de la vie privée, de l'intime. De sa thèse, qui fit date, Les Ouvriers en grève, à Histoire de chambres, cette énergique historienne des conflits, sociaux et « genrés », s'est aussi affirmée comme une subtile analyste des tyrannies de l'intimité comme de ses frêles bonheurs.
Bernard Cazeneuve, La grande transformation écologique : un projet républicain.
La République macronienne face à ses défis :
Nicolas Roussellier - Marcel Gauchet, Macron an II : une année de crises (un échange).
Henri Weber, Où va la macronie ?
Zaki Laïdi, L'Europe au défi du moment gaullien.
Camille Dejardin, Réforme du bac : destruction créatrice ou chaos annoncé ?
Questions françaises :
Pierre Avril, De la domination présidentielle sous la Ve République.
Dominique Labbé - Dominique Andolfatto, Un échec français : la démocratie sociale.
Niels Planel, La fracture territoriale.
Maxime De Blasi, Environnement, population, niveau de vie. Le triangle des incompatibilités.
Crise française, crise de l'État :
Jacques Chevallier, Devenir de l'État : vers la fin de l'exceptionnalité française ?
Nicolas Roussellier, Vers un divorce entre l'État et la démocratie? Les politiques publiques comme problème.
Arnaud Teyssier, Quand l'État n'arbitre plus la guerre civile. Les non-dits et vrais enjeux d'une crise.
Maryvonne de Saint Pulgent, L'État malade de sa complexité.
Noël de Saint Pulgent, L'usager face aux services publics.
Alain Guery, L'État partout et nulle part. Entre crise effective et retrait programmé.
André Green, L'idéal : mesure et démesureGuy Rosolato, La psychanalyse idéaloducteMarie Moscovici, La dictature de la raisonPaul-Laurent Assoun, Freud aux prises avec l'idéalSophie De Mijolla-Mellor, Idéalisation et sublimationChristian David, Le roc de l'idéologiquePierre Fédida, L'asymptotiqueSerge Viderman, La toile, la mouche et l'araignéeFrançois Roustang, Le respect pour écouter, l'irrespect pour entendreMichel Mathieu, La neutralité mise ´r nu par ses idéauxMichel Schneider, Questions de légitimitéMonique David-Ménard, Insatisfaction du désir, satisfaction de la pulsion : d'un idéal ´r l'autre?Christopher Bollas, La révélation de l'ici et maintenantMichel de M'Uzan, Miscre de l'idéal du moiJean-Claude Lavie, Qui Je...?
La condensation et le déplacement sont les deux mécanismes fondamentaux du travail du rêve, découverts par Freud. Ils sont aussi à l'oeuvre dans la poésie. Lacan les a réévalués à partir de la métaphore et de la métonymie sans pour autant les y réduire, tant ils relèvent de la prise directe du signifiant dans le réel de la langue.
1/2011
Ce numéro s'ouvre par la traduction, par Bruno Langlet, de la première partie du texte de Bertrand Russell intitulé « La théorie des complexes et des assomptions de Meinong » (1904). En partisan du réalisme logique, Russell y analyse les idées de Meinong au tournant du siècle, lesquelles dessinent ce qui sera la théorie de l'objet (Gegenstandstheorie). Il montre le profond accord qui, en cette période, les réunit fréquemment sur nombre de principes, thèses et arguments; et dans cette première partie, il focalise la discussion sur la théorie des objets d'ordre supérieur de Meinong.
Dans « Intentionnalité et normativités pratiques : l'exemple du consentement », Marie-Hélène Desmeules rappelle que bien qu'elle soit une méthode essentiellement descriptive, la phénoménologie a dès le début tenté d'élucider certains traits normatifs de notre expérience. Si, chez les premiers phénoménologues, l'intentionnalité fut posée au fondement d'expériences à teneur normative, ils la réduisirent cependant à une forme de normativité théorique. L'auteur démontre, a contrario et par l'analyse de l'acte de consentement chez Husserl et Reinach, que l'intentionnalité demeure une notion pertinente pour penser la constitution de normativités pratiques irréductibles à une forme de normativité théorique.
Dans « Les lois de la nature peuvent-elles changer ? », Julien Tricard s'attache à critiquer la formulation traditionnelle du problème humien de l'induction, pour en proposer une plus simple. Depuis Hume, on estime qu'il faut démontrer que « les mêmes causes entraînent toujours les mêmes effets » ou que « les lois de la nature ne peuvent pas changer » (thèse d'uniformité de la nature). Or, premièrement, une analyse historique montre que la catégorie de causalité est inutile pour poser le problème de l'induction. Deuxièmement, leur analyse conceptuelle prouve que les lois de la nature ne peuvent pas changer dans le temps : une loi existe et ne change pas, ou bien n'existe pas. Par conséquent, pour résoudre le problème de l'induction, il suffit de montrer qu'il existe dans la nature des lois régissant les phénomènes.
Dans « L'objet de Michel Foucault », Daniel Liotta analyse les enjeux de la déclaration de Foucault : « je perçois l'intolérable ». Cette affirmation oblige à concevoir sa philosophie comme une pensée de la perception; ainsi la perception généalogique aurait-elle le mérite de nous donner à voir le contingent, alors que nous nous satisfaisions trop aisément de la croyance en une nécessité politique ou anthropologique. Toutefois, une difficulté axiologique ne saurait être esquivée : comment une pensée de la contingence peut-elle légitimement accorder une valeur nécessaire à cette norme que constituerait l'« intolérable » ?
D. P.
A l'encontre de l'idéalisme ascétique du Phédon qui fait du corps la prison de l'âme, existe une conviction partagée aussi bien par le poète que l'analyste, qui institue le corps comme le lieu où se déploie la subjectivité. Corps libidinal, corps qui se souvient à la manière de l'affirmation de Nietzsche clamant qu'il est un corps de part en part, rien hors cela et que l'âme n'est qu'un mot pour quelque chose qui appartient au corps. Le poète qui taille dans la matière verbale allie l'énergie de l'âme à l'énergie de la langue dans une saisie immédiate, venue de l'inconscient. Qu'ils soient sacrés ou profanes, composés ou improvisés, dans cet alliage entre sens et formes qui excède le langage ordinaire, le poème dit aussi bien le versant libidinal- narcissique que la désintrication et la pulsion de mort. Mais surtout, l'acte poétique exprime sur le champ ce qui se révèle, avant qu'il ne s'éteigne et disparaisse.
C'est aussi sur le vif que fuse l'interprétation analytique . L'acte poétique, comme celui de l'interprétation est indissociable de l'instant parce que le temps poétique comme celui de l'analyse est anachronique. C'est en écoutant l'hystérique, cette figure matricielle de la psychanalyse, que Freud découvre la vérité de l'inconscient et la puissance des mots. Or, ces mots qui surgissent, disait René Char, " savent de nous ce que nous ignorons d'eux ".
L'acte poétique manifeste un " déjà-là ", le révèle, le répète à l'infini établissant dans l'instant d'une émotion transmissible un lien avec le corps libidinal qui nous habite. Fondée en 1969 par Piera Aulagnier, la revue TOPIQUE est l'une des grandes revues de la psychanalyse. Son comité directeur , Sophie de Mijolla-Mellor et Jean-Paul Valabrega, ainsi que son comité de lecture sont les garants de la haute tenue des textes de cette revue.
Le numéro 5 de la revue Quid pro quo vient de paraître. Il comporte trois petits livres. Le premier porte sur l'ouvrage collectif Génération MLF 1968-2008. Ce Mouvement passe, le plus souvent encore aujourd'hui, pour l'incarnation du féminisme. Croisant une version de la psychanalyse, la parrêsia antique dont Michel Foucault fit grand cas, et de multiples références, Marie-Hélène Devoisin montre dans un texte aux allures de Manifeste, qu'il n'en est rien.
Il y a quelques années de cela, le linguiste Jean-claude Milner se demandait tranquillement si il existait encore une vie intellectuelle en France. La réponse était dans la question. À l'occasion de son dernier livre, lecture peu commune de ce que fut l'aventure de la Gauche prolétarienne à laquelle il appartint, son signataire se demande si ce livre peut être tenu pour le dernier volet d'un triptyque, avec deux de ses livres antérieurs, Les Penchants criminels de l'Europe démocratique (2003) et Le Juif de savoir (2006). Dans une lecture qui déborde aussi ces trois livres, relisant Milner, Laurent Cornaz prend la balle au bond, interrogeant le statut de L'avenir. Une inattendue figure émerge de cette lecture critique.
De son côté, Hyacintha Lofé se saisit de la publication du livre de Tobie Nathan, À qui j'appartiens ? pour revisiter le parcours de T. Nathan au-delà de ces vingt dernières années, sa proximité puis finalement sa rupture d'avec la psychanalyse. Qu'en est-il de son prolongement de "l'éthnopsychiatrie" proposée par son maître Georges Devereux, avec qui finalement il rompit un samedi soir de 1981. Pour une Autre appartenance.
Ces trois essais montrent aussi, selon des voies multiples, comment la psychanalyse, si pressente aujourd'hui dans la culture, n'en réduit pas pour autant le malaise ; faisant l'objet de refus pas toujours bruyants.
L'oeuvre de Gisèle Bienne offre des variations toujours renouvelées sur la marginalité et l'autre. Marges génériques ou marges sociales, tels sont les bords que vient explorer l'écriture de l'écrivaine qui dessine de texte en texte des personnages en rupture de parole ou de société, mais toujours puissamment animés de désirs ou de révoltes. Ce volume étudie comment cette vision du monde se configure dans la confrontation dialogique avec les voix autres, ou comment s'élabore la quête identitaire dans cette rencontre, amoureuse, fraternelle ou révoltée, avec l'autre. Différentes approches traversent les distinctions génériques, s'attachant aussi bien à la littérature dite de jeunesse qu'à la littérature générale.
Les virus sont des phénomènes sociaux. Parce que les modes de transmission du VIH/Sida sont symboliquement chargés, la pandémie souligne de manière particulièrement forte que l'épidémiologie est par essence une science ud social. Ce numéro explore : les croyances, les attitudes, les comportements qui favorisent ou freinent l'épidémie et lui donnent forme ; les enjeux politiques, éthiques et économiques de la prévention et du traitement ; les réponses politiques et le rôle qu'y jouent nécessairement les droits humains des personnes qui vivent avec le VIH ou le sida. L'orientation de ce numéro reflète la conjonction, propre à l'Unesco, d'une expertise en éducation, en sciences naturelles, en sciences sociales, en culture et en communication. L'Unesco en tire une capacité interdisciplinaire pour oeuvrer dans l'éducation à la prévention afin de faire barrage à l'épidémie du sida.
Diplômées est une revue de l'Association Française des Femmmes diplômées de l'Université (AFFDU). Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. Ce numéro est consadré à la question du lien entre femmes et géopolitique(s) . Les femmes sont-elles une simple variable d'ajustement de thérories stratégiques ou bien sont-elles le facteur essentiel à un changement ?
Diplômées est une revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités. Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles, sa périodicité est de quatre numéros par an. Elle accueille ainsi des textes théoriques et de recherches.
Pourquoi le thème du genre pour ce numéro ? L'association, en 2020, a eu cent ans et deux numéros ont permis d'aborder l'histoire des femmes avec les Pionnières (n°270-271) puis avec le numéro 100 ans de luttes pour l'égalité (n°272-273). Mais au fur et à mesure de la constitution de ces numéros ainsi que du suivant sur les Passions (n°274-275), nous nous sommes retrouvé.e.s face à un océan de nouveaux questionnements autour du « genre » et de ses intersections pluridisciplinaires.
Raisons pour lesquelles, nous faisons aujourd'hui un numéro autour du genre. Comme champ de recherche, on évoque les études de genre (traduction littérale de l'anglais gender studies. Ces études se définissent de façon très large comme l'ensemble des recherches qui prennent pour objet les femmes et les hommes, le féminin et le masculin ».
Mais que faut-il entendre par cet ensemble de recherches ?
Sommes-nous en quête de la compréhension de comment le genre se forme, se caractérise puis s'encre définitivement dans la structure psychique individuelle et/ou collective ?
Le genre nous permet-il d'étudier la façon dont nos sociétés pensent, organisent, arrangent, hiérarchise la différenciation des sexes ? Est-ce aussi questionner les normalisations des comportements sexuels ?
Ont participé à ce numéro : Nicole Mosconi, Marie Buscatto, Yanick Ripa, Sonia Bressler, Véronique Perry, Annie Crépin, Claire Vient, Corinne M. Belliard, Nicole Fouché & Evelyne Nakache, Evelyn Campos Acosta, Chantal Morley et Carmen Gordon-Nogales, Mérabha Benchikh, Natacha Quiniou, Isis Castaneda et Daniela Jacob, Claude Mesmin, Isabelle Béné, Alex.ia Tamécylia
Diplômées est une revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU). Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles, sa périodicité est de quatre numéros par an. Elle accueille ainsi des textes théoriques et de recherches. Ce numéro est une capsule laissée aux nouvelles générations afin qu'elles comprennent l'antériorité de leurs luttes. Il n'y a pas de demain sans hier.
Comprendre qu'elles ont été le ressort des femmes qui ont constitué et participé à l'AFFDU, à la création et à la modification des lois (sur la parité, sur l'égalité) c'est se donner une chance de voir comment, aujourd'hui et demain, poursuivre ces luttes. CE numéro ne s'est pas fait sans résistance ou réticence : parler de soi n'a rien d'évident. Mais parler de soi quand on est une femmes est encore moins facile. Pourquoi une telle difficulté ? Est-ce culturel ? Les femmes font et se taisent... Elles ne se disent pas. Et pourquoi ne se raconteraient-elles pas ? Le discours sur soi serait-il encore un privilège masculin ? Nous sommes au XXIe siècle et ce discours sur les actions, sur les parcours est toujours aussi dur pour les femmes. Comment s'extraire de cela ?
Diplômées est une revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU). Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe.
Comment dessiner les futurs possibles de notre humanité en cette première partie du XXIe siècle ? Au moment même où nous faisons ce numéro, la guerre éclate en Ukraine, elle fait rage en Somalie, au Yémen et dans bien d'autres endroits de la planète, nous rappelant sans cesse que définir et dessiner les contours d'une civilisation humaine sans frontière, vient de façon égalitaire, respectueuse et collaborative semble être une pure utopie. Pourtant les Millenials pensent sans frontière, sans barrière. Tout leur semble aussi fluide qu'une interaction numérique.
Alors quels sont les futurs possibles ? Faut-il les distinguer selon des catégories : futurs souhaitables, futurs désirables et futurs possibles ? Mais cette catégorisation ne nous oblige-t-elle pas à définir le réel ? Ne devons-nous pas ici prendre le temps de justement poser les limites de nos arguments, de nos peurs, de nos croyances ?
Ont participé à ce numéro : Tahoura Tabatabaï-Vergnet, Nadège Langbour et Christophe Charpiot, Adélaïde Gélineau, Hélène Papadoudi Ros, Cécile Plaud et Brad Tabas, Claude Mesmin, Hélène Romano, Tania Zittoun, Isabelle Béné, Marie-Bagi, Pascale Denance, Léa Renoir, Jeanne Fouet-Fauvernier et Rémi Fauvernier, Béryl Serizy et Philippe Wallon, Sonia Bressler, Sylvina Boissonnas, Catherine Guyot, Élisabeth Nicoli et Christine Villeneuve, Jocelyne Sauzeau-Martin et Denis Martin, Pierrette Germain David.
Diplômées est une revue de l'Association Française Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU). Association centenaire qui défend l'accès des femmes à l'éducation. Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensées et des modes intellectuelles. Sa périodicité est de quatre numéros par an, elle accueille ainsi des textes théoriques et de recherches. Ce numéro est issu de nos réflexions et discussions après la réalisation des autres numéros de la revue. Tous ces combats menés par des femmes reposent-ils sur la passion ? Faut-il être passionné.e pour dédier sa vie à une lutte, à l'art, à la politique ou encore à la science ? Mais qu'est-ce que la passion ? Y a-t-il une universalité des passions ? Étymologiquement le mot passion vient du latin passion souffrance , de passus participe passé de pati, souffrir, subir . Devons-nous et pouvons-nous dépasser cette étymologie ? Ont participé à ce numéro : Claude Mesmin, Sonia Bressler, Caroline Body, Carolina Acevedo Maturana, Sylvina Boissonas, Elisabeth Nicoli, Francine Rosenbaum, Françoise Mingot-Tauran, Alix Roellinger, Marie-Thérèse Cazenave, Maud Delebarre, Isabelle Béné, Marie Bagi, Mégane Libeau, Adélaïde Gélineau, Sarah Cassenti, Angeline Durand Vallot.