Les formes de mobilisations féministe et LGBTQ+ sont plurielles - allant des pratiques individuelles aux actions collectives, de l'activisme virtuel (blogs, réseaux sociaux, forums, etc.) au militantisme de terrain (manifestations, happenings, création d'espaces non mixtes, etc.).
Au-delà de cette grande variété d'actions, d'organisations et de politiques, existe-t-il des similitudes entre ces différents types d'engagements ? Peut-on en déduire des spécificités qui seraient propres aux mobilisations liées aux identités sexuelles et de genre ? Ce sont ces questions, entre autres, que cet ouvrage évoque en filigrane.
Les textes réunis ici permettent d'explorer toute la richesse de ces militantismes et d'en analyser les caractéristiques, de façon interdisciplinaire. L'approche académique y est complétée par des témoignages d'acteurs et d'actrices de terrain
Hystériques, superficielles, traînées, coincées, carriéristes... Généralement réduites à des clichés misogynes, les anti-héroïnes passent souvent sous les radars de la critique, quand elles ne suscitent pas le rejet pur et simple des téléspectateurs. Pourtant, ces personnages parfois difficiles à aimer brisent les codes de la féminité et contribuent à élargir les normes très restrictives de la représentation des femmes à l'écran, permettant un processus d'identification puissant pour toutes celles qui ne se retrouvent pas dans les standards traditionnels. De la peste Cordelia (Buffy contre les vampires) aux mères indignes Livia Soprano (Les Soprano) et Cersei Lannister (Game of Thrones), en passant par la castratrice Skyler White (Breaking Bad), la revêche Annalise Keating (How to Get Away with Murder) ou l'insupportable Hannah Horvath (Girls), ce Petit éloge propose un panorama original des femmes les plus subversives du petit écran.
À quoi ressemblerait le monde si au cours des derniers millénaires, dans la sphère publique, l'ADN féminin avait davantage été mis à contribution ?
Même si elles sont souvent plus diplômées que leurs confrères masculins, le plus souvent, ce ne sont pas les femmes qui prennent les grandes décisions. Et au rythme où vont les choses, la parité ne sera pas atteinte avant plusieurs décennies ... Pour Sophie Audet, il est grand temps que les femmes soient plus outillées pour surmonter les difficultés auxquelles elles continuent d'être confrontées.
Conçu autour de 36 grands thèmes, La Révolution des sorcières donnera à ses lectines des outils concrets pour les aider à mieux se connaître et vaincre les obstacles qui les empêchent d'exprimer le meilleur d'elles-mêmes au travail. De nombreux exercices leur permettront de transformer leurs apprentissages en actions, d'être plus satisfaites de leur carrière, de propulser leur leadership à une autre vitesse et d'inspirer les autres à marcher dans leurs traces !
Défendre les victimes de harcèlement, voilà le nouveau défi d'Alice !
À l'heure de la libération de la parole, Alice se voit confier son premier dossier de harcèlement. Dénigrements, compliments un peu trop appuyés, humiliations publiques, allusions déplacées, gestes obscènes, propositions à caractère sexuel, ... rien de tout cela ne doit résister au droit.
Mais quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle découvre que même parmi les avocats, pourtant chargés de défendre les droits, ces pratiques existent, et pas qu'un peu ! En y regardant de plus près, elles ne concernent peut-être pas que les autres...
Inédite, cette 1 ère série de romans graphiques, dont Alice #METOO est le 4 ème volet, vous propose de suivre les aventures juridico-judiciaires d'Alice.
Le + : l'insertion au fil des dessins et textes humoristiques des rubriques ''Les Indispensables'' qui vous permettre d'apprendre et retenir l'essentiel sur le harcèlement en droit du travail et en tant qu'avocat.
Depuis la vague #MeToo, les dossiers de violences sexuelles se multiplient. Dans les commissariats, à la barre, les victimes tentent de faire entendre leur parole. Mais la réponse policière et judiciaire n'est pas toujours à la hauteur. Les institutions sont mises en cause : de l'accueil défaillant au moment de la déclaration aux non-lieux trop souvent prononcés, on leur reproche leur inadaptation, voire leur indifférence. « La justice nous ignore, on ignore la justice », avait lancé Adèle Haenel au nom de toutes celles et ceux qui ne portent pas plainte de peur de s'engager dans un parcours du combattant. C'est cette formule qui a guidé Marine Turchi dans une enquête saisissante sur les raisons de la défiance.
Forte du témoignage de près de quatre-vingts interlocuteurs, des magistrat·e·s, des avocat·e·s, des policier·e·s, mais aussi des femmes et des hommes de tous les milieux sociaux, protagonistes d'affaires médiatisées (Gérald Darmanin, Luc Besson, Roman Polanski...) ou pas, l'autrice pointe les obstacles que rencontrent ces dossiers et mesure, sur le terrain, l'impact des politiques affichées. Chemin faisant, elle contrecarre les arguments de ceux qui dénoncent opportunément un « tribunal médiatique » et crient à la « chasse à l'homme », mais montre aussi les limites de ce que peut la justice. Ainsi au fil de chapitres qui font alterner coulisses de l'enquête et récits poignants, c'est bien le système dans son entier qu'elle nous dévoile. Il appartient à toutes et à tous, ensuite, de le changer.
Depuis les années 2000, les sexualités féminines sont sorties du silence grâce aux séries télévisées : après Sex and The City, les productions les plus récentes ambitionnent de raconter la singularité de l'expérience des femmes.
En quatre chapitres, Sex and The Series explore les métaphores et les schémas inédits que proposent ces séries récentes, et la révolution télévisuelle que nous vivons : comment le « regard masculin » est-il transformé ou contredit ? Quelles nouvelles narrations nous sont proposées ?
Érudit, malicieux, cet essai détonant est également un éloge de notre plaisir de téléspectateur.