Depuis cinq ans, le MNAAG a fait de la céramique des céramistes japonaises un axe majeur de sa politique d'enrichissement des collections. En 2016, il faisait l'acquisition d'une première pièce de porcelaine blanche due à la céramiste Hitomi Hosono (née en 1979). Son travail, emblématique de la créativité d'un art de la céramique contemporaine au Japon dans lequel les femmes sont à la pointe, a inauguré une réflexion sur l'ouverture du musée à ce champ artistique : la céramique contemporaine japonaise est une des plus dynamiques au monde ; elle pose également de façon exemplaire la question d'une spécificité de la création des femmes. Ces artistes accèdent à la pratique de la céramique grâce aux formations qui leur sont ouvertes dans les écoles d'art seulement après la Seconde Guerre mondiale, en 1945 pour l'université des arts de Kyoto, en 1952 pour celle de Tokyo. Après des siècles d'interdit, les femmes ont dès lors « accès au feu ».Suivant un axe soutenu par le ministère de la Culture, le MNAAG a depuis poursuivi l'enrichissement de ses collections dans ce domaine où la place de « l'artiste femme » est à la fois singulière et éminente, avec l'acquisition de dix oeuvres du xxe et du xxie siècle.
Ce journal de l'exposition est tenu par Gaëlle Josse à partir d'un choix de photographies de Vivian Maier (1926-2009) qui se sont révélées des moments clés de sa vie.
Ces séquences évoquent les thèmes chers et récurrents de son travail.
Elle marchait dans la ville munie d'un Rolleiflex. Chaque visage, chaque silhouette prise allait raconter une histoire « comme si chaque vie entrevue devait livrer son secret. » Elle arpentait la ville seule ou accompagnée d'enfants. Elle était très inspirée par les scènes et les portraits d'enfants, ils étaient importants dans son oeuvre et rendaient une impression joyeuse et juste ou encore poignante.
Enfin, les autoportraits de l'artiste constituent certainement la part la plus originale et la plus énigmatique de son travail. Elle jouait avec sa propre identité. Vivian Maier « empoignait la vie qui était partout où elle portait son regard. Elle la saisissait par petites séquences, elle l'observait, elle la suivait. » Une biographie de l'artiste termine ce journal et raconte la suite de son l'histoire... par la découverte de ses photographies.
Jouer avec niki.
Découvrir sa vie et ses amis. rencontrer de drôles de nanas. peindre l'oiseau amoureux. chercher les différences.
en 1607, henri iv fonde la manufacture du faubourg saint-marcel ; cette création est à l'origine de l'actuelle manufacture des gobelins.
parmi les premières commandes royales figure le cycle exceptionnel des quinze tapisseries de la tenture d'artémise, aujourd'hui réunies grâce au mécénat de natixis. ce tissage à fil d'or et d'argent destiné à la reine marie de médicis est un splendide témoignage, à l'aube du xviie siècle, de l'art de la renaissance française : le projet, initialement conçu pour la reine-régente catherine de médicis, s'inspire en effet de dessins antérieurs d' a.
caron (vers 1521-1599) complétés sous henri iv par lerambert. les tapisseries de l'histoire d'artémise, veuve du légendaire roi mausole, constituent un véritable mur de laine, digne des créations du rosso à fontainebleau, où l'exaltation du pouvoir royal exercé par une main féminine s'exprime avec un faste expressif et une énergie héroïque typiques de la renaissance.