Première rétrospective parisienne et seconde exposition solo en France pour cette artiste praguoise. Née Marie Cermínová (1902-1980), l'artiste prend très tôt le nom de Toyen, dérivé du français « citoyen » et rejoint le groupe d'avant-garde praguois « Devetsil ». Ce dernier prône le poétisme, un accord entre la peinture et la poésie, qui sera la clef de toute son oeuvre. Après la seconde guerre mondiale, Toyen se fixe à Paris où elle se joint aux surréalistes français. Proche d'André Breton et Benjamin Péret elle appartient à cette catégorie d'artistes que Breton qualifiait de « calqueur de rêves ». Ses oeuvres, aussi poétiques que provocantes, oscillent entre le réel et l'imaginaire, le séduisant et le cryptique...
Beaux Arts Éditions évoque l'oeuvre originale et forte de Toyen, sa personnalité engagée, « rebelle » et rêveuse, son histoire entre la Tchécoslovaquie et la France, ses collaborations et montrera à la fois ses peintures et dessins mais aussi son vaste travail d'illustration, ses collaborations cruciales avec les surréalistes (de Prague à Paris), ses oeuvres érotiques et oniriques pour embrasser tout son oeuvre. Une artiste majeure qu'il était temps de remettre sur le devant de la scène !
Blonde sous un gratte-ciel, Marilyn joufflue, écolière perdue ou succulente bibliothécaire, glaciale blonde ou carré sombre, clown tragique ou sinistre MILF... Cindy Sherman a endossé tous les rôles. Depuis trente ans, elle n'a cessé de montrer son corps et son visage comme seul motif de son oeuvre. La Fondation Louis Vuitton lui rend un vibrant hommage à travers l'ensemble de ses espaces.
Beaux Arts Éditions s'attachera à rendre compte de toutes les métamorphoses d'une artiste qui se plaît à interroger les stéréotypes sociaux et culturels en reproduisant leurs modes de représentations. Son parcours frappe par sa drôlerie et son extravagance, mêlées à une part plus sombre. Ainsi, nous reviendrons sur la faune artistique new-yorkaise au milieu de laquelle elle émerge, dans un New-York Underground ; puis nous interrogerons sa relation au cinéma et au stéréotype féminin véhiculé par le cinéma et la société ; sur les enjeux féministes de ses images et sur son travail plus récent, notamment à travers son Instagram.
Le Louvre invite dès ce printemps l'artiste Eva Jospin dans la cour Carrée. Son installation Panorama, déclinaison monumentale de ses forêts de cartons, propose au visiteur de s'immerger au coeur d'une forêt mystérieuse. Le pavillon fermé, dont les parois de miroirs reflètent le bâtiment de Pierre Lescot, est posé sur la fontaine, qui devient à la fois pivot et support.
Eva Jospin travaille le carton à découper, medium rarement utilisé, pour créer des oeuvres sous formes de bas-relief, voire de haut-relief. Avec Panorama, la perspective et la profondeur, composantes fondamentales du vocabulaire de l'artiste, sont travaillées à une échelle plus grande. L'oeuvre, spécialement conçue pour la cour Carrée du musée du Louvre, entreprendra ensuite un tour du monde dans plusieurs villes.
Beaux Arts éditions accompagne cette installation avec un hors-série bilingue. Une rencontre avec l'artiste permet de mieux comprendre son oeuvre.