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Dans ce roman choral passionnant, entendez la voix des oubliés : la prostituée qui attend l'heure de se faire justice ; l'indigène qui s'émancipe de son clan ; l'orpailleur fou défendant sa concession.
Parmi les colons et les exilés, vous croiserez sans doute la route du déserteur. Et après avoir parcouru les étendues sauvages, le bonimenteur vous apportera votre consolation contre quelques pièces.
Tour à tour, leurs histoires se croisent et s'enchâssent pour constituer une mosaïque époustouflante où se déploient les passions et la violence par lesquelles une nation nait dans le sang d'une autre.
À travers une fresque puissante et lyrique, Bénédicte Dupré la Tour nous offre un premier roman où s'entrechoquent des vies minuscules emportées par le mouvement furieux des ruées vers l'or. -
Belleville, dans les années 90 : chez Grand-Maman dans la cité HLM de la rue Piat, Naëlle porte des robes à col Claudine, apprend qu'il faut dire les intempéries et non un temps de merde, s'arrête tous les jours devant chez Mme Ah, qui expose des canards sans tête dans son restaurant chinois.
Porte de Montreuil : chez Jeanne, sa mère, infirmière, libre et bohème, abonnée aux huissiers, c'est diners Banania-biscottes, tourne-disque et les Jackson Five à fond.
Entre les deux, avec ses frères et soeurs, Naëlle fait la navette, grandit, pose des questions qui restent sans réponse, rencontre des hommes jamais comme il faut, tombe amoureuse de Gustave, de ses yeux verts et de ses nouvelles Nike, et devient mère à 19 ans.
Les éclats de rire et les silences sont toujours là. Le drame fait comme s'il attendait son heure...
Premier roman bouleversant, Mon petit nous entraîne dans les rues de Belleville, dans les pas frénétiques d'une jeune fille décidée à vivre plus tôt que les autres. Sans savoir que les lendemains, parfois, vous scient les jambes... -
L'homme qui n'aimait plus les chats
Isabelle Aupy
- Les Editions Du Panseur
- 14 Juin 2023
- 9782490834174
[Nouvelle édition grand format - Livre audio inclus] Au large du continent, un vieux monsieur raconte son île et ses habitants : le gardien de phare, le poète, le curé, le professeur. Il parle de la mer, du vent et de leurs chats qui, depuis toujours, vont et viennent à leur rythme comme à leurs choix.
Mais quand ils disparaissent sans explication, pour être remplacés par des chiens, c'est la façon de vivre de toute la communauté qui s'en retrouve menacée.
Avec ce premier roman, Isabelle Aupy nous offre un texte élégant, rebelle et audacieux afin de nous alerter sur la fragilité de nos libertés et comprendre un monde où le langage se manipule pour changer les idées.
[Isabelle Aupy prête sa voix au narrateur de cette merveilleuse histoire à écouter quand on veut, où l'on veut, grâce à un code de téléchargement inclus avec le livre papier] -
"S'il-te-plaît, peux-tu m'écrire la première poésie que tu aurais aimé lire enfant ?" Treize poétesses ont répondu, au sein de ce recueil illustré pour petits et grands. Le meilleur de la poésie contemporaine s'empare d'une fenêtre de transmission ouverte sur l'enfance. Leurs univers résonnants et dissonants sont assemblés pour créer un livre choral d'une puissance actuelle.
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Ces nouvelles traversent la Colombie, ses villes, ses villages, sa faune et sa flore. Elles donnent voix à ses habitants, contraints d'affronter l'adversité et la violence. Sous un soleil de plomb, ils suffoquent, survivent, brûlent de désir, et trouvent souvent refuge dans la volupté des sens.
Une extraordinaire poésie imprègne ce recueil que son écriture, tour à tour sensuelle, percutante, légère, émouvante, rend intimement colombien et profondément universel.
Née en 1986 à Bogota, en Colombie, Laura Ortiz Gómez a étudié la littérature à l'université avant de travailler, il y a quelques années, comme médiatrice pour la promotion de la lecture et de l'écriture sur tout le territoire colombien. Coup de chaud, son premier livre très remarqué, se nourrit
en grande partie de cette expérience. -
Les essais de Lydie Salvayre pour la première fois réunis en recueil « Je les appelle mes bons chiens, mes chiens crottés. Des textes libres, qui mordent, griffent, ou s'émerveillent, sans se soucier du reste. » En hommage au poème de Baudelaire, Lydie Salvayre a souhaité mettre ses « bons chiens » à l'honneur dans un recueil qui rassemble des essais courts et chroniques écrits sur le vif entre 2002 et aujourd'hui. Ses bons chiens, ce sont ces textes en marge de son oeuvre romanesque qui expriment, dans cette langue mêlant lyrisme et « mots de gueule », ses admirations et ses révoltes. Avec la plume acérée et la verve qu'on lui connaît, Lydie Salvayre y célèbre ses poètes, ses guerrières du quotidien et explore ses colères et leurs raisons. Mes poètes Dans cette première partie, Lydie Salvayre adopte cette double posture de lectrice-écrivaine pour rendre hommage aux auteurs, de Thomas Bernhard à Éric Chevillard, qui ont forgé sa sensibilité littéraire et ses convictions. Mes guerrières Les femmes tiennent une place privilégiée dans le panthéon littéraire et personnel de Lydie Salvayre. Qu'il s'agisse d'honorer la liberté d'une Molly Bloom, de faire l'éloge de Chloé Delaume ou de rappeler le courage des Résistantes, l'autrice célèbre les femmes : des militantes de l'ombre aux écrivaines contemporaines qui renouvellent dans la langue les combats féministes. Mes colères et leurs raisons « Il est, écrit-elle, des colères généreuses, des colères flamboyantes, des colères sublimes, des colères qui ravivent les consciences dormantes, déverrouillent les bouches en même temps que la pensée. » Parce qu'elle n'a de cesse d'interroger la société et son histoire, prenant le parti des sansvoix, Lydie Salvayre est une femme révoltée. L'exil de sa mère fuyant la dictature franquiste, le mépris dont fait aujourd'hui preuve l'État français à l'égard des banlieues, la montée des extrémismes et l'expression de haines folles, les motifs évoqués par l'autrice témoignent d'une pensée radicale, profondément irrévérencieuse à l'égard des pouvoirs. « Il n'est de geste créatif qui ne réponde à une violence », écrit-elle. L'écriture est l'espace d'engagement de Lydie Salvayre. C'est cette indignation suscitée par les violences de l'Histoire et leurs répercussions qu'elle convertit en écriture. L'Honneur des Chiens concentre toutes les thématiques qui traversent l'oeuvre de l'autrice pour en faire un ouvrage à la fois politique et personnel.
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On dira que c'était un accident
Veronique Presle
- Les Editions Du Panseur
- 9 Janvier 2025
- 9782490834242
Dans une banlieue sans histoires, chacun a ses habitudes : Sami sort les poubelles de l'immeuble, le vieux gare sa Twingo devant le supermarché, monsieur Seigneur prend soin de sa femme mourante. Au quinzième étage de la tour, Freddie s'imagine une vie en compagnie des stars de cinéma, loin des fins de mois difficiles et des mauvaises fréquentations de Lior, son fils. Son garçon a 18 ans aujourd'hui. Freddie met les petits plats dans les grands, tout va être parfait. Cuisine, ménage, un petit verre pour se donner du courage, et surtout ne pas oublier le chat dans la machine à laverâeuros%! Une simple erreur, aussi cocasse qu'absurde, et tout déraille. Au fil des pages, la mécanique s'emballe, entraînant les personnages dans des situations toujours plus complexes et insolubles. Avec ce premier roman, Véronique Presle nous livre un texte au rythme effréné, avec un suspens terriblement efficace, pour une lecture addictive jusqu'au drame final : savoir si tout ça n'était vraiment qu'un accident...
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A bord du paquebot Normandie
Adélaïde Lebrun, Colette
- 2, 3 Choses
- La Vagabonde
- 9 Janvier 2025
- 9782493820143
Sous la plume de Colette (1873-1954), tout prend vie. Le Havre, mercredi 29 mai 1935. Il est 18h30. À bord du paquebot Normandie, la magicienne des lettres françaises appareille pour New York. Comme à son habitude, elle collectionne les sensations. Le bateau de la Transatlantique collectionne les superlatifs : plus grand paquebot du monde, il est aussi le plus luxueux, le plus rapide. Envoyée par Le Journal pour couvrir son voyage inaugural, Colette promène sa chevelure frisée et ses yeux cernés de khôl de la passerelle aux chaufferies, goûte au « matin encore neuf, à peine mordu » et câble ses impressions par T.S.F. Sa phrase inimitable y sonne parmi les « icebergs givrés et géants, orgues de cristal ». Le palace flottant a beau battre le record de vitesse pour traverser l'Atlantique, Colette s'en moque. Elle a les yeux rivés sur un « groupe de géants » qui perce la brume: Manhattan. C'est « le coup de foudre ». Elle va voir un film de Mae West au cinéma, mange des ice cream soda « couleur de savon rose » au sommet de l'Empire State Building. Fidèle à elle-même, plus libre que jamais, Colette boude les dîners officiels pour faire le New York buissonnier avec son mari Maurice Goudeket, mange des bonbons à la menthe et des « maïs éclatés » en contemplant le « joyeux incendie » de Broadway l'électrique. Sa prose ondoyante se déploie dans la cité verticale. Avec ce reportage inspiré, Colette nous embarque une fois encore et nous offre l'Amérique. On la suivrait au bout du monde.
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Ça commence comme une blague trop connue pour être bonne : Maurice et Momo sont sur un bateau. Mais quand on apprend que les deux ne font qu'un, on se demande comment l'un d'eux pourrait tomber à l'eau. Surtout qu'il n'est pas seul le p'tit Momo sur ce rafiot, il y a Bibine et ses coups de gueule, Léon qui ne se prend jamais au sérieux, Les Mimis qui ne savent plus s'ils s'aiment ou se détestent, Fatima jamais là où on la cherche, et les Jumeaux qui la font tourner en bourrique. Il y a surtout le Capitaine, jeune homme fringant et dynamique, bien décidé à redresser la barre d'un navire qui prend l'eau depuis trop longtemps. Et le Capitaine tiendra le cap quoiqu'il en coûte, et qu'importe si dans la tempête ce ne sont plus des bouts de coques qu'il sème derrière lui, mais bien des corps qui flottent dans son sillage. C'est donc l'histoire de Maurice et Momo qui sont sur un bateau, l'un des deux tombe à l'eau, quel est l'âge du Capitaine ? Avec ce quatrième roman, Isabelle Aupy renoue avec l'absurde pour s'attaquer au monde du travail et au management. Dans la lignée de "L'homme qui n'aimait plus les chats", "L'âge du Capitaine" est une critique sociale millimétrée et délicieuse, aussi drôle que surprenante, pour parler avec humour et dérision de la perte de sens qui s'est glissée dans les différents corps de métier. Au travers d'une galerie de personnages virevoltants, Isabelle Aupy nous livre une métaphore touchante de ces hommes et femmes de terrain qui tentent chaque jour de tenir bon malgré un système qui prend l'eau, un système obnubilé par la performance et qui finit par se déshumaniser. Situations ubuesques, jeux sur les mots, conflits entre générations, divergences idéologiques, tout y est pour dénoncer une caste dirigeante qui convertit les humains en vulgaires chiffres.
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Après en avoir terminé avec le métier d'actrice, Anne Roussel a choisi des petits boulots afin de se ménager un temps conséquent pour l'écriture. Différentes expériences l'ont confrontée au monde du travail d'une manière plus abrupte que son premier métier. Elle a commencé à penser les rapports à la tâche, à la domination / soumission, à l'effacement, à la vacuité. Plier la langue est constitué de huit récits dans lesquels huit femmes, toujours accompagnées d'une Alicia qui n'est jamais la même, basculent. Elles sont vulnérables à la perte de soi, humiliées au travail, confrontées à la hiérarchie ou à l'abnégation. Leurs voix évoquent des épopées sociétales plus ou moins tragiques, mais aussi un élan qui fait (parfois) office de renaissance ou de réappropriation. Plier la langue rend compte de séparations par rapport à la parole, à l'identité, aux valeurs sacrées, au nous, aux faux-semblants. Anne Roussel vit dans le Sud-Ouest. Elle a longÂtemps été comédienne. Avec Plier la langue, elle est publiée pour la première fois.
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« Mon innocence était incongrue dans le coeur noir de Port-Louis. Mais Port-Louis même, dans cette lueur, devenait vasque de rédemption. » Ce tout premier roman d'Ananda Devi, publié pour la première fois en 1988, nous emmène dans la capitale de l'île Maurice, au quartier de Dockers Flats précisément, où vit Paule. Dans « cette termitière grouillante d'hommes, de femmes, et d'enfants », erre cette jeune femme, indésirée à qui les parents confièrent le prénom d'un homme. Rue la Poudrière est « un cri du visage, cri du ventre, cri de la matrice ». Quand l'avenir est conditionné, contrarié par la promiscuité des hommes dans les couches sociales défavorisées, comment s'arracher de cette basse-fosse ? Rue la Poudrière est le récit de cette quête.
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À la fin de l'été
Magdalena Blazevic
- Editions Bleu & Jaune
- Fiction Europe
- 23 Janvier 2025
- 9791094936405
Tout déborde de joie et de beauté, tout regorge de couleurs et d'odeurs dans la vie de deux amies au coeur d'un pittoresque village bosniaque. Mais leurs jeux insouciants s'évanouissent après qu'une attaque militaire emporte l'une d'elles. Racontée par la jeune fille tuée, cette histoire transcende les frontières du temps et des lieux. Dans une prose concise où chaque mot résonne avec intensité, Magdalena Blaaº'ević tisse une tension narrative palpable, tout en menant une exploration poétique de thèmes complexes comme la mort, la souffrance, et l'absurdité de la guerre, à peine mentionnée. Un roman anti-guerre universel, servi dans un écrin linguistique et stylistique exceptionnel. PRIX TPORTAL DU MEILLEUR ROMAN CROATE DE L'ANNÉE
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Où sont les personnages LGBTQI+ en littérature jeunesse ?
Sarah Ghelam, Spencer Robinson
- On Ne Compte Pas Pour Du Beurre
- J'aimerais T'y Voir
- 22 Février 2024
- 9782494060081
Avez-vous souvent rencontré des personnages LGBTQI+ dans un album jeunesse ? Quels sont les enjeux de leurs représentations ?
Dans cet essai, est analysée toute la production d'albums jeunesse avec des personnages LGBTQI+, soit près de 70 titres de 1977 à 2023. Mettant en lumière l'importance d'une diversité de représentations et les conséquences de leur absence en littérature jeunesse, cet ouvrage offre à toute personne la possibilité de développer un regard critique et des outils concrets pour (re)penser sa bibliothèque.
La collection "J'aimerais t'y voir" propose un espace de pensée sur les recherches et pratiques en cours autour des représentations en littérature jeunesse, plus précisément à l'intérieur de la production d'albums jeunesse en France. Des listes bibliographiques commentées complètent chaque ouvrage. -
Copeaux de bois : Carnets d'une apprentie bûcheronne
Anouk Lejczyk
- Les Editions Du Panseur
- 17 Août 2023
- 9782490834150
Rentrée des classes, Anouk Lejczyk nous invite à la suivre en forêt pour une curieuse expérience : comment devenir bûcheronne !
Quatre saisons d'apprentissage où se cotoient odeur d'essence et effluves végétales, sueur des corps et sang du gibier, adversité et camaraderie.
Quatre régions de France pour découvrir la diversité des milieux qui se cachent derrière un mot unique : forêt.
Durant ces mois où elle a façonné son corps au froid de l'hiver et aux chaleurs d'été, aux vibrations des machines comme aux courbatures, Anouk a pris note de chaque instant, soigneusement retranscrit ici, dans ces carnets, véritable herbier d'une jeune autrice qui jongle entre la délicatesse de sa plume et une tronçonneuse ! -
Où sont les personnages d'enfants non blancs en littérature jeunesse ?
Sarah Ghelam
- On Ne Compte Pas Pour Du Beurre
- J'aimerais T'y Voir
- 22 Février 2024
- 9782494060074
Avez-vous souvent rencontré des personnages d'enfants non blancs dans un album jeunesse ? Quels sont les enjeux de leurs représentations ?
Dans cet essai, la chercheuse Sarah Ghelam analyse toute la production d'albums jeunesse avec au moins un personnage d'enfant non blanc de 2010 à 2023, soit près de 400 albums. Mettant en lumière l'importance d'une diversité de représentations et les conséquences de leur absence en littérature jeunesse, cet ouvrage offre à toute personne la possibilité de développer un regard critique et des outils concrets pour (re)penser sa bibliothèque.
La collection "J'aimerais t'y voir" propose un espace de pensée sur les recherches et pratiques en cours autour des représentations en littérature jeunesse, plus précisément à l'intérieur de la production d'albums jeunesse en France. Des listes bibliographiques commentées complètent chaque ouvrage. -
Un texte haletant. Un cri d'amour et de révolte.
« Tu sais, ici, en Grèce, sur le bord de la route qui court jusqu'à la mer, j'ai envie de tout te dire, et je crois bien que je vais le faire, comme une crasse, comme un crime ; alors voilà, je me lance, et peut-être qu'à force, à force de me lancer, un jour, tu m'entendras. »
Avec ce long monologue adressé à un amour disparu à la suite de violences policières, Claire Griois signe un roman d'une rare intensité. Un texte à la langue ciselée et poétique, où la force du verbe et la musique des mots disent le bouleversement des sens, le désir, le manque. -
Où sont les albums jeunesse anti-sexistes ?
Priscille Croce
- On Ne Compte Pas Pour Du Beurre
- J'aimerais T'y Voir
- 22 Février 2024
- 9782494060098
Avez-vous souvent lu des albums jeunesse sans stéréotype sexiste ?
Dans cet essai, la chercheuse Priscille Croce analyse toute la production d'albums jeunesse questionnant les normes genrées, soit près de 200 albums de 1975 à 2023. Nous observons ainsi les tendances majoritaires, les plus marginales ainsi que les manques de représentations de genre en littérature jeunesse, offrant à toute personne la possibilité de développer un regard critique et des outils concrets pour (re)penser sa bibliothèque.
La collection "J'aimerais t'y voir" propose un espace de pensée sur les recherches et pratiques en cours autour des représentations en littérature jeunesse, plus précisément à l'intérieur de la production d'albums jeunesse en France. Des listes bibliographiques commentées complètent chaque ouvrage. -
« La Mort de la sirène » est l'un des joyaux écrits par Rachilde (1860-1953), sacrée en son temps « Reine des décadents ». Dans un pays du Nord, à une époque inconnue, deux jeunes pêcheurs attrapent une étrange créature, qui va les mener à leur perte. L'atmosphère onirique et érotique de cette pêche infernale intoxique le lecteur, abandonné à cette douce cruauté. Tous les grands motifs littéraires de Rachilde paraissent concentrés dans l'hallucination provoquée par une écriture saturée d'images. Par contraste, dans les cinq histoires qui suivent, publiées dans le journal Fin de Siècle, entre 1891 et 1893, l'humeur devient légère et le climat boulevardier. Rachilde y déploie toute sa malice et n'épargne aucun de ses personnages dont elle montre les travers avec une satisfaction non dissimulée.
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En explorant les lieux parisiens de ses propres écrits, croisés avec ceux de Georges Perec, Anne Savelli nous invite à la suivre. Avec elle, nous arpentons la rue de l'Atlas, empruntons la ligne 2, franchissons le pont La Fayette, visitons les grands magasins. Tout un parcours urbain, mais aussi une flânerie accompagnée de souvenirs personnels, littéraires et cinématographiques. L'autrice cherche à comprendre les liens tissés entre les espaces et la création ; une quête pour mieux ancrer sa présence au monde à travers l'écriture.
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Une jeune libraire en proie à un alanguissement existentiel Âobserve la vie autour d'elle avec nostalgie. Elle multiplie les Âactivités pour aller mieuxâeuros%: les séances psy, l'achat compulsif de pommes de terre et la méditation. À travers ces tribulations, elle se remémore par fragments son enfance en Italie, son rapport à l'autre et à la foi. Convaincue qu'elle allait mieux il y a six ans en Âarrière, elle décide de trouver la faille, le moment où tout a Âbasculé. Le flux de ses pensées se déroule alors comme une Âbobine de film marquée d'un état et d'une tendanceâeuros%: celle du Âbonheur à tout prix.
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Dix ans après la disparition de sa soeur et toujours hantée par les souvenirs de son enfance malheureuse, Ruta s'enfuit - d'une vie confortable, de la ville, de son travail, de son mari et surtout d'elle-même - dans la maison héritée de son père.
Elle découvre les secrets de cet homme qu'elle n'a jamais connu, apprend à vivre simplement, et tisse des liens avec ses voisins. Parviendra-t-elle à comprendre son passé et à apprécier son présent ?
Écrit dans un langage volontairement simple, ce roman aborde des questions complexes : la quête de sa place et de son épanouissement dans la vie. C'est un récit universel sur l'acceptation de soi et des autres. -
Quelque part, n'importe où. Une ville, coincée entre une forêt et des champs, enserrée par un périphérique. Un quartier populaire, composé de hauts immeubles, lointain appendice de la ville qui le surplombe. Entre les deux, la révolte sociale gronde. Et la drogue tue. Arthur a quinze ans, il étouffe dans une vie où sa mère, surprotectrice, est son seul horizon. Il fréquente un collège privé de la ville. Pour exister, il s'invente une autre vie. Une vie où il prendrait la place de son meilleur ami, Côme, fils de l'employeur de sa mère. Une vie où il vivrait une histoire d'amour avec Chloé, la soeur de Côme. Une vie où il pourrait s'offrir tout ce qu'il désire. Une vie où tout serait facile. Fracture(s) raconte l'histoire d'une amitié toxique, d'une emprise sociale qui fera déraper le jeune Arthur, jeune héros d'un monde qui le terrifie.
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UN RECUEIL INÉDIT À DÉCOUVRIR D'URSULA K. LE GUIN Si vous comparez l'oeuvre d'Ursula K. Le Guin à une montagne, accueillante, dont les sommets sont ses romans, découvrir un recueil de nouvelles, inédites en français, c'est comme si un vagabond vous confiait un soir au coin du feu : « J'ai trouvé un col qui ouvre un nouveau passage ». Dès lors, l'apprenti alpiniste n'a plus qu'à monter une équipe prête à se lancer à l'assaut de cette nouveauté. Voici dix-huit nouvelles à gravir : le chemin est balisé, avec de la science-fiction, de l'imaginaire, des fictions spéculatives, de la fantasy, la palette imaginative qu'Ursula K. Le Guin a développé au long de sa vie et de son oeuvre. « Je n'étais encore qu'un enfant la première fois que je suis allé à la grande haie. Je chassais les champignons... Chasser sans nécessité est le privilège, dit-on, des personnes de haut rang. J'oserais, moi, dire que c'est l'un des actes qui établit un noble, qui constitue le privilège en lui-même. Chasser pour la faim est le lot du roturier. Mais tout cela ne fait que réduire ce dernier à l'état de braconnier. Alors, je braconnais les champignons, dans la forêt du roi. » Ursula K. LE GUIN
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Mes pieds nus frappent le sol
Laure Martin
- Double Ponctuation
- Guillemets
- 9 Janvier 2025
- 9782490855773
"Il m'avait fécondée, plantant en moi une femme en colère d'être une petite fille peureuse qui se laisse toujours faire,
une femme qui accepte que les hommes soient ses maîtres."
À quel prix peut-on se réapproprier un corps, une vie,
une identité longtemps façonnée par la violence des autres ?
Ce récit d'émancipation, largement autobiographique, est
un véritable parcours vers la liberté - brut et lumineux.
"Ce livre m'a empoignée dès le début et ne m'a plus
lâchée. C'est un texte puissant, avec une écriture
d'une grande beauté."
? Emmanuelle Michel