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Littérature
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Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l'école.
Sicile. Giulia travaille dans l'atelier de son père. Lorsqu'il est victime d'un accident, elle découvre que l'entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu'elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu'elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est réservé et décident de se battre. Vibrantes d'humanité, leurs histoires tissent une tresse d'espoir et de solidarité.
Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté. -
Le café du temps retrouvé
Toshikazu Kawaguchi
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 27 Septembre 2023
- 9782253248323
La légende raconte que dans un café tokyoïte très particulier une expérience unique vous est proposée : voyager dans le passé... Et certains veulent s'y essayer. Ainsi Gôtarô voudrait-il revoir un ami décédé il y a plus de vingt ans ; Yukio, dire à sa mère combien il aurait voulu être plus proche d'elle ; Katsuki, retrouver la jeune fille qu'il regrette de ne pas avoir épousée ; Kyioshi, un vieil enquêteur, offrir à sa femme le plus précieux des cadeaux... Véritable best-seller en France, traduit dans plus de trente pays, Tant que le café est encore chaud a touché les lecteurs du monde entier. La magie continue avec Le Café du temps retrouvé, un petit bijou d'émotion qui nous invite à savourer la vie au présent.
L'auteur a un talent pour donner à voir les moments de vulnérabilité des personnages. Une écriture simple et empathique. Le Monde.
Des histoires parfois déchirantes, parfois drôles, souvent touchantes. Un très beau moment de lecture. Page des libraires.
Traduit du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon. -
« J'ai lu ce que tu as publié sur ton compte Insta. Tu es comme un pigeon qui m'aurait chié sur l'épaule en passant. C'est salissant, et très désagréable. Ouin ouin ouin je suis une petite baltringue qui n'intéresse personne et je couine comme un chihuahua parce que je rêve qu'on me remarque. Gloire aux réseaux sociaux : tu l'as eu, ton quart d'heure de gloire. La preuve, je t'écris. »Après sa trilogie Vernon Subutex, Virginie Despentes nous revient avec ces Liaisons dangereuses ultra-contemporaines, un roman de rage et de consolation, de colère et d'acceptation, où l'amitié transcende les faiblesses humaines.
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Qui est Vernon Subutex ?
Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de ressurgir.
Le détenteur d'un secret.
Le dernier témoin d'un monde révolu.
L'ultime visage de notre comédie inhumaine.
Notre fantôme à tous.
Magistral et fulgurant. Une oeuvre d'art. François Busnel, L'Express.
Dans cette peinture d'une France qui dégringole dans la haine et la précarité, Virginie Despentes touche au sommet de son art. Alexis Brocas, Le Magazine littéraire.
Une comédie humaine d'aujourd'hui dont Balzac pourrait bien se délecter. Pierre Vavasseur, Le Parisien. -
1986. Adrien, Étienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.
2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d'une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au coeur de l'adolescence, du temps qui passe et nous sépare. Ses précédents romans, Les Oubliés du dimanche et Changer l'eau des fleurs, ont connu des succès mondiaux.Une radioscopie de la France des trente dernières années à travers un trio d'amis. Alice Develey, Le Figaro.Lumineux. Pierre Vavasseur, Le Parisien week-end.Épatamment bien ficelé. Claire Devarrieux, Libération. -
J'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés.
Parce que l'idéal de la femme blanche séduisante qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu'il n'existe pas.
V.D.
En racontant pour la première fois comment elle est devenue Virginie Despentes, l'auteur de Baise-moi conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution, la pornographie. Manifeste pour un nouveau féminisme. -
La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de voeux. Elle n'était pas signée, l'auteur avait voulu rester anonyme. Il y avait l'opéra Garnier d'un côté, et de l'autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j'ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale, en explorant toutes les hypothèses qui s'ouvraient à moi.
J'ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.A. B.Un récit intime et profond. Clémentine Goldszal, Elle.Un livre d'histoire, riche en questionnements, qui se lit comme un grand roman. Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire.Prix Renaudot des lycéens.Grand prix des blogueurs littéraires. -
« La cour est vide. La maison est fermée. Claire sait où est la clef, sous une ardoise, derrière l'érable, mais elle n'entrera pas dans la maison. Elle n'y entrera plus. Elle serait venue même sous la pluie, même si l'après-midi avait été battue de vent froid et mouillé comme c'est parfois le cas aux approches de la Toussaint, mais elle a de la chance ; elle pense exactement ça, qu'elle a de la chance avec la lumière d'octobre, la cour de la maison, l'érable, la balançoire, et le feulement de la Santoire qui monte jusqu'à elle dans l'air chaud et bleu. » Années 1960. Isabelle, Claire et Gilles vivent dans le pays d'en haut avec la mère et le père. La ferme est isolée.
Impeccable, rythmé, viscéral. Une poignée de mots viennent et reviennent, introduisent le battement d'un rythme, et voilà bien le miracle : ce livre qui jamais ne se détourne de ce qu'il y a, ce livre qui ne prétend qu'au réel est aussi l'oeuvre d'art la plus exquise. Damien Aubel, Transfuge.
Âpre et bouleversant. Laurence Caracalla, Le Figaro magazine. -
L'Inconnue du portrait
Camille de Peretti
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 5 Février 2025
- 9782253251088
« La toile vibrait de beauté. Elle en avait le souffle coupé et se noyait dans l'oeil bleu ciel piqueté de vert. Est-ce qu'elle était réellement le sosie de cette inconnue ? »
Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt, Portrait d'une dame, est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, volé en 1997 avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d'un musée d'art moderne en Italie. Personne ne sait qui était la jeune femme représentée dans le tableau ni quels mystères entourent l'histoire mouvementée de son portrait. Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l'Italie contemporaine, Camille de Peretti imagine la destinée de cette jeune femme, ainsi que celles de ses descendants.
L'Inconnue du portrait offre un bonheur de découverte permanent. C'est un véritable thriller pictural, aussi énigmatique que le tableau de Klimt, la légende plus forte que la réalité. Jean-Rémi Barland, La Provence.
Camille de Peretti remplit d'une fiction lumineuse les zones d'ombre de l'histoire de l'art. Stéphanie Janicot, Notre temps.
Prix Maison de la Presse 2024 - Prix des romancières - Prix Nice Baie des Anges-Prix de la passion - Prix du roman Marie Claire. -
Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d'apprendre à lire. Les deux femmes se lient d'amitié, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.
À la fois drôle et mélancolique, un roman d'amours passées, présentes, inavouées... éblouissantes.
Un beau livre sur la mémoire et la transmission, porté par une écriture sensible. Delphine Perras, L'Express styles.
Une héroïne originale et attachante, un univers surprenant, une conteuse de grand talent. Nathalie Dupuis, Elle. -
Paris, 1720. La Supérieure de la Salpêtrière est mandatée pour sélectionner une centaine de femmes « volontaires » qui seront envoyées en Louisiane afin d'y épouser des colons français. Parmi elles, trois amies improbables : Charlotte,
une orpheline de douze ans à la langue bien pendue, Pétronille, une jeune aristocrate désargentée, et Geneviève, une faiseuse d'anges. Comme leurs compagnes à bord de La Baleine, elles ignorent tout ce qui les attend au-delà des mers. Réunies par le destin, elles devront braver l'adversité sur une terre impitoyable et traverser une vie faite d'amour, de naissances et de deuils, de cruauté et de plaisirs inattendus. Et d'une amitié forgée dans le feu. -
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Harper Lee
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 23 Août 2006
- 9782253115847
Dans une petite ville d'Alabama, à l'époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au coeur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis -, connut un tel succès.
Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C'est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique. Couronné par le prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde entier. -
On retrouve Vernon, toujours SDF, et mal en point. L'ancien disquaire est déconnecté du monde réel, sans ambition ni projets. Il apprend à vivre dans la rue, au côté de Charles, un poivrot collant. Les anciens amis de Vernon continue de le traquer comme il possède l'interview inédite du rockeur Alex Bleach, enregistrée peu avant sa mort...
Une formidable suite après un premier tome salué par une presse unanime et plusieurs fois primé.
Un livre de combat porté tout à la fois par une capacité d'indignation inentamée et une empathie époustouflante - et tout sauf aimable. Nathalie Crom, Télérama.
Virginie Despentes dévoile sans complaisance notre temps en nous offrant un antidote possible. Un véritable écrivain - libre, unique, corrosive. Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.
On peut faire tourner Vernon Subutex entre ses doigts comme une pierre précieuse changeant de couleur à la lumière du jour. Marie-Laure Delorme, Le Journal du dimanche. -
Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu'il s'est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l'attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d'un ours. À côté, sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant. Au milieu de son existence qui s'effondre, Liam a une certitude : ce monde sauvage n'est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d'autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d'un enfant terrifié. Dans la lignée de Et toujours les Forêts, Sandrine Collette plonge son lecteur au sein d'une nature aussi écrasante qu'indifférente à l'humain.
Au fil de ces pages sublimes, elle interroge l'instinct paternel et le prix d'une possible renaissance.
Un texte vertigineux. Christine Ferniot, Télérama.
Ce livre est exceptionnel. Bernard Lehut, RTL. PRIX JEAN GIONO 2022. PRIX RENAUDOT DES LYCÉENS 2022. -
Quand tu écouteras cette chanson
Lola Lafon
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 23 Août 2023
- 9782253245209
« Le 18 août 2021, j'ai passé la nuit au musée Anne Frank, dans l'Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu'il n'en sait pas grand-chose. Comment l'appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment ? Est-ce un témoignage, un testament, une oeuvre ? Celle d'une jeune fille, qui n'aura pour tout voyage qu'un escalier à monter et à descendre, moins d'une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l'imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J'imaginais la nuit propice à accueillir l'absence d'Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s'est habitée, éclairée de reflets ; au coeur de l'Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver. »Lola Lafon fait résonner la voix de l'adolescente fauchée par l'Histoire avec les fantômes de son propre passé. Bouleversant. Clémentine Goldszal, Elle.Un récit délicat et personnel. Virginie Bloch-Lainé, Libération.Prix Décembre Prix Les Inrockuptibles.
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C'est l'histoire d'un enfant différent, toujours allongé, aux yeux noirs qui flottent. C'est l'histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l'aîné, qui, dans sa relation fusionnelle avec l'enfant, s'abandonne et se perd. Celle de la cadette, dans la colère et le dégoût de celui qui a détruit l'équilibre. Celle du petit dernier qui a la charge de réparer, tout en vivant escorté d'un frère fantôme. Comme dans les contes, les pierres de la cour témoignent.
La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie. -
« Les mots ont le pouvoir qu'on leur donne. » Une histoire sagace et délicate, racontée dans une langue limpide et grave. Elle.
Une ode bouleversante à la sororité. La Vie. -
Au début des années 1990, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant.
D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière. Une course absurde vers l'abîme - image de la vie -, où l'humour percutant d'Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne.
Entre le rire et l'angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense public et valu à l'auteur d'Hygiène de l'assassin le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999. -
Un dernier volume encore plus explosif que les précédents. Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.
Le constat est d'une âpreté inouïe, dans laquelle pourtant ne se dissout pas l'humanisme tenace et rageur qu'on sent pulser dans chaque page, chaque phrase. Nathalie Crom, Télérama.
La manière qu'a Despentes de dépeindre ses personnages et de les ancrer dans le réel captive. Emma Dubois, Les Échos.
Trois tomes addictifs et intelligents. Drôlerie, sens de la formule et collision des niveaux de langage se mêlent pour rendre Vernon irrésistible. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.
L'une des fresques les plus marquantes de ce début de XXIe siècle. Marianne Pavot, L'Express. -
Une nuit, Yonghye se réveille et va au réfrigérateur, qu'elle vide de toute la viande qu'il contient.
Guidée par son rêve, elle a désormais un but : devenir végétale, se perdre dans l'existence calme et inaccessible des arbres et des plantes.
Ce dépouillement qui devient le sens de sa vie, le pouvoir érotique, floral de sa nudité vont faire voler en éclats les règles de la société, dans une lente descente vers la folie et l'absolu. -
Rien ne s'oppose à la nuit
Delphine de Vigan
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 30 Janvier 2013
- 9782253164265
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. D. de V.
Il fallait oser pour s'attaquer à un sujet déjà investi par les plus grands écrivains : le livre de ma mère. Et, pourtant, D. de Vigan a apporté sa touche originale, en plus de son talent à maîtriser un récit. [...] Ce roman intrigue, hypnotise, bouleverse. Il interroge aussi. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.
Malédiction familiale en même temps que questionnement passionnant sur les rapports entre l'écriture et la vie, [un] livre éblouissant. Olivia de Lamberterie, Elle.
Prix Renaudot des lycéens 2011 - Prix roman France Télévisions 2011 - Grand prix des lectrices de Elle 2012
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Étienne et Vive, dix ans ensemble, ça fait beaucoup de plaisanteries qu'eux seuls peuvent comprendre, de concerts de classique le mardi soir, de livres rangés dans un ordre pas catholique, de voyages en Italie, de cours de poterie japonaise, de discussions sur des règles de syntaxe, sur le bon moment de la capture d'une photo, de somnambulisme érotique, d'agacements, d'invisibles renoncements, de temps qui passe, de changements soudain de coupe chez le coiffeur.
Lundi, Étienne se dit que la semaine s'annonce bien. Mais Étienne ne sait pas qu'il va tuer sa femme Vive, dans la nuit de jeudi à vendredi.
C'est implacable, c'est glaçant, c'est réussi ! Alix Girod de l'Ain, Elle.
La romancière ausculte avec une précision millimétrée le chemin qui mène un homme vers l'irréparable. Minh Tran Huy, Madame Figaro. -
Brillante avocate, Solène tente de se reconstruire après un burn out. Acceptant une mission bénévole d'écrivain public, elle est envoyée au Palais de la Femme, un foyer au coeur de Paris. Les résidentes s'appellent Binta, Sumeya, Cvetana, Salma ou la Renée et viennent du monde entier. Lorsqu'elles voient arriver Solène, elles se montrent méfiantes. Mais Solène est bien décidée à trouver sa place auprès de ces femmes aux destins tourmentés...
Un siècle plus tôt, Blanche Peyron oeuvre en faveur des démunis. Elle a voué sa vie à l'Armée du Salut et rêve d'offrir un refuge à toutes les exclues de la société. Le chemin est ardu, mais elle ne renonce jamais.Laetitia Colombani donne vie à ces victorieuses anonymes, à Blanche l'oubliée, à toutes celles qui refusent de se résigner.De magnifiques portraits. Le Figaro littéraire.Une ode à la sororité. Le Parisien week-end.Des héroïnes puissantes et radieuses. Causette.Une lecture à la fois bouleversante et revigorante. Page des libraires. -
« Pauline avait conscience qu'elle n'était qu'un être ordinaire aspiré dans l'orbite d'une actrice qui, elle, n'avait rien d'ordinaire... Être femme de chambre, c'était précisément cela : faire intrusion sans le vouloir dans l'intimité d'autrui, voir le contenu des corbeilles à papier, lire les premières phrases des petits mots qui traînent. Tout était là, en pâture. »
Un matin, Pauline est appelée pour nettoyer la suite 614 du Mapes Hôtel. Alors qu'elle pense s'y trouver seule, une femme apparaît, hagarde : Mrs. Arthur Miller, alias Marilyn Monroe, dont le séjour à Reno marque la fin de son mariage avec le célèbre dramaturge et le tournage infernal d'un film à la légende noire, Les Désaxés. Avec pour décor l'immensité aride du désert du Nevada et ses mustangs, Poussière blonde est la rencontre inoubliable de deux êtres que seul le hasard pouvait réunir.
Monroe est une thérapie en elle-même. Tatiana de Rosnay ressuscite une Marilyn émouvante, une femme qui aurait aimé être mère. Alice Develey, Le Figaro littéraire.
Poussière blonde est la rencontre de deux naïvetés écorchées. Les histoires se mêlent, la plume est empathique, l'air du Nevada enivrant. Olivia de Lamberterie, Elle.