Depuis plusieurs années, le travail de Natacha Birds s'attache à un motif en particulier : les fleurs. Allégories multiples et plurielles, elles habitent son esprit autant que ses créations. Des traits qu'elle trace avec son pinceau, elle dessine des fleurs auxquelles se mêlent des corps de femmes. Des femmes-fleurs. Les fleurs comme les corps dansent devant nos yeux jusqu'à se confondre. L'un dans l'autre, l'un avec l'autre. Hybride.
Dans ce roman graphique, son premier, elle raconte l'histoire d'une femme qui, déçue et apeurée par la noirceur du quotidien, se transforme en fleur. Commence alors pour elle un voyage initiatique dans lequel elle va découvrir l'amour, la compassion, mais aussi la douleur, le manque, et la violence d'un monde qui traite les fleurs bien en dessous de leur juste valeur. Péripéties et personnages hauts en couleur se mêlent au fil des pages pour pousser l'héroïne dans une spirale de destruction.
Un superbe roman graphique, fenêtre ouverte sur un monde onirique, qui pose question sur notre société et la place qu'elle réserve à l'art et à la poésie.
Dans le Montparnasse de bohème et de génie des années vingt, Kiki réussit à s'extraire de la misère pour devenir l'une des figures les plus charismatiques de l'avant-garde de l'entre-deux-guerres. Compagne de Man Ray dont elle inspirera les photos les plus mythiques, elle sera immortalisée par Kisling, Foujita, Per Krohg, Calder, Utrillo ou Léger.Mais si Kiki est la muse d'une génération qui cherche à évacuer la gueule de bois de la Grande Guerre, elle est avant tout une des premières femmes émancipées du siècle passé.Au-delà de la liberté sexuelle et sentimentale qu'elle s'accorde, Kiki s'impose par une liberté de ton, de parole et de pensée qui ne relève d'aucune école autre que celle de la vie...
Margaret, actrice « terrifiante », spécialisée à Hollywood dans les rôles de méchante ; Agnodice, gynécologue de l'Antiquité grecque qui dut se déguiser en homme pour exercer ; Lozen, femme apache, guerrière et chamane ; Annette, sirène australienne qui inventa le maillot de bain féminin. Pénélope Bagieu brosse avec humour et finesse quinze portraits de femmes, combattantes hors normes, qui ont bravé la pression sociale de leur époque pour mener la vie de leur choix.
Nouvelle édition du magnifique portrait de l'une des premières militantes de la cause féministe.
«Ô Cruelle est le roman choral des intrigues amoureuses, des drames d'amour, des rencontres hasardeuses et d'un mystère qui plane au-dessus d'une forêt.» Qu'ils prennent l'avion, le train ou choisissent la marche à pied, les personnages de Nadja, tous auscultés avec la même finesse, sont conduits dans une nature mystérieuse.
Les jeunes filles discutent alanguies sur les rochers, les couples adultères se dissimulent dans les sous-bois. Au bout du voyage, une maison où l'on ignore les fantômes et les machins bizarres.
«Le rêve chemine linéairement, oubliant son chemin en courant. La rêverie travaille en étoile. Elle revient à son centre pour lancer de nouveaux rayons.» Ceci, c'est Gaston Bachelard qui le disait, mais c'est ainsi que Nadja, dans un ciel étoilé, met en scène ce récit où cruel est le mystère et cruelle la nature humaine.
Gloria est une femme comme les autres... toujours au bord de la crise de nerfs ! Pleine d'entrain, elle affiche 40 printemps et essaye de rester zen, même quand sa mère lui téléphone des heures ou que Doudou d'amour, son fils chéri qui n'en reste pas moins un ado à la maison, lui en fait voir de toutes les couleurs. Heureusement, il y a le shopping, les copines et le champagne pour supporter tout ça.