Aurore se refuse à être témoin de l'inexorable déclin de sa soeur, atteinte d'une sclérose en plaques. Elle fuit - dans la danse, dans l'ivresse des rencontres d'une nuit, dans les souvenirs qui ont forgé les manques de leur famille, quand sa soeur tente d'apprivoiser la mort en goûtant aux bonheurs que la vie peut encore lui offrir.
En écho aux lettres meurtries de la première, abîmée dans sa chair, résonnent les écrits lucides et lumineux de la seconde, prisonnière de son corps, dans un dos-à-dos épistolaire qui vient explorer la mystérieuse géographie du lien entre deux soeurs.
Rose a dix-neuf ans et refuse d'être une cocotte, de celles qui attendent qu'on les épouse. Son village est trop petit pour elle, qui rêve d'une ferme rien qu'à elle dans le Sud. Peu lui importe que la plupart des hommes soient partis faire la guerre contre les Salauds.
Un soir, Rose fait la rencontre d'un accordéoniste venu de la ville, un original qui semble avoir échappé à l'appel. Tandis qu'elle tombe amoureuse, l'ennemi s'empare de son pays. L'homme ne tarde pas rejoindre les Insurgés, laissant Rose avec une petite fille.
Comment se protéger, seule avec une gamine, quand l'ennemi est dans vos murs et que le danger frappe à la porte chaque matin ? Comment préserver ses rêves quand les mois défilent et que les repères s'effondrent ? Mais, surtout, quel combat mener ?
Quand nous découvrons Geoffroy, le héros navrant de ce roman, il est coincé dans un ascenseur triste métaphore d'une existence placée sous le signe de l'échec malgré des tentatives pour sortir du cadre. Doté d'un jumeau expansif à qui tout a réussi, il végète dans une entreprise de commerce aberrante dont il va claquer la porte pour trier des pommes. Abandonné par la femme aimée, repéré par une metteuse en scène d'avant-garde dont il va subir les (hilarantes) idées modernes, il subit les autres sans cesser de se questionner, tant sur son absurde parcours que sur sa capacité à tout supporter. Il faudra un ficus compatissant, celui de son psy, pour qu'il ose enfin envoyer chier ceux qui le méritent.
Elsa Feuillet, jeune écrivaine, admire l'oeuvre de la grande Béatrice Blandy, disparue prématurément. Cette femme dont elle a lu tous les livres incarnait la réussite, le prestige et l'aisance sociale qui lui font défaut. Lorsque Elsa rencontre le veuf de Béatrice Blandy, une idylle se noue. Fascinée, elle va peu à peu se glisser dans la vie de sa romancière fétiche, et explorer son somptueux appartement parisien - à commencer par le bureau, qui lui est interdit...Jeu de miroirs ou jeu de dupes? Carole Fives signe avec Quelque chose à te dire un thriller troublant.
C'est une suite de lettres entre amis qui se sauvent la vie. Dans ce roman épistolaire, Virginie Despentes revient sur le thème qui unit tous ses livres - comment l'amitié peut naître entre personnes qui n'ont à priori rien à faire ensemble.
Rebecca a dépassé la cinquantaine, elle est actrice, elle est toujours aussi séduisante. Oscar a quarante-trois ans, il est un auteur un peu connu, il écoute du rap en essayant d'écrire un nouveau livre. Ils sont des transfuges de classe que la bourgeoisie n'épate guère. Ils ont l'un comme l'autre grandi et vieilli dans la culture de l'artiste défoncé tourmenté et sont experts en polytoxicomanie, mais pressentent qu'il faudrait changer leurs habitudes. Zoé n'a pas trente ans, elle est féministe, elle ne veut ni oublier ni pardonner, elle ne veut pas se protéger, elle ne veut pas aller bien. Elle est accro aux réseaux sociaux - ça lui prend tout son temps.
Ces trois-là ne sont pas fiables. Ils ont de grandes gueules et sont vulnérables, jusqu'à ce que l'amitié leur tombe dessus et les oblige à baisser les armes.
Il est question de violence des rapports humains, de postures idéologiques auxquelles on s'accroche quand elles échouent depuis longtemps à saisir la réalité, de la rapidité et de l'irréversibilité du changement. Roman de rage et de consolation, de colère et d'acceptation, Cher connard présente une galerie de portraits d'êtres humains condamnés à bricoler comme ils peuvent avec leurs angoisses, leurs névroses, leurs addictions aux conflits de tous ordres, l'héritage de la guerre, leurs complexes, leurs hontes, leurs peurs intimes et finalement - ce moment où l'amitié est plus forte que la faiblesse humaine.
Les deux exergues choisis, l'un extrait de La Bohème galante (1852) et l'autre d'Aurélia me permettent d'annoncer d'emblée ma perspective pour ce qui est de cette « étude de style » consacrée à un extrait de l'oeuvre majeure et très admirée de Gérard de Nerval Sylvie (Les Filles du Feu, 1854). Georges Poulet dans son « essai de mythologie romantique » sur cette nouvelle : « Sylvie ou la pensée de Nerval » affirme : « [...] - mais le temps, ici, n'existe plus. », nous montrerons qu'il faut nuancer cette affirmation. Dans son étude de cette même nouvelle, Pierre-Georges Castex parle d'un « cycle du Valois » et remarque : « Le retour vers le passé manifeste une réaction instinctive contre le danger dont il se sent menacé. » Il s'agirait, pour Nerval, dans ce retour aux sources, de renouer avec une certaine continuité de sa vie. Déjà, dans Les Faux Saulniers (1850), oeuvre princeps pour ainsi dire, Nerval associe le « voyage à Cythère de Watteau » avec « ces étangs créés par les débordements de l'Oise et de l'Aisne » et, s'adressant directement au lecteur, indique quelle est la haute valeur pour lui de ce pays des souvenirs. En somme, cette terre du Valois joue à peu près le rôle de la forêt d'Ardennes chez Shakespeare : au pays de l'origine, du rêve et de l'esprit (des esprits aussi), l'imagination poétique résout les questions que les imperfections de la civilisation soulèvent et enveniment, et la société humaine retrouve une vigueur première et véridique.
Rose Ausländer, dont les poèmes sont traduits dans le monde entier, fait partie des figures majeures de la littérature allemande du xxe siécle. Sa voix demeure pourtant quasi ignorée en France en dehors de cercles universitaires, alors même que son ami et compa- triote Paul Celan la portait en haute estime et qu'elle est considérée comme l'une des grandes poétesses de la Shoah, au même titre que Nelly Sachs.
Entre réel et illusion, la fiction de Dominique Douay se situe quelque part entre Philip K. Dick, Jim Ballard et le surréalisme. Écrivain d'origine lyonnaise, il fut l'une des plumes françaises les plus en vue durant les décennies 1970-80, récompensé par deux Grand Prix de la SF Française.
Dans ce "best-of" de l'auteur : les deux romans La Vie comme une course de chars à voile et Car les temps changent, dans leur version retravaillée, accompagnés d'une sélection de 5 nouvelles et d'un long entretien-carrière inédit par Richard Comballot.
Une Parisienne de 25 ans tombe amoureuse d'un très jeune Britannique au charme magnétique. Après une lune de miel enfiévrée, l'amant file à l'anglaise. Désespérée, la jeune femme s'obstine à croire à cette liaison qui lui crève le cÅ«ur. Nous sommes en 2006, sur Myspace les top friends font régner la terreur et Zizou va bientôt placer son coup de crâne légendaire. Combien de temps doit-on attendre avant de d'envoyer un texto à son ex ? Faut-il s'inquiéter si la photo d'une Suédoise apparaît sur le mur de son profil ? Obsessions, désir, jalousie, aveuglement et réseaux sociauxâ€- Avec Bulle de Savon, Sylvia Hansel nous guide dans les méandres du désamour passionnel. De l'évidence du premier jour à l'amertume de la rupture, ce récit porte un regard acéré et plein d'humour sur une relation destructrice.
Un tableau est à l'origine. Quatre femmes y sont représentées sur un balcon, regardant la mer au loin. La scène se passe à Biarritz. Un coup de brouillarta engendre une montée des eaux dans le salon de thé qui expose ce tableau. Celui-ci est endommagé. Plus grave, les femmes sont prises de vertige, perdent la mémoire, basculent dans un autre univers et se construisent une nouvelle identité. Leur vie va prendre un cours fantastique. Un peintre, Etor, est chargé de restaurer le tableau. Une des femmes, Biana, tombe amoureuse du peintre lequel aime une danseuse. Biana, jalouse, se venge. Les quinze tableaux légués par Etor retracent la vie d'une femme dont le mari est mort à Aranjuez. Lisa, autre femme du tableau, assiste à la transformation d'Hippolyte qui se dématérialise en parfum destiné à rendre la mort douce. Et Hippolyte rentre dans le tableau pour retrouver Lisa. Ne reste plus qu'une toile vierge.
Le grand remplacement, c'est un imaginaire, une panique, une maladie. Des images de hordes, de frontières, de barbelés. C'est aussi l'imaginaire de la civilisation, de la communauté une et homogène, l'idée du pur et de l'impur. C'est la paranoïa d'une invasion de l'intérieur, d'une contamination. C'est enfin la nostalgie d'un temps imaginaire. Le grand remplacement relève de la science-fiction au service d'un programme politique nauséabond. Alors 8 autrices et auteurs, de tous horizons, se réunissent et relèvent le défi de la dystopie pour déconstruire ce discours. 8 nouvelles littéraires trash, drôles, poignantes pour déconstruire une peur irrationnelle, et explorer les mondes imaginaires qu'elle sécrète. Une chronique littéraire du grand déraillement que nous vivons.
Histoire fascinante, vraie et méconnue que celle d'Henriette Faber née à Lausanne vers 1791. Orpheline très jeune, son oncle, colonel de la Grande Armée, l'emmène dans les Campagnes napoléoniennes. Confrontée aux nombreux blessés, c'est la naissance d'une vocation qui ne la quittera plus.
La médecine étant interdite aux femmes, elle se métamorphose en homme, devient Henri, pour exercer son art, sous la houlette du grand Larrey, chirurgien en chef de la Garde Impériale. Tour à tour chirurgien de guerre, médecin des pauvres, il soigne inlassablement sans distinction de rang, nationalité, race, sexe.
Au cours de ses aventures, Henriette se maria avec un homme qu'elle aimait bien, Henri avec une femme qu'il aima fort.
En choisissant Henriette Faber, les autrices ont su rendre hommage à une femme exceptionnelle. Au-delà, elles ont porté un regard ô combien intéressant sur la question de l'identité et du genre, à une époque où celle-ci était bien loin du débat public.
Depuis plusieurs années, le travail de Natacha Birds s'attache à un motif en particulier : les fleurs. Allégories multiples et plurielles, elles habitent son esprit autant que ses créations. Des traits qu'elle trace avec son pinceau, elle dessine des fleurs auxquelles se mêlent des corps de femmes. Des femmes-fleurs. Les fleurs comme les corps dansent devant nos yeux jusqu'à se confondre. L'un dans l'autre, l'un avec l'autre. Hybride.
Dans ce roman graphique, son premier, elle raconte l'histoire d'une femme qui, déçue et apeurée par la noirceur du quotidien, se transforme en fleur. Commence alors pour elle un voyage initiatique dans lequel elle va découvrir l'amour, la compassion, mais aussi la douleur, le manque, et la violence d'un monde qui traite les fleurs bien en dessous de leur juste valeur. Péripéties et personnages hauts en couleur se mêlent au fil des pages pour pousser l'héroïne dans une spirale de destruction.
Un superbe roman graphique, fenêtre ouverte sur un monde onirique, qui pose question sur notre société et la place qu'elle réserve à l'art et à la poésie.
Dans Sido, Colette évoque le souvenir de sa mère, l'inoubliable « Sido », qui régna sur son enfance et l'initia aux joies d'être au monde. Elle nous parle aussi de son père, « le capitaine », de sa soeur aînée, « l'étrangère », et de ses deux frères, « les sauvages », de l'amour qui unissait ses parents et de son enfance heureuse. Les Vrilles de la vigne, collection de courts textes, anecdotes, dialogues, donnent à lire une Colette en pleine émancipation, souhaitant s'affranchir de son mariage avec Willy et s'affirmer en tant que femme et autrice.
Ces oeuvres, rédigées à différentes époques de la vie de Colette, ont en commun un irrésistible élan vital. Elle y fait montre d'une curiosité insatiable à l'égard du monde et de ses semblables, d'une sensualité sans cesse convoquée à travers des évocations de la nature, et nous raconte avec émotion et nostalgie son enfance.
« Sido » est un mythe, mais c'est à ce mythe que nous devons l'un de nos écrivains les plus libres et téméraires. Antoine Compagnon.
Préface inédite d'Antoine Compagnon.
Avec Insolations la poétesse Meryem Alqamar signe un premier roman intime et lumineux, écrit dans une langue claire, sans détour et pourtant chargée d'amour. Une jeune femme y entame une série d'échanges écrits avec sa thérapeute, au cours desquels elle revisite son enfance et ce qui fait l'imbrication complexe des attachements teintés de violence qui l'ont marquée.
L'Algérie, son père, les femmes de sa famille et celle qu'elle aime s'y croisent et dessinent peu à peu l'autoportrait habité, ému et émouvant qui émerge de ce texte. Une façon de se dire franche et complexe, une réaffirmation de sa place au monde sans négocier ni chercher à se cacher.
"Sur une route de campagne gersoise, un motard est laissé pour mort, renversé par une mystérieuse voiture rouge. Les enquêteurs, Joy Froissart et Michaël Cornillac, également couple à la ville, font une découverte déconcertante : l'homme n'est autre que le présumé mari de la romancière Octavia Effe, amie intime du maître Stephen King. Présumé, car ce Mathieu M. n'a pas d'existence légale. Présumé, car Octavia Effe a disparu et ne peut donc attester de l'identité de ce soi-disant époux. Vidée de tout objet personnel, sa maison est muette. Et si la vérité n'était qu'une histoire parmi d'autres ?"
« Au départ il y a un pas, puis un autre, et encore un autre, qui tels des battements sur la peau d'un tambour s'additionnent pour composer un rythme, le rythme de la marche ».
Dans cet essai devenu un classique de la pensée contemporaine, Rebecca Solnit retrace à sa manière l'histoire de la marche. Avec intelligence, une dose d'humour et sa célèbre irrévérence, elle évoque l'art de marcher comme acte poétique et politique. Pèlerinages, manifestations, flâneries, promenades, nomadismes artistiques, il s'agit d'un geste fort. Mettre en mouvement son corps, c'est aussi chercher sa place dans le monde, tenter de le découvrir ou de le faire changer.
«J'aimerais leur dire ce que je pense. J'aimerais leur dire qu'il faut venir chanter. Venez chanter tout ce que vous n'acceptez pas. Tout ce qu'au fond vous ne comprenez pas. Les compromis des parents. Les complications des adultes. Les regards qui ne sont pas pour vous. L'amour et le sexe. Venez chanter votre liberté d'enfant.»Aujourd'hui, Toni a vingt ans. C'est son anniversaire mais elle se réveille avec un chagrin dans la gorge, sans bien savoir pourquoi. Heureusement, ce soir, tout sera différent.
«J'allais jouer l'amour, pour qu'il lui fasse un mal fou, qu'il ne la quitte pas une seconde, qu'il l'envahisse la nuit, le jour, et qu'elle ne puisse plus faire un geste sans penser à mon amour pour elle. Je savais, au fond de moi, que c'était la seule solution pour parvenir à la retenir.»Agathe a onze ans. Elle passe l'été sur une plage de la Côte d'Azur avec sa mère. Ces vacances improvisées, débutées avant la fin de l'année scolaire, déboussolent l'enfant. Surtout lorsque les joyeux bains de mer laissent place aux réprimandes et aux scandales dans les restaurants. Agathe devine que quelque chose cloche chez cette mère adorée qui enchante les moments autant qu'elle les détruit. Mais ce n'est que des années plus tard, en déroulant le souvenir à vif de ces jours pleins de bruit et de fureur, qu'elle comprendra en¿n.
«Au-delà, on n'apercevait de la mer et du ciel qu'une seule masse grise, informe, agitée de profonds remous. J'aurais aimé peindre cela. Cette informité. Cette force aveugle. Ce chaos.»En route pour le Finistère, Claire est décidée à vendre la vieille maison de l'Île-Tudy où, depuis l'enfance, elle passait ses vacances. À son arrivée, une bien mauvaise surprise l'attend, et la police doit ouvrir une enquête. Les souvenirs attachés à cette maison remontent alors:l'énigme d'une mère, la disparition d'un père, une soeur détestée... Autant de silences et questions en suspens qui trouveront peu à peu leurs réponses sur cette île du bout des terres.
Appétit d'ogre, rire tapageur, sensualité brûlante... Maria Casarès naît et grandit en Galice, fuit Franco en 1936, alors âgée de 14 ans, et arrive à Paris, 148 rue de Vaugirard. Vite, elle veut apprendre cette impitoyable langue française, devenir actrice, s'exprimer, danser, aimer. Bientôt, elle conquiert la France avec son talent, et Albert Camus avec son charme et sa verve. Leur amour unique et tourmenté est longtemps resté dans l'ombre, mais il s'est épanoui dans une correspondance fascinante.Dans un récit qui dit la flamme d'une grande artiste, Anne Plantagenet raconte avec force et sensibilité le destin de cette femme libre:les combats, les planches, les caméras, la gloire - et la tragédie.
Lila, Estelle, Jeanne : trois femmes dans la vie d'Antoine Polin, député quadragénaire brillant et pressé, figure médiatique du parti qui gouverne.
Après vingt ans de vie commune, Estelle, la femme d'Antoine, ne sait plus si elle a encore envie de la folle quête du pouvoir qui obsède son mari. Jeune assistante parlementaire, Jeanne s'interroge sur son désir pour cet homme qui l'attire comme une drogue et dont elle n'est que la maîtresse occasionnelle. Économiste atterrée, mère célibataire, Lila rencontre cet ambitieux et c'est le coup de foudre. Aveuglée par la passion, elle refuse de se demander pourquoi elle a succombé à ce technocrate en costume cravate, si peu son genre.
Pendant ce temps, l'Assemblée est confrontée au cas d'un député accusé de harcèlement conjugal. Sa femme, à qui la justice a mis à disposition un téléphone grand danger, est menacée mais la loi du silence l'emporte. Jusqu'à quand ?
Par la voix de ces femmes, et d'autres encore, le pouvoir politique apparaît comme un révélateur des mécanismes de séduction et un terreau de violences sexistes et sexuelles. Mais à l'heure de #MeeToo, les codes anciens comme les vieilles routines sont ébranlés.
Amoureuses d'un même homme, parfait mâle alpha, trois femmes libres et entreprenantes font face à leurs contradictions en évoluant avec la société, ses pesanteurs et ses changements. Une comédie des sentiments aiguisée et tendre, par une observatrice sagace des moeurs politiques. Vif, réjouissant, engagé, étonnant : un premier roman qui est une réussite.